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YOUAKIM MOUBARAC
(1924-1995)
UNE FIGURE EXCEPTIONNELLE DU DIALOGUE
Sami Antoine Khalifé
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Youakim Moubarac, un des acteurs essentiels de l’Eglise d’Orient qui a voué une grande
partie de sa vie à l’islamologie et aux rapports islamo-chrétiens, fut avec Louis Massignon
(1888-1962) et Louis Gardet (1904-1986) un des pionniers du dialogue islamo-chrétien, bien
avant le Concile Vatican II auquel il participa activement pour ce qui est des relations avec
l’islam. Jean Stassinet écrit: «Lui (Y. Moubarac) qui a contribué à déciller les yeux de L’Eglise sur
l’islam -l’inviter à voir, enfin, dans les musulmans, autre chose que des « Infidèles »- Il
appartient, il reste bien, à sa façon - c’est-à-dire en « roue libre » - un fils de l’Eglise militante!»
2
Georges Corm qui s’est trouvé aux côtés de Y. Moubarac écrit : «Il ne fait pas de doute que par
son action auprès du Vatican, il fut un acteur majeur de la nouvelle doctrine de l’Eglise
reconnaissant à l’islam sa pleine place dans le monde des religions révélées.»
3
Youakim Moubarac était convaincu que les croyants des deux communautés doivent
travailler solidairement afin de «promouvoir ensemble, et pour tous les hommes la justice
sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté» ce que dit clairement la déclaration du Concile
Vatican II, Nostra Aetate.
Youakim Moubarac est né en juillet 1924 à Kfarsghab, un village proche des Cèdres
millénaires (appelés Les Cèdres de Dieu) au nord du Liban et à proximité du Monastère Notre-
Dame de Qannoubine
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dans la Vallée Sainte de la Qadisha. Après avoir été initié simultanément
1
- Ingénieur Physique, Master en Relations Islamo-Chrétiennes, Co-fondateur, Secrétaire Général GLADIC (
Groupement Libanais d’Amitié et de Dialogue Islamo-Chrétien).
2
-Jean STASSINET, « Présentation », in Youakim Moubarak, Les Dossiers H, l’Age d’Homme, Lausanne-Paris et Dar
An-Nahar, Beyrouth, 2005, p.21.
3
Georges CORM, Youakim Moubarac, un homme d’exception, Ed. Librairie Orientale, Beyrouth, 2004, p.21.
4
- « Qannoubine provient du mot grec Koinobion, qui signifie monastère.Ce sanctuaire est le plus important et le
plus ancien de la Qadisha, la Vallée Sainte et fut fondé par l’empereur Théodose le Grand qui régna de 379 à 395.
Youakim Moubarac s’était attelé à l’œuvre de restauration de ce «berceau perdu de la maronité», comme il disait.
Et pour mieux préserver le cachet et l’esprit des origines, celui des moines ermites et cultivateurs, travailleurs de la
terre…il présenta à l’UNESCO le dossier d’inscription de la Vallée Sainte au patrimoine culturel mondial… » A ce
sujet voir l’excellent article de Carole H. DAGHER, La restauration de Qannoubine au Liban, in Youakim Moubarak,
Les Dossiers H, l’Age d’Homme, Lausanne-Paris et Dar An-Nahar, Beyrouth, 2005, P.88.
La vallée de la Qadisha a été occupée par différentes communautés religieuses depuis les premiers siècles du
christianisme. La vallée sacrée leur a servit de refuge, mais son histoire est surtout liée à celle des Maronites.
Fuyant leurs lieux d'origine de la vallée de l'Oronte, accusés tort) par les Byzantins de monothélisme (hérésie
condamnée au concile de Constantinople en 680, aux décrets duquel, les Maronites acquiescent depuis toujours
2
à l’arabe, au syriaque et au français, à l’école du village, il fait ses études de théologie au
séminaire Maronite
5
de Ghazir (Liban) puis continue ses études universitaires à l’Université
Saint-Joseph des Pères Jésuites à Beyrouth. Il est envoyé par ses supérieurs en octobre 1945
pour terminer ses études au Séminaire de Saint-Sulpice (Paris). Après quoi il est ordonné prêtre
le 29 juin 1947 au Liban. L’année suivante le Patriarcat Maronite l’autorise à continuer ses
études à l’Institut Catholique de Paris, en même temps qu’il est nommé au service de la
paroisse de Saint-Séverin où il sert pendant 18 ans. Il prépare un doctorat en théologie à
l’Institut Catholique de Paris, sur Abraham dans le Coran, (Vrin, Paris, 1958), un doctorat sur La
pensée chrétienne et l’Islam, des origines à la prise de Constantinople (Sorbonne, 3e cycle, 1969)
et un doctorat d’Etat, sur cette même pensée, De la prise de Constantinople à Vatican II
(Université de Paris-Sorbonne, Paris IV, 1972)
6
.
