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ommaire
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aison
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lanche
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aison
B
lanche
S
N° 45
septembre
2013
E
dito
La vie de l’établissement
Accessibilité : objectif 2015.
L’Equipe Opérationnelle Douleur.
Le Psycom élargit son action
au champ régional.
Culture à l’hôpital :
« Pesanteur et apesanteur aux
CATTP Dollfus et La Chapelle ».
Bienvenue
à Mme Claudine Mercier-Kalayan
à la Direction des soins.
Cérémonie de remise des diplômes
à l’IFITS.
Retour sur le colloque
« Regards Croisés ».
Conférence Inter-CLUD.
de gche à dte : Dr Amel Nasfi , présidente du CLAN, Danièle Martin, cadre de santé diététicienne -
vice-présidente du CLAN, Jean Vuillermoz, président du conseil de surveillance,
Pierre Saint-Gal, conseiller technique de l’adjoint au maire de Paris chargé des sports,
Pierre Laurent, responsable de secteur des animations sportives du 12e
Un peu d’histoire
Sonn Mam, de Maison Blanche
à Phnom Penh.
Agenda et Brève
ça se passe cet automne.
A lire.
Qui fait quoi ?
Une art-thérapeute au 26ème secteur.
Directrice de la publication : Nicole Pruniaux,
chef d’établissement.
Service communication : Jean-Claude
Péna, ingénieur en organisation, responsable
communication et qualité - Christine Weber,
chargée de communication - Cécilia Pommier,
assistante de communication.
Tirage à 650 exemplaires
Diffusion sur le site Intranet et Internet
de l’établissement.
Le sport tient une place de plus en
plus importante dans l’espace public,
chacun s’accordant à reconnaître ses
bienfaits tant au plan physique, social,
psychique, culturel ou simplement
récréatif.
Tous les âges et toutes les populations
sont concernés et peuvent béné cier des
nombreux moyens mis en place par les
collectivités locales.
Les usagers des hôpitaux psychiatriques
ne doivent pas être oubliés dans la mise
en œuvre des projets facilitant l’accès
aux activités sportives.
C’est donc avec un certain enthou-
siasme et une grande satisfaction que j’ai
soutenu, cette année encore, la deuxme
journée de « sport adapté » organie par le
CLAN (Comité de Liaison Alimentation
Nutrition) de l’EPS Maison Blanche, en
mettant à disposition des locaux et des
professionnels compétents pour encadrer
les activités.
J’ai pu constater le franc succès de
cette initiative qui a su rassembler
sous les couleurs du sport : usagers,
professionnels et animateurs sportifs
dans une ambiance festive et conviviale.
C’est pourquoi je tiens vivement à
remercier le CLAN de l’EPS Maison
Blanche pour son engagement au service
des usagers de son établissement.
Jean Vuillermoz
Président du Conseil de surveillance
Adjoint au Maire de Paris
chargé des Sports. Elu du XIXe
Dossier
La journée du Sport Adapté.
Actualité
Certi cation : lancement
de l’auto-évaluation à blanc.
Les Programmes Hospitaliers de
Recherche In rmière et Paramédicale
(PHRIP).
La Lettre
Résultats
Auto-évaluation
à blanc
janv 2014
Actions
correctives
fév – juin 2014
Auto-évaluation
dénitive
été 2014
Préparation
de la visite
4ème trim. 2014
Visite des
experts-visiteurs
1er trim. 2015
Auto-évaluation
à blanc
nov – déc 2013
Calendrier
de la certication :
A
ctualité
2
Certication : lancement de l’auto-évaluation à blanc
Ces dernières années la qualité et la gestion des risques ont
pris une importance croissante dans la stratégie des établis-
sements de santé. Une des mesures de l’évolution de l’amé-
lioration de la qualité et de la sécurité des soins est donnée
par le niveau du résultat de la visite de certication.
Ainsi tous les 4 ans les établissements sont soumis à une
procédure de certication pilotée par la Haute Autorité de
Santé (HAS). Celle-ci se déroule en deux temps :
- une auto-évaluation interne réalisée par l’établissement est
envoyée à la HAS,
- une visite d’experts visiteurs sur site permettant de valider et
ajuster l’auto-évaluation lors d’échanges et rencontres avec
les professionnels ; le rapport nal atteste du niveau de qua-
lité des prestations assurées.
