compagnie Tro-Didro direction artistique Nigel HOLLIDGE CREATION septembre 2013 Argent, dette et Music-Hall ! Création collective de Nigel Hollidge, Armel Petitpas, Stefano Amori Sur une proposition de Nigel Hollidge Collaboration à la mise en scène Véronique Ros de la Grange Piano et direction musicale : Daniel Glet ASSOCIATION TRO DIDRO Siege : 4, rue Eugène Pottier 29100 DOUARNENEZ Adresse de correspondance : 4, route du CROUEZOU 29770 PRIMELIN Contacts : Direction artistique : Nigel Hollidge : 06 62 45 28 42 [email protected] Production, diffusion : Laurence Kœnig : 06 88 97 46 33 [email protected] www.cietrodidro.fr licences : 2-1036974 / 3-1036975 siret 514 180 439 00010 ape 9001 Z CREATION septembre 2013 Argent, dette et Music-Hall ! compagnie Tro-Didro - direction artistique Nigel HOLLIDGE Création collective de Nigel Hollidge, Armel Petitpas, Stefano Amori Sur une proposition de Nigel Hollidge Collaboration à la mise en scène Véronique Ros de la Grange Piano et direction musicale : Daniel Glet Scénographie Amori & fils Création lumière et régie générale Steve Kochan Costumes Charlotte Lecoustey Production diffusion Laurence Kœnig Dans un petit théâtre d’aujourd’hui, 3 comédiens et un pianiste laissent pour une soirée leurs tracas en coulisse. Car ce soir c’est music-hall ! Tous les talents sont réquisitionnés. Travestis, paillettes et claquettes, magie, impros et lanceurs de couteaux ! Dans un jeu de miroirs et d’allers retours, le souvenir des années 30 _ quand on tentait de se divertir en chansons des traumatismes de la grande crise _ résonne avec notre époque, ambivalente et trouble. Jeu d’ombres et ventriloques lèvent le voile sur la grande illusion aux origines de l’argent. Peu à peu, sur scène comme derrière le rideau, le clinquant se fissure, le vice s’immisce, les intérêts sont mis à jour, à tout moment la bulle menace d’éclater, laissant place peut-être à une autre donne … Durée : 1h20 environ Production : compagnie tro-didro Avec le soutien du Mini stère de la Culture et de la Communication au titre de l'aide à la production . Avec l’aide à la création du Conseil Général du Finistère Coproduction Théâtre de l’Enfumeraie / Allonnes (72) - l'Archipel, scène de territoire pour le théâtre de Fouesnantles Glénan" (29) Résidence s de créations Le Jardin de Verre / Cholet (49) - La Maison du théâtre / Brest (29) Partenaires La P aillette théâtre à Rennes (35) - Le Théâtre A nne de Bretagne à Vannes (56) – Le Théâtre des deux rivières, Lanester (56) - La MJC de Douarnenez (29) - Centre culturel Le Courmesnil, Loué (72) compagnie Tro-Didro direction artistique Nigel HOLLIDGE CREATION automne 2013 Argent, dette et Music-Hall ! AUX ORIGINES DU PROJET Dans la vie, il y a deux grands mystères, l'amour et l'argent. Si le thème de l’amour a été exploré en long en large et en travers, dans la littérature, les chansons, au cinéma, l’origine de l’argent au contraire n’a jamais inspiré de films à grand s succès ou de best-sellers. Même les livres d’Histoire de nos écoles la passent sous silence. Pourtant les mots ne manquent pas : oseille, sous, blé, thune, flouze, fraîche, fric, espèces sonnantes et trébuchantes, dites-le comme vous voudrez, l'argent compte. Est-ce le métal doré qui faisait courir les conquistadors? Ou quelques tablettes d'argile, à moins que du papier imprimé fasse l'affaire? Comment en est-on arrivé à vivre dans un monde où l'essentiel de l'argent est invisible, si ce n’est quelques chiffres sur un écran d'ordinateur ? D'où vient l'argent? Où est-il passé? Pour traquer le dieu argent, nous avons suivi deux pistes principales et parallèles : Le documentaire 'L'argent dette' du canadien Paul Grignon, un documentaire sous forme de film d'animation, salué pour sa clarté d'explication du système bancaire. 