doit continuer à mener la transition globale vers un monde bas-carbone que nous
avons approuvée ».
La Ministre luxembourgeoise à l’environnement, titulaire de la Présidence du Conseil
de l’UE, Carole Dieschbourg a indiqué : « Aujourd’hui est un jour dont nous pouvons
être fiers. Nous avons conclu le premier accord mondial sur le climat universel et
légalement contraignant jamais conclu qui met le monde en position d’éviter un
changement climatique dangereux. C’est une feuille de route pour un monde meilleur,
plus juste et durable. L’UE s’est battue pour que cet accord soit le plus fort possible.
Nous avons été un médiateur heureux pendant ces négociations. Mais n’oublions pas
que Paris est seulement le début d’un long chemin. Ensemble, avec toutes les parties
prenantes – ONGs, monde des entreprises et chaque citoyen – nous aurons
maintenant la responsabilité de convertir cet accord en action. »
L'accord de Paris sur le climat
L'accord de Paris sur le changement climatique est un pont entre les politiques
actuelles et la neutralité climatique d'avant la fin du siècle. A Paris, les gouvernements
se sont mis d'accord sur l'ambition, l'engagement et la solidarité.
Ambition : Les gouvernements ont convenu d'un objectif à long terme pour maintenir
la moyenne globale de température bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux
préindustriels et de viser à limiter l’augmentation à 1.5°C, car cela réduirait
significativement les risques et les impacts du changement climatique. L’accord
appelle à un pic des émissions aussi tôt que possible, reconnaissant que cela prendra
plus longtemps pour les pays en développement, et à entreprendre des réductions
rapides en accord avec les meilleures connaissances scientifiques disponibles.
Avant et pendant la conférence de Paris, les pays ont soumis des plans d'action
climatique nationaux pour réduire leurs émissions. La somme totale des 185
contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) préparées avant la
conférence de Paris n'est pas encore suffisante pour maintenir le monde en dessous de
2°C d'augmentation d'ici la fin du siècle. Toutefois, l'accord trace le chemin pour
atteindre cet objectif.
Engagement : Pour réaliser cette ambition commune, les gouvernements ont décidé
de se réunir tous les 5 ans pour fixer des objectifs plus ambitieux si requis
scientifiquement. Ils ont également accepté de communiquer les uns aux autres et au
public sur la façon dont ils procèdent pour mettre en œuvre leurs objectifs, à garantir
la transparence et la surveillance. Un état des lieux mondial aura lieu tous les cinq
ans. Un système robuste de transparence et de responsabilité permettra de suivre les
progrès vers l’objectif à long terme.