La prochaine visite de certication dans notre établissement
est programmée pour le 1er trimestre 2015, ce qui nous
conduit à envoyer notre auto-évaluation dénitive à la HAS
durant l’été 2014, soit approximativement dans un an.
Pour conduire au mieux cette démarche, le service qualité
propose une méthodologie qui a fait ses preuves lors de la
précédente visite ; à savoir une auto-évaluation à blanc dès
maintenant an de pouvoir établir un état des lieux du ni-
veau actuel de notre établissement eu égard au manuel de
certication.
Dès novembre prochain, nous allons mettre en place des
groupes d’auto-évaluation qui travailleront sur les différents
critères du manuel. Les résultats attendus pour janvier 2014
serviront de base pour concentrer nos efforts sur les théma-
tiques qu’il sera nécessaire d’améliorer, ce travail se fera au
cours du 1er semestre 2014.
Cette auto-évaluation à blanc est le premier pas pour réus-
sir la visite de certication avec satisfaction, elles s’inscrit
résolument dans une démarche d’amélioration continue de
la qualité. De ce fait, elle nécessite l’implication de tous les
professionnels de l’établissement.
Docteur Galeazzi et Jean-Claude Péna - Service Qualité
Un article du journal de juin concernait les PHRIP. Nous vous y fai-
sions part du dépôt de la lettre d’intention concernant deux PHRIP
pour l’hôpital Maison Blanche.
Pour rappel, l’un des projets « DIMALCO » s’inscrit dans
les pratiques inrmières du 22ème secteur au SAU Bichat et
est piloté par Mme Liliane Canevet, cadre de santé FF. Il
concerne « le dépistage et l’évaluation d’une intervention
motivationnelle inrmière en addictologie aux urgences
psychiatrique ».
L’autre projet « ATIASP » est transversal. Il est piloté par M.
Jean-Manuel Morvillers, cadre supérieur de santé au 24ème
secteur avec l’appui pour la Direction des soins de M. Jean-
Pierre Andrieu, cadre supérieur de santé. Ce projet concerne
« la construction de l’alliance thérapeutique entre patients et
inrmières et aides-soignantes en psychiatrie ».
Ces deux projets ont été soutenus pour la méthodologie
par l’URCH (unité de recherche clinique hospitalière) de
l’APHP, sur Bichat.
Le dépôt de la lettre
d’intention était n mai,
nous venons d’avoir les
résultats de cette pre-
mière étape.
Nous nous félicitons que
pour la première fois, un de nos projets ait été retenu ; il s’agit
du projet « ATIASP » porté par M. Morvillers, et qui sollicitera
largement les professionnels de l’institution sur une question
majeure de la prise en charge : l’alliance thérapeutique.
Il a été demandé au porteur du projet « DIMALCO », non
retenu, d’approfondir l’étude de littérature préalable concer-
nant l’entretien motivationnel. C’est partie remise.
Reste maintenant à rédiger et déposer le dossier complet du
programme « ATIASP ». Espérons que la qualité et l’intérêt
de ce projet pour les pratiques inrmières soient dénitive-
ment retenus.
Evelyne Salem, Directrice des soins, coordinatrice générale des soins
DIMALCO
ATIASP
PHRIP
Les Programmes Hospitaliers de Recherche Inrmière
et Paramédicale (PHRIP).... se poursuivent
3
L
a vie de l’établissement
Fixée au 1er janvier 2015, l’échéance réglemen-
taire pour la réalisation des travaux de mise aux
normes d’accessibilité des bâtiments recevant
du public approche. Les Services Techniques se
mobilisent sur le sujet.
Le Code de l’Action Sociale et des Familles établit que « toute
limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en
société subie (…) par une personne en raison d’une altération
substantielle, durable ou dénitive d’une ou plusieurs fonctions
physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un
polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » constitue un
handicap.
Il précise également que « toute personne handicapée a droit à
la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui
garantit (…) l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les
citoyens ».
