Président :
Dr J.L. CLOUET
Vice-présidents :
Dr J.F. ALLARD,
Drs L. CARLIER, M. CHUPIN,
J. LUCAS, G. TILLY.
Secrétaires Généraux :
Drs M. CHUPIN
G. MANSAT
Trésorier :
Dr C. PELLERAY
Membres titulaires :
Drs J. BODIN,
P. BRETONNIERE,
J.M. CAZAUBIEL,
J. CONTE,
J.J. FERRON,
J.R. FEVE,
D. GUITTON,
P. JEGO,
E. MAICHE,
P. PIETRINI,
B. POULIQUEN,
M.C. RENOU,
P. TOSTIVINT.
LE CONSEIL
Vous cherchez une salle de réunion ?
Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins
dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes
et l’autre une cinquantaine de personnes).
Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins
pour les réunions qu’ils organisent.
Pour les réservations :
merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50
Namnètes
ANDECAVES
DIABLINTES
ABRINCATES
BAJOCASSES
UNELLES
CORIOSOLITES
GAULE
ARMORIQUE
OSISMES REDONES
VENETES
AMBILATRES
L
EMOT DU PRÉSIDENT
: 2
J.L. CLOUET
C
OMPTE
-
RENDU DE
S
ÉANCE
: 5
M. LONGUESPÉ
L
EBILLET DU
C
ONSEILLER
N
ATIONAL
: 6
J. LUCAS
A
SSOCIATION DES MÉDECINS RETRAITÉS
:8
M. ROCH - J. VISSET
L
ES ACTUALITÉS DE LA FACUL
:12
J.M. ROGEZ
HDT :
NOTE DE L
ARS AUX MÉDECINS LIBÉRAUX
:14
S
TAGE DES INTERNES DE MÉDECINE DE SPÉCIALITÉS EN LIBÉRAL
:16
C. SALOMON
TÉLÉTRANSMISSION
DES REMPLAÇANTS
:
17
LEVÉE DE CORPS ET GARDE À VUE :18
J.F. ALLARD
LACONJURATION DE 1992 : 19
J. CHOTARD
DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL :20
E. PIGEON-AVERTY - C. JOSSE
DES RACINES INCONSCIENTES DE LA VOCATION MÉDICALE :22
M. SANCHEZ-CARDENAS
L’HUMEUR DES DRUIDES :26
M. CHUPIN, Illustration P. LEVÊQUE
P
ROBLÈME DE
B
RIDGE
:27
J.M. PALLIER
MOTS CROISÉS :27
M. CHUPIN
PETITES ANNONCES :28
MISES À JOUR DU TABLEAU :28
L.O.M.
Rédacteur en chef : Dr M. CHUPIN
Directeur de la publication : Dr J.L. CLOUET
Édition : CARDINAL - courriel : [email protected]
Tél. : 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56
132
OCTOBRE
2011
BULLETIN DINFORMATIONS DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS DE LOIRE-ATLANTIQUE
sommaire
- Rappel : pensez à remplir vos contrats de remplacements !
- Contrats types.
- Combien de temps un médecin libéral doit-il
conserver ses dossiers médicaux ?
- Peut-on antidater un certificat médical ?
DOSSIER PRATIQUE
DOMUS MEDICA
CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS
DE LOIRE-ATLANTIQUE
8, rue du Cherche Midi
B.P. 27504 - 44275 NANTES 2
Tél. : 02 40 20 18 50
Fax : 02 40 20 59 62
Site internet : www.cdm44.org
Heures d’ouverture :
de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00
(lundi, mardi, mercredi et jeudi)
de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (vendredi)
pour tous services y compris gardes et remplacements.
loire océan
MÉDICAL
C'est au coeur de l'été 2015 particu-
lièrement torride, dans la nuit du
4 août, qu'un accord historique vient
d'être signé entre les syndicats repré-
sentant la direction de l'assurance-
maladie, les syndicats d'employés, et
le gouvernement.
Une véritable révolution agite les ser-
vices des organismes sociaux en intro-
duisant “le paiement à la performance”.
Nous allons détailler ici les points princi-
paux qui engagent les participants pour
5 ans.
Sur trois axes majeurs : des objectifs quan-
tifiés sur la productivité logistique, sur la
consommation interne, sur les relations
avec les clients, des points seront attri-
bués aux salariés des Caisses qui leur per-
mettront d'obtenir des augmentations
de salaire.
