Test DMPS Test de mobilisation des métaux lourds

25 septembre 2011
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Paracelsus Clinica al Ronc AG • Zentrum für Biologische Medizin • CH-6540 Castaneda GR • Telefon [phone] • Telefax [phone] • [e-mail] • www.alronc.ch
Test DMPS
Test de mobilisation des métaux lourds
Explications
Le test DMPS (également appelé « test Dimaval ») est un procédé de test des métaux lourds accumulés dans
le corps, notamment le mercure provenant d’amalgames dentaires. Il s’agit en fait d'un test de provocation
lors duquel un agent complexant (agent chélateur ou échangeur d’ion) est injecté par voie intraveineuse. Le
produit se lie aux atomes de métaux lourds qui se sont accumulés dans le corps et les élimine via l’urine. Ainsi,
on peut déceler les métaux dans l’urine après provocation, puis quantifier le métal lourd présent dans le corps.
Ce test a un avantage sur les autres méthodes de test. Il nous aide à quantifier le métal lourd accumulé dans
les tissus, et pas seulement dans les amalgames dentaires, ce qui est le cas du test salivaire. Très souvent, on
constate des valeurs élevées même plusieurs années après que les amalgames aient été enlevés, ce qui indique
l’absence de détoxification des tissus. (Les amalgames ont une durée de vie de 18 ans, c’est-à-dire que même
lorsque les amalgames dentaires sont retirés, la quantité de métal restante sera divisée par deux après 18 ans.
Toutefois, cela ne vaut que lorsqu’on ne « remplit » pas à nouveau !) Les résultats sont bien reproductibles et
des études scientifiques réalisées par les instituts de plusieurs universités et bureaux de santé environnemen-
tale peuvent les corroborer.
Nous réalisons cet examen sur de nombreux patients présentant des maladies chroniques puisque le mercure,
en particulier, est une substance extrêmement toxique (seules les substances radioactives le surpassent en
toxicité) et peut particulièrement endommager la respiration cellulaire. La respiration cellulaire endommagée
joue un rôle négatif important dans la quasi totalité des maladies chronique, c'est pourquoi il convient d’en
rechercher la cause aussi longtemps qu’il le faudra.
Réalisation du test
1 à 2 jours avant le test, le patient doit boire en abondance. Les oligoéléments, les apports minéraux, les
antioxydants et les substances basiques doivent être évités le jour précédant le test car ils pourraient interférer
et conduire à des résultats inexacts.
Le DMPS (2-3-5 dimercaptopropane sulfonate) est lentement injecté par voie intraveineuse selon un dosage
de 250 mg chez l’adulte normal et selon un dosage de 3 mg/kg de poids corporel chez l’enfant et chez les
personnes en insuffisance pondérale, après vidange vésicale complète. Après l’injection, le patient doit boire
0,5 litre (2 grands verres) de thé chaud ou d’eau afin d’augmenter la miction. Après 45 à 60 minutes, le
patient soumet son urine pour le test. Le test permet également de déterminer les quantités d’aluminium, de
plomb, de palladium, de mercure, de zinc et d’étain dans l’urine. Toutefois, en ce qui concerne la détoxifica-
tion thérapeutique spécifique du plomb, d’autres substances, telles que l’EDTA, peuvent être plus efficaces.
L’efficacité du DMPS est axée sur le fait que les atomes de sulfure faiblement liés sur la molécule sont libérés
dans le corps et remplacés par des ions de métaux lourds chargés positivement, qui ont une grande capacité

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de liaison à la molécule DMPS et qui sont donc excrétés dans les urines. Les ions sulfures libérés quittent le
corps par la respiration et la peau en un laps de temps très court.
En une heure, plus de 90 % de la quantité de DMPS injectée est excrétée dans l’urine. En ce qui concerne
l’excrétion du DMPS restant, le patient devra ingérer des fluides supplémentaires au cours du reste de la
journée.
Interprétation des résultats
Normalement, ni mercure, ni palladium, ni zinc ne doivent être décelés. L'intoxication moyenne de la popula-
tion est toutefois assez forte et l'OMS a indiqué les seuils suivants à cet égard :
45 minutes après injection de DMPS, l’urine indique la présence de substances toxiques, ainsi que la possibilité
d’excrétion de métaux lourds avec le DMPS par l’intermédiaire des reins.
Pour la population générale, le seuil est d’approximativement 50 g/g de créatinine. Il s’agit ici d’un seuil
absolu et non d’une valeur moyenne. La valeur moyenne chez les personnes qui n’ont jamais porté
d’amalgames dentaires est de 2 à 5 g Hg/g de créatinine ! Une valeur supérieure à 50 g Hg/g de créatinine
est internationalement (par l’OMS également) reconnue comme une valeur causant des maladies en termes
d’intoxication aux métaux lourds !
Le DMPS a également une affinité élevée avec les ions zinc et cuivre, ce qui permet de mesurer concomitam-
ment leur présence dans la quantité 2 d’urine. Des valeurs élevées de Zn ou de Cu indiquent uniquement
qu’une grande partie de la capacité de liaison du DMPS a été consommée par le Zn ou le Cu, d’où des valeurs
Hg erronément trop basses. Le test DMPS convient également pour déceler l'étain (Sn) et le palladium, le
nickel et également, mais de manière partielle, l’arsenic, avec différentes valeurs seuils pour ces métaux.
Nous ne pouvons pas confirmer les problèmes rénaux qui sont décrits de manière récurrente dans la littérature
afférente au test DMPS, bien que nous ayons déjà réalisé des centaines de tests à la Paracelsus Clinica al Ronc.
Les patients atteints d’insuffisance rénale sont exclus des tests, ainsi que les sujets de plus de 70 ans. Il est
recommandé à tous les patients qui veulent se soumettre au test de boire autant de liquides que possible
pendant les deux jours qui précèdent le test et pendant les sept jours qui le suivent. Il leur est aussi recom-
mandé d’absorber des minéraux après le test afin de compenser la perte de minéraux tels que Mg, Mn, Zn,
Mo, Ca.
Il convient aussi de noter qu’un traitement auxiliaire approprié doit être entrepris avant, pendant et après le
retrait d'amalgames et le retrait des amalgames dentaires doit se faire de manière techniquement correcte.
Une thérapie de détoxification de long terme doit être supervisée et elle peut être interrompue dès que plus
aucune substance toxique n’est décelable dans l'urine.
Dr Petra Wiechel et l’équipe de la Paracelsus Clinica al Ronc