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II. MÉTHODE
Dans cette section, vous devez décrire avec la plus extrême précision les méthodes utilisées
pour remplir les objectifs de votre TP. Le but de cette section est de permettre à n’importe
qui, se plaçant dans les mêmes conditions que vous, de retrouver les mêmes résultats que
vous.
On attend qu’apparaissent dans cette section :
•Une description précise des différentes expériences réalisées. Éventuellement, des
illustrations (shémas, photos, formules mathématiques, ...) explicatives des dif-
férentes expériences sont attendues si elles apportent une meilleure compréhension
de la méthodologie adoptée. Vous devez répondre à la question : Vos expériences
sont-elles optimales pour la mesure que vous voulez effectuer ?
•Une description précise – incluant éventuellement photos, figures, shéma, ... – des
différents appareils de mesure, leurs intérêts, forces et faiblesses. Vous devez répondre
à la question : Vos appareils de mesures sont-ils adaptés à la mesure que vous souhaitez
réaliser ?
•Une description précise des conditions expérimentales1: conditions de température,
de pression, de bruit, d’isolement électrique, ... Vous devez répondre à la question :
Y’a t-il des possibilités que votre expérience soit biaisée par des conditions que vous ne
maîtrisez pas parfaitement ?
•Les moyens d’extraction des résultats. En particulier, devront apparaître clairement
si vous lisez un résultat directement (par exemple, la mesure d’une longueur par une
règle graduée), ou si vous obtenez un résultat par des méthodes indirectes (à l’aide
d’une formule notamment, par exemple, l’extraction d’une résistance électrique par
la mesure d’une tension et d’un courant présupose valide la loi d’Ohm – ou par des
procédés statistiques évolués). Vous devez répondre à la question : Comment obtenez-
vous vos résultats ?
Cette liste doit vous permettre de déterminer certaines des incertitudes liées à vos expéri-
ences.
Exemple: Pour mesurer l’indice de réfraction du plexiglas, nous utiliserons un dioptre
sphérique, constitué d’une interface plane air-plexiglas, et d’une interface sphérique
plexiglas-air (faire un shéma). Lorsqu’un rayon arrive en incidence normale à une
interface, le rayon incident n’est pas dévié : il n’est pas réfracté (faire un shéma). On
peut ainsi se placer dans les conditions expérimentales ne réalisant qu’une réfraction,
même si ces conditions ne sont qu’approximatives (expliquer pourquoi). Lorsque le
faisceau incident arrive au centre du dioptre sphérique air-plexi sur l’interface plane,
la loi de la réfraction stipule que sin i=nPsin r, avec nPl’indice de réfraction du
plexiglass, où l’on a supposé que l’indice optique de l’air nA= 1 était connu sans
incertitude. Placer ce dioptre sphérique sur un rapporteur permet de mesurer les angles
d’incidences iet de réfraction ravec une incertitude de lecture de 1◦, qu’accompagnent
des incertitudes sur la position exacte du centre du dioptre évaluées à 1◦, et une largeur
1Il est parfaitement clair que cette partie est plus difficile à élaborer dans le temps imparti à un TP.