202 |
– Seuillage des coefficients d’ondelettes pour ne conserver que des points significatifs
provenant isolément de chaque source et assurer un débruitage fort. On obtient alors
le signal yt(k) ; le paramètre σest pris égal à 6 fois l’écart-type empirique de |y(k)|.
∀ksi ky(k)k< σ alors yt(k) = 0
sinon yt(k) = y(k)
(3)
– Normalisation des données et sélection des points non-nuls.
∀ksi kyt(k)k 6= 0 alors d(k) = yt(k)
kyt(k)k(4)
– Pour chaque nombre de source possible, on estime une matrice de mélange à l’aide
de l’algorithme de classification FCM (Fuzzy C Means) appliqué aux Lpoints du
tableau de données d(k) k= 1 . . . L. Comme pour chaque source on peut obtenir
une direction et son opposée, on effectue une optimisation pour un nombre de
groupement égal au double du nombre supposé de sources. L’algorithme FCM four-
nit parmi ses résultats le paramètre Ob(i)valeur finale du critère d’optimisation pour
un nombre supposé de isources.
– Sélection du nombre optimal de sources nopt à l’aide d’un critère similaire aux critères
de sélection bayesiens et déterminé empiriquement pour pcapteurs. Une limite maxi-
male est fixée égale à 2ppour tenir compte des limites d’utilisation pratique de notre
algorithme SCA, en particulier pour de faibles SNR [11], et pour éviter des erreurs
d’estimation du nombre de sources supérieures à 5%.
nopt = min
iOb(i) + L
35 tanh ((i−p)×1.5 ) log(i)(5)
3.2 Simulations
L’algorithme d’estimation du nombre de sources a été testé de manière empirique avec
différents SPP et pour différents niveaux de bruit gaussien. Dans cet article nous ne présen-
tons que les résultats réalisés avec deux capteurs. Les signaux sont échantillonnés à une
fréquence de 106Hz et traités avec un filtre anti-repliement de Butterworth d’ordre 8 coupant
à4×105Hz. Les signaux utilisés sont des SPP d’ordre non fixé allant de 1 à 3. Leurs
paramètres sont générés aléatoirement (hormis l’amplitude constante) pour que leurs fré-
quences instantanées soient comprise entre 7×104Hz et 2.5×105Hz (problèmes de fréquen-
ces négatives ou supérieures à la fréquence de Nyquist sur l’intervalle de temps considéré).
La matrice de mélange est crée pour que les sources soient equi-réparties dans l’espace.
Une perturbation circulaire uniforme comprise entre 0et 2πest ajoutée à chaque source
afin de garantir une invariance des résultats par rotation. L’algorithme est alors appliqué
pour estimer le nombre de signaux dans des mélanges réalisés avec successivement 2, 3 et
4 sources. Chaque expérience a été renouvelée 20000 fois avec du bruit additif gaussien de
moyenne nulle pour des SNR de 71dB,11dB,5dB,0dB et −3dB. Nous n’avons pas cherché
à tester l’algorithme avec des SNR plus faibles car nos travaux passés [11] nous montrent
que l’algorithme SCA utilisé ensuite pour la séparation ne fonctionne alors plus.
Les résultats sont présentés comme suit : le tableau 1 fournit le taux de sur- et de sous-
estimation du nombre de sources quelque soit le nombre exact de signal inclus dans le
mélange pour les différents SNR. Le tableau 2 présente le taux d’erreurs d’estimations pour
chaque groupe de mélange (2, 3 et 4 sources) pour les différents SNR. Nvest le nombre
exact de sources, Nest est le nombre estimé.
Le tableau présentant les taux de sur- et de sous-estimation du nombre de sources
amène quelques constats : Le taux d’estimation correcte (0) est excellent et à peu près
Schedae, 2007, prépublication n° 30, (fascicule n° 2, p. 199-206).