- La productivité logistique : 50 points
1 - les agents s'engagent à prendre moins
de 4 cafés dans la matinée : 10 points
2 - éviter les réunions après 16:00 l'après-
midi : 10 points
3 - retour au bureau après une réunion
d'après-midi : 15 points
4 - ponctualité respectée en arrivant avec
moins de 30 minutes de retard 3 fois par
semaine et partir moins de 10 minutes
avant l’heure : 15 points
- La consommation interne : 80 points
1 - diminution de l'approvisionnement
en boissons auprès du fournisseur habi-
tuel : 20 points
2 - diminution du nombre de buffets et
de différentes réceptions pour anniver-
saire, départ en retraite, etc… : 20 points
3 - baisse du nombre de photocopies et
d'utilisation des commandes auprès de
la papeterie à usage personnel : 20 points
4 - diminution de la consommation de
carburant des véhicules de fonction pour
aller à des réunions situées à moins de
5 minutes à pied : 20 points
- Les relations avec les clients : 170 points
1 - ne plus appeler les affiliés des assu-
rés sociaux mais des clients : 20 points
2 - traiter les formulaires d'arrêt de tra-
vail en moins de 4 mois : 20 points
3 - ne pas convoquer en contrôle des per-
sonnes décédées : 10 points
4 - ne pas renvoyer aux médecins des
courriers qui ne leur sont pas destinés :
20 points
5 - ne pas renvoyer des courriers comme
“inconnus” sans avoir vérifié, les dates
d’arrêts, les noms, les adresses, les numé-
ros des ayants-droit, les Caisses d’affilia-
tion : 100 points
Comme on le voit, tous les objectifs peu-
vent être facilement tenus et donneront,
Le mot
du Président
>>>
LOM -Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique
Le Bal des Cornus
à raison de 5 le point, un complément
de salaire annuel non négligeable au
personnel sur ces 300 points, en notant
qu’il n’y aura aucune autre augmenta-
tion de point indiciel pendant cinq ans.
Après la signature à 3:00 du matin, les
syndicats se sont réjouis d'avoir obtenu,
voire arraché cet accord historique et on
a même vu un représentant syndical
remercier le gouvernement pour sa com-
préhension. Il a ensuite courru dans les
couloirs en s'agenouillant puis en glis-
sant sur la moquette et mettant sa che-
mise sur sa tête et
poussant des cris à
la gloire de diffé-
rents clubs de foot-
ball.
Il a tout de suite
été hospitalisé pour
différents examens
médicaux et les services compétents ont
préféré faire analyser l'air de la pièce et
les boissons fournies aux participants.
Ces expertises ont révélé la présence de
protoxyde d'azote en quantité non négli-
geable dans l'air de la pièce, et des sub-
stances bizarres dans les eaux de bois-
son.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, on
a refusé de nous communiquer la com-
position des produits retrouvés.
Bien sûr quelques analystes rétrogrades
ont critiqué cet accord mais tous ont loué
l’excellent travail de concertation entre
les parties. D’autant que les mêmes syn-
dicats n’avaient pas eu de mots assez
durs en 2014 pour vilipender toute
approche de ce même type, tentée par
la direction des Caisses. Ils avaient même
obtenu des brillants résultats lors d’élec-
tions et se glorifiaient d’avoir tenu tête
à un gouvernement autiste, archaïque
et anti-syndical.
Comme on le constate souvent, vérité
ou promesse d’hier ne vaut pas forcé-
ment réalité d’aujourd’hui.
C’est à ces grands prin-
cipes qu’on reconnait
une belle avancée
démocratique qui fait
que les salariés conti-
nuent à avoir une
extrême confiance
dans leurs négociateurs et ont une foi
inébranlable dans un avenir serein.
Bien sûr, selon la tradition toute res-
semblance avec des faits récents ne serait
que pure coïncidence ou dûe à l’imagi-
nation fertile du rédacteur car tout cela
n’aura jamais lieu, Hippocrate nous en
protège.
DOCTEUR JEAN-LOUIS CLOUET
23
Une véritable révolution
agite les services des orga-
nismes sociaux en intro-
duisant “le paiement à la
performance”.
