CONTRIBUTION SUEZ ENVIRONNEMENT À LA PRÉSERVATION ET À LA RESTAURATION DE LA BIODIVERSITÉ 5
La disparition des espèces rares est un
marqueur bien connu de l’érosion de la
biodiversité planétaire. Largement médiatisée,
cette préoccupation ne doit pas faire oublier une
autre urgence : l’usure du tissu vivant ordinaire.
Les espèces animales et végétales communes ne
sont pas menacées d’extinction mais subissent
des pertes extrêmement préoccupantes à l’image
des abeilles ou des grands poissons de mer dont
le nombre d’individus ne cesse de chuter. Or cette
biodiversité ordinaire, moins émotionnelle mais
beaucoup plus quotidienne, est tout simplement
indispensable à la vie sur Terre. Agir est impératif et
une mobilisation à tous les échelons est obligatoire.
Pour que les bonnes intentions soient suivies d’effet,
il est nécessaire d’intégrer la préservation et la
restauration de la biodiversité systématiquement
dans les politiques publiques et les stratégies
d’entreprises. Cela n’est ni illogique ni impossible.
La biodiversité et les services écologiques qui y sont
associés contribuent directement, très largement
et gratuitement aux activités humaines. Prendre
en compte la biodiversité et y consacrer un vrai
effort humain, technologique et financier, doit être
compris comme un investissement vital. Certaines
entreprises sont décidées à agir et aller au-delà du
simple respect des réglementations avec des plans
d’action spécifiques et des mesures de protection et
restauration associées directement à leur activité.
Dans cette configuration, les associations ont un
rôle important à jouer. L’expertise environnementale
développée depuis de nombreuses années doit
aider les acteurs publics et privés à agir et mieux
agir. Cette collaboration doit être fondée sur une
éthique irréprochable et se développer dans le
cadre d’un échange défini de services. Dans cette
publication, vous trouverez des exemples de
partenariats entre SUEZ ENVIRONNEMENT et des
associations visant des objectifs précis comme la
protection d’une espèce particulière. Il ne s’agit pas
de communication, mais d’action. Une piste plus
que prometteuse, vitale.
Bonne lecture.
Préface
François LETOURNEUX
Président du comité français de l’UICN