Noms Brigitte Dumaresq TITRE DOMAINE GÉNÉRAL DE

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Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
Noms
Brigitte Dumaresq
TITRE
CLIENTÈLE
DURÉE
SUGGÉRÉE
La veilleuse
1er cycle du secondaire (mon école : 2e année)
5-6 périodes de 75 minutes
DOMAINE GÉNÉRAL DE FORMATION
Environnement et consommation
DGF
AXE DE DÉVELOPPEMENT
INTENTION ÉDUCATIVE
Connaissance de l’environnement
Amener l’élève à entretenir un rapport dynamique avec son milieu
tout en gardant une distance critique à l’égard de la consommation et
de l’exploitation de l’environnement.
INTENTION PÉDAGOGIQUE
-La lumière est une longueur d’onde, elle a une partie visible et invisible (infrarouge et ultraviolet entre
autres)
-La lumière blanche peut être divisée en sept couleurs à l’aide du prisme
-La lumière est plus que l’éclairage, l’infrarouge et l’ultraviolet sont présent dans nos habitudes de
consommation.
-Susciter un intérêt pour la recherche fondamentale
-Apprendre le schéma de construction
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
1
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
2
COMPÉTENCES
DISCIPLINAIRE :
CHERCHER DES RÉPONSES OU DES SOLUTIONS À DES PROBLÈMES
D’ODRE SCIENTIFIQUE OU TECHNOLOGIQUEE (CD1)
Critères d’évaluation
Moments de l’observation
Outils d’évaluation
Représentation adéquate de la
situation
Phase de préparation
Grille d’évaluation
Élaboration d’une démarche
pertinente pour la situation
Phase de préparation
Grille d’évaluation
Mise en œuvre adéquate de la
démarche
Phase de réalisation lors de
l’expérimentation
Grille d’évaluation
Élaboration de conclusions,
d’explications ou de solutions
pertinentes
Phase d’intégration
Grille d’évaluation
COMMUNIQUER À L’AIDE DES LANGAGES UTILISÉS EN
SCIENCE ET TECHNOLOGIE (CD3)
DISCIPLINAIRE :
Interprétation adéquate de
messages à caractère scientifique
et à caractère technologique.
Phase de réalisation
Grille d’évaluation
Respect de la terminologie, des
règles et des conventions propres
à la science et à la technologie.
Phase de réalisation lors de
l’expérimentation.
Grille d’évaluation (schéma de
construction)
TRANSVERSALE :
Coopération
Critères d’évaluation
Moments de l’observation
Outils d’évaluation
Répartition des tâches et
participation à la réalisation du
projet
Phase de réalisation
Grille d’évaluation
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
3
Grilles d’évaluation CD3
Critères /
phases
Interprétati
on adéquate
de messages
à caractère
scientifique
et à
caractère
technologiq
ue.
Phase de
préparation
Respect de
la
terminologie
, des règles
et des
conventions
propres à la
science et à
la
technologie.
Éléments
observables
Les réponses
des
questions 4,
5, 6, 7 et 13
Schéma de
construction
et croquis.
A
B
C
D
E
L’élève utilise un
langage scientifique
et s’exprime
clairement. Les
réponses sont
exactes.
L’élève utilise un
langage adéquat et il
peut manquer un
élément dans ses
réponses.
L’élève
communique avec
un langage courant
et manque quelques
éléments dans ses
réponses
L’élève a de la
difficulté à
exprimer les
concepts
clairement et est
incapable de
répondre aux
questions.
Illisible et
incapable de
répondre aux
questions.
Tous les éléments
sont représentés et
identifier en suivant
les règles.
Il y a une erreur sur
le schéma ou
croquis
Il ya 2 ou 3 erreurs
au total.
Plus de 3 erreurs.
Schéma et/ou
croquis
indéchiffrable.
Question 9
A, 11 et 12
(croquis)
Phase de
réalisation
et
d’intégratio
n
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Grilles d’évaluation CD1
Critères / phases
Représentation
adéquate de la
situation
Phase de
planification
Éléments
observables
Reformulation
du but et
questionnement
approprié
A
B
Le but et le
questionnement sont
formulés clairement.
Le but et le
questionnement sont
formulés très
clairement et sont
complets.
Didactique des sciences III
C
Il y a des erreurs
mineures dans la
formulation du but ou le
questionnement
est peu pertinent.