Au cours du mois de mai 2011,
le Conseil départemental a étu-
dié 203 contrats :
- 143 contrats de remplacement,
- 60 autres contrats dont
7 contrats de collaboration libé-
rale, 1 contrat de collaboration
salariée, 9 contrats conclus avec
les hôpitaux (PH, activité libé-
rale…), 7 contrats de travail,
1 contrat conclu avec une clinique,
23 contrats relatifs aux sociétés
(SEL, SCM…), 2 contrats d’inter-
vention des médecins libéraux
en EHPAD, 2 baux professionnels,
3 contrats de cession (cabinets,
parts sociétés…) et 5 divers
(épreuves sports, crèches…).
Après étude des dossiers par la
Commission départementale de
qualification, le Conseil a procédé
à l’enregistrement de deux qua-
lifications de spécialistes en
Médecine Général et d’une en
Ophtalmologie.
Le Conseil a décidé d’autoriser un
praticien à exercer à titre indivi-
duel tout en exerçant au sein
d’une SEL, conformément à l’ar-
ticle R.4113.3 du Code de la Santé
Publique.
Deux affaires disciplinaires ont
été évoquées lors de cette séance.
Le Conseil a décidé de porter
plainte contre un praticien auprès
de la Chambre Disciplinaire de
Première Instance des Pays de
la Loire (pour charlatanisme).
Par décision du 24 mai 2011,
la Section des Assurances Sociales
du Conseil régional des Pays de
la Loire a condamné un praticien
à la sanction de l’interdiction du
droit de donner des soins aux
assurés sociaux pendant une
durée de six mois, dont trois mois
avec sursis, pour fraude à la cota-
tion (depuis, le médecin et la
Caisse ont fait appel de cette
décision).
Le Conseil a accordé une autori-
sation de disposer d’un second
site d’exercice.
Le Conseil départemental s’est
prononcé favorablement concer-
nant deux candidatures en tant
que médecin agréé.
Le Docteur J .J. FERRON informe
le Conseil que la 9ème journée
d’éthique aura lieu le samedi
28 janvier 2012. Le thème sera :
" Procréation : le médecin, la loi
et l’éthique ". Réflexion et débats
sur des questions éthiques
contemporaines et les lois de
bioéthique.
Le Conseil valide les propositions
de la Commission départemen-
tale d’entraide pour un montant
total de 600 .
Martine LONGUESPÉ
SÉANCE DU 9 JUIN 2011
COMPTE-RENDU
DE
SÉANCE PLÉNIÈRE
du Conseil départemental des médecins de Loire-Atlantique
Elections Ordinales
Le décret no2006-269 du 7 mars 2006
a organisé un nouveau système électo-
ral pour le renouvellement des Conseils
départementaux notamment.
Les Conseils seront dorénavant renou-
velés par moitié tous les trois ans afin de
permettre une meilleure mobilité des
élus et sans doute plus de changement
au niveau des Conseils.
L’organisation d’élections tous les 2 ans
était aussi une source importante de
dépenses et une charge conséquente de
travail pour le personnel administratif
des Conseils.
En février 2012, la Loire Atlantique pro-
cèdera donc à la mise en œuvre pour la
première fois de ce nouveau règlement.
Le Bureau du Conseil formule le souhait
que de nombreux confrères fassent acte
de candidature pour que nous puissions
obtenir la meilleure représentation de
notre corps professionnel dans tous ses
modes d’exercice.
Les médecins qui solliciteront les suffrages
des confrères devront s’impliquer dans
la représentation de la vie profession-
nelle.
Etre élu ne signifie pas que l’on doit
" faire plaisir " à tel ou tel, ni venir
défendre de façon corporatiste ses amis,
moins encore d’assouvir une vengeance
quelconque vis à vis de l’institution !
Les missions du conseiller ordinal sont
claires et sont encadrées par le Code de
la déontologie qui s’inscrit dans le Code
de la Santé Publique.
C’est aussi pour cela que les Conseils fonc-
tionnent sur un mode de tutorat ou d’ap-
prentissage, les élus anciens accompa-
gnent les nouveaux pour les conciliations
entre patients et médecins, médecins et
médecins, les entretiens de réception des
nouveaux inscrits, les questions sur l’exer-
cice professionnel, l’entraide, les rela-
tions avec les institutionnels, etc…
Le Conseil départemental se réunit une
fois par mois en séance plénière où toutes
les affaires sont évoquées et soumises à
un vote à bulletin secret.