La Loi n°2005-102 du 11 février 2005, relative à l’égalité des
droits et des chances, la participation et la citoyenneté des per-
sonnes handicapées, et ses différents décrets d’application visent à
dénir les modalités de cette solidarité nationale et les ajustements
sociétaux nécessaires.
En 2007, sur les 40 millions de français âgés de 15 à 64 ans,
l’INSEE évaluait la population handicapée « au sens large » à 9,6
millions d’individus(1). Le libre accès de chacun d’entre eux aux
services publics est évidemment au cœur de ces problématiques.
Tous les établissements de santé et, du fait de sa spécialité et du
bassin de population desservi, le nôtre en particulier, ont vocation
à recevoir les individus les plus fragiles de la société. Hétérogène,
notre patrimoine immobilier ne nous le permet pourtant pas, alors
même que sa dispersion et son ancrage urbain en compliquent la
mise en conformité. Les opérations de travaux les plus récentes
tiennent néanmoins compte des questions d’accessibilité : l’unité
d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème et le CMP Lespagnol
ont ainsi été conçus an de pouvoir accueillir tout usager, sans
discrimination.
Perspectives techniques
Dans une optique de planication de travaux, des diagnostics des
conditions d’accessibilité ont été effectués sur nos principales
structures. D’ici quelques mois, une étude complémentaire sera
initiée sur les autres adresses. Les résultats des audits déjà menés
sont insatisfaisants mais ont permis à la Direction du Patrimoine,
de la Logistique et des Achats de mesurer l’ampleur des travaux
à prévoir et de quantier leur coût. Une enveloppe d’un montant
minimal de 300 000 € a ainsi été sollicitée dans le cadre du Projet
d’Etablissement (PE) 2011-2015.
En parallèle, l’ensemble des Services Techniques a organisé un
séminaire interne, co-animé par un formateur spécialisé. Articulée
autour d’études de cas, cette journée a permis à chacun d’appré-
hender le sujet au regard des enjeux de son secteur. Les connais-
sances acquises à cette occasion permettront de poursuivre l’effort
de mise aux normes de nos sites, par la réalisation de menus
travaux assurés par les équipes techniques d’une part, et par le
lancement d’appel d’offres plus précis sur le volet de l’accessibi-
lité d’autre part. Bien que l’échéance du 1er janvier 2015 semble
difcile à tenir du fait des difcultés de trésorerie de l’Etablisse-
ment, les Services Techniques souhaitent mener à bien l’ensemble
des opérations au terme de l’actuel PE. Vous serez naturellement
informés de toute intervention sur vos structures.
Mamoud Benahmed, responsable des Sces Techniques
et de la Sécurité Incendie
Florian Viel, chargé des marchés de maintenance
Accessibilité
: objectif 2015
Plateformes pour personnes à mobilité réduite, banques adaptées, les dernières structures ouvertes ont été conçues pour l’accueil de tous.
Ici, l’unité d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème (Lasalle)
Quelles obligations ?
La loi contraint les différents acteurs de l’espace public et privé à repenser l’aménage-
ment des espaces existants ou futurs de manière à faciliter la circulation de tous, qu’ils
soient valides ou non. Les parties publiques des Etablissements Recevant du Public
(ERP) doivent ainsi être mises partiellement ou totalement en accessibilité avant le 1er
janvier 2015, sauf dérogation accordée par la Préfecture. La capacité d’accueil de la
structure et sa date de création déterminent l’étendue des obligations.
(1)Ce calcul intégrait, outre celles qui afrmaient béné-
cier de la reconnaissance administrative d’un handi-
cap, toutes les personnes ayant déclaré « un problème
de santé de plus de 6 mois et connaître des difcultés
importantes dans le déplacement, dans les activités
quotidiennes, vis-à-vis du travail ou ayant eu un ou
plusieurs accidents du travail au cours de la dernière
année ». INSEE, Tableaux de l'économie française -
édition 2011.