D
Question 1 :
Isoler une couleur à
partir d’une lumière
blanche.
Remettre un schéma de
construction.
2 sur les 3
Question 2 et 3:
Expliquer la lumière.
Question 1 : incomplète
Question 1 : Isoler la
lumière et/ou schéma de
construction
Question 2 et 3 :
Expliquer la séparation
de la lumière par le
prisme
Question 2 et 3 :
L’explication de la
séparation de la
lumière n’est pas
mentionnée
Question 2 et 3 :
E
Il y a des erreurs dans
la formulation du but
et le questionnement
n’est pas pertinent.
(questions 1, 2 et
3)
Question 1 : Isoler la
lumière et ou schéma de
construction
4
Question 1 et 2 :
Les explications
sont erronées
Expliquer la séparation
de la lumière par le
prisme.
Expliquer les couleurs
de la lumière visible.
.
Élaboration
d’un plan
d’action
pertinent adapté
à la situation.
Liste de matériel
et explication de
la solution.
(question 8 et 9).
Phase de
préparation
Liste de matériel
complet
Liste de matériel:
manque 1 item
Liste matériel manque 2
items ou plus
Liste de matériel
manque 2 items ou plus
Explications
pertinentes :
erronées
et
Explication pertinente :
source de la lumière :
lampe de poche
et/ou
Explication pertinente :
manque 1 item
et
Explication pertinente
manque 1 item
et
explication pertinente
manque 2 items ou plus
Les problèmes sont
bien identifiés et les
solutions apportées
sont pertinentes.
(3 ou plu de problèmes
apportés)
Les problèmes sont bien
identifiés et les solutions
apportées sont
pertinentes.
(2 problèmes apportés).
Un seul problème
rapporté et solutionné.
N’arrive pas à
identifier sans aide des
problèmes même si son
montage ne fonctionne
pas.
Les réponses sont
non pertinentes
et/ou le texte est
illisible.
Réussit à répondre aux
questions 12a à 12d
Réussit à répondre aux
questions 12a à 12d peut
avoir une erreur mineure
Réussit à répondre aux
questions 12a à 12d peut
avoir deux ou trois
erreurs mineures
Manque des réponses.
Les réponses sont
non pertinentes
et/ou le texte est
illisible.
écran pour diviser les
couleurs de la lumière
Prisme pour séparer la
lumière.
Mise en œuvre
adéquate du
plan d’action
Explication des
problèmes/soluti
on
(question 10)
Phase de
réalisation
Élaboration de
conclusions,
d’explications ou
de solutions
pertinentes.
Phase
d’intégration
Analyse du
projet et
améliorations
(Questions 12)
12 e : répond aux
exigences :
Schéma de
construction
Sépare les couleurs
12 f : améliorations :
Au moins 2
Expliquer clairement
Combinaison de 3
critères dans les 2
question 12 e et 12 f
Difficulté à identifier des
problèmes.
12 e répond aux
exigences :
Sépare les couleurs
Un des 3 doit être :
Répond aux exigences :
Sépare les couleurs
12 f : améliorations :
Au moins 1
Expliquer clairement
Expliquer clairement
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
CONTENU
UNIVERS
Technologique
CONCEPTS GÉNÉRAUX
Ingénierie
CONCEPTS PRESCRITS
-Schéma de construction
Propriétés de la lumière :
Mauvaises conceptions
attendue :
Les élèves ne pensent pas que la
lumière se décompose en 7
couleurs. Ils croient que la
lumière blanche est une couleur.
Pour démontrer que la lumière
blanche se décompose en 7
couleurs, démonstration avec un
tube qui contient un prisme et
décompose la lumière. De plus,
la SAÉ va leur permettre de voir
cette décomposition.
Terre et espace
Phénomènes astronomiques
L’infrarouge se voit : les lunettes
permettent de voir dans le noir.
Sans les lunettes, on ne peut les
voir. On doit adapter celle-ci
pour permettre de détecter la
chaleur émise (infrarouge).
L’ultraviolet est visible :
« blacklight »
Les tubes fluorescents ont un
enduit qui réagit sous les rayons
ultraviolets. Cette réaction
produit un rayonnement violet,
ce ne sont pas des rayons
ultraviolet. Ceux-ci sont émis
mais ils sont invisibles.
