(onde de choc indirect). Il s’agit d’impulsions acoustiques qui sont générées dans un réservoir
d’eau par différentes techniques, puis focalisées par une lentille acoustique, l’énergie des
ondes de choc se trouvant alors concentrée dans la zone focale. Ainsi la peau située
directement sous la source d’énergie n’est exposée qu’à une sollicitation minime, tandis que
les hautes densités d’énergie nécessaires à titre thérapeutique sont atteintes dans la zone
focale à l’intérieur du corps, à la profondeur souhaité. L'énergie est exprimée en joules ou
milli joules, et la pression en bars ou en méga pascals. Le dosage du traitement est fonction de
la densité d'énergie acoustique (mJ/mm2), de la taille de la focale et du nombre d'impulsions
générées.
Un système générateur d'onde de choc comprend une source d'énergie électrique, un
mécanisme de conversion électro-acoustique et un matériel pour focaliser l'onde de choc. Il y
a trois systèmes d'appareil produisant des ondes de choc : Electro-hydraulique (Orthospec) ;
Piézo-électrique (Wolf) ; Électromagnétique (Dornier EPOS, Siemens).
Les ondes de pression : La dénomination « thérapie par ondes de choc radiales » est
trompeuse, car les appareils utilisés dans ce cas ne génèrent pas des ondes de choc, mais des
ondes de pression balistiques. L'onde de pression est produite par un compresseur d'air,
produisant l'énergie pneumatique nécessaire pour accélérer suffisamment un projectile
localisée dans une pièce à main. Lorsque le projectile frappe l'applicateur, une onde
mécanique radiale (ou sphérique) est créée. Ces dernières se distinguent fondamentalement
des ondes de choc et présentent une amplitude de pression beaucoup plus réduite de 1-10 bar
(0,1-1 MPa). Les ondes de pression ne sont pas focalisées. L'onde radiale est délivrée
directement au contact de la peau et s'épuise rapidement en pénétrant les tissus, n'atteignant
pas plus de 3 cm de profondeur.
Localisation par imagerie :
Pour placer la structure à traiter au foyer de l’onde de choc, et l’y maintenir le temps du
traitement, il est nécessaire d’utiliser un repérage, échographique ou radiologique (obligatoire
en Allemagne). La TOCE sous imagerie est appelée Orthotripsie, en référence à la lithotripsie.
Ces moyens sont également utilisés pour la vérification de l’efficacité du traitement sur ces
structures.
Deux théories s’opposent, la thérapie focale, avec une focale petite et centrée sur la zone à
traiter, et la théorie zonale, avec une focale très large tout autour de la zone à traiter et sans