bien qu’ils ne fussent pas représentés au concile et nullement inculpés nommément) les Maronites y cherchèrent
refuge lors des persécutions religieuses qui commencèrent à la fin du VIIe siècle. Ce mouvement s'intensifia au Xe
siècle, après la destruction du monastère de Saint-Maroun. Les moines maronites établirent alors leur nouveau
centre dans la vallée, à Notre-Dame de Qannoubine. À la fin des croisades, les maronites des villages environnants
et ceux habitant dans les grottes de la Qadisha furent victimes de campagnes violentes, principalement de la part
des sultans mamelouks Baybars Ier et Qalaoun (en 1268 et en 1283). Au XVe siècle, Deir Qannoubine devint le
siège du patriarcat maronite et le demeura pendant quatre siècles. En 1998, l'UNESCO inscrit la vallée de Qadisha
ainsi que la forêt des Cèdres de Dieu qui lui est contiguë dans la Liste du patrimoine mondial.
5
- De toutes les Églises orientales, l'Église maronite est la seule qui soit entièrement catholique. Aux alentours de
l'an 400, vécut dans les montagnes de Syrie un ermite du nom de Maron (Saint Maron -Maroun Patron du Liban
est fêté par l’Eglise le 9 vrier). On sait très peu de chose de ce solitaire, dont les disciples formèrent le noyau
initial de l'Église maronite. Près du lieu de sa mort, s'édifia un grand monastère qui devint rapidement un centre
spirituel pour les chrétiens locaux. L'Église maronite accepta le concile de Chalcédoine et fut même persécutée
pour cela au VIe siècle. Elle n'est donc pas une Église monophysite. Elle relève de la tradition antiochienne
d'expression syriaque. Au VIIe siècle, la conquête musulmane contraignit les patriarches chalcédoniens d'Antioche
à l'exil. De 702 à 742, il n'y eut plus de patriarche du tout. C'est au cours de cette période troublée que l'Église
maronite se constitue en patriarcat. Le premier patriarche aurait été Saint Jean Maroun, mort en 707. Chassés de
Syrie par les persécutions au IXe siècle, les maronites s'installèrent principalement au Liban ils vécurent en
Église autonome. Au temps des croisades, les relations de l'Église maronite avec Rome s'intensifièrent. Elle
professa ouvertement sa soumission au pape au XIIe siècle. Ces relations se relâchèrent sous la domination des
Mamelouks (1291 1516) mais reprirent et se renforcèrent sous le régime Ottoman. Le collège maronite de Rome,
fondé en 1584, aida à la formation des évêques et de la hiérarchie. Il forma également des savants orientalistes. La
vallée de Qadisha ou vallée sainte, à l'est de Tripoli (Liban), a été jusqu'au XVIIe siècle un lieu de prédilection pour
le monachisme maronite. À ce dernier a appartenu le moine Charbel Makhlouf, ermite, canonisé en 1977.Aux XVIe
et XVIIe siècles, de nombreux éléments du rite latin furent introduits dans le rite maronite. Celui-ci garda son
originalité et, depuis 1942, revient aux anciennes traditions. Aujourd'hui l'Église maronite compte 23 diocèses et
deux vicariats au Liban, en Syrie mais aussi dans le monde entier comme en Argentine ou en Australie. Le nombre
de maronites est estimé à un peu plus de 3 millions.
«L’histoire des Maronites avait commencé au 7e siècle en Syrie lorsque les moines du monastère de Saint-Maron
affirmèrent leur singularité en élisant leur premier patriarche au siège d’Antioche. Au 10e siècle, ils adoptèrent
définitivement les montagnes du Liban et ses vallées pour y établir leur patriarcat et y vivre pleinement leur identité
et leur vocation monastique» Ray JABRE MOUAWAD, Les Maronites, Ed. BREPOLS, Turnhout, Belgique, 2009.
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- Chronologie de la vie et des publications de Youakin Moubarac: Notice biographique, in Youakim Moubarak, Les
Dossiers H, l’Age d’Homme, Lausanne-Paris et Dar An-Nahar, Beyrouth, 2005, pp.13 à15.
3
L’abbé Y. Moubarak était titulaire de la chaire d’arabe classique à l’Institut Catholique de
Paris et professeur invité de théologie des religions, à l’Université catholique de Louvain ainsi
que professeur d’islamologie à l’Institut Orthodoxe de Théologie de Balamand au Liban. Il a
participé à de nombreux colloques islamo-chrétiens. Il fut chargé d’un enseignement à
l’Université de Paris IV- Sorbonne, de philosophie musulmane et d’islamologie.
