Exécuter Croître Se démarquer

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Exécuter
Croître
Se démarquer
Rapport
annuel
2010
Faits saillants financiers
VENTES 2010
Quelques chiffres financiers
(En millions de dollars américains, sauf indication contraire)
2008
2009
2010
6 394 $
5 465 $
5 850 $
(369)
650
667
8
7
(3)
(73)
(42)
(54)
(3)
–
(7)
Bénéfice (perte) d’exploitation
(437)
615
603
Bénéfice net (perte nette)
(573)
310
605
Flux de trésorerie provenant des
activités d’exploitation
197
792
1 166
Dépenses en immobilisations
163
106
153
34
686
1 013
6 104
6 519
6 026
2 128
1 712
827
Ratio de la dette nette aux capitaux totaux
50 %
35 %
9%
Total des capitaux propres
2 143
2 662
3 202
43,0
43,2
43,2
Ventes
Bénéfice (perte) d’exploitation par secteur
Papiers
5,9 milliards $
83 % Papiers
15 % Marchands de papier
2 % Bois 1
VENTES PAR RÉGION
Marchands de papier
Bois
1
Siège social
Flux de trésorerie disponibles
2
Total de l’actif
Dette à long terme, incluant tranche
à court terme
2
14 % Canada
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires
et d’actions échangeables en circulation en
millions (diluées)
13 % Autres pays
1 Domtar a finalisé la vente de son secteur du Bois le 30 juin 2010.
73 % États-Unis
Domtar Corporation — Rapport annuel 2010 sur formulaire 10-K
2 Mesure financière non conforme aux PCGR. Voir le Rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR à la fin de
ce document.
Exécuter
Croître
Se démarquer
Notre parcours stratégique
SE DÉMARQUER
CROÎTRE
Rapport
annuel
2010
EXÉCUTER
Accent sur les 3 C :
clients, coûts, comptant
Soutenir la
performance et
réduire la dette
www.domtar.com
Image de la campagne Pourquoi le PAPIER ?
Rationaliser le
portefeuille d’actifs
Disposer de flux de
trésorerie plus solides
et plus prévisibles
Améliorer le profil
de risque
Optimiser l’utilisation de nos actifs
Augmenter les
revenus provenant de
nouveaux débouchés
Mettre les actifs
en commun
Coup d’œil
Domtar Corporation (NYSE/TSX : UFS) est le plus grand p
­ roducteur
et distributeur de papier fin non couché en Amérique du Nord et
le deuxième plus important au monde. Nous sommes également
un des plus importants producteurs et distributeurs de pâte en
Amérique du Nord. Nous possédons des exploitations de pâtes et
papiers à l’échelle des États-Unis et du Canada dans les domaines
de la fabrication, du façonnage et de la distribution, ainsi qu’une
entreprise de marchands de papier. Nous sommes également
présents en Asie avec un bureau à Hong Kong. Nous sommes
un chef de file reconnu dans les pratiques durables sur le plan
de l’environnement. Domtar emploie environ 8 500 personnes
qui, jour après jour, travaillent à améliorer notre entreprise et à
assurer notre succès à long terme.
(En millions de dollars américains)
(En millions de dollars américains)
10
08
827
10
640
603
780
615
09
1 712
(En millions de dollars américains)
2 128
(En millions de dollars américains)
1 083
DETTE À LONG TERME,
INCLUANT TRANCHE
À COURT TERME
5 850
BAIIA2
AVANT ÉLÉMENTS
5 465
BÉNÉFICE (PERTE)
D’EXPLOITATION
6 394
VENTES
09
10
(437)
08
08
08
09
09
10
Message à nos actionnaires
Domtar a toute une histoire à raconter pour 2010. Notre
performance a dépassé les attentes et nous avons enregistré
des bénéfices records. Nous avons poursuivi la mise en œuvre
de notre parcours stratégique — « Exécuter, croître, se
­démarquer » — lancé en 2009. Cette stratégie a porté fruit :
nous avons généré des flux de trésorerie plus élevés, achevé
notre programme systématique de réduction de la dette,
procédé à des ventes d'actifs et réorienté certaines de nos
exploi­tations. Une période passionnante s’ouvre pour Domtar.
Nous avons réussi à garder le cap sur nos principes de base tout au long de la
récession et de la lente reprise qui a suivi. Nous avons continué d’offrir un milieu
de travail stimulant et sécuritaire à nos employés et de créer de façon tangible de
la valeur pour nos actionnaires et nos clients.
Nous avons également fait d’immenses progrès dans la mise en œuvre de notre
stratégie, tout en affichant des résultats et des flux de trésorerie solides et en
nous donnant plus de latitude financière en matière de bilan. Domtar a atteint une
souplesse opérationnelle qui lui permet de conserver son leadership dans l’industrie
et de se positionner afin de mieux saisir les occasions qui ne manqueront pas de
se présenter.
Une succession de succès
L’an dernier, la performance de Domtar a été remarquable en dépit de conditions
de marché défavorables, notamment la lente reprise de l’emploi aux ­États-Unis.
Ce succès s’explique en grande partie par l’accent que nous avons mis en 2009 et
en 2010 sur l’essentiel : les clients, les coûts et le comptant.
En offrant des produits et services qui répondent aux besoins de nos clients, nous
avons été récompensés par leur loyauté et par de nouveaux débouchés. Nous
avons continué de gérer nos coûts en améliorant l’efficacité de notre système et en
réduisant l’inventaire ainsi que les temps d’arrêt dans les usines de pâtes et papiers.
Les ventes ont augmenté grâce à la hausse des prix de vente moyens, et ce, malgré
le déclin à long terme du volume. Le fait de nous concentrer sur les marges plutôt
que sur le volume s’avère rentable. Le bénéfice net a presque doublé par rapport à
l’an dernier et les flux de trésorerie disponibles ont dépassé la marque du milliard de
dollars. Nous avons également mené à bien notre programme systématique de réduction de la dette, réduisant cette dernière de moitié, à savoir de près de 900 millions $.
Nous avons fait de grands pas dans la rationalisation de notre portefeuille d’actifs.
Au cours du premier trimestre de 2010, la fermeture de l’usine de Columbus, MS,
a marqué notre retrait du secteur des papiers couchés de pâte mécanique. Il
s’agissait-là de la première d’une série de mesures visant à rationaliser notre
portefeuille d’actifs. La vente fructueuse de notre secteur des produits forestiers et celle de notre usine de pâte de feuillus de Woodland, ME, ont suivi.
Notre solide position nous a également permis de commencer à redistribuer
une partie des bénéfices à nos actionnaires. Au cours du deuxième trimestre
de 2010, nous avons annoncé un dividende trimestriel de 0,25 $ l’action et
un programme de rachat d'actions de
150 millions $.
Un bilan plus solide et la baisse du
niveau de la dette de Domtar sont le
résultat positif d’un plan bien orchestré.
Notre discipline financière, ainsi que
l’amélioration de nos pratiques de
gestion de la trésorerie et des coûts,
continuera de servir de moteur dans
cette nouvelle phase de notre évolution.
«
NOUS AVONS RÉUSSI À
GARDER LE CAP SUR NOS
PRINCIPES DE BASE TOUT AU
LONG DE LA RÉCESSION ET
DE LA LENTE REPRISE QUI A
SUIVI . NOUS AVONS CONTINUÉ
D’OFFRIR UN MILIEU DE TRAVAIL
STIMULANT ET SÉCURITAIRE À
NOS EMPLOYÉS ET DE CRÉER DE
FAÇON TANGIBLE DE LA VALEUR
POUR NOS ACTIONNAIRES ET
NOS CLIENTS .
John D. Williams
Président et chef
de la direction
»
Se positionner face à l’avenir
Nous mettons tout en œuvre pour contrebalancer la nature cyclique de notre
secteur et remplacer les revenus qui fléchissent en raison du déclin de la demande
de papier fin. Pour ce faire, nous cherchons à créer de nouveaux flux de revenus
dans des marchés en expansion et à assurer des flux de trésorerie plus stables en
saisissant des occasions qui renforceront nos activités tout en étant rentables à
long terme pour nos actionnaires.
Nous envisageons nos occasions de croissance de deux façons : 1) en tirant partie
de nos actifs et de nos compétences actuels ; et 2) en faisant des acquisitions. Au
cours de la dernière année, nous avons surtout investi dans nos activités de pâtes
et papiers afin que celles-ci continuent de faire partie d’un système de classe
mondiale. Nous avons également tenu à maintenir un juste équilibre entre l’offre
et la demande de nos clients. Conserver notre envergure tout en améliorant notre
agilité nous permettra de saisir les occasions avec succès.
Nous avons lancé et terminé plusieurs projets qui nous ont assuré une plus grande
présence sur les marchés en expansion, notamment celui de la réorientation de notre
usine de Plymouth, NC, dont 100 % de la production sera désormais consacrée à la
pâte en flocons. Au Canada, nous avons entamé plusieurs projets dans le cadre du
Programme d’écologisation des pâtes et papiers (PEPP) du gouvernement fédéral
afin d’améliorer l’efficacité énergétique et la performance environnementale de
nos activités. Les projets annoncés à ce jour représentent presque la totalité des
143 millions $ de crédits auxquels nous sommes admissibles. Nous avons terminé
la modernisation d’une chaudière à notre usine de Kamloops, CB, et nous avons
apporté des améliorations à notre usine d’Espanola, ON. D’autres projets sont prévus
à Dryden, ON, à Windsor, QC, et à Kamloops, CB.
«
Une entreprise de papier durable
NOUS CONTINUONS
D’ÉVOLUER EN FAISANT
PREUVE D’UN ESPRIT
D’OUVERTURE ET
D’OPTIMISME À L’ÉGARD
DE NOS ACTIVITÉS , NOS
INVESTISSEURS , NOS
COLLÈGUES ET NOS
CLIENTS . NOUS SOMMES
FIERS DES PROGRÈS QUE
NOUS AVONS ACCOMPLIS
AU COURS DE LA
DERNIÈRE ANNÉE ET NOUS
AVONS LA CONVICTION
QUE NOS PERSPECTIVES
SONT PROMETTEUSES . »
Conformément à notre engagement de longue date à l’égard de la croissance durable,
l’amélioration de la performance environnementale est le fil qui relie tous nos projets
PEPP. De fait, nous demeurons des pionniers et des leaders dans ce domaine. À titre
d’exemple, nous avons été une des toutes premières entreprises à nous engager à
certifier l’ensemble de nos activités en vertu des normes du Forest Stewardship
Council™ (FSC®). Depuis 2009, tous nos établissements sont certifiés conformément
à la chaîne de responsabilité FSC®. Et nous avons l’intention de continuer à jouer
un rôle directeur à cet égard dans notre industrie.
