Le One-Bud
1. Principe :
Le principe du One-Bud est de récolter rapidement et de cultiver dans un espace restreint. La
contre-partie est la diminution de la quantité récoltée. Le One-Bud permet de récolter en 50
jours à deux mois et demi en fonction de la variété et de la méthode employée. A la différence
d'une culture classique, le One-Bud ne donne pas une plante composée de plusieurs branches,
qui donneront à leur tour plusieurs têtes, mais d'une seule tige (le tronc principal), sur laquelle
va se développer une seule et grosse tête.
2. La méthode :
Le point de départ dépend des moyens du cultivateur : soit il a profusion de graines, soit il a
une plante mère capable de donner régulièrement des boutures, dans un autre espace de
culture.
Partons du principe qu'il dispose de boutures (la méthode est cependant la même avec des
graines), ce qui est généralement la façon de faire la plus satisfaisante. Il doit mettre ses
boutures en terre et leur donner une période de croissance (18 heures de lumière par jour) de
10 à 15 jours, en fonction de la vitesse de croissance de la plante. Au bout de cette période, les
boutures devraient faire dans les 20 centimètres et avoir fait de belles racines. Pour chaque
bouture, il est néanmoins nécessaire de tailler les branches naissantes, tout en laissant le
maximum de feuilles sur la tige principale. Certains déconseillent la taille, mais je ne me
prononcerai pas plus sur la question. Pendant la croissance, les boutures seront nourries avec
un engrais de croissance (fort indice en azote).
Le cultivateur peut alors passer ses plantes en floraison (12 heures de lumière par jour). Un
engrais de floraison sera bien sûr plus adapté. Désormais il est inutile de tailler les plantes.
Celles-ci vont peu à peu s'étoffer (si les plantes étaient des boutures, c'est certainement des
femelles ; s'il s'agissait de graines, il faudra éliminer les mâles dès que le sexe des plantes sera
déclaré). La période de floraison est longue de 6 à 9 semaines, en fonction de la variété.
Chaque plante deviendra une seule grosse tête.
3. Une variante :
Le cultivateur peut choisir de ne pas laisser de période de croissance à ses boutures, et donc
les mettre immédiatement en floraison. Ceci implique un rendement un peu inférieur mais un
gain de temps qui peut être intéressant. Pour cela, outre le fait d'imposer immédiatement une
photopériode de 12 heures aux plantes, le cultivateur devra leur donner un engrais de
croissance (ou un engrais complet, c'est à dire avec un indice N-P-K équilibré) pendant les
deux premières semaines, puis un engrais de floraison
jusqu'à la récolte. Ceci pour renforcer la plante quand elle est encore jeune et fragile, pour
qu'elle puisse soutenir par la suite le poids de sa tête.
4. La lumière :
Le One-Bud nécessite beaucoup de lumière. Sa culture est impossible sous néons car la
lumière ne pénètre pas assez profondément dans la plante une fois que la tête s'est étoffée. Les
éclairages de types MH/HPS sont donc beaucoup plus adaptés, à partir de 150 watts.
5. Les pots :
En fonction de la longueur de la période de croissance (et donc de la taille du One-Bud), le
cultivateur peut choisir des pots à partir de 10*10 centimètres. Pour des raisons de rendement,
on préférera si possible mettre le plus de One-Bud possible dans un espace de culture. Il vaut
donc mieux opter pour des pots les plus petits possibles.
Néanmoins des pots trop petits ne permettront pas à la plante de s'épanouir pleinement.
Un bon compromis semble être des pots de taille 15*15*20 centimètres.
6. Le rendement :
En fonction de l'éclairage, de la variété des plantes, des engrais, de la longueur de la période
de croissance et du savoir faire du cultivateur, on peut estimer la quantité récoltée de 10 à 30
grammes sec par One-Bud. C'est peu, relativement à un buisson classique, mais comme ça ne
prend que peu de place, le cultivateur pourra en mettre beaucoup plus dans son espace de
culture.
Précisons que le One-Bud est plus rentable avec des boutures qu'avec des graines. En effet,
les boutures sont gratuites, sont théoriquement des femelles et font déjà quelques centimètres.
Le cultivateur peut donc les passer plus tôt que des graines en
floraison, ce qui représente un léger gain de temps.
7. L'autosuffisance :
Un aspect intéressant du One-Bud est la possibilité de faire un roulement, en mettant chaque
semaine une nouvelle bouture dans l'espace de floraison. Ceci implique la nécessité d'utiliser
la variante sus-décrite, ou bien de disposer d'un second espace de culture où les boutures
pourront effectuer leur période de croissance de deux semaines avant de partir dans l'espace
de floraison. Au bout de 8 ou 9 semaines, le cultivateur récoltera chaque semaine un One-
Bud, et mettra à la place une bouture à fleurir. C'est une méthode qui demande un certain
travail mais qui permet au cultivateur d'atteindre, à terme, un rythme de croisière qui
correspond parfaitement à sa consommation.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !