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développés des politiques relatives à gestion de l’environnement et des ressources
naturelles. Ces états ont également des institutions et départements spécifiques chargés
de la règlementation, la coordination et le suivi environnemental des projets de
développement socio-économique tant public que privés. Ces sont ces même
institutions et départements qui sont chargés de la probation des évaluations d’impacts
environnementaux et sociaux des projets et programmes, la coordination et le suivi
environnemental de la mise en œuvre des projets. Ces institutions sont ; EPA
(Environment Protection Management Authority) pour l’Ethiopie, NEMA (National
Environnement Management Authority) pour le Kenya, Direction de l’Aménagement
du Territoire et de l’Environnement en Djibouti. Au Kenya et en ’Ethiopie ces
institutions ont même des représentations au niveau des régions, provinces et districts.
9. Dans le cadre de la promotion des stratégies de développement conjoint, en 2007,
l’IGAD a défini la stratégie régionale de l’environnement et des ressources naturelles.
La coordination régionale du programme sera réalisée par la division Agriculture et
Environnement.
Politique de sauvegarde de la BAD
10. Selon la politique de sauvegarde de la Banque, le programme de résilience a la
sécheresse et de développement durable dans les pays de la corne de l’Afrique a été
classé de catégorie II du fait qu’il aura construction des infrastructures de gestion des
ressources en eau ( mini-barrage, retenue de surface, forage, citernes souterrains,
barrages ensablés, etc.), infrastructures d’amélioration de la filière élevage
(construction de marchés pour bétail, construction de quarantaine et clinique pour
bétail, etc.), aménagement d’ouvrages d’irrigation et aménagement des bassins
versants.
11. Le programme a un caractère régional et par conséquent certains sous-projets pourront
entre autre affecter les pays voisins en particuliers les sous-projets d’infrastructures et
le programme de gestion des parcours. Ainsi, ces pays qui seront affectés devront au
préalable être notifiés. L’IGAD devra alors faciliter les consultations entre les pays
concernées et avoir l’aval du pays affecté avant la réalisation des sous-projets. En ce
qui concerne le déplacement involontaires des populations des sites de mise en œuvre
des sous-projets, le programme prévoit qu’il n’y aura pas de déplacement des
populations et les bénéficiaires seront associées depuis le choix du site jusqu’à la mise
en œuvre.
12. Le programme prévoit de développer des sous-projets d’irrigation pour le
développement agricole. Ces projets utiliseront probablement des produits chimiques
comme pesticides ou engrais chimiques. Les déparasitages du bétail utiliseront
également des pesticides qui peuvent porter préjudice à l’environnement. L’évaluation
d’impact environnemental et social de ce type de sous-projet devra se référer aux
directives de la banque 4.03 et préparer un plan de gestion intégrée des pesticides. Ces
pesticides devront avoir des effets négatifs négligeables sur la santé humaine, ne
doivent pas affecter les organismes non ciblés et doivent être efficaces sur les insectes
ciblés. L’évaluation devra prévoir des mesures de sécurité depuis le transport, le
stockage et l’application conformément aux directives de l’OMS et de la FAO en la
matière.
13. Le programme sera mise en œuvre dans les milieux ou se trouvent les parcs nationaux,
réserves naturelles et forêts classées. Le choix des sites devra ne pas affecter les