Les efforts que nous consacrons depuis longtemps à la croissance durable nous ont
valu de tisser des partenariats fructueux avec des organismes environnementaux
de premier plan tels que la Rainforest Alliance, le Fonds mondial pour la nature
(WWF) et The Nature Conservancy. Et nous en sommes très fiers. Mais la croissance durable va au-delà des préoccupations environnementales et englobe nos
collègues et les communautés où nous vivons et travaillons. En 2010, nous avons
formé un comité de croissance durable multi-disciplinaire afin que nos ­politiques
santé et de sécurité et brisé un autre record en réduisant notre taux de fréquence
d’incident de presque un tiers depuis 2007.
La croissance durable est une priorité qui est là pour rester et nous pensons qu’elle
NOMBRE D'INCIDENTS À
DÉCLARATION OBLIGATOIRE
(Par 200 000 heures travaillées)
}
1,51
jouera un rôle majeur dans notre croissance future. La nouvelle turbogénératrice
à vapeur fonctionnant au biocombustible de notre usine de Marlboro, SC, en est
1,41
avons ­également poursuivi l’objectif d’améliorer notre performance en matière de
1,98
et notre vision se répercutent dans tous les volets de notre organisation. Nous
un parfait exemple. Nous combinons deux choses : une amélioration interne qui
entraîne des économies de coûts et l’occasion d’améliorer l'empreinte écologique
de nos activités. Quant à l’annonce en juillet 2010 d’une initiative visant à bâtir une
usine de démonstration de nanocellulose cristalline à Windsor, QC, en partenariat
avec FPInnovations, c’est un autre bel exemple de la façon dont nous pouvons
améliorer notre infrastructure et miser sur notre expertise en nous engageant sur
des sentiers inédits et excitants.
Ce que l’avenir nous réserve…
Domtar a l’habitude de défier le statu quo dans notre industrie et nous prévoyons
continuer à faire œuvre de pionnier dans les années qui viennent. Nous évaluons
actuellement nos possibilités, qu’il s’agisse d’exploiter de nouveaux marchés en
fabriquant des produits innovateurs à base de fibres, d’explorer des débouchés
pour notre pâte excédentaire ou d’étendre notre rayonnement géographique. Tout
en conservant une approche conservatrice dans la gestion de nos finances, nous
avons aujourd’hui la souplesse voulue pour saisir des occasions dans des domaines
soutenus par une demande dynamique, que ce soit ici sur le marché nord-américain
ou sur les marchés mondiaux.
Nous entendons confirmer notre leadership dans le domaine de la croissance
durable en élargissant encore davantage notre gamme de papiers EarthChoice® et
en travaillant étroitement avec nos partenaires environnementaux. En 2010, nous
avons lancé la campagne Pourquoi le PAPIER ? qui vise à dissiper certaines des idées
fausses qui circulent au sujet de l’utilisation du papier. En notre qualité de leader de
l’industrie, il nous apparaissait important de prendre l’initiative et de communiquer
des messages positifs au sujet du papier.
Nous continuons d’évoluer en faisant preuve d’un esprit d’ouverture et d’optimisme à
l’égard de nos activités, nos investisseurs, nos collègues et nos clients. Nous sommes
fiers des progrès que nous avons accomplis au cours de la dernière année et nous
avons la conviction que nos perspectives sont prometteuses. Je suis impatient de
faire avancer notre parcours stratégique et de continuer à croître, à nous démarquer
et à assurer notre succès à long terme.
John D. Williams
Président et chef
de la direction
08
09
10
29 %
de réduction
Notre rayonnement
Nous exploitons un réseau de 13 usines dans le domaine de la fabrication des pâtes et
papiers à l'échelle de l’Amérique du Nord. Ce réseau est épaulé par 15 exploitations de
finition ou de fabrication de formulaires, un vaste réseau de distribution et des centres
de réapprovisionnement régionaux. Ceci comprend Enterprise Group, une entreprise
Domtar qui vend et distribue principalement des papiers d’affaires en format coupé et
des formulaires en continu de Domtar.
Nous avons un bureau à Hong Kong afin d’offrir un service à la clientèle à nos clients
de pâte d’outre-mer.
Notre secteur des marchands de papier Ariva™ vend et distribue un vaste éventail de
produits fabriqués par Domtar et par d’autres fabricants. Ariva offre ses services à une
clientèle diversifiée grâce à 24 établissements situés principalement dans le Midwest et
le Nord-Est des États-Unis, et l’Est du Canada.
Siège social
exploitations
Montréal, QC
Centre des
Fort Mill, SC
Hong Kong
Usines de pâtes et papiers
Centres de finition ou de
fabrication de formulaires
Centres de distribution,
d'approvisionnement
et de services
Bureau de représentation
Ariva
Liste des établissements et des capacités
Usines de pâte
commerciale
Centres de finition
ou de fabrication
de formulaires
Centres de
réapprovisionnement
régionaux (CRR)
Ariva
ASHDOWN, AR
DRYDEN, ON
Addison, IL
Charlotte, NC
Albany, NY
906 000 TC de papier par année
86 000 TMSA de pâte par année
327 000 TMSA
de pâte par année
Ashdown, AR
Chicago, IL
Baltimore, MD / Washington, DC
Brownsville, TN
Dallas, TX
Boston, MA
ESPANOLA, ON
KAMLOOPS, CB
Dallas, TX
Jacksonville, FL
Cincinnati, OH
76 000 TC de papier par année
114 000 TMSA de pâte par année
477 000 TMSA
de pâte par année
DuBois, PA
Langhorne, PA
Cleveland, OH
Griffin, GA
Los Angeles, CA
Columbus, OH
Indianapolis, IN
Kent, WA
Covington, KY
Mira Loma, CA
Richmond, QC
Dallas / Fort Worth, TX
Owensboro, KY
Toronto, ON
Dartmouth, NS
Ridgefields, TN
Winnipeg, MB
Dayton, OH
Usines de
pâtes et papiers
HAWESVILLE, KY
PLYMOUTH, NC
593 000 TC de papier par année
47 000 TMSA de pâte par année
444 000 TMSA
de pâte en flocons
par année
JOHNSONBURG, PA
362 000 TC de papier par année
Rock Hill, SC
KINGSPORT, TN
Rothschild, WI
Entreprise Group
Tatum, SC
432 000 TC de papier par année
Washington
Court House, OH
53 établissements en
Amérique du Nord
MARLBORO, SC
389 000 TC de papier par année
NEKOOSA, WI
151 000 TC de papier par année
PORT HURON, MI
113 000 TC de papier par année
ROTHSCHILD, WI
Windsor, QC
Fort Wayne, IN
Harrisburg, PA
Hartford, CT
Indianapolis, IN
Lancaster, PA
London, ON
Montréal, QC
Mount Pearl, NL
New York, NY
Ottawa, ON
Philadelphie, PA
Québec, QC
140 000 TC de papier par année
Southport, CT
WINDSOR, QC
Toronto, ON
655 000 TC de papier par année
40 000 TMSA de pâte par année
Tous les tonnages de papier sont exprimés
en tonnes courtes (TC) et en fonction de
la capacité de fabrication de l’usine.
Tous les tonnages de pâte sont exprimés
en tonnes métriques séchées à l’air
(TMSA) et en fonction de la capacité de
fabrication de pâte commerciale de l’usine.
Nous produisons environ 4,4 millions
de tonnes métriques de pâte sur
une base annuelle et nous utilisons
2,9 millions de ces tonnes pour fabriquer
du papier à nos usines intégrées.
Nos
activités
Aujourd’hui, l’activité commerciale ne se réduit pas à vendre
des produits et services. Il est
important de poursuivre une
vision : celle de mettre les préoccupations d’ordre économique,
environnemental et social sur
un même pied d’égalité dans nos
tâches quotidiennes.
Papiers
Le secteur des Papiers comprend la fabrication, la transformation, la commercialisation et la distribution de nos papiers d’affaires,
d’impression commerciale, de publication, de façonnage et de spécialité. Ces papiers sont principalement destinés à des clients
des États-Unis et du Canada. Nous vendons une combinaison de marques privées de certains clients et de produits de marques
Domtar reconnues telles que Cougar®, Lynx® Opaque Ultra, First Choice® et Domtar EarthChoice® Papier d’affaires qui font
partie de notre gamme de papiers éthiques et écologiques certifiée FSC®, ainsi que Husky® Opaque Offset. Domtar est le plus
important producteur et distributeur de papier fin non couché en Amérique du Nord et le deuxième plus important au monde.
Le secteur des Papiers comprend également la commercialisation et la distribution de pâte de résineux et de feuillus,
notamment la pâte à papier, la pâte en flocons et la pâte de spécialité. Cette pâte est séchée et vendue à des clients nordaméricains et d’outre-mer. Domtar est un des plus importants producteurs de pâte commerciale en Amérique du Nord.
CATÉGORIES
PAPIERS
D'AFFAIRES PAPIERS D'IMPRESSION
COMMERCIALE ET DE
PUBLICATION
PAPIERS DE FAÇONNAGE
ET DE SPÉCIALITÉ
TYPE
PAPIER FIN NON COUCHÉ
QUALITÉ
Reprographie
Papiers haut
de gamme
Offset
Opaque
Façonnage d'affaires
Papiers de
technologie
Couleur
Emballages souples
Index
Opaque haut
de gamme
Étiquette
Bristol
Léger
Livres
grand public
Papiers abrasifs
Papiers décoratifs
Papiers d'imagerie
Étiquette
Fournitures médicales jetables
APPLICATIONS
Photocopies
Présentations
Documents
de bureau
Rapports
Présentations
Impression
commerciale
Publipostage
Papeterie
Formulaires et enveloppes
Brochures
Emballages pour aliments
et bonbons
Dépliants
Rapports
annuels
Brochures
Livres
Notes autocollantes
Cartes
Catalogues
Papiers pour chèques sécurisés
Blouses de chirurgien
Affiches
Conditions du marché1
PAPIER
PÂTE
En 2010, 10,3 millions de tonnes de papier fin non couché ont été
La production de pâte commerciale chimique s’est élevée à
fabriquées en Amérique du Nord, ce qui représente une baisse de
13,7 millions de tonnes métriques en 2010 en Amérique du Nord,
0,2 % comparativement à l’année précédente. La demande s’est
une baisse de 1 % comparativement à 2009. La production mondiale
élevée à 10,5 millions de tonnes au cours de la même période, une
de pâte commerciale chimique en 2010 s’est établie à environ
augmentation de 0,2 % comparativement à 2009. La demande
50,4 millions de tonnes métriques, ce qui représente une augmen-
mondiale a atteint environ 44,5 millions de tonnes, une augmen-
tation de 6,8 % par rapport à l’année précédente.