Vivant
Photosynthèse
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
5
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Didactique des sciences III
STRATÉGIES
D’exploration, d’instrumentation et de communication
TECHNIQUES
Techniques de schématisation
Techniques d’assemblage, de montage
ATTITUDES
La curiosité
Considérations de solution originales
CHAMP TECHNOLOGIQUE
OU THÈME (s’il y a lieu)
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
6
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Îlots de rationalité
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Didactique des sciences III
7
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
SITUATION DE DÉPART
ÉNONCÉ DE LA TÂCHE
(sous la forme d’une consigne qui rappelle les intentions, les compétences ciblées et la production attendue)
La compagnie, lumière inc., a décidé de développer une veilleuse. Cette veilleuse sera spéciale, à partir
d’un globe normal, l’utilisateur pourra choisir la couleur de la lumière. Tu travailles au département de
développement. Ton patron vient te voir et te demandes de lui fabriquer un système qui permettra
d’isoler une couleur spécifique d’une lumière blanche.
Comme c’est le stade de développement, ta tâche consiste à déterminer comment isoler une couleur
d’une lumière blanche. Tu devras expérimenter pour découvrir la meilleure technique pour isoler une
couleur spécifique. Tu devras remettre un schéma de construction pour que tes collègues puissent
reproduire ton travail.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
8
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
9
LES RESSOURCES REQUISES
(outils de référence – matériel informatique – matériel périssable – personnes ressources)
Prismes
Lampes de poche
Couvercle de plastique
Carton noir
Carton blanc
Feuille blanche
Livre univers de Erpi
Ordinateur
REPÈRES CULTURELS
Avant Isaac Newton, on pensait que la lumière blanche était une autre couleur, au même titre que le bleu,
le rouge, le jaune etc. Newton démontra à l’aide de deux prismes que la lumière blanche se décomposait
en différentes couleurs. Le premier prisme décompose la lumière alors que le deuxième est placé de
manière qu’une seule couleur arrive dessus. Au deuxième prisme, il n’y pas de décomposition, prouvant
que seule la lumière blanche se décompose.
Les aurores boréales : on connaît leurs origines depuis le 20 e siècle seulement. Avant elles faisaient
vibrer notre imagination, il existe plusieurs mythes : les esprits guident les âmes récemment décédés pour
qu’ils trouvent leurs chemins; voir http://www.curiosphere.tv/rdv_science/dossier4_matiere/plasma06.htm
Un teint blanc est souvent perçu comme un teint maladif et un teint bronzé en santé. Cette nouvelle façon
de voir les choses est apparu suite à la révolution tranquille où les gens avaient maintenant des loisirs et
partaient en vacances au Soleil. Par contre le teint bronzé ne durait pas durant l’hiver. Pour palier à cela,
les gens ont commencé à utiliser les salons de bronzage. (rappeler que les rayons UV artificiel aussi nocif
que ceux naturels)
Articles intéressants : http://www.soleil.info/sante/les-uv-artificiels/les-pratiques-scandaleuses-decertains-acteurs-du-bronzage-artificiels.html
Au Canada, le synchrotron qui est traité à la fin
La luminothérapie et la photothérapie : question DGF
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
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10
APPROCHE PÉDAGOGIQUE
Ma situation d’apprentissage “Une veilleuse” utilise l’approche par projet. Dans l’approche par projet
l’enseignant accompagne les élèves dans leurs démarches. L’accompagnement se fait tout au long du
projet réalisé par les élèves.
Carole Raby et Sylvie Viola (2007) résume cet approche ainsi : « modèle d’enseignement qui engage
l’élève dans l’acquisition de connaissances, la construction de savoirs et le développement de
compétences. »
Elles mentionnent aussi : « «L’approche par projet doit aussi fournir l’occasion de se fixer des buts, faire
des choix, d’adopter une attitude d’explorer, de discuter et de collaborer avec ses camarades pour réaliser
et présenter une production concrète. »
Cette approche aide les étudiants à acquérir les connaissances. Cet acquisition ce fait en stimulant leur
intérêt sur la matière. Dans ce cas-ci, je veux stimuler les étudiants en les faisant se poser des questions
sur la nature de la lumière. En quoi la lumière est importante sur nos vies? Quel est l’impact de la lumière
sur la société? Ses questions posées en introduction au sujet intriguent les élèves sur un sujet qu’il croit
connaître. Pour éveiller leur intérêt, j’ai aussi un appareil, un tube en carton avec l’équivalent d’un prisme
à l’intérieur et une fente pour mettre devant une source de lumière. Aligner avec la lumière, il produit un
spectre de la lumière visible clair et nette. Cela leur permet de voir la décomposition de lumière. Dans
cette étape l’élève, doit s’appliquer à faire un plan pour construire un monochromateur. Par la suite, il se
joint à une équipe et doit discuter, collaborer et explorer différentes avenues pour réaliser le projet.