Au cours du Concile Vatican II, il accompagne à Rome le Patriarche maronite et participe à
titre de théologien privé il publie «Antiochena, Notes et Documents pour servir la cause de
l’unité et la mission du Christianisme en Moyen-Orient», comme porte-parole des Pères de
l’Eglise Maronite en dialogue avec les Pères du Concile et les «Ephémérides islamo-
chrétiennes», entre 1964-1966, comme dossiers annuels des relations de l’Eglise Catholique
avec l’Islam.
En poursuivant ses études à l’Institut Catholique, et concurremment avec ses charges au sein
de la Communauté sacerdotale de Séverin, il est présenté à Louis Massignon, islamologue et
professeur au Collège de France, dont il deviendra le plus proche collaborateur (jusqu’à la mort
de ce dernier en 1962) dans le cadre du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) de
France. Il est alors secrétaire de la Revue des Etudes Islamiques et délégué général aux Abstracta
Islamica, bibliographie analytique du monde musulman (Geuthner, Paris).
Youakim Moubarac était un fidèle disciple de Massignon, et un gardien vigilent du message
et des vœux du «maître disparu» comme il l’appelait après sa disparition. Il écrit : «Nous avions
donné en 1956 la bibliographie de Louis Massignon en tête des III tomes de Mélanges que ses
collègues et amis lui offraient à l’occasion de ses 70 ans. C’est encore de son vivant que nous
avons publié, aux éditions Maaref, relayées pour la distribution par les Presses Universitaires de
France, les trois premiers tomes de ses Opera Minira. Le présent volume s’inscrit donc dans le
cadre et en continuité naturelle de ces travaux nôtres
7
La communauté de pensée avec son maître est frappante dans l’œuvre abondante de
Moubarac
8
en particulier celle qu’il consacre à l’islam et au dialogue islamo-chrétien. «A la suite
de son maître Louis Massignon, Youakim Moubarac reste fidèle au présupposé initial de
l’ensemble de son islamologie qui voit en Abraham le symbole de communion des trois religions
monothéistes
9
. La référence abrahamique devient ainsi le lieu théologique par excellence de la
rencontre islamo-chrétienne. Connaissant les rapports islamo-chrétiens tels qu’ils se sont
déployés en Orient depuis le VIIe siècle, Youakim Moubarac voulut s’offrir en trait d’union entre
tous les enfants d’Abraham», écrit Mouchir Basile Aoun
10
qui ajoute «A cet égard, il reconnaît
7
- Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome I, L’œuvre de Louis Massignon, Editions du Cénacle
Libanais, Beyrouth, 1972-73, pp. 1-2.
8
- Jean-François LEGRAIN, Autobibliographie de Youakim Moubarak de 1943 à 1986, in Youakim Moubarak, Les
Dossiers H, l’Age d’Homme, Lausanne-Paris et Dar An-Nahar, Beyrouth, 2005, pp.569 à 603.
9
- Youakim MOUBARAC, Abraham dans le Coran, Vrin, Paris, 1858.
10
- Mouchir Basile AOUN, Le dialogue islamo-chrétien comme «lie théologique, in Youakim Moubarak, Les
Dossiers H, l’Age d’Homme, Lausanne-Paris et Dar An-Nahar, Beyrouth, 2005, p.187.
4
modestement la parenté spirituelle qui le lie à son maître, Louis Massignon, dont l’œuvre
« marque un tournant, non seulement de la pensée chrétienne au sujet de l’islam, mais encore
de l’orientalisme
11
Pour Y. Moubarac «Dieu est, en Abraham, le Dieu de tous les croyants. Aussi l’islam, sur ce
plan, ne dit-il pas autre chose, et s’il met en avant, fort épisodiquement du reste, le personnage
d’Ismaël,[…] pour guérir l’orgueil des «élus» par un sémitisme spirituel étendu à la masse des
croyants, de quelque descendance abrahamique qu’ils soient.»
12
Il est convaincu que la mystique
musulmane est une voie qui favorise le dialogue islamo-chrétien «…et c’est pour cette raison
que nous considérons l’œuvre de Louis Massignon comme capitale pour notre dessein
13
Fort de son héritage «massignonien» et de ses propres convictions, Y. Moubarac voudrait
fonder le dialogue sur une franchise totale et une sincérité absolue entre les partenaires, pour
aborder les aspects historiques, actuels et théologiques. C’est au prix d’une approche globale et
sérieuse, que le dialogue islamo-chrétien peut aboutir à des résultats fructueux et éviter de finir
en dialogue de sourds. Y. Moubarak estime que le dialogue devrait toucher aux dogmes. A ce
sujet, il n’a pas manqué de critiquer l’autre pionnier du Dialogue, Louis Gardet, qui voulait le
limiter à la culture, au politico-social et aux valeurs religieuses à l’exclusion du dogme.
