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• Les MCG ECHAM4/OPYC3 de résolution 2,8° x 2,8° utilisé par
Ardoin Bardin (2004) ont été très bien adaptés à la reproduction de la
double saison des pluies dans le sud de la Côte d’Ivoire tout comme dans
le secteur global Togo-Bénin-Burkina.
• Les MCG fournissent à leur tour les données d’entrée pour les
modèles régionaux qui permettent de tirer des enseignements régionaux
sur le changement climatique.
• Les modélisations ne peuvent prévoir au mieux qu’à trois degrés près
l’augmentation de la température d’équilibre provoquée par un doublement
de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone. Néanmoins,
elles fournissent des données à très haute résolution (spatio-temporelles)
et les données proviennent de modèles reposant sur des bases
physiques. Par ailleurs, de nombreuses variables sont disponibles.
1.2 FAIBLESSES DES MODELES GLOBAUX
• Pour l’heure, les résultats issus de ces modèles sont encore entachés
d’incertitudes. L’une des limitations des modèles globaux couplés atmosphère-
océan est faible résolution numérique spatiale (300 à 400 km) d’une part et
d’autre le temps de calcul considérable que requièrent ces modèles toujours
plus complexes. Par conséquent ils coûtent cher en termes de temps de calculs,
c’est pourquoi il y a peu de scénarios d’ensembles disponibles.