Chaque jeudi, un Bureau fait le point sur
les différents courriers reçus, évoque cer-
taines affaires disciplinaires et adminis-
tratives, répartit les tâches et prépare la
séance plénière.
Le Conseil départemental est très large-
ment sollicité par de nombreux repré-
sentants de l’État, de la Région, du
Département. Oserais-je évoquer la per-
manence des soins, la commission de la
garde, les relations avec l’hôpital, les asso-
ciations en général, les représentants des
usagers, du corps médico-social, des
confrères de tous horizons, mais aussi
des maires, des conseillers généraux,
etc… sans oublier l’université.
Contrairement à une idée répandue, c’est
bien au niveau local que les relations tis-
sées avec l’ARS, la préfecture trouvent
leur mise en application raisonnée.
Et c’est bien grâce à ce long travail de
communication et de proximité que nous
avons pu faire appréhender à nos inter-
locuteurs que nous n’étions plus ces
" nantis " d’une autre époque mais des
professionnels responsables et d’une qua-
lité inégalable.
Nous sommes aujourd’hui facilement
reçus et écoutés par les représentants de
la justice, de la police et de la gendar-
merie dans bon nombre d’affaires
comme des professionnels responsables
et vecteurs de propositions.
Il nous appartient de prendre cet avenir
entre nos mains et quelque soit notre
mode d’exercice, laisser tomber nos que-
relles de " chapelles " pour être les dignes
et uniques représentants dynamiques et
volontaires au service de la profession.
Nous comptons sur votre engagement.
Les modalités pratiques de déclaration
de candidature et de scrutin vous par-
viendront en fin d’année.
D’ici là chaque conseiller ordinal titulaire
ou suppléant se tient à votre disposition
pour tous les types de renseignements
que vous souhaiteriez ?
N’hésitez pas à les interroger !
DOCTEUR JEAN-LOUIS CLOUET
LOM -Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique
54
L'ENFANT AGI,
9 FÉVRIER 2012
LECENTRE DU LANGAGE,
ET LE RÉSEAU "APPRENDRE
ENSEMBLE", ORGANISENT UNE
JOURNÉE DE FORMATION SUR
LE SUJET " L'ENFANT AGITÉ ".
ELLE RÉUNIRA DES MÉDECINS
LIBÉRAUX, DES MÉDECINS
SCOLAIRES, DES MÉDECINS DE
CENTRE, DES MÉDECINS DE
PMI... DE LA RÉGION.
RENSEIGNEMENTS :
elisabeth.peuvrel@chu-nantes.fr
NDLR :
JOURNÉE REPORTÉE EN MARS
(VOIR P. 31)
LOM -Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique
76
LE BILLET
DU CONSEILLER NATIONAL
" ETSILEMONDE DE LA SANTÉ DU FUTUR ÉTAIT DÉJÀ LÀ ? LEMEILLEUR DES MONDES ? "
RÉFLEXIONS OUVERTES DÉTHIQUE MÉDICALE.
?
De tout temps, les médecins ont intégré les
évolutions scientifiques, techniques et techno-
logiques dans leurs pratiques.
Parfois avec des difficultés initiales, quand
les évolutions vont contre les " idées reçues "
et tout autant contre " la force des habi-
tudes ". Il en sera toujours ainsi, mais aujourd’hui
tout s’accélère. Le progrès technique et scienti-
fique est-il toujours un progrès humaniste ?
Le monde de la santé du futur est déjà gestant.
Irait-on vers le " meilleur des mondes " vu il y a
déjà longtemps par Aldous Huxley ?
Quel monde et quelle santé ?
Toute avancée scientifique n’est ni bonne ni mau-
vais en soi. Tout dépend des usages et des appli-
cations qui en sont faites. Déjà Rabelais, docteur
es-médecine, écrivait au Moyen Age : " science
sans conscience n’est que ruine de l’âme ". On
peut avancer que l’inverse n’est sans doute pas
mieux. L’application des sciences en médecine
doit obéir au principe éthique de bienfaisance et
non céder au culte de la prouesse technique pour
elle-même. Le sujet de la santé du futur, avec les
espoirs et les appréhensions que les avancées des
connaissances et des moyens suscitent, doit ouvrir
un débat éthique dans le corps social. Ce débat
n’est pas la seule affaire des médecins ni des spé-
cialistes " éthiciens ". Il n’est pas non plus seule-
ment l’apanage des politiques.
