RECHERCHES SUR karl, dans son Catalogus LA COLOCASE plantarum DES ANCIENS. horti bogoriensis,\). 237 5 5 , bien qu'elle me paraisse distincte de toutes celles-ci (1). (1) Je crois devoir compléter les indications précédentes en donnant une description plus détaillée de cette Colocase, d'après un des deux pieds que j'en possédais, tel qu'il était au milieu du mois de septembre 1 8 5 7 . La plante formait alors une forte masse de feuilles, qui couvrait un cercle d'un mètre au moins de diamètre, et qui résultait de la réunion de plusieurs jets ou touffes, dont le développement avait été successif. Il y avait trois touffes principales et quinze touffes secondaires, rangées autour des premières, sans régularité, et qui sortaient de terre dans un rayon de quelques centimètres seulement. Chacune de ces touffes résultait de la réunion de plusieurs feuilles qui s'étaient montrées successivement, sortant chacune de la gaine pétiolaire de la feuille antérieure, et qui étaient devenues de plus en plus grandes de la première à la dernière, c'est-à-dire à mesure que la plante avait pris plus de force. Ainsi les cinq feuilles qui constituaient alors la plus centrale et, par conséquent, l'une des plus fortes d'entre ces touffes avaient les dimensions suivantes : la première ou la plus ancienne et l'extérieure par cela même = 0 . 2 1 5 sur 0 . 1 7 5 ; la 2 = 0"'29 sur 0'" 21 ; la 3 = 0"' 37 sur 0 2 7 5 ; la Í* — 0 4 3 sur 0"' 31 ; la 5 , qui venait de dérouler ses deux, côtés et'qui était encore en voie d'accroissement, = 0 450 sur 0 3 3 5 . La feuille la plus grande que portât alors la plante était longue de 0"' 4 8 . En 1 8 4 8 , ces dimensions ont été notablement dépassées. n, e e m m m e m m Toute la plante est parfaitemement glabre. Le pétiole se divise en deux portions : une inférieure engainante et une supérieure arrondie, l'une et l'autre de même longueur; ainsi, dans une grande feuille adulte, chacune de ces parties a 0 3 2 5 de longueur, le pétiole entier étant, par conséquent, long de 0"' 6 5 . Dans sa portion inférieure ou engainante, le pétiole est canaliculé de plus en plus profondément, du haut vers le bas, et il se dilate sur les côtés en deux larges prolongements marginaux, épais, à bord aigu, qui forment la gaîne (voyez la coupe transversale de cette partie engainante, sur la figure 8, p), et qui viennent s'appliquer l'un sur l'autre. La cavité tubulairo ainsi formée renferme la feuille nouvelle; lorsque celle-ci s'est fait jour au dehors et s'est déployée, les deux bords de la gaîne de la première restent redressés parallèlement l'un à l'autre, circonscrivant ainsi un large canal. I.a portion supérieure ou arrondie du pétiole diminue d'épaisseur du bas vers le haut; son extrémité supérieure est un peu déprimée, de manière à former deux angles latéraux assez prononcés, qui vont s'effaçant graduellement du haut vers le bas ; il en résulte : 1° une face supérieure ou interne médiocrement convexe, colorée en rouge-pourpre sale et sombre, au-dessous de l'insertion du limbe, laquelle teinte s'éclaircit et s'affaiblit peu à peu en se divisant en stries, qui se fondent enfin elles-mêmes dans la teinte verte générale du pétiole ; 2° une face m