2
Le risque d’affections gastro-intestinales: les nausées et les diarrhées étaient très fréquentes, alors que les
vomissements, la constipation, les douleurs abdominales et la dyspepsie étaient fréquents. Ces effets indésirables
peuvent survenir plus fréquemment en début de traitement et s’atténuent généralement en quelques jours ou
quelques semaines avec la poursuite du traitement.
A ce jour, certains risques potentiels ne peuvent pas totalement être exclus:
Le risque d’altération de la fonction rénale due à une déshydratation liée aux effets indésirables gastro-
intestinaux : Les patients traités par Victoza doivent être avertis du risque potentiel de déshydratation liée aux effets
indésirables gastro-intestinaux et doivent prendre des précautions pour éviter une perte hydrique.
Le risque de néoplasmes notamment les néoplasmes thyroïdiens. D’autres événements thyroïdiens tels
que l’augmentation de la calcitoninémie et la formation d’un goitre ont été rapportés dans les études cliniques, en
particulier chez les patients présentant une maladie thyroïdienne préexistante.
Le risque de pancréatite: Lors des études cliniques à long terme réalisées avec Victoza, peu de cas de
pancréatites aiguës (<0,2%) ont été rapportés. Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques
de la pancréatite aiguë, à savoir une douleur abdominale intense et persistante. En cas de suspicion de pancréatite,
Victoza® et tout autre médicament potentiellement mis en cause doivent être arrêtés.
Le risque d’immunogénicité : la formation d’anticorps anti-liraglutide chez 8,6 % des patients n’a pas été
associée à une perte d’efficacité de Victoza®.
A ce jour, certains aspects du profil de sécurité d’emploi de Victoza® nécessitent d’être complétés :
- l’utilisation dans certaines populations : sujets de moins de 18 ans, femmes enceintes et allaitantes, patients
présentant une insuffisance rénale ou hépatique, chez les patients présentant une maladie inflammatoire de
l’intestin et une gastroparésie diabétique et chez les patients ayant une insuffisance cardiaque congestive de classe
III ou IV NYHA.
- les effets d’un surdosage et d’une interaction potentielle avec la warfarine.
Mesures mises en place dans le cadre du plan de gestion de risque (PGR)
Le PGR européen, en complément de la pharmacovigilance classique, comprend :
− La réalisation de 2 études observationnelles à long terme focalisées sur les risques de néoplasme, de cancer
thyroïdien notamment les cancers médullaires de la thyroïde, de pancréatite et de complication cardiovasculaire.
− La réalisation d’une étude clinique de morbi-mortalité cardiovasculaire à long terme (étude clinique internationale
LEADERTM avec la participation de centres français). Cette étude permettra d’évaluer la survenue des risques
identifiés et potentiels associés à Victoza® et de documenter la sécurité d’emploi chez les patients à haut risque
cardiovasculaire.
− 3 études précliniques chez des rongeurs évaluant le risque de survenue d’hyperplasie des cellules C, de cancer
de la thyroïde et de pancréatites.
− La mise en place d’un registre de cancers médullaires de la thyroïde aux Etats-Unis.
− 2 études cliniques chez l’enfant et l’adolescent de 10 à 17 ans.
Au niveau national, l’Afssaps a mis en place une surveillance de pharmacovigilance renforcée avec un suivi national
de pharmacovigilance.
L’Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être lié à la prise de Victoza® doit être
déclaré par les professionnels de santé au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) de rattachement
géographique*.
(*Coordonnées disponibles sur le site Internet de l’Afssaps www.afssaps.fr, ou dans le Dictionnaire Vidal).
Lien vers le RCP
http://www.ema.europa.eu/docs/fr_FR/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/001026/WC500050017.pdf
Lien vers l’EPAR (European Public Assessment Report)
http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/medicines/human/medicines/001026/human_med_001137.jsp&murl=menus/medicin
es/medicines.jsp&mid=WC0b01ac058001d125