'L'irrésistible ascension de l'argent' de Niall Ferguson, considéré comme l'un des plus grands historiens britanniques actuels. Ces éléments documentaires didactiques se retrouvent en filigrane dans certains numéros. Comment traduire et questionner l’aventure de l'argent au théâtre? Nous avons choisi de nous appuyer sur la forme du music-hall. Le music-hall est une forme de divertissement populaire né au 19ème siècle en Angleterre qui comprenait une série de « numéros » souvent liés entre eux par un monsieur Loyal. Ces numéros étaient tantôt des chansons humoristiques ou sur l'actualité, tantôt des « speciality acts » (danse, magie, ventriloquisme) ou bien encore un comique venait raconter une histoire, et blaguer parfois jusqu’à l’absurde. Pourquoi le music-hall? Un rapport direct avec le public, dans un mélange d'humour, de chansons, de danses et de magie nous a semblé un bon moyen d’écarter tout dogmatisme et d’éviter de nous poser en « donneur de leçons ». Numéros exploitant les différents talents de l’équipe se succèdent, créant de multiples rebondissements et éclairant le sujet de multiples facettes, permettant en même temps pour le spectateur une mise à distance et un regard critique. Et quoi de mieux pour aborder un sujet qui peut apparaitre rébarbatif que de le traiter de manière ludique et divertissante, tout en immisçant un regard critique et incisif ? Nous nous sommes intéressés au répertoire de chansons d'entre-deux guerres, grâce auxquelles la France entre folle croissance et crise noire, a exorcisé l'argent dans ses cabarets. Vous entendrez les chansons telles que : « As tu déclaré tes revenus » (Georges Milton), « Comme une banque » (Josephine Baker), « La crise est finie » (Danielle Darieux), « Je suis fauché» (Roland Toutain), « Du Fric » (Louis Charco) ou encore « Dollar » (Gilles et Julien). D’autres chansons plus contemporaines : de Kurt Weil à Abba, sans oublier les compositions originales de Daniel Glet complètent et contrastent le tableau. Vous écouterez l'histoire du vieil orfèvre et de son coffre-fort plein d'or et vous le verrez exécuter ses tours de passe-passe pour en arriver à devenir un banquier moderne avec son argent virtuel. Le personnage du banquier, figuré par une marionnette manipulé par un ventriloque, détaillera le système bancaire qui crée de l’argent à partir de rien. Entre le Côté pile du music hall et le côté face des coulisses, le trouble de la dette s’immisce Entre les numéros et les chansons le spectateur a accès aux coulisses du music hall sur le bord de scène ou les trois interprètes viennent se changer et éc hanger quelques mots sur le déroulé du spectacle. Le thème de l'argent exploré sur la scène les pousse à se parler entre eux de leurs petits tracas quotidiens liés à l'argent. Andrew, craignant de manquer d'argent note toutes ses dépenses dans un carnet, tandis que Agostino flambe tout et taxe Andrew pour gratter son jeu de millionnaire. On comprend que Annabelle a pu financer le spectacle avec de l'argent de sa famille. Elle est néanmoins obnubilée par un SDF qu'elle croise à la porte du théâtre, ne sachant qu’elle somme juste lui donner … ou pas. JeanChristophe, le pianiste, regarde ce petit monde avec un certain détachement. Ces rapports se développent à l'entr'acte (le grand rideau du music -hall se retourne pour montrer l'envers du décor) et une fois le rideau tombé : chacun lâche ce qu'il a sur le cœur au risque de faire exploser le groupe. Peu à peu, aux seins des numéros eux-mêmes, le clinquant de l’argent se ternit et est remis en question. La figure de la dette apparait. L’argent s’immisce et fausse nos relations au quotidien. PROCESSUS DE CREATION Dès la création de la compagnie 'Tro-Didro' il nous est apparu évident que la démarche de la compagnie serait de créer des spectacles de A à Z. Dans le processus de création le travail de plateau (en i mprovisation et recherche sur un thème choisi) est premier. A partir de celui-ci nait l'écriture. Ainsi pour 'Moi...et Shakespeare', le personnage du clown élisabéthain ainsi que les monologues que Shakespeare avait écrit pour son