Communiqué
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Échangeur Turcot :
Il est plus que temps d’aller de l’avant selon la FCCQ
Montréal le 9 novembre 2010 – La Fédération des chambres de commerce du Québec
(FCCQ) se réjouit qu’une décision ait été prise par le ministre des Transports, monsieur
Sam Hamad, au sujet de l’échangeur de Turcot et que le projet réponde aux besoins
économiques de la métropole et du Québec.
« Améliorer la fluidité de la circulation dans cet échangeur névralgique aidera
significativement le transport des marchandises et augmentera la productivité des
travailleurs qui perdront moins de temps et d’énergie dans leurs voitures », déclare
Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Au-delà de cette amélioration, ce sont 43 000 emplois directs et indirects qui seront
créés dans la Métropole sur une période de six ans. « Les chiffres le démontrent,
Montréal ne peut se priver de ce coup de pouce à son économie plus longtemps »,
ajoute madame Bertrand.
Un projet bien conçu
À une exception près, la totalité des recommandations du BAPE ont été retenues et le
projet devrait coûter trois milliards de dollars, soit la moitié moins que ce que les
défenseurs de la réduction de circulation prônaient. « Payer le double pour finalement
constater que la circulation se déplacerait dans les artères secondaires n’a pas de sens.
Une voie entièrement consacrée au transport en commun sera présente et cela devrait
encourager les automobilistes à changer leurs habitudes », renchérit madame Bertrand.
Enfin, la mise sur pied d’un bureau pour coordonner les mesures de mitigation et
atténuer l’effet des travaux sur la fluidité de la circulation est de bon augure quand on
pense aux problèmes liés à la présence de nombreux bouchons. « Les entreprises
souffrent déjà beaucoup des embouteillages sur l’île et dans sa couronne alors elles ont
certainement besoin d’être rassurées par rapport à ce qui les attend », conclut madame
Bertrand.
Un autre grand chantier suivi par Québec en avant
Du début des travaux jusqu’à ce que les voitures circulent librement sur la nouvelle
infrastructure, la FCCQ surveillera l’évolution des travaux et donnera l’heure juste à ce
sujet, grâce à son portail www.Quebecenavant.ca. Ce projet doit être réalisé
diligemment, car autrement, l’économie québécoise en sera pénalisée.
À propos du portail Québec en avant
Fin 2006, la FCCQ a émis des recommandations pour contrer l’immobilisme, notamment
en suggérant la création d’une agence d’analyse économique. Faute d’une telle agence,