La construction du savoir se fait sur les idées que l’élève a déjà du sujet. C’est pourquoi, je leur fais faire
un document sur les propriétés de la lumière et que l’on discute de la séparation de la lumière. C’est-à-dire
que la lumière blanche n’est pas une couleur. Le projet, leur permet d’expérimenter cette information
qu’ils ont trouvée. Durant l’expérimentation, je discute avec les différentes équipes lorsqu’ils ont réalisé la
séparation de la lumière. Ils apprennent, aussi, à planifier un projet, à concevoir un objet technique et lors
de la construction d’un objet, il arrive que notre planification soit erronée. Il faut penser et trouver de
nouvelles solutions à fin de faire les modifications nécessaires pour arriver au résultat final.
Le développement des compétences se fait tout au long du projet. Ces compétences ne sont uniquement
celle du MELS. L’approche par projet aide à former des étudiants autonomes. Ceux-ci se retrouve
responsable de la mise sur pied s’un projet, dans ce cas-ci d’ordre technologique. Ils doivent construire
un monochromateur. L’approche projet est stimulante, le monochromateur étant un instrument inconnu
pour eux. Pour réussir leur construction, ils doivent se poser des questions comment le réaliser, choisir
une méthode de réalisation, le réaliser et proposer des améliorations sur leurs modèle en faisant un croquis
des suggestions proposées.
Dans ce projet, les élèves sont aussi confronté à la fabrication d’un objet technologique et ils ne reçoivent
aucune indication sur comment. À ce niveau, c’est déconcertant pour eux. Ils sont perdus devant une tâche
qui leur semble inaccessible. Après quelques minutes, ils commencent à penser, et se rendent compte
qu’ils peuvent figurer l’information. Cela leur permet de se sentir valoriser individuellement et de partager
à la réalisation en équipe.
Dans la dernière partie du projet, les élèves vont être invité à discuté leur projet et quel était la meilleure
solution selon eux.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
11
Cette approche est en une de socioconstructivisme. Ce courant met l’emphase sur la construction des
apprentissages de l’élève et l’impact de son environnement. Un des grands impacts et la collaboration.
Normalement, l’élève a appris à travailler individuellement, la prochaine étape est celle de travailler en
groupe. L’approche par projet privilégie les deux. Dans mon projet, l’élève doit faire une partie
individuelle mais, il doit aussi partager et travailler en coopération. La réalisation de projet en équipe est
une forme de mimétisme et tel que cité par Carole Raby et Sylvie Viola (2007), Vygotski aurait dit « ce
que l’enfant sait faire aujourd’hui en collaboration, il saura le faire tout seul demain. »
Les deux principes de Piaget sont aussi importants : l’organisation (stades de développement) et
l’adaptation. L’élève de 1er cycle se retrouve entre le 2e et le 3e stade de développement, c’est-à-dire,
celui de la représentation mentale où il peut effectuer plusieurs opérations sur des objets concrets et celui
de la pensée hypothético-déductive. Je crois qu’il est important dans l’approche par projet de comprendre
que les élèves ne sont pas tous rendu au 3e stade. Le travail en équipe, permet l’échange avec les pairs et
les stimulent à développer ce stade.
L’adaptation est importante car elle est l’équilibre entre l’acquisition de nouvelles connaissances et la
construction de nouvelles connaissances basées sur des acquis. Cet aspect a été discuté plus haut.
L’approche projet est une approche qui répond aux objectifs du renouveau pédagogique en développant
les compétences des élèves. Elle stimule aussi les élèves dans leurs apprentissages selon le courant
socioconstructivisme. L’approche est stimulante car elle permet à l’élève de participer à son
apprentissage. Aujourd’hui, c’est une qualité importante dans l’enseignement puisque l’on se retrouve
avec des élèves qui veulent bouger et participer et non rester passivement assis.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
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Didactique des sciences III
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APPROCHE ORIENTANTE
Ingénieur : Il fait les plans de machinerie.