clown fétiche avaient constitué le matériau de base de ce premier spectacle. Ici, pour « Argent, dette et music-hall ! », c'est le répertoire des chansons françaises des années vingt/trente sur le thème de l'argent qui a été le point d'appui de cette création. Les comédiens/ créateurs ont passé une semaine de recherche avec ces chansons en bagage, et ils ont développé une série de numéros de music-hall (claquettes, tango, ventriloquie, travestissement, magie, lancer de couteaux) pour répondre à la question - qu'est-ce que l'argent ? Ils ont aussi, pour soutenir leur argumentation, étudié le documentaire 'l'argent dette' de Paul Grignan, qui explique, en forme de bande dessinée, l'histoire de l'invention de la monnaie fiduciaire. L'équipe tenait à ce que le spectacle se nourrisse également de la relation intime que chacun, comme nous tous, entretient avec l'argent. Pour intégrer cette dimension humaine, chaque comédien s’est exprimé sur son propre rapport à l'argent, et telle une confession, le sujet en question les a amené à parler très intimement de leurs histoires familiales, de leurs peurs, de leurs relations amoureuses ... Les petites histoires se sont invitées sur scène à côté de la grande et à la fin de la semaine une trame a vu le jour. Ainsi la narration est jalonnée d’un répertoire musical. Sa construction s’est poursuivie au fur et à mesure du travail de recherche et d’improvisation sur le plateau. EXTRAIT DU DEROULÉ NARRATIF En prologue Annabelle, en ouvreuse, trouve un billet de cinq euros. Elle demande au public si quelqu'un l'aurait égaré. Pour que l'éventuel propriétaire le reconnaisse, elle se lance dans une description détaillée (couleur, dessins, chiffres). En l'absence de réponse elle laisse entrevoir ce qu'elle pourrait faire de ces cinq euros, et partant de là, de sa vie.... Elle est interrompue par la musique du premier numéro dans lequel elle prend sa place : Les Triple A (Agostino, l'italien, Andrew, l'anglais, et Annabelle, la française ), ont décidé de monter un spectacle sur le thème de l'argent. Ils entonnent : 'La Fortune' (de Pierre Alberty et Alcib Mario, 1932) – C’est le grand numéro d'ouverture, chorégraphie spectaculaire, sourire et paillettes de rigueur. 'Depuis que le monde est monde Sur la machine ronde De quoi parle-t-on toujours et partout? Des sous.... Il y a des farceurs qui disent que l'argent ne fait pas le bonheur, C'est trop facile de dire ça quand on en a, La fortune, ah c'est une belle chose Et voilà pourquoi on en demande un peu pour soi.' Ensuite s’alternent une série de numéros qui illustrent chacun un aspect différent de l'argent et du système monétaire : Les ombres chinoises : Agostino en Pantalone (grand figure de la commedia dell'arte) mime l'histoire de l'orfèvre et comment il devient le premier banquie r. La magie : Agostino en magicien chinois effectue des tours de magie pour faire apparaître et disparaître l'argent à volonté. La ventriloquie : Andrew en ventriloque avec sa marionnette de banquier qui n'explique rien moins que le système des réserves fractionnelles qui permettent aux banques de créer l'argent à partir de rien. Le comique : Annabelle interpelle le public sur leur connaissance détaillée d'un billet de 5 euros et Agostino raconte ses blagues sur les banquiers et sur un certain Bill Gates. Le travestissement : Andrew (en femme) cherche son millionnaire, et le trouve dans la forme d'Annabelle (en homme) qui livre un discours de Karl Marx sur la capacité de l'argent à rendre son possesseur beau et intelligent. Le mélodrame : Le tribunal du peuple avec Marianne intente un procès contre un banquier et le guillotine en direct. Le puissant banquier ressuscite pour chanter son credo dans 'Dollar'. Le masque : l'apparition de la figure de la dette trouble et perverse qui avale tout sur son passage. La musique et les chansons constituent le fil conducteur de ce déroulé. Le personnage du pianiste JeanChristophe sort