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CONTEXTE
Le secteur de la librairie est actuellement confronté à une situation économique délicate qui s’explique
par plusieurs facteurs dont :
L’érosion du marché du livre
Depuis 2005, le marché du livre a cessé d’être en expansion. A l’évolution des pratiques de lecture et
d’achat de livres, on peut ajouter, entre autres explications de ce phénomène, la croissance forte
d’autres circuits, la grande distribution alimentaire ou spécialisée et Internet en premier lieu.
L’évolution de la situation économique des librairies
La situation économique et financière des librairies est très préoccupante. La croissance de l’activité
est faible, voire négative depuis plusieurs années, tandis que les marges et les résultats se dégradent
régulièrement et fortement.
Les librairies de premier niveau (800 plus grandes librairies) sont au mieux au niveau du marché
quand les librairies de second niveau (2000 librairies de plus petite taille) enregistrent sur la seule
année 2012 un CA en baisse de 8% (source Xerfi 2013).
Selon ce même institut, la marge commerciale des libraires stagne (33 %) alors que leurs charges
augmentent de 2 à 3 % par an : hausse des frais de personnel pour garantir services et conseils à la
clientèle, hausse soutenue des loyers en centre-ville, hausse des coûts de transport…. Le résultat net
des librairies est dès lors réduit à son minimum. Il a été divisé par trois en moins de dix ans pour se
situer en 2011 à seulement 0,6 % du CA en moyenne (+ 0,8% pour les grandes librairies, +0,6% pour
les moyennes, -0,6% pour les petites).
Ces ratios font de la vente de livres en librairie l’un des secteurs les moins rentables du commerce de
détail non alimentaire. Ils démontrent que la librairie ne dispose plus de marges de manœuvre pour
investir ni pour faire face à l’augmentation des charges.
Dans un contexte économique difficile qui souffre d’un problème structurel de marge, les libraires
doivent maitriser au mieux leurs achats et leurs retours, ce qu’on appelle les flux. Il s’agit d’optimiser
un certain nombre de pratiques professionnelles essentielles à la pérennité de chaque point de vente.
La problématique de la maîtrise des flux a été identifiée, par les travaux de la commission
commerciale du SLF comme un point clé de l'économie de la librairie : mieux acheter, c'est non
seulement acheter moins cher mais aussi retourner moins et vendre plus.
LES ENJEUX ET OBJECTIFS
Dans un contexte économique difficile qui souffre d’un problème structurel de marge, les libraires
doivent maitriser au mieux leurs achats et leurs retours, ce qu’on appelle les flux. Il s’agit d’optimiser
un certain nombre de pratiques professionnelles essentielles à la pérennité de chaque point de vente.
La problématique de la maîtrise des flux a été identifiée, par les travaux de la commission
commerciale du SLF comme un point clé de l'économie de la librairie : mieux acheter, c'est non
seulement acheter moins cher mais aussi retourner moins et vendre plus. Il s’agit pour la branche
professionnelle d’accompagner les librairies indépendantes à s'inscrire dans une meilleure maîtrise
des flux pour améliorer leur trésorerie et ainsi participer à la survie de la profession
L’objectif est de proposer une action collective de formation d’une durée courte (afin de favoriser les
départs en formation des salariés des librairies de petite taille) sur la thématique de la maîtrise des
flux en librairie à destination des salariés (du vendeur C/E jusqu’au gestionnaire) des librairies
indépendantes de moins de 50 salariés.
Il s’agit de former environ une centaine de stagiaires sur toute la France en 2014. Au vu de la
répartition géographique des librairies indépendantes sur le territoire national, la branche
professionnelle de la Librairie prévoit en 2014 la mise en œuvre 2 sessions de formation en Ile de