tation de 4,7 % par rapport à l’année précédente.
Selon les prévisions, la demande mondiale pour la pâte commerciale
La demande nord-américaine décline à un rythme d’environ 3,9 %
chimique augmentera à un rythme annuel de 2,6 % au cours des cinq
par année depuis 2000, alors que la demande mondiale augmente
prochaines années en raison de la demande en Chine, et aussi celle
à un rythme d’environ 0,1 % par année depuis 2000. Selon RISI, la
de l’Amérique Latine et de d’autres pays d’Asie (excluant le Japon
demande mondiale augmentera à un rythme annuel de 1,6 % au
et la Corée). On prévoit que la demande mondiale pour la pâte de
cours des cinq prochaines années en raison d’une demande plus
résineux et la pâte de feuillus augmentera à un rythme annuel de
vigoureuse de la part de l’Asie du Sud-Est et de l’Europe de l’Est.
1,7 % et de 3,7 %, respectivement, grâce aux marchés émergents.
1 Source : Conseil des produits des pâtes et papiers (PPPC), sauf indication contraire
Papiers
Revue
Les ventes se sont
élevées à 5,07 milliards $,
une augmentation de 9 %
comparativement à 2009.
Cette augmentation est
principalement attribuable à
la hausse des prix de vente
moyens du papier et de la pâte
et à une hausse de 8 % des
expéditions de pâte par rapport
à 2009.
●●
Le BAIIA avant éléments1 s’est
élevé à 1,082 milliard $,
une augmentation de 66 %
comparativement à 2009.
●●
Domtar en quelques chiffres
Les dépenses en
immobilisations se sont
chiffrées à 142 millions $,
une augmentation de 53 %
par rapport à l’an dernier,
principalement attribuable à
la construction d’une nouvelle
machine à pâte en flocons
à Plymouth, NC.
●●
La performance en matière
de santé et de sécurité a connu
une amélioration de 10 % par
rapport à l’année précédente.
●●
Lancement d’une nouvelle
machine à pâte en flocons à
Plymouth, NC, possédant une
capacité de production annuelle
de 444 000 de tonnes métriques.
●● Lancement d’une
turbogénératrice à vapeur de
50MW à Marlboro, SC, qui
fonctionne au biocombustible.
Fermeture de Columbus, MS,
notre seule usine de papier
couché de pâte mécanique, et
vente de Woodland, ME, notre
seule usine de pâte de feuillus
non intégrée.
●●
Investissement dans
l’efficacité énergétique et la
performance environnementale
de nos activités canadiennes,
en vertu du Programme
d’écologisation des pâtes et
papiers du Gouvernement
du Canada, incluant la
modernisation de la chaudière
de l’usine de Kamloops, CB.
●●
Inauguration des travaux pour
la construction d’une usine de
démonstration de nanocellulose
cristalline à Windsor, QC, en
partenariat avec FPInnovations.
●●
Capacité de production de papier fin non couché
d’environ 3,8 millions de tonnes courtes
Capacité de production de papier : É.-U. : 81 % Canada : 19 % Expéditions de produits de papier :
Affaires : 46 %
Impression commerciale et publication : 27 %
Façonnage et de spécialité : 27 %
Ventes du secteur des Papiers par région :
É.-U. : 74 % Canada : 10 % Autres : 16 %
PÂTE
Capacité de vente d’environ 1,5 million de tonnes métriques de pâte commerciale
Capacité de production de pâte commerciale :
Faits saillants
●●
PAPIER
É.-U. : 38 % Canada : 62 %
Lancement réussi de notre
campagne Pourquoi le PAPIER ?.
●●
Intégration de la technologie
ColorLok® brevetée de HP à tous
nos papiers d’affaires, améliorant
ainsi leur qualité d’impression.
●●
Contrat de licence élargi
avec le Fonds mondial pour la
nature (WWF) de manière à
inclure l’ensemble des produits
EarthChoice®, y compris les
papiers d’affaires.
●●
●● Partenaire fondateur de
« Green My Parents », un
programme visant à aider les
jeunes à devenir des agents de
protection de l’environnement à
la maison.
Partenariat avec The Nature
Conservancy dans le cadre
de « Working Woodlands »,
programme pilote visant
à inciter les propriétaires
fonciers privés à certifier leurs
terres conformément aux
normes FSC®.