de son rôle d’accompagnateur et développe une présence et une ironie très surprenante. Il interprète magnifiquement : Le Fric (les Frères Jacques, 1968), une chanson comique avec sa liste sans fin de synonymes du mot argent. Bien chapeauté (Willemetz/Christine, 1918) une chanson d'opérette sur l'apparence. Annabelle la chante avec sa belle voix de soprane, mais les deux hommes s'interrogent dans les coulisses sur sa place dans un spectacle sur l'argent. Elle s’autorise à la chanter parce que c'est son argent qui a financé le music -hall. Antonio (Vinci/Dervaux, 1941) Un tango dansé et chanté par le couple français/italien où l'argent se frotte à la séduction. La Crise est Finie (Waxman/Colpe/Lenoir, 1934) Pour terminer la première partie en chant et en danse, cette chanson sonne d'une manière très violente aujourd'hui. 'La crise est finie, La crise est finie Nous vivons dans l'âge d'or. On voit des jeunes et les vieux Jusqu'aux bébés chanter joyeux Tra lala lala Et répéter en chœur La crise est finie La crise est finie Nous nageons dans le bonheur' Je cherche un millionnaire (Freed/Brown/Cab/Lima, 1938), Andrew en travesti fait sa Mistinguett et cherche son millionnaire dans le public. La vache a mille francs (Brel/Poiret, 1966). Enfin, le tour du pianiste pour montrer ses capacités d'interprète dans cette parodie de la chanson de Brel. Dollar (Villard, 1932) Une chanson de toute actualité qui démontre le pouvoir subjuguant de ce billet symbolique. Dans son rêve, le banquier entrevoit les conséquences futures de sa géniale invention : Les hommes n'ont plus qu'une seule envie Un suprême désir dans la vie : De l'or! S'ils s'écoutaient par tout le monde On en sèmerait à la ronde Au fond de la terre profonde. Encore ! On en nourrirait sans relâche Les chèvres, les brebis, même les vaches, Afin qu'au lieu de lait elles crachent De l'or ! De l'or partout, de l'or liquide, De l'or en gaz, de l'or solide, Plein les cerveaux et plein les bides Encore ! Encore !' 'On devient marteau dans leur folie Medley La grande finale du spectacle interprété d'une manière de plus en plus grinçante sur les airs de Abba, Boris Vian, Gilbert Becaud, Didier Super, Barbara Carlotti, les comédies musicales 'Cabaret' et 'Un violon sur le Toit' Youkali (Weill/Fernay, 1938) Le spectacle terminé, les paillettes enlevées, cette dernière chanson/tango chantée et dansée d'une manière plus intime pose la question d'un monde utopique sans argent. Un rêve certes, mais ce moment partagé entre les quatre artistes est peut-être l'espoir d'une meilleure compréhension entre eux, et d’un autre monde possible. NOTES DE MISE EN SCÈNE L'espace Au début du 20ème siècle en Angleterre le music-hall était avant tout un endroit, un théâtre de variété. À la différence des cabarets plus sophistiqués avec leur disposition en tables et en chaises, le music -hall était essentiellement un théâtre ou le rapport avec le public était frontal et direct. La scène était en hauteur, les rampes y projetaient une lumière crue, aux couleurs vives. Le rideau rouge y jouait un rôle important : ses ouvertures et fermetures ponctuaient la soirée. Au devant, un maître de cérémonie nouait un rapport intime avec le public, pour ensuite laisser la place aux authentiques numéros à l'arrière. Nous avons voulu nous servir de ces fondamentaux du music-hall en les rendant contemporains. Notre propos n'est pas de faire une reconstruction historique, mais d'imaginer ce que le music-hall pourrait être aujourd'hui. Un exemple : qui a concurrencé dans les années cinquante le maître de cérémonie haut en couleur du music - hall au point de le tuer ?