- Les cônes permettent la vision des couleurs. Ils sont plutôt concentrés au voisinage de la
tache jaune, et permettent la vision diurne et axiale (on dit encore « centrale ») des objets.
- Les bâtonnets, beaucoup plus sensibles à la lumière que les cônes, sont également mieux
répartis sur la rétine. Ils permettent la vision, diurne et nocturne, en « noir et blanc »
seulement (plus précisément en niveaux de gris).
Il permettent ainsi la vision latérale, plutôt en noir et blanc.
De plus, lors d’une baisse de la luminosité ils sont toujours sollicités, bien après les cônes, et
permettent la vision nocturne des objets, toujours en niveau des gris. « La nuit tous les chats
sont gris ».
L’acuité visuelle.
Le pouvoir séparateur d’un œil est limité par la
dimension des cellules qui tapissent la rétine.
C’est le plus petit écart angulaire entre deux points vus
comme distincts.
Pour un œil emmétrope = 3.10-4 rad = 1 minute d’angle (symbole : ’.
).
L’acuité visuelle est l’inverse du pouvoir séparateur :
, étant exprimé en minutes
d’angle. Ainsi un œil emmétrope a une acuité visuelle de 1 ( = 1’), soit
.
On peut considérer, pour simplifier, que des objets peuvent être distingués si leurs images se
forment au centre de deux cellules distinctes de la rétine.
A partir du pouvoir séparateur de l’œil ( = 3.10-4 rad) et de la distance cristallin-rétine (D = 17
mm), évaluer le diamètre d d’une cellule de la rétine.
La perception des couleurs en période diurne
Ce sont les cônes qui sont mobilisés. L’œil
ne peut détecter que les radiations de
longueurs d'onde 400 nm <
< 750 nm et
sa sensibilité dans le domaine visible
dépend de la longueur d’onde.
Le maximum de sensibilité de l’œil se situe
au voisinage de
= 550 nm (radiation
jaune).
Cette variation de sensibilité est liée à la
dispersion, par les milieux transparents qui
constituent le cristallin de l’œil, de la
lumière reçue : les radiations jaunes
convergent exactement sur la rétine, les
autres plus ou moins en avant (violet) ou en
arrière (rouge).
Une étude a montré l’existence de trois sortes de cônes.
sensibilité relative de l’œil
en fonction de la longueur d’onde