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mis en évidence une incidence accrue de tumeurs à cellules interstitielles du testicule en relation
avec la prise d’acétate d’abiratérone. On juge que ce résultat est lié à l’action pharmacologique de
l’abiratérone. La portée clinique de ce résultat n’est pas connue. L’acétate d’abiratérone n’a pas eu
d’effet carcinogène chez les rates (voir Monographie de produit, Partie II, TOXICOLOGIE,
Carcinogenèse et génotoxicité).
L’acétate d’abiratérone et l’abiratérone n’ont présenté aucun potentiel génotoxique dans le cadre
d’une série standard de tests de génotoxicité in vitro et in vivo (voir Monographie de produit,
Partie II : TOXICOLOGIE, Carcinogenèse et génotoxicité).
Cardiovasculaire
Il faut être prudent quand on utilise ZYTIGA® chez les patients qui ont des antécédents de maladie
cardiovasculaire. L’innocuité de ZYTIGA® n’a pas été établie pour les patients ayant subi un
infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques artériels au cours des six derniers mois,
ceux atteint d’angine de poitrine grave ou instable, ceux ayant une fraction d’éjection ventriculaire
gauche (FEVG) < 50 % ou une insuffisance cardiaque de classe III ou IV à l’échelle NYHA
(New York Heart Association) (dans le cadre de l’étude menée chez des patients atteints d’un
cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm) ayant reçu un traitement
antérieur à base de docétaxel) ou pour les patients ayant une insuffisance cardiaque de classe II à
IV à l’échelle NYHA (dans le cadre de l’étude menée chez des patients atteints de CPRCm,
asymptomatiques ou légèrement symptomatiques) parce que ces patients ont été exclus des études
de base.
Hypertension, hypokaliémie et rétention hydrique en raison d’un excès de minéralocorticoïdes
Avant un traitement par ZYTIGA®, l’hypertension doit être maîtrisée et l’hypokaliémie corrigée.
ZYTIGA® peut entraîner une hypertension, une hypokaliémie et une rétention hydrique (voir
EFFETS INDÉSIRABLES) en raison de taux accrus de minéralocorticoïdes causés par
l’inhibition du CYP17 (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Mode
d’action). La co-administration de corticostéroïdes inhibe la stimulation des hormones
adrénocorticotropes, entraînant ainsi une réduction de l’incidence et de la gravité de ces effets
indésirables. La prudence est de rigueur lorsqu’on traite des patients dont les affections médicales
sous-jacentes pourraient être aggravées par des augmentations potentielles de la tension artérielle,
une hypokaliémie ou une rétention hydrique, soit ceux qui présentent par exemple une insuffisance
cardiaque, un infarctus du myocarde récent ou une arythmie ventriculaire. La tension artérielle, le
taux sérique de potassium et la rétention hydrique doivent être surveillés au moins une fois par
mois.
Arrêt des corticostéroïdes et prise en charge des situations stressantes
La prudence est de mise si des patients doivent subir un sevrage de prednisone. Une surveillance
de toute insuffisance corticosurrénale est nécessaire. Si le traitement par ZYTIGA® se poursuit
après l’arrêt des corticostéroïdes, on doit surveiller le patient pour des symptômes d’excès de
minéralocorticoïdes.
Chez les patients traités par la prednisone qui sont assujettis à un stress inhabituel (p. ex. chirurgie,
traumatisme ou infections graves), une augmentation de la dose de corticostéroïdes pourrait être
indiquée avant, pendant et après la situation stressante.