Quelques sujets de réflexion parmi
d’autres :
Assistance à la procréation et assistance à la
mort. Débat éthique majeur : Quelle assistance ?
Quelles sont les limites ? Quels sont les interdits ?
Quel en est le sens ? Ce débat se nourrit, aujour-
d’hui déjà, de contributions sur le web. Sommaires
et péremptoires souvent, alors que la réflexion
éthique est faite d’interrogations qui s’appliquent
tout autant à la personne qu’à la société dans
laquelle elle naît, vit et meurt. Dans la société de
ses proches d’abord. Il est nécessaire de prendre
la distance de réflexion qui s’impose, comme vertu
intellectuelle et morale, face à l’immédiateté des
réactions émotionnelles, et à leur possible ins-
trumentalisation. Un débat éthique ne doit pas
être de nature passionnelle, partisane ou polé-
mique.
Hébergeurs de données personnelles de
santé. Ce ne sont pas des auberges ouvertes à
tous vents. La protection des données person-
nelles des citoyens, et tout spécialement celles
qui concernent leur état de santé, est une exigence
fondamentale dans une société qui doit être res-
pectueuse du droit des personnes. La formation
initiale et continue des médecins doit rappeler
cette exigence première : ne pas céder à la fasci-
nation technologique sans effectuer l’inventaire
éthique de ses applications.
Cette exigence n’est pas antagoniste du progrès,
au contraire. Les libertés peuvent s’épanouir dans
la société de l’information et de la communica-
tion, si les secrets des personnes sont protégés
contre les intrusions et ne sont pas vendables à
l’encan. Quelle place pour les " réseaux sociaux "
en médecine ? Mettre des données personnelles
de santé sur des géants comme Google ? Faire
circuler des messages médicaux sur des messa-
geries ouvertes des grands opérateurs ? On pres-
sent le danger d’exploitation des données ou de
leur divulgation.
Les applications de télémédecine pour
prendre en charge et soigner les personnes souf-
frantes, mal en point, dépendantes ou désorien-
tées, souffrant de pathologies chroniques en par-
ticulier, permettent d’apporter " l’expertise médi-
cale " par les technologies modernes de la com-
munication au plus près des réalités sociologiques
dans les bassins de santé et contribuer ainsi à
l’équité dans l’accès aux soins, à la prévention, à
l’éducation thérapeutique en tout point du ter-
ritoire.
Pour autant, cela ne doit pas conduire à la
perte du lien humain, du lien social. Les
technologies devraient au contraire contri-
buer à le renforcer et non le pervertir dans des
appétits de " e-commerce ". L’attention dans ce
domaine n’est pas seulement franco-française,
comme certains l’expriment. Elle doit porter sur
l’élaboration des Directives de la Commission
européenne, car ces Directives s’imposent aux
Etats membres, par application du principe de la
libre circulation des personnes et des biens et de
la libre prestation de service. Il faut donc être vigi-
lants, présents et actifs à Bruxelles. Quelle Europe
de la santé demain ?
On sait déjà que des systèmes experts et des robots
aident au diagnostic médical, aux interventions
du chirurgien, à l’acquisition des données d’ima-
gerie. Cela est un fantastique progrès, mais pour
autant, aucun système automatisé ne devrait se
substituer à la relation humaine entre un méde-
cin et une personne souffrante.
Toute décision médicale doit s’appuyer sur les
compétences professionnelles et les moyens tech-
niques appropriés qui concrétisent la voie des
possibles. Mais toute décision résulte d’un choix.
Ce choix doit être fait dans le seul " intérêt sin-
gulier " de la personne qui consulte et en fonc-
tion du pronostic dans la balance bénéfice /risque.
Cette personne doit toujours participer à la déci-
sion médicale qui la concerne au premier chef et
bouleverse son vécu. La consultation d’annonce
ne concerne pas que les pathologies lourdes. C’est
tout au long de la maladie, quand elle est au long
cours, que le médecin a un devoir d’information
et de recueil du consentement. Cela ne peut se
faire à coup de formulaires, ni de formules trop
rapides et encore moins par dispositif électro-
nique…
C’est sans doute en raison de cette complexité
dans la communication et en raison du temps
nécessaire à la compréhension de sa maladie que
la personne malade va de plus en plus souvent
collecter des informations sur le web santé. Et
c’est pour cela aussi que le respect des personnes,
la qualité des informations délivrées par ce média,
la " démocratie sanitaire " et l’éducation théra-
peutique imposent de faire un effort pédago-
gique important pour que ces sources virtuelles
soient fiables, hors des domaines marchands, phi-
losophiques ou idéologiques.
