Réseau à haute tension en mer du Nord Une vision d`avenir

Réseau à haute tension en mer du Nord
Une vision d’avenir
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La réalisation des objectifs belges et européens en matière de lutte contre le
réchauffement climatique passe par une part significativement plus importante
d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable. Ceci implique,
notamment, l’intégration d’une part croissante d’énergie éolienne offshore.
Elia souhaite raccorder les futurs parcs éoliens en mer du Nord, au large de nos
côtes, de manière optimale pour la communauté, et créer un véritable réseau en
mer, jetant ainsi les bases du futur grand réseau offshore européen.
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Une vision d’avenir
Réseau à haute tension en mer du Nord
Une vision d’avenir !
Articulé autour de ses deux gestionnaires de réseau de
transport d’électricité, Elia Transmission en Belgique et
50Hertz Transmission, l’un des quatre gestionnaires de réseau
de transport allemand (actif dans le Nord-est de l’Allemagne), le
groupe Elia figure dans le top 5 des gestionnaires de réseau
européens. Il constitue un moteur du développement du
marché européen de l’électricité et est fermement engagé
en faveur de la sécurité d’alimentation et de l’intégration
d’énergie produite à partir de sources d’énergie renouvelable.
L’acquisition de 50Hertz conclue en mai 2010, à cet égard,
a donné un levier significatif au groupe grâce à l’expertise
accumulée en Allemagne dans le domaine.
Une vision d’avenir
Réseau à haute tension en mer du Nord
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50Hertz TransmissionElia Transmission
Elia Group
Business development
Research & Development
En 2004, après la décision du gouvernement belge de soutenir
le développement d’une capacité de production éolienne de
2000 MW au large de nos côtes, Elia a entrepris le renforcement
de son réseau terrestre dans la zone côtière afin de permettre
une injection massive d’énergie dans cette zone décentrée de la
Belgique et son acheminement vers les lieux de consommation
situés à l’intérieur du pays.
Ces renforcements du réseau terrestre étaient indispensables
car le réseau n’était pas conçu initialement pour accueillir
une telle capacité de production dans sa zone périphérique,
le réseau s’étant développé historiquement de manière à
connecter les lieux importants de consommation et les parcs
de production centralisés.
L’approche s’est traduite, en première instance, par l’implantation
d’une nouvelle liaison souterraine 150 kV entre les postes de
Koksijde et Slijkens et le renforcement du poste à haute tension
de Slijkens, ainsi que par le renforcement de l’axe entre
Zeebrugge et Blauwe Toren par deux cables 150 kV, auquel
s’ajoute un câble supplémentaire entre les postes Brugge et
Blauwe Toren. Ces réalisations permettent le raccordement des
premiers parcs éoliens, pour une capacité de l’ordre de 900 MW.
En parallèle, Elia a lancé le projet Stevin de prolongement du
réseau 380 kV vers Zeebrugge où sera érigé un nouveau poste
à haute tension 380 kV à proximité de la zone portuaire.
En un premier temps:
renforcer le réseau terrestre
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Une vision d’avenir
Réseau à haute tension en mer du Nord
Un tel «spaghetti» de câbles est coûteux (coûts multipliés
par le nombre de liaisons), défavorable pour l’environnement
(encombrement des sols marins et de la zone côtière à proximité
des postes à haute tension sur terre) et sub-optimal du point de
vue technique (pour la sécurité d’exploitation, par exemple).
Elia réfléchit dés lors, avec les promoteurs, à une solution optimale
à la fois du point de vue technique, économique et environnemental.
Cette réflexion a abouti à la vision d’Elia qui envisage de créer,
étape par étape, un véritable réseau maillé en mer. Le raccordement
des différents parcs éoliens, dans un tel scénario, sera réalisé en
mer, à des postes à haute tension installés sur des plateformes
situées à proximité des différentes concessions.
Ce réseau en mer sera intégré dans le réseau géré par Elia
sur la terre ferme.
Les promoteurs des premiers parcs éoliens, C-Power et
Belwind, ont jusqu’à présent pris en charge de manière
indépendante le raccordement de leurs parcs respectifs aux
postes 150 kV de Slijkens et de Zeebrugge. Elia contribue en
partie au financement de ces câbles sous-marins, à concurrence
de 25 millions € par liaison, répartis sur 5 ans.
Si cette approche a du sens en un premier temps, elle est
loin d’être optimale, dans la durée, du point de vue technico-
économique et environnemental. Elle se traduit en effet, à terme,
par la multiplication de câbles sous-marins «point à point» entre
les différents parcs et les postes à haute tension côtiers auxquels
ils viennent se raccorder.
Du scénario “spaghetti”…
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