●●
Ventes de pâte par région É.-U. : 32 % Canada : 6 % Autres : 62 %
Chiffres clés
Exercise terminé le 31 décembre
(En millions de dollars américains, sauf indication contraire)
2009
2010
Ventes (incluant les ventes aux Marchands de papier) 4 632
5 070
Bénéfice d’exploitation
650
667
BAIIA avant éléments1
652
1 082
382
381
270
701
Amortissement
Bénéfice d’exploitation avant éléments
1
93
142
Total de l’actif
5 538
5 088
Expéditions de papier (en milliers de TC)
3 757
3 597
Expéditions de pâte (en milliers de TMSA)
1 539
1 662
Dépenses en immobilisations
1Mesure financière non conforme aux PCGR. Voir le Rapprochement des mesures financières non
conformes aux PCGR à la fin de ce document.
Marchands de papier
Le secteur des Marchands de papier comprend l’achat, l’entreposage, la
vente et la distribution de nos produits de papier et de ceux d’autres
fabricants. Ces produits comprennent des papiers d’affaires, d’impression
et de publication — non couchés, couchés et spécialisés — ainsi que
certains produits industriels. Les produits sont vendus à un bassin de
clientèle vaste et diversifié où l’on retrouve des petits, moyens et grands
imprimeurs commerciaux, des éditeurs, des entreprises de reprographie,
des entreprises de vente par catalogue, des commerces de détail, ainsi
que des institutions.
Revue
Les ventes se sont élevées
à 870 millions $, une
diminution de 3 millions $
comparativement à 2009,
principalement attribuable à
une baisse de 2 % des livraisons
de produits.
●●
Ariva en quelques chiffres
La performance en matière de
santé et de sécurité a affiché un
recul de 24 % comparativement
à 2009. Les résultats à long
terme représentent toutefois
une amélioration de 41 %
●●
depuis 2007.
Le BAIIA avant éléments1 s’est
élevé à 2 millions $, une baisse
de 10 millions $ par rapport
à 2009.
●●
Mise en œuvre d’un nouveau
système de planification des
ressources de l’organisation
(PRO) afin d’améliorer les
processus opérationnels
du groupe.
●●
La nouvelle signature,
Du papier aux pixels. La voie
du futur., traduit l’importance
qu’ Ariva accorde aux nouvelles
idées et aux nouvelles solutions
Les produits de Domtar représentent environ 31 % du total des
produits vendus
Ventes par région : É.-U. : 68 % Canada : 32 %
Exercise terminé le 31 décembre
(En millions de dollars américains, sauf indication contraire)
2009
2010
Ventes
873
870
7
(3)
12
2
Amortissement
3
4
Bénéfice (perte) d’exploitation
avant éléments1
9
(2)
Dépenses en immobilisations
1
2
101
99
Bénéfice (perte) d’exploitation
Amélioration de la gestion
du fonds de roulement en
mettant l’accent sur la réduction
de l’inventaire d’entrepôt,
l’augmentation de la rotation
des stocks et la réduction des
délais moyens de paiement des
clients (DSO).
●●
Nouvelle image de marque
●● Au début de 2011, l’image
de marque du Groupe de
distribution Domtar, le secteur
des Marchands de papier de
Domtar, a été modifiée. La
nouvelle image s’appelle Ariva™
et elle marque le début d’une
ère nouvelle dans l’évolution
de ce secteur à titre de meilleur
fournisseur de solutions en ce
21e siècle.
Vend annuellement environ 0,7 million de tonnes de papiers
provenant de plus de 60 fournisseurs dans le monde entier
Chiffres clés
Faits saillants
●●
Réseau formé de 24 établissements de distribution de papier
au Canada et aux États-Unis
qui répondront aux besoins
en évolution des clients de
l’ère numérique.
Le nom et la marque Ariva ont
remplacé toutes les marques
traditionnelles : JBR La Maison
du Papier, Buntin Reid et The
Paper House au Canada, ainsi
que RIS the paper house
aux États-Unis.
●●
●● Simultanément, Ariva a
également lancé un nouveau
site Web — arivanow.com — qui
a été remanié à l’image de sa
nouvelle identité.
BAIIA avant éléments
1
Total de l’actif
1Mesure financière non conforme aux PCGR. Voir le Rapprochement des mesures financières non
conformes aux PCGR à la fin de ce document.
[PAGE LAISSÉE INTENTIONNELLEMENT EN BLANC]
SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION
DES ÉTATS-UNIS
WASHINGTON, D.C. 20549
FORMULAIRE 10-K
È
RAPPORT ANNUEL PRÉSENTÉ CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 13 OU 15(d) DE LA
SECURITIES EXCHANGE ACT OF 1934
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010
ou
‘
RAPPORT DE TRANSITION PRÉSENTÉ CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 13 OU
15(d) DE LA SECURITIES EXCHANGE ACT OF 1934
Pour la période de transition allant du
au
Numéro de dossier de la Commission : 001-33164
Domtar Corporation
(Dénomination exacte de l’émetteur inscrit telle qu’elle figure dans ses statuts)
Delaware
20-5901152
(État ou autre territoire de
constitution ou d’organisation)
(Numéro d’identification de
l’employeur aux fins de l’I.R.S.)
