
GCAQ-Info ▪ Juin 2016
Retour sur le congrès
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Suite à ce diagnosc, on a fait deux constats :
1.   la pérennité des GCAQ est quesonnée.
2.  la qualité des produits et services des GCAQ et la force du 
réseau sont un atout majeur.
En se basant sur les valeurs de l’organisaon, le CA a retenue 
l’orientaon suivante :
•   Favoriser  l’aeinte  d’alliances  stratégiques  et/ou  la  fusion 
des organisaons.
La démarche suivante a été retenue :
1.  Mobiliser les producteurs,
2.  Valider l’intérêt de l’UPA et d’Uniconseils à mere sur pied 
un Comité de rapprochement,
3.  Évaluer la faisabilité d’établir une alliance stratégique avec la 
CSC.
C’est  ainsi  que  le  comité  de  rapprochement  a  été  créé  à 
l’automne 2015.
Maintenant, ou en sont rendus les discussions?
Les travaux du  comité de rapprochement ont permis d’établir 
certaines bases telles que l’objecf poursuivi par une organisa-
on provinciale unique, la dénion d’une formule de groupe, 
la mission, qui en serait membre, qui en seraient clients, etc.
Les prochaines étapes devraient toucher à la structure et gou-
vernance ainsi qu’au nancement et au partage du patrimoine 
présent dans les organisaons actuelles.
En  ateliers  la  quarantaine  de  parcipants  (producteurs  et 
membres du personnel des GCA) ont exprimé leur accord face 
au diagnosc réalisé et aux travaux amorcés. L’importance de 
maintenir une  organisaon provinciale  est un  constat qui  fait 
l’unanimité. Il y a eu consensus également quant à la nécessité 
relave au rapprochement des organisaons provinciales. Évi-
demment, pour qu’un tel rapprochement fonconne, toutes les 
pares concernées devront manifester de l’ouverture d’esprit et 
travailler à aeindre un objecf commun.
Jeudi 7 avril pm
 Conférence de Maxime Lambert  –  « Un boss…
qu’est-ce que ça donne? »
Maxime  Lambert,  consultant  en  ressources  humaines,  est  
venu nous parler de supervision du personnel et de structure 
organisaonnelle.
La structure idéale est celle qui a un directeur général à la tête 
de ses opéraons tacques et un  CA à la tête des opéraons 
stratégiques. 
On peut  alors se  demander si  les GCA  ont la structure idéale 
pour avoir un directeur général? Tout dépend du nombre d’em-
ployés, on parle ici d’un minimum de 10 à 12 personnes car cela 
nécessite un coût administraf plus élevé.
Avoir une direcon générale amène un lot d’avantages :  cela 
permet d’orir de meilleurs suivis opéraonnels, une meilleure 
coordinaon de l’équipe, une meilleure mobilisaon et évalua-
on de la qualité des services oerts et de  la sasfacon des 
clients.
Dans le cas de structure plus pete, on parle plutôt d’un chef 
d’équipe ou d’un coordonnateur. Selon M. Lambert, un adminis-
trateur ne peut pas vraiment jouer ce rôle car étant un bénévole 
à la base, son  temps est limité et il n’est pas présent sur une 
base quodiennement. De plus, ce dernier n’a pas nécessaire-
ment les compétences d’un gesonnaire et ce n’est pas non plus 
son rôle. 
LA COMMUNICATION
D’emblée, il nous dit que le coeur de la geson des ressources 
humaines  est  sans  contredit  la  communicaon.  Le  poste  de 
chef d’équipe ou de coordonnateur devrait être celui  du chef 
des communicaons Mais aenon, le chef d’équipe a plus de 
responsabilités que  ce  qu’on  peut  croire. C’est  lui    qui  voit  à 
établir les objecfs opéraonnels (planicaon du chire d’af-
faires, des clients à solliciter, du service à la clientèle, etc.), c’est 
à lui que revient  la concepon des plans d’acon individuali-
sés, d’évaluer l’aeinte des résultats, d’organiser des réunions 
d’équipe et d’eectuer une pare de la geson des ressources 
humaines. C’est donc  en collaboraon avec le  CA que le  chef 
d’équipe  ou le coordonnateur doit gérer les rendements et les 
comportements (supervision du personnel).
À ce sujet, M. Lambert nous a présenté sa règle du 24/24.
Si un comportement insasfaisant est  observé, il  insiste sur l’im-
portance d’y faire un suivi dans les 24 heures  Par contre, il re-
commande de ne pas réagir immédiatement. On doit se donner 
un minimum de 24 minutes pour bien cibler son intervenon.
En conclusion,  il nous  rappelle que  les acons  de supervision 
sont nécessaires pour une organisaon qui veut devenir perfor-
mante. De plus, le rôle de d.g. , de coordonnateur  ou de pré-
sident est de créer de la cohésion dans l’équipe. Une équipe est 
une équipe si elle se réunit, sinon c’est un groupe!