Précis de gymnastique oculaire
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1/ Les organes annexes de l’œil
Outre l’œil lui-même, bien enchâssé dans son orbite, un certain
nombre d’organes secondaires l’entourent, de
façon à le protéger
et à en faciliter le fonctionnement.
a/ Les paupières
Ces deux replis de peau protègent la face antérieure de l’œil
et facilitent la répartition des larmes indispensables à sa transpa-
rence. Les paupières présentent, sur leurs bords, des cils dont la fonc-
tion est de protéger l’œil des poussières de l’air.
Souvent, à la base des cils se dépose un produit graisseux jaunâtre.
Il provient des glandes de Meibomius, au nombre d’une trentaine
par paupière, et dont les canaux débouchent sur le bord de chaque
paupière. Ce produit gras ne se mélange pas avec le liquide lacrymal,
mais l’empêche de s’écouler, en temps normal, sur les joues.
Il est à noter que la peau recouvrant les paupières extérieurement
se continue sur leur face interne, puis recouvre
la face antérieure
de l’œil pour, ensuite, constituer les faces internes et externes des
paupières inférieures. Cette peau devient très mince et transparente
lorsqu’elle recouvre
l’œil, de façon à ce que nous puissions voir.
b/ Les glandes lacrymales
Pour empêcher le globe oculaire de se dessécher et de devenir
opaque, il existe, dans le coin externe et supérieur de chaque œil,
une très petite glande, la glande lacrymale. Elle sécrète des larmes en
continu, liquide légèrement salé, déversé par huit à dix conduits fort
courts au niveau de la face interne de la paupière supérieure.
Les paupières, par leur jeu régulier, étalent ce liquide à
la sur-
face de l’œil. Mais il en existe toujours un excédent. Celui-ci, dirigé
vers le coin interne de l’œil par le jeu des paupières, va s’écouler via
de très petits canaux, les conduits lacrymaux puis le canal nasal,
vers les fosses nasales.