Internet peut renforcer la relation médecin-
patient, tout dépend de l’indication et de la poso-
logie. Cyberchondrie et cyberaddiction ça existe
aussi comme pathologies, tout comme l’exploi-
tation de la crédulité des personnes vulnérables.
Si ce monde de la santé du futur est gestant, " le
meilleur des mondes " ne serait-il pas celui où
l’individu resterait libre en tant que personne,
mais comme une personne responsable de ses
choix dans une société solidaire ?
Docteur Jacques LUCAS
Conseiller national de la région des Pays de la Loire
Vice président du Conseil national de l’Ordre
Le programme ci-dessous a été établi au cours de la réunion du 23 juin dernier du Conseil d’Administration de notre association
régionale.
15 Septembre 2011 : Réunion des délégués CARMF du collège des médecins retraités à Paris. Notre région y sera représen-
tée par Patrice BARANGER, Michel BLINEAU, Louis GOURAUD, Claude LECOY, Michel ROCH. Irène PASSELANDE représente les
veuves.
17 Septembre 2011 : Réunion d’information sur l’ASV suivie de l’Assemblée Générale de la CARMF. Tous les délégués
CARMF de notre région y sont conviés.
3 Octobre 2011 : Conseil d’Administration de la FARA à Bordeaux. P. BARANGER et M.ROCH en sont membres.
4 octobre 2011 : Assemblée Générale de la FARA, suivie du congrès de la FARA à BORDEAUX. Tous les adhérents à jour de
cotisation peuvent y participer.
5,6 et 7 octobre 2011 : Post congrès de trois jours à Saint-Emilion, Sarlat, Lascaux.
17 octobre 2011 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉGIONALE ANNUELLE. Ouverte à tous les adhérents, cette réunion sera particu-
lièrement importante cette année. À cette date, il sera sans doute possible de faire le point sur la réforme de notre régime ASV,
réforme actuellement en cours de discussion. La réunion sera suivie d’une conférence de Madame BOUCHAUD sur " Jean BOU-
CHAUD, peintre voyageur et Intimiste ". Elle se terminera par un lunch offert par la section de Loire-Atlantique.
3 au 6 avril 2012 : ESCAPADE DE QUATRE JOURS TROIS NUITS à ISTAMBUL. Les documents d’inscription seront adressés aux
adhérents en fin d’année.
Du 29 mai au 6 mai 2012 (sous réserve de confirmation) : VOYAGE RÉGIONAL ANNUEL DE NEUF JOURS / HUIT NUITS avec
au programme la visite des trois états Baltes (ESTONIE, LETTONIE, LITUANIE).
Par ailleurs les sections départementales organisent, en plus, des activités qui leur sont propres. Vous trouverez avec cette circu-
laire une page réservée à votre section avec le programme détaillé vous concernant.
PROGRAMME D’ACTIVITÉS DE LA RÉGION POUR L’ANNÉE 2011/2012
98
ASSOCIATION DES MÉDECINS RETRAITÉS
ET DES VEUVES DE MÉDECINS
DES PAYS DELALOIRE
Septembre 2011
Mesdames, chers Confrères, chers Amis,
Avec la rentrée scolaire de septembre, une nouvelle année commence pour notre association.
Le moment est venu, pour nos adhérents de penser à renouveler leur adhésion et pour ceux qui n’adhèrent
pas encore, de faire connaissance avec cette " association des médecins retraités et des veuves de méde-
cin de la région des Pays de Loire ", association qui existe depuis 1972 et qui compte aujourd’hui près de
800 adhérents.
Regrouper au sein d’une structure chaleureuse, tous les médecins retraités sans distinction
de mode d’exercice ou de spécialité,leurs conjoints et les veuves et veufs de médecins. Créer des liens d’ami-
tié entre tous ses membres en multipliant les occasions de rencontre, en organisant des conférences, des
sorties, des visites diverses, des repas et des voyages. Telles sont les raisons de l’existence de notre asso-
ciation.