- le présentateur télé lisse et sympathique. Nous avons cherché dans les costumes et le style de jeu des présentateurs cette modernité qui contrastera avec la théâtralité plus fougueuse des numéros. La mise en scène Fidèle à notre souci constant de concilier exigence et spectacle grand public, nous avons choisi un thème complexe et a priori peu propice à la récréation, l'histoire de l'argent. Sans éluder la dimension politique et philosophique que suppose un thème comme celui-là, nous l'avons exploré à travers une forme divertissante et populaire, le music-hall. Nous avons voulu à tout prix éviter l'explicatif et la posture de donneur de leçons. Au contraire, nous avons cherché à raconter cette histoire à travers la multitude de formes théâtrales qu'offre le music-hall (chant, danse, masque, monologue, marionnettes). Concernant le jeu des trois interprètes, cela nous a intéressé d’explorer l'endroit où le masque du présentateur du 'show' (plein d'énergie et d'entrain) se fissure au fur et à mesure que la vraie nature de l'argent se révèle et commence à peser sur la relation entre les trois protagonistes. Les scènes en coulisses (traités d'une manière assez réaliste) ont permis de créer des personnages complexes avec des points de vue différents avec lesquels le public peut s'identifier. Les personnages basculent dans un jeu plus formel et haut en couleurs dès qu'ils entrent 'en scène', mais au fur et à mesure de la soirée on voit les traces des disputes en coulisses qui commencent à contaminer la scène. L'être humain apparaît derrière le masque et se dévoile avec ses incertitudes et ses incohérences. Cette remise en cause va-t-elle permettre un nouveau départ pour les trois, ou provoquera-t-elle une fin violente ? Bibliographie : L'irrésistible ascension de l'argent de Niaill Ferguson La Monnaie, histoire d'une imposture de Philippe Simonnot et Charles le Lien Paper Promises de Philip Coggan Music hall victorien CIE TRO DIDRO L’EQUIPE Une française, un italien et un anglais, l’Europe unie face à la finance ! Au music-hall on chante, on danse et on joue la comédie. Comédiens à la base, Nigel Hollidge et Armel Petitpas sont des chanteurs accomplis. Stephano Amori vient du monde du mime et de l'acrobatie et il forme avec Armelle un couple de danseurs de tango de haut niveau. Tous-trois, nous nous sommes rencontrés dans une création d'Alain Kowalczyk de la compagnie de l'embarcadère à Lanester 'Si Dolce el tormento'. Notre complémentarité nous a donné envie d’entamer une nouvelle aventure ensemble pour explorer notre récente complicité. La chorégraphe et directrice d’acteur, Véronique Ros de la Grange, a travaillé avec l’équipe comme collaboratrice exigeante à la mise en scène. NIGEL HOLLIDGE – directeur artistique - comédien/chanteur Formé au Royal Acadamy of Dramatic Art à Londres et joue en France depuis 20 ans. Il travaille avec le Théâtre de l'Enfumeraie et NBA Spectacles au Mans, le Théâtre d'Air à Laval, la Cie de l'Embarcadère à Lorient et le Théâtre de la Boutonnière à Paris. Depuis cinq ans, il joue sous la direction d'Adel Hakim au Théâtre des Quartiers d'Ivry, notamment dans 'Mesure pour Mesure' de Shakespeare et 'la Cagnotte' de Labiche. Avec le Théatre du Loup à Nantes d’Yvon Lapous il participe à la première création de la pièce de Lukas Barfuss 'Le Voyage d'Alice en Suisse' (prix de l’ADAMI au festival d'Avignon 2011). En 2010 il crée la compagnie Tro-Didro et écrit et joue un seul en scène « Moi…et Shakespeare ». Au cinéma, Nigel tourne avec André Téchiné dans 'les Egarés' et récemment dans 'la Vénus Noire' d’Abdellatif Kechiche. A l’automne 2012, il prépare Une tempête d’Aimé Césaire, au Tarmac TEP à Paris, mis en scène par Tania Stepantschenko. ARMEL PETITPAS – comédienne/chanteuse Son parcours initial est universitaire : en maîtrise, elle travaille sur le principe d'abjection dans Molloy et Mercier et Camier de Beckett, réflexion qu'elle poursuit à Paris VIII, avec un D.E.A sur l'utilisation du clownesque chez les dramaturges contemporains (Novarina, Carmelo Bene et Pierre Guyotat). Parallèlement à ses études, elle côtoie Arthur Nauziciel et Laurent Poitreneaux, auprès de qui elle se forme au jeu. Elle travaille ensuite au Centre Dramatique de Bretagne, à Lorient, en tant que