EC entier déviance et ETAT Grille correction Devoir 4h – 1ES : 2013-2014 Sujet n°1 - Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. 1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2. Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. 3. Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation de connaissances (6 points) 1. Que fait-il entendre par « défaillance du marché » ? (3 points) Q2-Présenter les facteurs de la déviance en sociologie question Q1 : Que faut-il entendre par « Défaillance du marché » ? attentes barème Une défaillance du marché : situation dans laquelle le marché échoue dans un point de vue optimale des ressources économiques et des biens et services. /3 points Type de défaillance : -en présence d’un bien collectif ou d’un bien commun le marché est défaillant. - en cas d’externalités négatives (pollution), le mécanisme des prix n’incite pas à réduire cette externalité, de même qu’il n’incite pas à produire des externalités positives. -en cas d’asymétrie d’information le marché fonctionne mal, il peut même disparaître sous l’effet d’un processus d’anti-selection. Q2-Présenter les facteurs de la déviance en sociologie La déviance désigne « l’ensemble des comportements qui transgressent les normes sociales en vigueur et qui, pour cette raison, font l’objet d’une sanction ». Elle repose sur 3 éléments : -l'existence d'une norme. -un comportement de transgression de cette norme. -un processus de stigmatisation de cette transgression [H. BECKER] Explication : -Selon E.DURKHEIM, La déviance est le produit de l’anomie pour E.DURKHEIM La déviance trouve son origine dans l’affaiblissement des règles sociales et des instances de contrôle social -Selon R.K. MERTON, La déviance est le produit des contradictions de la structure sociale et notamment du décalage entre les buts et les moyens. La déviance est le résultat d’une socialisation déviante dans un sous groupe. /3 points Deuxième partie : Étude de document (4 points) Après avoir présenté le document, vous comparerez la répartition des tâches domestiques selon le genre. Répartition au cours d’une journée, du temps de travail domestique dans un couple, selon l’activité des femmes Journée moyenne Active à temps Active à temps plein partiel Femme 3h55 4h29 Homme 2h14 2h14 Source : Insee, enquête emploi du temps 2005 Sans emploi Ensemble 6h45 1h52 5H01 2h07 Étude document : Comparez la répartition des tâches domestiques selon le genre. (3 points) Présentation du doc (1point) Ce document fait apparaître de fortes inégalités dans la répartition de ces tâches domestiques : les femmes passent beaucoup plus de temps que les hommes à s'occuper des tâches domestiques. (1 point) Selon l'INSEE, en 2005, alors que les hommes passaient en moyenne 2h07 par jour en travail domestique, les femmes y consacraient 5h01, soit 2,5 fois plus de temps. (Lecture de données pertinentes : 1 point, valorisation de tout calcul pertinent) On constate que les femmes au foyer consacrent 4 fois plus de temps que leur conjoint aux tâches domestiques. Mais, même quand la femme travaille à temps complet, elle y passe presque 2 fois plus de temps que son conjoint. L'activité de la femme fait très peu varier le temps que consacre l'homme aux activités domestiques : les hommes dont la femme n'a pas d'emploi y consacrent seulement 22 minutes de plus que ceux dont la femme est active occupée. (1 point) PARTIE 3 RAISONNEMENT S'APPUYANT SUR UN DOSSIER DOCUMENTAIRE (10 POINTS) : Question : A l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous vous interrogerez sur la capacité des politiques économiques conjoncturelles à lutter contre la crise. Document 1 : Indicateurs économiques de la France. Source : FMI, Insee, Banque de France *prévision Croissance économique= augmentation du PIB Document 2 : La relance de 2008-2009 suite à la crise des subprimes C'est vraiment trop injuste : le pays (les Etats-Unis) des subprimes, de tous les excès d'endettement et de toutes les dérives de la déréglementation, le pays de Lehman Brothers, de Freddie Mac et de Fannie Mae, de Bernard Madoff, d'AIG et de General Motors, devrait connaître une récession moins sévère que le Vieux Continent (l'Europe), réputé plus vertueux et plus sage. [...] Il n'y pas vraiment de mystère. Si l'économie américaine sort, comme c'est très probable, plus rapidement du trou noir que l'Europe, ce n'est pas parce qu'elle y est entrée légèrement plus tôt. C'est que la riposte économique y a été incomparablement plus massive et vigoureuse. La Réserve fédérale américaine, la Fed, a abaissé ses taux directeurs à toute allure, jusqu'à zéro pour cent, pendant que la BCE réduisait les siens au petit trot (les taux directeurs de la BCE sont depuis restés très faibles). Sur le plan budgétaire, le montant cumulé des mesures de soutien décidées aux Etats-Unis représente, selon les économistes de Natixis, 23,8 points de PIB pour les années 2008, 2009 et 2010. En Allemagne, première puissance économique de la zone euro, elles se montent à 8,8 points de PIB, en France à 7,8 points, comme en Italie. Cette timidité européenne est d'abord « idéologique ». L'Allemagne, traumatisée par le coût de la réunification et obsédée par l'assainissement de ses finances publiques, a tout fait pour empêcher une relance à tout- va sur le Vieux Continent. Berlin a même réussi à en convaincre l'Elysée, pourtant plutôt bien disposé a priori à l'égard des théories keynésiennes. [...] Les Américains, dans le même temps, se sont montrés beaucoup moins idéologues, oubliant leurs idéaux libéraux et non interventionnistes. Dépensant sans compter pour leurs banques, faisant acheter des emprunts d'Etat par la Réserve fédérale ou nationalisant General Motors. Source : Pierre-Antoine Delhommais, Le Monde, 07.06.09 Document 3- Grille Etape introduction attente Une politique économique (Selon E. Malinvaud) : « ensembles des interventions en vues de corriger (résorber ou mieux résoudre) des déséquilibres économiques, jugés dommageable » (dimension très politique de la direction prise par la politique économique). L’inflation : hausse durable et cumulative du niveau général des prix sur une période donnée. Le chômage (versus plein emploi) : état d’un individu ou d’une population privé involontairement d’un emploi. Les déséquilibres extérieurs (versus équilibre extérieurs ou commercial) : Equilibre extérieur : Situation dans laquelle une nation pratique l'échange international sans s'endetter ou accroître son endettement extérieur Balance Paiement= Bal commerciale+ Bal des Capitaux Le déficit commercial est la situation dans laquelle : X ‹ M La demande globale (point de vue de la macroéconomie keynésienne) : la demande globale est la dépense anticipée ou ex-ante au niveau de la nation (Demande effective keynésienne). Elle est la somme pour l'ensemble des agents économiques dépense prévues en consommation, investissement et la valeur prévue des exportations. Croissance économique : développement barème 5 POINTS 9 POINTS I-Les pouvoirs publics tentent de réguler l’économie via des politiques conjoncturelles A-Les politique budgétaire expansionniste : les pouvoirs publics peuvent utiliser la politique budgétaire pour agir sur les déséquilibres. Doc1- Le document 1 nous informe ainsi que la consommation des administrations publiques a soutenu la croissance du PIB à hauteur de 0,3 point de PIB en 2008, 0,6 en 2009 et 0,4 en 2010. B- La politique monétaire expansionniste : les pouvoirs publics peuvent utiliser la politique budgétaire pour agir sur les déséquilibres. Doc2- La politique monétaire expansive se traduit par une baisse des taux directeurs pratiquée par la banque centrale « La Réserve fédérale américaine, la Fed, a abaissé ses taux directeurs à toute allure » II-Mais, ces politiques de relances sont contraintes A- Une politique budgétaire excessive peut créer un déficit insoutenable à long terme DOC1Lorsque Les dépenses publiques (prestations sociales, entretien des routes et des écoles etc.) sont alors supérieures aux recettes publiques (impôts, taxes et autres recettes non fiscales). Il apparait un besoin de financement des dépenses. Ce besoin de financement est satisfait par de l’emprunt (dette souveraine). B-politique monétaire : Les objectifs de lutte contre le chômage et de stabilité des prix sont parfois difficiles à concilier Cours : Une politique monétaire