La documentation jointe à cette lettre vous permettra de prendre connaissance des programmes
d’activité proposés d’octobre 2011 à juin 2012. En plus des animations propres à chacune des cinq sec-
tions départementales de la région, nous vous proposerons en 2012 deux voyages, l’un de quatre jours à
ISTAMBUL, l’autre de neuf jours dans les Etats Baltes.
Cet aspect ludique et culturel de notre activité ne doit pas occulter l’autre aspect, matériel
celui-là, de notre raison d’être qui consiste dans la défense de nos régimes de retraite. Depuis quelques
années les revenus que nous tirons de nos régimes de retraite ne suivent plus du tout l’évolution du coût
de la vie. Beaucoup d’entre-vous connaissent les inquiétudes qu’on peut avoir quant à l’avenir du régime
ASV, menacé dans son existence même depuis une dizaine d’années. Il se trouve qu’en 2011 nous allons
enfin connaître les réformes qui vont être décidées pour ce régime. Il y a déjà quelques certitudes : le régi-
me ne va pas disparaître comme certains l’exigeaient ; les cotisations des actifs vont être doublées ; les
Caisses continueront à prendre en charge les deux tiers des cotisations ; la valeur du point va passer de
15,45 à 14 en trois ans, baisse du point à ajouter aux 25 % déjà perdus. C’est tout au moins la solu-
tion vers laquelle on se dirige à l’heure où j’écris ces lignes.
Lors de l’assemblée générale de l’association fixée au 17 octobre à Nantes (cf programme joint),
nous en saurons certainement plus. Je vous invite à y assister nombreux. Claude POULAIN, Président
national de la FARA, fédération des associations de médecins retraités, à laquelle nous adhérons s’est dépensé
sans compter pour défendre notre vision de la réforme de l’ASV. C’est grâce à notre représentativité recon-
nue et acquise par notre nombre d’adhérents que notre président a pu participer aux négociations toujours
en cours aujourd’hui.
Plus nous serons nombreux au sein de l’association, plus nous aurons de poids, ne l’oubliez pas !
Nous comptons sur votre adhésion nouvelle ou sur le renouvellement de votre cotisation.
Je vous prie de croire, Mesdames, chers Confrères, chers Amis, à l’assurance de mes senti-
ments sympathiques et dévoués.
Docteur Michel ROCH,
COMPOSITION DU CONSEIL DADMINISTRATION 2011-2012
Président d’Honneur Henri DUPON - 2 boulevard Albert Thomas - Btc2 - 44 000 Nantes
Président Michel ROCH - 29 boulevard Pasteur - 44 100 Nantes
Secrétaire Patrice BARANGER - 40 rue de la vallée Sainte Blaise - 72 000 Le Mans
Trésorier Jean-Michel GILLET - 5 impasse de la Cordelle - 53 810 Changé
Loire-Atlantique MICHEL ROCH - NANTES
Délégué CARMF - Administrateur de la FARA
JACQUES VISSET - NANTES
Président de la section
MICHEL BLINEAU - NANTES
Délégué CARMF
CLAUDE LECOY - NANTES
Délégué CARMF
IRÈNE PASSELANDE - NANTES
Déléguée CARMF- Veuve de médecin
ANNICK FORTUN - NANTES
Veuve de médecin
MARIE-JOSÉ LEROUX - NANTES
Trésorière de la section
CHRISTIANE LEFAIVRE - SAINT ÉTIENNE DE
MONTLUC - Veuve de médecin
ANNE-MARIE ROUILLON - NANTES
Veuve de médecin
Mayenne JEAN-MICHEL GILLET - CHANGE
Président et trésorier de la section
Sarthe PATRICE BARANGER - LE MANS
Délégué CARMF - Administrateur de la FARA
Président de la section
CLAUDE ZAKINE - LE MANS
Trésorier de la section
JEANNINE ROBLIN - LA BAZOGE
Veuve de médecin
Vendée JEAN-CLAUDE LARREDE - LES SABLES D’OLONNE
Président de la section
JEANNINE SEBILEAU - LA ROCHE SUR YON
Veuve de médecin
LOUIS GOURAUD - LA ROCHE SUR YON
Délégué CARMF
Maine-et-Loire CHRISTIAN BREGEON - ANGERS
Président de la section
JACQUES BESSON - ANGERS
PAULETTE ESTRABAUD - ANGERS
Veuve de médecin
RESPONSABLES DES SECTIONS DÉPARTEMENTALES
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