comédienne-intervenante et responsable pédagogique. Elle est dans le même temps engagée par Alain Kowalczyk - Cie de l'Embarcadère à Lanester – et joue dans plusieurs de ses créations. Elle rencontre peu de temps après Frédérique Mingant, metteur en scène de la Cie 13/10ème en UT, avec qui elle travaillera en tant que comédienne dans Bakakaï et Yvonne, Princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz. Elle intègre également le collectif Passages. Dernièrement, elle a été engagée par Yann Denécé – Théâtre du Miroir à l'Archipel (Fouesnant) – et joue dans plusieurs de ses créations. STEFANO AMORI – comédien/mime/acrobate Diplômé de l'Ecole Internationale de Mimodrame Marcel Marceau et formé à l'acrobatie au sol à l'Ecole Nationale de Cirque Annie Fratellini, il fonde avec Luca Lomazzi la compagnie de mime Parapiglia avec laquelle il crée de nombreux spectacles qui seront tournés à travers plusieurs villes du monde. Il joue avec la Cie Cathar6 sous la direction du metteur en scène Vincent Viotti dans des pièces de théâtre masqué sur des tréteaux vénitiens. Parallèlement il commence une collaboration avec des compagnies de musique baroque et de théâtre gestuel (Poème Harmonique - Vincent Dumestre, Shlemil Théâtre Cécile Roussat & Julien Lubek) dans des spectacles diffusés dans le monde entier. Dernièrement il est engagé par Alain Kowalczyk – Cie de l'Embarcadère et joue en compagnie de Armel Petitpas et Nigel Hollidge dans Si Dolce é'l tormento. Actuellement il travaille à la nouvelle création de la Cie Parapiglia - Je Ne Me Ressemble Pas - et à un duo de mime et clavecin qui sera créé à l'Opéra Comique à Paris au printemps prochain. Daniel GLET, pianiste, arrangeur Daniel Glet commence le piano à l’âge de 5 ans et obtient au Conservatoire de Versailles les premiers prix de Piano et de Solfège. Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il remporte les premiers prix d’écriture et d’orchestration. Il fait en parallèle la classe de direction d’orchestre de Claire Levacher, et celle de Dominique Ruitz à l’Ecole Normale de Paris. Ce parcours l’amène à faire des arrangements pour diverses formations musicales. Il travaille en 2001 pour l’Orchestre National de Lyon, en 2002 pour l’Orchestre de Paris et en 2004 pour l’Orchestre des Pays de Savoie, soit en préparant des arrangements adaptés à ces formations, soit en composant de nouvelles pièces. Depuis 1995, il travaille avec plusieurs réalisateurs et compose les musiques de leurs courts -métrages. En 2005, il enregistre avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France la musique du film « Les mâtines » d’Annick Raoul. Celui-ci a obtenu une mention spéciale de la Sacem au festival d’Angers. Il compose la musique du film « Le petit Martin » de Violaine Bellet qui obtient le grand prix du festival de la Villette 2006. Aimant la musique et la scène, il joue dans plusieurs spectacles musicaux dont « Ciel ! Mon Feydeau ! » d’Anthéa Sogno (2004), « L’amour toujours » , « Dans l’air » , « Oui » avec Agnès Debord (2004-2011), « Les hors la loi » d’Alexandre Bonstein (2005-2006), « Chance ! » d’Hervé Devolder (2005-2006), « Jeux de mots laids pour gens bêtes » de la Comédie framboise (2008-2009). De juin 2006 à janvier 2008, il est directeur musical de « Cabaret » aux Folies Bergère, puis "Zorro". Il supervisera la création de cette comédie musicale à Moscow puis à Amsterdam. En 2012 "Cabaret" reprend au Théâtre Marigny mise en scène Sam Mendès et il en reprend la direction musicale avec une nouvelle équipe d'artistes. Le spectacle partira en tournée à travers la France et en Suisse jusqu'en mai 2012. Véronique ROS DE LA GRANGE Chorégraphe et regard extérieur Née en 1959 au Maroc, elle pratique la danse classique puis poursit sa formation en danse contemporaine. Elle est interprète auprès de Régine Chopinot de 1978 à 1984. Elle fonde sa compagnie en 1985 en tant qu chorégraphe où elle met en jeu