Un tel «spaghetti» de câbles est coûteux (coûts multipliés
par le nombre de liaisons), défavorable pour l’environnement
(encombrement des sols marins et de la zone côtière à proximité
des postes à haute tension sur terre) et sub-optimal du point de
vue technique (pour la sécurité d’exploitation, par exemple).
Elia réfléchit dés lors, avec les promoteurs, à une solution optimale
à la fois du point de vue technique, économique et environnemental.
Cette réflexion a abouti à la vision d’Elia qui envisage de créer,
étape par étape, un véritable réseau maillé en mer. Le raccordement
des différents parcs éoliens, dans un tel scénario, sera réalisé en
mer, à des postes à haute tension installés sur des plateformes
situées à proximité des différentes concessions.
Ce réseau en mer sera intégré dans le réseau géré par Elia
sur la terre ferme.
Les promoteurs des premiers parcs éoliens, C-Power et
Belwind, ont jusqu’à présent pris en charge de manière
indépendante le raccordement de leurs parcs respectifs aux
postes 150 kV de Slijkens et de Zeebrugge. Elia contribue en
partie au financement de ces câbles sous-marins, à concurrence
de 25 millions € par liaison, répartis sur 5 ans.
Si cette approche a du sens en un premier temps, elle est
loin d’être optimale, dans la durée, du point de vue technico-
économique et environnemental. Elle se traduit en effet, à terme,
par la multiplication de câbles sous-marins «point à point» entre
les différents parcs et les postes à haute tension côtiers auxquels
ils viennent se raccorder.
Du scénario “spaghetti”…