Physicistes, chimistes, médecins en recherche : les utilisateurs du synchrotron
Technicien en laboratoire de police « CSI » : utilisation des appareils pour l’identification de divers
molécules présentes sur les lieux du crime.
Dessinateurs : pour ceux qui aiment faire les schémas.
DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE
La situation d’apprentissage vient chercher les kinesthésiques. Ils vont manipuler le prisme pour vérifier
la théorie vu et résoudre le problème.
Elle est bien aussi pour les visuels puisqu’ils vont voir la lumière blanche se décomposer.
Les auditifs seront aussi stimulés par la présentation de la fin du synchrotron qui est orale.
CONTENU DE L’APPROCHE
Aspects métacognitifs
Sans que ce soit spécifiquement l’approche par projet, l’élève doit se poser des questions pour réaliser un
projet :
-Quels sont mes connaissances à ce sujet?
-Est-ce que je comprends bien le projet?
-Qu’est-ce que je dois savoir pour le réaliser?
-La comparaison des différents scénarios permet une régulation en choisissant le meilleur ou en
combinant différentes idées.
-Le fait de devoir expliquer sa solution.
Ce n’est que quelques exemples de questions qui relèvent de la métacognition.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
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LIENS INTERDISCIPLINAIRES
MATIÈRE
Les arts plastiques
Éventuellement, la compagnie veut vendre le produit au grand public. Il faut trouver comment le présenter
au public. Les arts plastiques au premier cycle ont la compétence « créer des images médiatiques » où
l’élève doit s’assurer que son message passe bien á travers une réalisation artistique.
COMPÉTENCE DISCIPLINAIRE
Créer des images médiatiques
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
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DÉROULEMENT DE LA TÂCHE
PHASE DE PRÉPARATION
Description de l’activité
Durée : 150 minutes
2 périodes
Présentation des concepts aux élèves :
Il prépare le document sur la lumière à l’aide du volume Univers et une
discussion s’ensuit pour s’assurer la compréhension.
•
•
Matériel requis
Volume univers d’Erpi
La lumière et le spectre électromagnétique (voir document en
annexe)
Le schéma de construction
Lecture de la situation d’apprentissage
p. 1 journal de bord
Vérifier que tout le monde comprend bien
Première partie du projet : Cerner le problème
Deuxième partie du projet : Élaboration de la démarche
Traitement du DGF
La lumière nous entoure, c’est une source d’énergie importante et qui peut
servir dans plusieurs domaines. Est-ce que les élèves peuvent nommer au
moins 2 utilisations de cette source?
Lumière visible : Photosynthèse
Vision
Énergie solaire comme énergie propre
Évaluation
CD1
Cerner le problème : questions 1,2 et 3
Élaboration d’une démarche : question 8
CD3
Interprétation juste de message à caractère scientifique ou technologique :
questions 4, 5, 6 et 7
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
p. 2 journal de bord
p. 3 journal de bord
p.3 journal de bord
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Didactique des sciences III
15
PHASE DE RÉALISATION
Description de l’activité
Durée : 150 minutes
2 périodes
En équipe de 4, ils choisissent un plan des 4 plans et le réalisent.
Matériel requis
Prismes, cartons,
papiers, ciseaux, lampe
de poche
Journal de bord p.4 et 5
Les élèves apportent les modifications nécessaires à leur plan.
Une fois que les élèves obtiennent le résultat voulu, ils font le schéma de
construction.
Traitement du DGF
La luminothérapie : définition et exemples
Lire le reportage :
http ://www.radiocanada.ca/actualite/enjeux/reportages/2004/040127/hiver.shtml
La photothérapie
http ://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/phototherapie-3650.html
Évaluation
CD1 :
Mise en œuvre adéquate de la démarche : question 9b
CD3 :
Respect de la terminologie, des règles et des conventions propres à la science
ou à la technologie. Question 9a
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Journal de bord p.6
Journal de bord p.7
Journal de bord p.10
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
16
PHASE D’INTÉGRATION
Description de l’activité
Durée : 150 minutes
2 périodes
Analyse du projet, est-ce qu’il répond aux exigences?
Matériel requis
Journal de bord p.8 et 9
Quelles améliorations, pourrais-tu amener à ton prototype? Fais un croquis
d’un prototype qui serait fixe et transportable.