acteurs, danseurs, chanteurs, circassiens. Elle est metteur en scène depuis 2005. Ses dernières pièces : Le Balkabazar Genève Théâtre Alchimic 2010 Vol plané (neuf interprètes) Maison de la Danse/CNSMD Lyon 2012 L'année de la baleine (monologue) Genève Théâtre des Amis 2012 Vladimir de l'auteur slovène Matjaz Zupancic. Mise en scène Véronique Ros de la Grange. Création au Théâtre Alchimic à Genève 2013 Elle collabore en parallèle avec de nombreux metteurs en scène de théâtre ou d’opéra comme chorégraphe, partenaires artistique ou interprète : Benoit Lambert Que Faire ? de JC Massera Théâtre Dijon Bourgogne 2010/2011 – Vanessa Larré – Nigel Hollidge Moi et Shakespeare – Anne Bisang et le collectif Cadavre exquis – Adel Hakim de 1996 à 2009 – Philippe Faure Le Bourgeois Gentilhomme – Jean-Louis Martinelli – Régine Chopinot Soli-Bach – Marc Minkowski, Dominique Boivin, Laurent Pelly Orphée aux enfers d’Offenbach Opéra de Genève … http://www.veronique-ros-de-la-grange.com CALENDRIER Spectacle créé en septembre 2013 Calendrier 13/14 de diffusion Ve 27 septembre à 20h Ve 4 octobre à 20h Sa 12 octobre à 20h30 Ve 18 et sa 19 octobre à 19h30 Ma 10 décembre à 20h30 Ve 13 décembre à 20h30 Di 23 février 18h Sa 17 mai à 20h30 Le Jardin de Verre à Cholet (49) La Paillette à Rennes (35) Théâtre des deux rivières, Lanester (56) La Maison du Théâtre Brest (29) Le TAB à Vannes (56) L’Archipel à Fouesnant (29) La MJC de Douarnenez (29) Centre culturel Le Courmesnil à Loué (72) CONDITIONS TECHNIQUES Jauge : 300 environ Fiche technique indicative ci-jointe Montage la veille Piano requis 5 personnes en tournée Durée : 1h20 environ COMMUNICATION PHOTOS : cie trodidro Espace téléchargement photos : nous consulter AFFICHES : 40 x 60 disponibles 0,5 € l’unité dont les 10 première gratuites CONDITIONS FINANCIERES 14/15 Cachet : nous consulter > Production, diffusion : Laurence Kœnig : 06 88 97 46 33 [email protected] ++ 5 personnes en tournée + 1 en option le soir de la représentation Hôtel prise en charge directe Défraiements syndeac ou prise en charge directe Transport : 1 AR au départ de Paris en train tarif SNCF 1 AR d’Audierne en voiture tarif fiscal en vigueur 1 AR de Rennes en voiture tarif fiscal en vigueur 2 AR de Vannes ou Brest tarif fiscal en vigueur PRESENTATION compagnie Tro-Didro direction artistique Nigel HOLLIDGE La compagnie a été créé en 2009 avec le but de proposer des créations théâtrales contemporaine et populaire, et de puiser dans différentes cultures (britannique, française, européenne et bretonne). Nigel Hollidge : « je travaille en tant que comédien depuis plus de vingt ans en France, et j'ai eu envie de créer les projets à partir des éléments de ma culture (l'humour anglais le music-hall) et de les associer avec les thématiques plus 'sérieuses' (Shakespeare, la création de l'argent) pour créer des spectacles accessibles et exigeants. Ça m'intéresse beaucoup de travailler avec une écriture théâtrale qui passe d'abord par le plateau à partir d'improvisations structurées. Ayant mené un projet tout seul, je veux partager cette approche théâtrale avec d'autres comédiens créateurs (en l'occurrence une française (bretonne), et un italien). » L’ association tro-didro m ène par ailleurs des projets de théâtre amateur mené par Yann Fulub Dupuy en breton à partir de ses propres textes. 'Maen war vean' é tait joué devant la cathédrale de Quimper pour le festival de th éâtre en breton en 2011 avec la participation de 16 com édiens amateurs, et une nouvelle pièce 'Re An Tu All' est en cours de répétition. Nigel Hollidge propose aussi une activité pédagogique. Des interventions au conservatoire de Quimper (sur Shakespeare) et à la Maison du théâtre à Brest (la formation dans les groupes amateurs). CREATION 2009 « MOI, … et SHAKESPEARE » « D’aucuns jureraient que j’ai trouvé le bon filon pour conquérir le mode : d’autres, devinant tout juste, affirment que, sans le moindre encouragement, je me suis extrait du