4
L
a vie de l’établissement
L’Equipe Opérationnelle Douleur
Pra cien hospitalier
dans le service de
médecine générale du
Dr Michel Guillard, je
dirige l’Equipe Opé-
ra onnelle Douleur
depuis janvier 2011,
date de sa créa on
sous l’impulsion du Dr
Nabil Hallouche, pré-
sident du Comité de
lu e contre la douleur
(CLUD) de l’EPS Mai-
son Blanche. L’EOD a
été mise en place pour
améliorer la prise en
charge de la douleur, pra que exigible prioritaire devenue un cri-
tère d’évalua on dans l’accrédita on des établissements de santé.
La mission principale de l’EOD est de faire le lien entre le CLUD
et les unités d’hospitalisation. Pour cela, elle va à la rencontre
des équipes dans les unités de soins et explique l’utilisation des
échelles de douleur, présente les différents protocoles, informe sur
les formations douleur disponibles au sein de l’établissement. Pa-
rallèlement, elle recense les besoins en formation et les dif cultés
rencontrées dans la pratique quotidienne pour les transmettre au
CLUD a n de rechercher des solutions. En effet, il faut en perma-
nence adapter et créer des outils innovants prenant en compte les
spéci cités de la prise en charge de la douleur en santé mentale :
quand le ressenti ou l’expression de la douleur sont modi és, ou
quand la souffrance engendrée par la maladie mentale vient mettre
à mal la relation de soin.
Une véritable implica on des équipes soignantes
L’expérience acquise depuis bientôt trois ans montre une véritable
implication de la part des équipes soignantes comme en témoigne
l’accueil toujours chaleureux et le réel intérêt rencontré. L’EOD
révèle d’autre part son utilité quand elle permet au CLUD de
mettre à jour des protocoles jugés inadaptés, ou de répondre à des
problématiques fréquemment signalées, comme par exemple en
instaurant un protocole permettant la délivrance de paracétamol
sans prescription médicale, sous certaines conditions, et évitant
ainsi une attente inutile pour le patient !
La composition de l’EOD se veut représentative de l’ensemble des
professions évoluant auprès du patient, mais aussi de la caracté-
ristique géographique de l’établissement réparti en plusieurs sites
d’hospitalisation. Notre équipe compte une dizaine de personnes
(aides-soignant[e]s, in rmier[e]s et médecins), dont la diversité
permet une confrontation des regards et un partage d’expérience
d’une grande richesse.
La prise en charge de la douleur nous concerne tous
On l’aura compris, la prise en charge de la douleur en santé men-
tale est un combat de tous les jours, qui nous concerne tous. En ef-
fet, chacun à son niveau peut y contribuer, à condition de toujours
rester en alerte et de veiller à mettre régulièrement ses connais-
sances à jour. L’Equipe Opérationnelle Douleur symbolise cet
intérêt commun et ce rassemblement de tous dans la lutte contre
la douleur, toujours dans un esprit d’écoute et d’échange mutuel.
C’est en tous les cas ce à quoi nous nous attelons au sein du CLUD
de l’hôpital Maison Blanche.
Dr Cédric Bornes, Praticien hospitalier, membre du CLUD et du CLAN,
secrétaire général adjoint de l’ANPSSSM (Association Nationale
pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale)
Le Psycom élargit son actionLe Psycom élargit son action
au champ régionalau champ régional
Le Psycom est un organisme public d’informa on, de com-Le Psycom est un organisme public d’informa on, de com-
munica on et de forma on sur la santé mentale.munica on et de forma on sur la santé mentale.
Il aide à mieux comprendre les troubles psychiques, leurs traite-Il aide à mieux comprendre les troubles psychiques, leurs traite-
ments et l’organisation des soins psychiatriques. Ses documents, ments et l’organisation des soins psychiatriques. Ses documents,
ses actions de sensibilisation et ses formations s’adressent à toute ses actions de sensibilisation et ses formations s’adressent à toute
l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.).l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.).