Discussion sur les différents projets pour voir s’il y avait un montage qui était
mieux.
Explication du synchrotron et de son utilité.
Présentation power point
Journal de bord p.11 à
13
Traitement du DGF
L’utilité du monochromateur.
Qu’est-ce le synchrotron et son utilité?
Évaluation
CD1 :
Élaborations de conclusion, d’explications ou de solutions pertinentes :
question 11 et 12
CD3 :
Production ou transmission adéquate de messages à caractères scientifiques :
question 12
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
17
COMMENTAIRES
-Le projet devait comporter 4 périodes. Je l’ai modifié à 6 périodes.
L’obtention du spectre est difficile avec l’intensité de lumière d’une lampe de poche et son grand
rayonnement.
Il est facile de déborder sur différents liens : par exemple, j’ai élaboré sur les périodes glaciaires en
parlant de l’albédo dans les propriétés de la lumière.
- Je recommande à l’enseignant d’effectuer des tests lui-même pour avoir une idée de la bonne façon de
faire le montage. Il devient plus facile d’aider les élèves qui éprouvent beaucoup de difficulté.
-Si c’est une des premières fois qu’on travaille un projet technologique : j’ai trouvé que les élèves ont de
la difficulté à élaborer un plan d’action. Ils ont aussi de la difficulté à comprendre un schéma de
construction. Cette situation m’a permis d’identifier ce pont de faiblesse pour une bonne partie de ma
classe. Je vais donc revenir sur cela avant le prochain projet technologique.
-Si votre école a un collimateur, il serait intéressant de l’utiliser pour ce projet. Je crois que vous
obtiendriez un meilleur résultat.
-J’avais une présentation Power Point pour présenter le synchrotron aux élèves. Vous pouvez utiliser les
liens á la fin du journal de bord pour le présenter en classe. Cela pourrait amener une activité où les
étudiants feraient un document expliquant le synchrotron.
-Les élèves ont bien aimé le projet, cela leur a permis de
-C’est un projet qui peut être adapté au secondaire 4 en l’étoffant un peu plus.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Voici un exemple d’un schéma de monochromateur :
http://contact.asv.free.fr/Image/SpectroPrincipe.JPG
Voici un monochromateur :
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Didactique des sciences III
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Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
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Annexe 1 :
La lumière
Définition de lumière:
_____________________________________________________________________________________
_________________________________________________
Source de lumière principale pour les vivants de la Terre: _____________________
Âge de cette source : ________________
Importance de la lumière du Soleil pour les vivants :
Environnement :
_____________________________________________________________________________________
_________________________________________________
Photosynthèse :
___________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________
_______________________________
Schématise la photosynthèse :
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
20
Les propriétés de la lumière :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Les concepts que nous avons de la lumière est tellement est liée à notre vision, que nous avons de la
difficulté à concevoir le terme lumière invisible.
La lumière blanche peut être décomposée en 7 couleurs principales. Ce sont les couleurs de l’arc-en-ciel.
En physique, on peut mesurer les longueurs d’onde associées à ces couleurs. Pour décrire quelles couleurs
les vivants peuvent voir, on utilise leurs longueurs d’onde. Les humains voient le spectre compris entre
400 nm et 700 nm.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
21
Lumière visible :
Couleur
Rouge
Orange
Jaune
Vert
Bleu
Violet
Longueur d’onde (nm)
700
650
600
550
500
450
Maxwell (1831-1879) démontre que toutes les nuances peuvent être obtenues à partir de trois teintes
fondamentales (couleurs primaires) le Rouge, le Vert et le Bleu. Dès 1865, il vient à dire, qu’il y a
d’autres longueurs d’ondes invisibles pour nous.
Avant Isaac Newton, on pensait que la lumière blanche était une autre couleur, au même titre que le bleu,
le rouge, le jaune etc. Newton démontra à l’aide de deux prismes que la lumière blanche se décomposait
en différentes couleurs. Le premier prisme décompose la lumière alors que le deuxième est placé de
manière qu’une seule couleur arrive dessus. Au deuxième prisme, il n’y pas de décomposition, prouvant
que seule la lumière blanche se décompose.
