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L’approximation orbitalaire consiste à introduire des fonctions d’onde monoélectroniques notées χi et appelées orbitales
atomiques OA. Les OA ne dépendent que des coordonnées d’un électron particulier ei.
Fonction d’onde globale Fonction d’onde
polyélectronique monoélectronique
Chacune des orbitales atomiques monoélectroniques χi est solution de l’équation de Schrödinger écrite pour un électron :
où Ei représente cette fois l’énergie associée d’un électron dans l’OA χi.
Remarque : On peut justifier l’utilisation d’un produit par le fait que la probabilité de réaliser simultanément plusieurs évènements
indépendants est égale au produit des probabilités de réalisation de chacun.
1.2. Approche physique
Pour qu’elle ait un sens physique, l’approche mathématique de l’approximation orbitalaire (électrons traités indépendamment
les uns des autres) doit prendre en compte les interactions de répulsion qui s’exercent entre électrons.
L’impossibilité de résolution de l’équation de Schrödinger provient de la présence de termes de répulsion en 1/rij (où rij représente
la distance entre les électrons ei et ej).
Prise en compte des répulsions
Résolution de l’équation de Schrödinger
Sans l’approximation orbitalaire
Tous les termes 1/rij sont pris en compte.
Avec l’approximation orbitalaire
Une « moyenne » des effets de répulsion
de la part des autres électrons est prise en
compte.
Possible car on se ramène à un système
équivalent aux hydrogénoïdes (1
électron soumis dans un champ
électrostatique)
La démarche pour permettre d’exprimer les fonctions d’onde en 3 étapes :
1 2 3
La fonction d’onde globale Ψ
traite les N électrons ensemble.
Aucune approximation n’est
faite à ce stade. Mais le
système d’équations est trop
compliqué pour permettre
d’obtenir une expression
littérale de Ψ.
Les électrons sont traités
indépendamment les uns des
autres via une fonction d’onde
monoélectronique χi. L’électron
reste soumis à l’action du
noyau ainsi qu’à celle des N-1
autres électrons. L’existence de
termes en 1/rij rend toujours
impossible l’accès à des
expressions littérales de χi.
L’action du noyau et celle des
N-1 autres électrons sont
rassemblées. L’électron paraît
soumis à l’action d’un noyau
fictif dont la charge prend en
compte l’action des autres
électrons sur l’électron étudié.
L’accès à des expressions
littérales de χi est possible.
Système réel :
Chaque électron est soumis à
l’action du noyau (charge Z) et à
celles des N-1 autres électrons.
Système modèle type
hydrogénoïde :
Chaque e- est soumis à l’action
d’un noyau fictif de charge Zi*.