Depuis janvier 2013, le Psycom a vu son champ d’action s’élargir Depuis janvier 2013, le Psycom a vu son champ d’action s’élargir
à l’ensemble de l’Ile de France. Dans le cadre de cette régionalisa-à l’ensemble de l’Ile de France. Dans le cadre de cette régionalisa-
tion, le Psycom étend ses actions sur l’ensemble des départements tion, le Psycom étend ses actions sur l’ensemble des départements
franciliens (Guides santé mentale départementaux, annuaires des franciliens (Guides santé mentale départementaux, annuaires des
structures franciliennes en ligne, ...). Deux sont prévus dès 2013, structures franciliennes en ligne, ...). Deux sont prévus dès 2013,
ceux de la Seine-Saint-Denis (93) et la Seine-et-Marne (77) avec ceux de la Seine-Saint-Denis (93) et la Seine-et-Marne (77) avec
l’objectif, à terme, de couvrir les huit départements de la région.l’objectif, à terme, de couvrir les huit départements de la région.
Le Psycom, dont le nancement est désormais assuré par l’ARS Le Psycom, dont le nancement est désormais assuré par l’ARS
(Agence Régionale de la Santé) articulera ses missions avec celles (Agence Régionale de la Santé) articulera ses missions avec celles
de la plateforme régionale d’information santé de l’ARS en cours de la plateforme régionale d’information santé de l’ARS en cours
d’élaboration.d’élaboration.
Le Comité de RédactionLe Comité de Rédaction
Pour consulter le site du psycom75 : www.psycom75.orgPour consulter le site du psycom75 : www.psycom75.org
N’hésitez pas à consulter également le nouveau
site Internet Maison Blanche
www.ch-maison-blanche.fr
qui possède de nombreux liens avec le site
du Psycom (médicaments, pathologies, recherches
de structures, ...)
D
ans le cadre du dispositif Culture à l’hôpital organisé
par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et l’ARS
(Agence Régionale de la Santé), un atelier de danse et de photos,
dirigé par Françoise Tartinville en collaboration avec
Karine Pelgrims, a été créé pour les personnes côtoyant
le CATTP Dollfus (22ème secteur) et le CATTP du Club 18
(23ème secteur). La réalisation de ce projet reliant culture et
santé permet de nouer une collaboration pérenne entre
deux structures de soins et une structure culturelle l’Etoile
du Nord.
Depuis avril 2013, un groupe de patients encadrés par des soignants
s’initient à la danse contemporaine et à la photographie avec des artistes
professionnels en résidence à l’Etoile du Nord.
Le travail proposé se situe autour du sujet « Pesanteur et apesanteur -
une danse du quotidien ».
En se basant sur une observation et un questionnement des gestes de leur
quotidien, les patients participent à l’élaboration d’une chorégraphie et
réalisent des œuvres photographiques.
Dans un pre-
mier temps la
proposition de
Françoise Tar-
tinville, cho-
régraphe se
décline autour
du poids et de
la légèreté, de
l’aérien et du
terrien. Son
approche se
fait principalement sur des mouvements
d’ancrages au sol ou au contraire sur des mouvements plus aériens.
Dans un second temps, Karine Pelgrims, la photographe, pro-
pose au groupe de reprendre le travail mené dans le cadre des
ateliers de danse a n de composer, avec les participants, des
photographies en prenant en compte le cadrage, la composi-
tion, la lumière…
Les séances photos se déroulent dans l’environnement quoti-
dien des patients, c’est à dire en lien avec leur quartier ou dans
les CATTP.
L’ensemble du projet contribue à la mission de soins des
CATTP, il permet d’établir un lien avec l’extérieur, de valo-
riser une démarche individuelle dans un projet collectif et de
favoriser le lâcher prise tout en prenant conscience des possi-
bilités et des mouvements de son propre corps.
Pour naliser ce projet, une restitution sera proposée
au public le lundi 21 octobre à 15h
à l’Etoile du Nord.
Lucie Segard, in rmière au CATTP Dollfus - 22ème secteur
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a vie de l’établissement
Pesanteur et apesanteur
aux CATTP Dollfus et La chapelle
réalisent des œuvres photographiques.
Dans un pre-
mier temps la
proposition de
Françoise Tar-
tinville, cho-
régraphe se
décline autour
du poids et de
la légèreté, de
l’aérien et du
terrien. Son
approche se
fait principalement sur des mouvements
Photo Karine Pelgrims
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