D’autre part, dans une analyse qu’il fait de la publication en 1969 par le Secrétariat romain
pour les non-chrétiens, Orientations pour un dialogue entre chrétiens et musulmans, Y.
Moubarac préconise, entre autre, une lecture critique des rapports historiques (souvent
conflictuels) entre «régimes chrétiens» et «régimes musulmans». «Ce faisant, on ne rallume pas
de vielles querelles et on n’empoisonne pas l’atmosphère du dialogue islamo-chrétien. Au
contraire, on désamorce un champ miné en précisant, comme il se doit, par les circonstances de
temps et de lieu, les raisons qui ont pu amener des régimes chrétiens et des régimes musulmans
à s’opposer. Faire donc une autocritique ne serait pas un exercice pénitentiel complexé. C’est
une condition nécessaire de salubrité pour asseoir les rapports islamo-chrétiens sur des bases
nouvelles.»
14
Il reprend les idées de la Déclaration Nostra Aetate :«Même si, au cours des
siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les
musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la
compréhension mutuelle[…]»
Partant de là, Y. Moubarac pose deux préalables et repère cinq domaines dans lesquels le
dialogue islamo-chrétien peut se révéler fécond.
11
- Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien, Editions du
Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, p. 100.
12
Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien, Editions du
Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, p. 112.
13
Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien, Editions du
Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, p. 127.
14
- Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien, Editions du
Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, p. 195.
5
«Premier préalable : C’est avec les musulmans comme tels qu’il convient d’engager le
dialogue (indépendamment de leur qualité d’hommes, assortie de qualifications particulières,
scientifiques, philosophiques ou culturelles) […].
Second préalable : C’est dans la pensée et le souci de l’islam comme un tout que n’importe
quelle initiative particulière de dialogue, si limitée soit-elle, doit être conçue et réalisée […] C’est
avec un islam en tension
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que le dialogue doit s’instaurer [...] Il reste évident, aux yeux des gens
de bonne foi, que c’est bien l’islam universellement considéré qui est toujours recherché […].
1° Le premier domaine le dialogue islamo-chrétien doit s’instaurer est sans aucun doute le
domaine religieux […]En soulignant les difficultés d’un tel dialogue […] et les questions épineuses
qui sont loin d’être résolues par les chrétiens, et à peine abordées en islam[…]
2°Le domaine culturel peut permettre une collaboration encore plus large entre chrétiens et
musulmans et avoir au surplus une très grande influence sur le domaine religieux […]
3°On pourrait croire qu’au terme de siècles de luttes déclarées ou d’opposition sournoise, le
domaine politique devrait être écarté, au moins pour un temps, des perspectives du dialogue
islamo-chrétien. L’effort de l’Eglise contemporaine vers une plus grande concentration sur ses
tâches spirituelles, laissant au temporel son autonomie propre, pourrait porter dans le même
sens […]
4°Retournant à des perspectives plus limitées, le domaine social et éducatif offre à la
rencontre islamo-chrétienne de très grandes possibilités de dialogue et de coopération […]
[…] Par-dessus même le dialogue sur le plan religieux, il y a, pour y ramener d’ailleurs en
profondeur, un certain mode naturel d’exister et de coexister qui, bien compris et vécu sur le
plan spirituel, réalise déjà l’essentiel de ce que chrétiens et musulmans peuvent rechercher
ensemble devant Dieu. A défaut de la communication in sacris, Massignon préconisait la
communio in spiritualibus, jeûnes privés célébrés en commun, pèlerinages aux lieux saints
vénérés par les uns et les autres […] En marge de ces « œuvres de piété », toujours plus
intériorisés, les «œuvres de miséricorde », qui en quelque sorte les authentifient.»
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Nous avons présenté succinctement certains aspects de la pensée et de l’œuvre de Youakim
Moubarac, homme du dialogue islamo-chrétien, mais il ne faut certainement pas le limiter
et/ou le cloisonner dans ce domaine. Sa vie était consacrée aussi, à deux autres axes majeurs
de réflexion et qui étaient des thèmes centraux de ses innombrables publications et une
motivation profonde pour ses actions sur le terrain tant en Europe particulièrement en France,
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- « Devant la transcendance divine que lui inculque le message coranique, l’islam est soumis à deux tentations, et
c’est sa tension. Il est soumis à la tentation du fidéisme orthodoxe d’une part, à la tentation du monisme soufi
d’autre part.» Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien,
Editions du Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, p. 126.
16
- Youakim MOUBARAC, Pentalogie Islamo-Chrétienne, Tome III, L’islam et le dialogue islamo-chrétien, Editions du
Cénacle Libanais, Beyrouth, 1972-73, pp. 131 à 136.
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