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Les missions de recherche soutenues par le CNRS
Il s’agit de grands voyages d’étude permettant, lors de l’élaboration de ma thèse de doctorat
d’État, puis ultérieurement, de découvrir les phénomènes étudiés sur le terrain et de
rassembler une documentation qui sera traitée ensuite en laboratoire. La climatologie
dynamique qui est à la base de la méthode appliquée nécessitant d’embrasser de vastes
systèmes météorologiques, il s’ensuit la nécessité de parcourir des itinéraires très étendus.
1962 : mission de cinq mois : France, New York, Washington, Porto Rico, Guadeloupe,
Martinique, Guyane, France.
1968 : mission d’un mois : France, Venezuela, Colombie, Pérou, Brésil (Rio de Janeiro),
Sénégal, France.
1971 : mission d’un mois : France, Guyanes française et brésilienne (Amazonie-Manaus),
Caracas, Martinique, New York, France.
Les missions particulières et les voyages personnels impliquant une approche géographique
de haut niveau
1978 : (financement personnel) : montée et descente de l’Oyapok, avec séjour à Camopi, dans
les tribus Oyampis et Emerinos.
1981 : invitation en Irak, au sein d’une délégation de vingt universitaires français.
1989 : mission en Guadeloupe soutenue par la Région Guadeloupe. Expertise sur les dégâts
occasionnés par le cyclone Hugo. Cette mission a été suivie d’un rapport ; il s’en est suivi un
deuxième déplacement permettant de présenter les conclusions de ce rapport. Une émission de
télévision sur RFO à laquelle j’ai participé a permis de sensibiliser la population aux
problèmes cycloniques insulaires.
Toujours dans un souci d’investigation scientifique élargie aux grands phénomènes physiques
planétaires et en association avec le tourisme, j’ai choisi d’aller au Mexique, en Indonésie, en
Thaïlande, au Cambodge, au Vietnam, en Afrique du Sud, en Islande et au Spitzberg.
Les congrès internationaux dans le cadre de l’Union Géographique Internationale
1972 : congrès international de Montréal (avec intervention personnelle sur les méthodes de la
climatologie française, au sein d’un groupe de climatologues francophones ; le contact est
organisé par les Québécois). Excursion post-congrès dans les Montagnes Rocheuses et sur la
côte Pacifique canadienne.
1976 : congrès international de Moscou (avec intervention personnelle sur le climat de
l’Amazonie). Excursion post-congrès en Sibérie (Irkoutsk – lac Baïkal), Asie centrale
(Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan).
1980 : congrès international de Tokyo. Excursion pré-congrès en Chine : Hong-Kong, Canton,
Chengdu, Sian, bassin du fleuve Jaune, Pékin. Au cours du déplacement, visite de plusieurs
laboratoires (impressionnants par l’aptitude des Chinois à analyser des événements naturels
d’une ampleur inusitée en Europe). Retour par Anchorage (Alaska). Tour du monde effectué
d’ouest en est.
1981 : congrès interrégional de Sri Lanka (intervention). Je représente à ce congrès la
recherche occidentale de la climatologie tropicale où je retrouve, entre autres, le Professeur
Yoshino, de l’Université japonaise de Tsukuba.