Suite à plusieurs découvertes, nous résumons les différentes longueurs d’onde dans le spectre
électromagnétique :
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
22
Les longueurs d’ondes qui nous intéressent sont la lumière visible, l’infrarouge et l’ultraviolet. Ce sont
des longueurs d’ondes qu’émet notre Soleil et nous affecte directement.
La lumière visible nous permet de percevoir notre environnement. Cette capacité a toujours été importante
dans l’histoire de l’humanité. L’humain a pu « apprivoiser » la noirceur et ses craintes grâce à la lumière.
Le feu en plus de sa chaleur, permettait aux humains de voir dans la nuit. L’Homme a continué à
conquérir le noir, par les torches, les lampadaires à huile et finalement la lumière produite par l’électricité.
Les ampoules électriques ont révolutionné le monde. Les gens ont commencé à être plus actifs le soir et la
nuit. Les humains n’étaient plus soumis au cycle de jour/nuit.
La lumière visible est aussi utile dans l’appréciation de la beauté dans les arts. Les milliers de nuances que
nous pouvons créer avec les couleurs primaires nous permettent de merveilleuses créations.
Les infrarouges sont des rayonnements de faible énergie qui affectent directement notre vie de tous les
jours. Au restaurant, les lampes qui émettent une certaine lumière visible, orangé, émettent surtout des
rayons infrarouges. Ces rayons émettent de la chaleur. Votre nourriture réchauffe.
Les vivants émettent de la chaleur donc des rayons infrarouges. On retrouve des adaptations chez les
animaux qui leur permettre de « voir » leur proie selon les rayons infrarouges émis. Les serpents ont leurs
yeux pour voir le spectre visible et d’autres types de récepteurs qui captent les infrarouges. Leur cerveau
leur envoie une image avec cette information. Ils peuvent donc voir leur proie même dans le noir.
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
Planification d'une SAÉ Science et technologie
Didactique des sciences III
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Les ultraviolets sont les rayonnements qui activent le bronzage de notre peau. C’est le mécanisme de
défense de notre corps contre ces rayons qui sont nocifs. On sait aujourd’hui qu’ils peuvent provoquer des
cancers. La vie terrestre a pu apparaître sur Terre suite à la couche d’ozone qui nous protège de la majeure
partie de ces rayons. Les ultraviolets ont de plus forte énergie que la lumière visible.
Les ultraviolets sont émis par les « black light » dans les bars. L’enduit sur les tubes absorbe les rayons et
les réémettre sur le spectre visible. La quantité émise est contrôlée et considérée non nocive pour la santé.
Certains animaux se sont adaptés à ce type de rayonnement. Les abeilles ne voient pas le rouge, il lui
apparait comme gris foncé. Elles sont très sensibles à l’ultraviolet. Elles ne voient donc pas le monde
comme nous. Ses couleurs primaires sont : le jaune, le bleu et l’ultraviolet.
Les rayons ultraviolets sont utilisés de nos jours pour identifier de faux billets de banque, pour identifier
des types de minerai… On l’utilise aussi en médecine comme marqueur génétique. Les rayons UV sont
très utiles pour l’identification de certaines substances dans les enquêtes policières.
Pour plus d’information sur les types de rayons ultraviolets :
http://encyclopedie.snyke.com/articles/ultraviolet.html
L’astronomie utilise beaucoup la lumière. L’objet de prédilection pour observer l’espace est le télescope.
Les télescopes transmettent une image des différents points dans le ciel. Ces images peuvent être du
spectre visible mais aussi des autres différentes longueurs d’ondes.
Par exemple :
« Les premières observations astronomiques dans l’infrarouge depuis l’espace remontent uniquement à
une vingtaine d’année, chaque décennie ayant été marquée par le lancement de satellites novateurs qui ont
bouleversé la perception même que nous avions du cosmos.
Les satellites dans l’infrarouge sont en effet à même de détecter des objets froids, y compris des systèmes
planétaires, des poussières et des gaz interstellaires ou encore des galaxies lointaines, particulièrement
difficiles à observer dans la partie visible du spectre lumineux. L’astronomie dans l’infrarouge permet
également d’étudier la formation des étoiles et des galaxies car l’énergie en œuvre lors de ces
phénomènes se situe essentiellement dans les longueurs d’ondes de l’infrarouge. »
Tiré de http://www.flashespace.com/html/fev06/23_02.htm
Brigitte Dumaresq, Commission scolaire de Laval
2008
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