monde en dansant. » William Kemp : clown élisabéthain – 1601 SPECTACLE DISPONIBLE EN TOURNEE NOUS CONSULTER Plus d’infos sur www.cietrodidro.fr compagnie Tro-Didro direction artistique Nigel HOLLIDGE Argent, dette et Music-Hall ! CREATION septembre 2013 FICHE TECHNIQUE Janv 2014 Contacts : Pour l’organisation technique, contacte r Thomas CIVEL : 06 68 52 80 67 [email protected] --Direction artistique : Nigel Hollidge : 06 62 45 28 42 [email protected] Production, diffusion : Laurence Kœnig : 06 88 97 46 33 [email protected] Descriptif du dispositif scénique : La scène du music-hall est représentée par un Rideau sur patience (longueur 6 m * hauteur 3,5 m) La structure sur roue peut faire un tour complet, permettant de figurer différents points du vue de la scène et notamment l'envers du décor lors de la fausse entracte. À jardin, les coulisses du music-hall. A cour le piano. L’équipe en tournée est composée de 3 comédiens chanteurs (Nigel Hollidge, Armel Petitpas, Stefano Amori), 1 pianiste (Daniel Glet), 1 régisseur accompagnés ou non de Laurence Kœnig. Planning : Montage : 2 services (la veille) Démontage : 1/2 service Durée du spectacle : 1h20 environ Personnel requis : déchargement : 2 techniciens Montage (la veille) : 2 techniciens Représentation : 1 poursuiteur + 1 électro démontage : 2 techniciens IMPORTANT : L’équipe artistique du spectacle participe au second service de montage, il est donc impératif de prévoir au moins 2 heures entre la fin du montage et début de la représentation. Démontage : 3 heures (2 techniciens) Jauge : 200 à 300 selon la salle MATERIEL A FOURNIR par L’ORGANISATEUR 1 piano droit « En ce qui concerne le piano, voici la demande technique : - On prendra un piano droit en bon état, ayant de moins de 15 ans et dont la hauteur ne dépasse pas 121 cm. Ces deux paramètres sont essentiels, la marque n'étant qu'un critère venant en seconde ligne. On pourra prendre par exemple un Yamaha U1 ou YUS1 ou SU118C, ou un Bechstein, Steinway, Blüthner, Fazioli, Grotrian, Ibach, Pleyel, Sauter, Schimmel, Thürmer. Eviter seulement Hyundai, Samick et Young Chang. - On couvrira l'arrière du piano avec un taps de la même couleur que le piano (ou un tissu uni très é pais, voir doublé). - Le piano doit être accordé le jour de la représentation ou la veille. - L'accord se fera à 442 Hz. Si pour des raisons de stabilité de l'accord, l'accordeur propose un accord à 440 Hz ou 443 Hz, cela ne posera aucun problème pour le spectacle. - Le piano à queue est possible uniquement si le spectacle est sonorisé, les quatre acteurs possédant chacun un micro cravate sans fil. - On déconseille vivement l'utilisation d'un synthétiseur. Dans le cas où l'organisateur n'aurait que cette proposition, la situation devra être examinée au cas par cas. » Daniel Glet Plateau : Espace requis : mini 8 m d’ouverture x 6 m de profondeur. 3, 5m hauteur Sol noir. Obscurité totale. Fond noir. Pendrillonnage à l’italienne. Gradinage souhaitable mais pas indispensable si le plateau est surélevé d’au moins 90 cm. En cas de plateau incliné (type théâtre à l’italienne), prévenir impérativement la compagnie avant la conclusion du contrat. Régie de préférence en salle. Lumiè res : Jeu d’orgue type ADB Mentor ou AVAB Presto. Poursuite (adaptée à la taille de la salle sachant qu’elle sera de préférence centrée). Suite plus plan lumière à venir. COSTUMES : Prévoir fer et planches à repasser LOGES : Prévoir 1 loge chauffée pour 4 personnes, avec miroir, savon, serviettes et lavabo. Merci de mettre à disposition des artistes et techniciens (dès le jour de montage) des bouteilles d’eau en quantité suffisante ainsi que des boissons fraîches et chaudes et autres délicieuses collations (salées et sucrées) ASSOCIATION TRO DIDRO Siege : 4, rue Eugène Pottier 29100 DOUARNENEZ Adresse de correspondance : 4, route du CROUEZOU 29770 PRIMELIN licences : 2-1036974 / 3-1036975 siret 514 180 439 00010 ape 9001 Z www.cietrodidro.fr