× INTRODUCTION
D’après votre cours d’introduction à la physique (1er semestre) toute matière interagit,
l’Univers étant lui-même entrelacé par des interactions qui ont évolué depuis sa création.
La physique théorique contemporaine affirme qu’il y a 4 types d’interactions (ou forces)
fondamentales dans l’univers tel qu’il existe actuellement :
GRAVITATIONNELLE – ELECTROMAGNETIQUE - FORTE - FAIBLE
celles-ci influençant tous les phénomènes observables. Parmi ces 4 interactions
fondamentales, seule l’interaction électromagnétique va nous intéresser dans ce module.
Elle est la force de liaison des « petits » objets tels que les atomes, les molécules mais
aussi les plantes et nous-mêmes. Les conséquences de la force électromagnétique se
manifestent dans le monde macroscopique (si on approche deux aimants l’un de l’autre
par exemple) ainsi qu’à l’échelle microscopique (électrons gravitant autour des noyaux).
Cette force possède la particularité d’agir uniquement sur les particules « chargées
électriquement » (par opposition par exemple à l’interaction gravitationnelle qui elle, agit
sur toutes les particules).
La charge
Une particule chargée immobile produit un champ électrique ; une particule chargée
en mouvement produit un champ magnétique; les particules chargées interagissent donc
entre elles, les forces d'interaction électriques et magnétiques étant deux manifestations
différentes de la même grandeur, la charge. La charge est une notion fondamentale, qui ne
peut pas être décrite en termes de concepts plus simples et plus fondamentaux. Nous la
connaissons par ses effets et non par ce qu’elle est.
L’histoire de l’électricité commence dès l’antiquité avec l’ambre utilisé en bijouterie
depuis des milliers d’années ; c’est une matière jaune brunâtre, dure, cassante et semi-
transparente (c’est la résine fossile de conifères comme le pin). Probablement en le
polissant, les Grecs ont remarqué qu’il avait une qualité extraordinaire : s’il est frotté
avec un tissu de laine, il attire les corps légers comme des morceaux de bois ou des
cheveux. Platon lui-même mentionna les « merveilles concernant l’attraction de
l’ambre ». Le mot grec qui signifie ambre est elektron et vers le milieu du 17ème sciècle,
on suggéra qu’une substance frottée possède une « sorte d’ambre» ou d’électricité. La
quantité d’électricité acquise par un corps frotté fut appelé charge.
Définitions :
L’électrostatique est l’étude des charges au repos, l’électrodynamique est l’étude
des charges en mouvement. L’électrocinétique est l’étude des charges en mouvement
dans un conducteur.
Curieusement, c’est un botaniste (français), C. Dufay qui le premier étudia les
interactions des corps chargés et concluait en 1734 qu’il y avait deux électricités c’est à
dire deux sortes de charges (positives et négatives d’après Benjamin Franklin). Si on
s’intérresse au comportement électrique des solides, il apparaît que les charges positives
sont confinées dans les noyaux (constitués de protons et de neutrons) alors que les charges
négatives (principalement les électrons) sont retenues par ces noyaux, formant des atomes