Bruant de Nelson
(espèce susceptible d’être désignée menacée
ou vulnérable au Québec)
Chaque été, le chant particulier
du bruant de Nelson confère une
atmosphère bien spéciale aux marais
à spartine du Québec. Ce petit oiseau
discret ne niche que dans l’étage
supérieur des marais à spartine. Or, il
ne reste que l’équivalent d’une étendue
de la moitié de la taille de l’île d’Orléans
pour héberger tous les bruants de
Nelson du Saint-Laurent !
Spartine alterniore
La spartine alterniore est une plante
qui ne vit que dans les marais
littoraux. C’est une plante pionnière
puisqu’elle est généralement la
première à coloniser ces milieux.
Certaines de ses adaptations lui
permettent de supporter la salinité de
l’eau et les immersions prolongées
dans l’eau des marées : sa tige permet
le transport de l’air vers les racines
immergées tandis que des glandes
spéciques évacuent l’excès de sel.
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Épinoche à 3 épines
Muni d’une véritable armure
de plaques osseuses et d’épines,
ce petit poisson a tout d’un
« dur-à-cuir ». Son étonnante
tolérance lui permet de
patrouiller les marais à spartine
dans les moindres recoins,
sans se soucier des variations
de température et de salinité.
Toutefois, malgré ses 3 épines dorsales,
il demeure un repas convoité par
de nombreux oiseaux.
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© Claude Nozères
© Claude Nadeau
© Claude Nadeau
7© Françoise Bruaux
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© José Morin, www.jose-morin.com
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© Jean-Étienne Joubert
© Marilyn Labrecque
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La biodiversité du marais à spartine
Bécasseau Maubèche
(sous-espèce rufa)
(espèce susceptible d’être désignée
menacée ou vulnérable au Québec)
Le bécasseau maubèche est
un des plus grands migrateurs
au monde. En une année, il peut
parcourir jusqu’à 20 000 km, soit
l’équivalent de 2 allers-retours
Québec-Paris. En cours de route,
il s’arrête en bordure des marais à spartine pour
refaire ses réserves d’énergie. Depuis la dernière
décennie, l’espèce a connu un déclin de 70 % de
sa population.
Épinoche à 4 épines
De courte longévité (1 à 2 ans), les épinoches à quatre épines ont
tout intérêt à prendre grand soin de leur progéniture an d’assurer la survie
de leur espèce. C’est pour cette raison que les mâles défendent farouche ment
les nids qu’ils fabriquent à partir de végétation et de débris qu’ils trouvent
dans les zones submergées des marais à spartine.
Troscart maritime
Drues et robustes, les toues de
troscart maritime jonchent le sol
des marais à spartine. Cette plante
joue un rôle dans la transformation
des milieux humides car elle
surélève les terrains, ce qui permet
à d’autres plantes, moins adaptées
aux milieux humides, de pousser.
Attention :
cette plante est toxique !
Glaux maritime
Très répandue dans les marais à
spartine, cette petite plante charnue
forme de vastes tapis verdoyants
durant la saison estivale. Peu
exigeante, elle parvient à croître tout
aussi bien dans la vase que sur le
sable. On la retrouve même dans les
anfractuosités de surfaces rocheuses.
En juillet, elle produit de jolies petites
eurs roses.
© Pêches et Océans Canada
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