expansionniste vise à soutenir l’activité économique en accroissant la masse monétaire. Or ce type de mesures peut engendrer de l’inflation puisqu’il y a alors une plus grande quantité de monnaie en circulation, et si celle-ci progresse plus vite que la production, alors les prix vont s’accroître et générer de l’inflation. D-Le policy mix : L’indispensable cohérence entre les politiques monétaires et la politiques budgétaires. Doc3-Le policy mix CF cours Mobilisation des documents Doc1- augmentation de G pour soutenir l’activité économique .Le document 1 nous informe ainsi que la consommation des administrations publiques a soutenu la croissance du PIB à hauteur de 0,3 point de PIB en 2008, 0,6 en 2009 et 0,4 en 2010. -Par contre, le déficit et l'endettement public augmentent fortement (+22 POINTS DE %) 3 POINTS Doc2- La politique monétaire expansive se traduit par une baisse des taux directeurs pratiquée par la banque centrale « La Réserve fédérale américaine, la Fed, a abaissé ses taux directeurs à toute allure » Doc3-Le policy mix CF cours conclusion Orthographe, syntaxe 1.5 POINTS 1.5 POINTS Devoir 4h – 1ES Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation de connaissances (6 points) Q1-Que fait-il entendre par « défaillances du marché » ? (3 points) Q2-Présenter les facteurs de la déviance en sociologie (3 points) Deuxième partie : Étude de document (4 points) Après avoir présenté le document, vous comparerez la répartition des tâches domestiques selon le genre. Répartition au cours d’une journée, du temps de travail domestique dans un couple, selon l’activité des femmes Journée moyenne Active à temps Active à temps plein partiel Femme 3h55 4h29 Homme 2h14 2h14 Source : Insee, enquête emploi du temps 2005 Sans emploi Ensemble 6h45 1h52 5H01 2h07 Troisième partie : RAISONNEMENT S'APPUYANT SUR UN DOSSIER DOCUMENTAIRE (10 POINTS) : Question : A l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous vous interrogerez sur la capacité des politiques économiques conjoncturelles à lutter contre la crise. Document 1 : Indicateurs économiques de la France. Source : FMI, Insee, Banque de France *prévision Croissance économique= augmentation du PIB Document 2 : La relance de 2008-2009 suite à la crise des subprimes C'est vraiment trop injuste : le pays (les Etats-Unis) des subprimes, de tous les excès d'endettement et de toutes les dérives de la déréglementation, le pays de Lehman Brothers, de Freddie Mac et de Fannie Mae, de Bernard Madoff, d'AIG et de General Motors, devrait connaître une récession moins sévère que le Vieux Continent (l'Europe), réputé plus vertueux et plus sage. [...] Il n'y pas vraiment de mystère. Si l'économie américaine sort, comme c'est très probable, plus rapidement du trou noir que l'Europe, ce n'est pas parce qu'elle y est entrée légèrement plus tôt. C'est que la riposte économique y a été incomparablement plus massive et vigoureuse. La Réserve fédérale américaine, la Fed, a abaissé ses taux directeurs à toute allure, jusqu'à zéro pour cent, pendant que la BCE réduisait les siens au petit trot (les taux directeurs de la BCE sont depuis restés très faibles). Sur le plan budgétaire, le montant cumulé des mesures de soutien décidées aux Etats-Unis représente, selon les économistes de Natixis, 23,8 points de PIB pour les années 2008, 2009 et 2010. En Allemagne, première puissance économique de la zone euro, elles se montent à 8,8 points de PIB, en France à 7,8 points, comme en Italie. Cette timidité européenne est d'abord « idéologique ». L'Allemagne, traumatisée par le coût de la réunification et obsédée par l'assainissement de ses finances publiques, a tout fait pour empêcher une relance à tout- va sur le Vieux Continent. Berlin a même réussi à en convaincre l'Elysée, pourtant plutôt bien disposé a priori à l'égard des théories keynésiennes. [...] Les Américains, dans le même temps, se sont montrés beaucoup moins idéologues, oubliant leurs idéaux libéraux et non interventionnistes. Dépensant sans compter pour leurs banques, faisant acheter des emprunts d'Etat par la Réserve fédérale ou nationalisant General Motors. Source : Pierre-Antoine Delhommais, Le Monde, 07.06.09 Document 3-