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thème natal, y compris mes commentaires sur son thème védique, à sa demande (point #16).
Nous sommes restées en contact au fil des ans, surtout par des conférences astrologiques
nationales et internationales. Un cycle de Saturne plus tard, après avoir été son étudiante à NYC,
j’ai eu le grand honneur d’interviewer Diana sur les Etoiles Fixes et sur son livre à paraître : Secrets
of the Ancient Skies: Fixed Stars and Constellations in Natal and Mundane Astrology. Son site web :
http://ye-stars.com.
Les conversations téléphoniques et les e-mails pour cette interview s’étalèrent de janvier à juin
2010, et le plus gros des échanges eurent lieu en février 2010. Durant tout ce temps, Diana était et
est gravement malade suite à un cancer pancréatique. Toujours d’un esprit très vif et très alerte,
elle a choisi d’éviter des traitements plus radicaux, comme la chimiothérapie ou la radiothérapie,
car elle en aurait été affaibliedavantage, ce qui lui aurait compliqué la tâche de terminer son livre.
Je sais que la communauté astrologique partage ma gratitude pour l’intelligence innée, la diligence
et l’exubérance de Diana pour le sujet qu’elle adore tant, et pour son dévouement qui nous a
permis de partager avec nous son savoir et sa perception profonde.
1) E.H. : Comment avez-vous débuté en astrologie ? Ou qu’est-ce qui vous a décidée à
l’étudier plus à fond ?
D.K.R. : C’est l’astrologie qui a sauvé la vie de mon fils ! C’est ce qui m’a convaincue de l’étudier
sérieusement. Je ‘‘m’essayais’’ à l’astrologie à New York City en compagnie de Betty Lundsted.
Betty m’a enseigné les bases, et son amie Pat Morimando, qui était à un étage au-dessus dans le
même building, m’a appris à construire un thème. C’était en 1975, avant que tout le monde ne se
mette à l’ordinateur. Pat m’enseignait les calculs, en prenant pour exemple le thème natal de mon
fils, et vers la fin de la session, elle a regardé la carte d’un peu plus près, et m’a interrogée sur sa
santé. J’ai dit qu’il avait une mononucléose, et qu’il avait du mal à achever sa terminale. Je l’ai
quittée avec un sentiment de nervosité et d’inquiétude, et j’ai décidé de frapper à la porte de
Betty, tout en redescendant l’immeuble, parce que je m’en faisais pour mon fils. Betty jeta un
coup d’œil rapide sur la carte. Il a l’Ascendant en Lion, et le Soleil en Verseau en Maison 6 en
Capricorne, ainsi que la cuspide de 6 (tropicale). Elle a pensé qu’un danger approchait et elle m’a
dit de le surveiller de près. Je lui demandai ce que je devais surveiller, et elle répondit : ‘‘Lion :
coeur, colonne dorsale, le dessus du dos. Capricorne : les os, les dents, la peau.’’ Je suis repartie
avec ces six points gravés dans la tête.
Parce que la mononucléose tend à affaiblir le système immunitaire, Peter était suivi médicalement
chaque semaine. Il allait tout seul à la consultation, et il m’a raconté qu’à chaque fois, il se mettait
torse nu et que le médecin lui examinait le cœur et les poumons. Je pensais sans cesse à la liste en
six points que m’avait donnée Betty, et un après-midi, j’ai remarqué que Peter grattait une grande
tache de naissance qu’il avait sur le dessus du dos – le genre de chose que les médecins vous
conseillent de faire enlever parce que parfois, elles deviennent cancéreuses. Je me suis souvenue
de Betty Lundsted : “Cœur, colonne dorsale, dessus du dos – Os, dents, peau.’’ J’ai pensé :
“Dessus du dos, peau !” Et j’ai insisté pour qu’il la fasse enlever immédiatement ! Je lui ai donné
de l’argent pour un taxi, appelé un dermatologue, qui était aussi un ami de la famille, et je l’ai
pressé d’examiner Peter le jour même. Tout d’abord, le médecin a dit qu’il devait prendre un RV,
mais j’ai insisté, sans dire pourquoi. Le dermatologue l’a envoyé directement chez un chirurgien,