395, boul. de Maisonneuve Ouest
Montréal (Québec) H3A 1L6 Canada
(Adresse des principaux bureaux de direction) (Code postal)
Numéro de téléphone de l’émetteur inscrit, y compris l’indicatif régional : 514-848-5555
Titres inscrits aux termes de l’article 12(b) de la Loi :
Titre de chaque catégorie
Nom de chaque bourse où les titres sont inscrits
Actions ordinaires d’une valeur nominale
Bourse de New York
de 0,01 $ par action
Titres inscrits aux termes de l’article 12(g) de la Loi : Aucun
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit est un émetteur établi bien connu (well-known seasoned
issuer) au sens de la Rule 405 de la Securities Act. Oui È Non ‘
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit n’est pas tenu de déposer de rapports aux termes de
l’article 13 ou 15(d) de la Loi. Oui ‘ Non È
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit : 1) a déposé tous les rapports qu’il devait déposer
conformément à l’article 13 ou 15(d) de la Securities Exchange Act of 1934 au cours des 12 derniers mois (ou pendant toute période de
moins de 12 mois à l’égard de laquelle l’émetteur inscrit était tenu de déposer ces rapports) et 2) a été soumis à ces exigences de dépôt au
cours des 90 derniers jours. Oui È Non ‘
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit a présenté électroniquement et affiché sur son site Web, le
cas échéant, tous les dossiers de données interactifs (interactive data files) devant être présentés et affichés en vertu de la Rule 405 des
Regulations S-T au cours des 12 mois précédents (ou au cours de toute période plus courte à l’intérieur de laquelle l’émetteur inscrit a été
tenu de présenter et d’afficher ces dossiers). Oui È Non ‘
Cochez ci-après si l’information de déposants défaillants exigée aux termes de l’article 405 du Regulation S-K ne figure pas dans les
présentes et ne figurera pas, à la connaissance de l’émetteur inscrit, dans des circulaires de sollicitation de procurations ou d’information
définitives intégrées par renvoi dans la Partie III du présent formulaire 10-K ou dans toute modification apportée à celui-ci. ‘
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit est un important déposant admissible au régime de dépôt
accéléré, un déposant admissible au régime de dépôt accéléré, un déposant non admissible au régime de dépôt accéléré ou un plus petit
émetteur assujetti. Voir la définition donnée à large accelerated filer, à accelerated filer et à smaller reporting company dans la Rule 12b-2
de l’Exchange Act. (Veuillez ne cocher qu’une seule réponse) :
Important déposant admissible au régime de dépôt accéléré È
Déposant admissible au régime de dépôt accéléré ‘
Déposant non admissible au régime de dépôt accéléré ‘
Plus petit émetteur assujetti ‘
(Ne pas cocher si vous êtes un plus petit émetteur assujetti)
Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit est une société fictive (shell company) au sens de la
Rule 12b-2 de l’Exchange Act. Oui ‘ Non È
Au 30 juin 2010, la valeur marchande globale des actions ordinaires de l’émetteur inscrit détenues par des personnes ne faisant pas
partie de son groupe était de 2 073 567 134 $.
Nombre d’actions ordinaires en circulation en date du 23 février 2011 : 41 105 305
DOCUMENTS INTÉGRÉS PAR RENVOI
Des parties de la circulaire de sollicitation de procurations de l’émetteur inscrit relative à son assemblée annuelle des actionnaires de
2011 déposée dans les 120 jours suivant la clôture de l’exercice de l’émetteur inscrit sont intégrées par renvoi dans la partie III du présent
rapport annuel sur formulaire 10-K.
DOMTAR CORPORATION
RAPPORT ANNUEL SUR FORMULAIRE 10-K
POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2010
TABLE DES MATIÈRES
PAGE
PARTIE I
RUBRIQUE 1
ACTIVITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notre histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notre structure organisationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos secteurs d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos avantages concurrentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos initiatives stratégiques et priorités financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos concurrents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos employés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notre approche de la croissance durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos défis environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notre propriété intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Accessibilité de l’information sur Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos membres de la haute direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Énoncés de nature prospective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
4
4
4
5
7
11
12
13
14
15
15
15
15
16
16
17
RUBRIQUE 1A FACTEURS DE RISQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18
RUBRIQUE 1B
COMMENTAIRES DU PERSONNEL NON RÉGLÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
RUBRIQUE 2
PROPRIÉTÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
RUBRIQUE 3
POURSUITES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31
RUBRIQUE 4
SUPPRIMÉ ET RÉSERVÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
PARTIE II
RUBRIQUE 5
MARCHÉ POUR LES ACTIONS ORDINAIRES DE L’ÉMETTEUR INSCRIT,
DONNÉES PERTINENTES POUR LES ACTIONNAIRES ET RACHATS
DE TITRES DE PARTICIPATION PAR L’ÉMETTEUR . . . . . . . . . . . . . . . . .
Information sur le marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Porteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Programme de dividendes et de rachat d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Graphique de performance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
34
34
34
36
RUBRIQUE 6
PRINCIPALES DONNÉES FINANCIÈRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
36
RUBRIQUE 7
RAPPORT DE GESTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nos activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Résultats d’exploitation consolidés et analyse sectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rémunération à base d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Situation de trésorerie et sources de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Arrangements hors bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Garanties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations contractuelles et engagements commerciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
37
38
42
44
57
58
61
62
63
PAGE
Prises de position récentes en comptabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conventions comptables critiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
64
65
RUBRIQUE 7A INFORMATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE À FOURNIR SUR
LES RISQUES DE MARCHÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
81
RUBRIQUE 8
ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE . . . . . . . . . . .
Rapports de la direction aux actionnaires de Domtar Corporation . . . . . . . . . . . . .
Rapport du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant . . . . . . . . . . . . . . . .
États consolidés des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bilans consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
États consolidés des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
États consolidés des flux de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notes complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
84
84
85
86
87
88
89
90
RUBRIQUE 9
MODIFICATION DE L’INFORMATION COMPTABLE ET DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE À FOURNIR ET DÉSACCORDS AVEC
LES COMPTABLES À CE SUJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
168
RUBRIQUE 9A CONTRÔLES ET PROCÉDURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
168
RUBRIQUE 9B
169
AUTRES RENSEIGNEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PARTIE III
RUBRIQUE 10
ADMINISTRATEURS, MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION ET
GOUVERNANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
170
RUBRIQUE 11
RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION . . . . . . . . . .
170
RUBRIQUE 12
TITRES APPARTENANT À CERTAINS PROPRIÉTAIRES VÉRITABLES
ET AUX MEMBRES DE LA DIRECTION ET QUESTIONS CONNEXES
RELATIVES AUX ACTIONNAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
170
CERTAINES RELATIONS ET OPÉRATIONS CONNEXES ET
INDÉPENDANCE DES ADMINISTRATEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
170
RUBRIQUE 14
HONORAIRES ET SERVICES DES PRINCIPAUX COMPTABLES . . . . . . . . .
170
RUBRIQUE 15
PIÈCES ET ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rapport du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant sur l’annexe aux
états financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Annexe II – Comptes de contrepartie et comptes admissibles . . . . . . . . . . . . . . . .
170
SIGNATURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
177
RUBRIQUE 13
176
PARTIE I
RUBRIQUE 1.
ACTIVITÉ
GÉNÉRALITÉS
Nous sommes le plus grand fabricant et distributeur intégré de papier non couché sans pâte mécanique
d’Amérique du Nord et le deuxième au monde quant à la capacité de production. Nous fabriquons également de
la pâte à papier, de la pâte en flocons et de la pâte de spécialité. Nous concevons, fabriquons, commercialisons et
distribuons un large éventail de papiers pour une clientèle diversifiée, dont des marchands, des détaillants, des
papetiers, des imprimeurs, des éditeurs, des façonniers de papier et des utilisateurs finaux. Nous sommes
propriétaires et exploitants d’Ariva (anciennement le Groupe de distribution Domtar), un vaste réseau
d’installations de distribution de papier situées stratégiquement. Nous avons produit également du bois d’œuvre
et d’autres produits du bois de spécialité et industriels jusqu’à la vente de notre secteur du bois le 30 juin 2010.
Avant cette date, nous comptions trois secteurs d’activité : papiers, marchands de papier et bois. Nous comptons
dorénavant deux secteurs d’activité : papiers et marchands de papier. Nos ventes se sont élevées à 5,9 milliards
de dollars en 2010; environ 83 % de nos ventes provenaient du secteur des papiers, environ 15 %, du secteur des
marchands de papiers et environ 2 %, du secteur du bois.
Tout au long du présent rapport annuel sur formulaire 10-K, à moins d’indication contraire, « Domtar
Corporation », « Société », « Domtar » et « nous » ainsi que ses dérivés désignent Domtar Corporation, ses
filiales et ses investissements. À moins d’indication contraire, « Domtar Inc. » désigne Domtar Inc., filiale
canadienne en propriété exclusive.
NOTRE HISTOIRE
Domtar Corporation a été constituée le 16 août 2006, à seule fin de détenir le secteur des papiers fins de
Weyerhaeuser et de réaliser le regroupement du secteur des papiers fins de Weyerhaeuser avec Domtar Inc.
(« Transaction »). Le secteur des papiers fin de Weyerhaeuser appartenait à Weyerhaeuser Company
(« Weyerhaeuser ») avant la réalisation de la Transaction, le 7 mars 2007. Domtar Corporation n’exerçait aucune
activité avant le 7 mars 2007 quand, au moment de la réalisation de la Transaction, nous sommes devenus une
société de portefeuille ouverte indépendante.
NOTRE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Au 31 décembre 2010, Domtar Corporation comptait un total de 41 635 174 actions ordinaires émises et en
circulation et Papier Domtar (Canada) Inc., filiale en propriété exclusive indirecte, comptait un total de
812 694 actions échangeables émises et en circulation. Ces actions échangeables devraient représenter
essentiellement l’équivalent financier de nos actions ordinaires et sont échangeables actuellement au pair contre
nos actions ordinaires, au gré du porteur. Par conséquent, le nombre combiné total d’actions ordinaires et
d’actions échangeables émises et en circulation s’élevait à 42 447 868 au 31 décembre 2010. Nos actions
ordinaires sont négociées à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto sous le symbole « UFS » et nos
actions échangeables sont négociées à la Bourse de Toronto sous le symbole « UFX ». Des renseignements au
sujet de nos actions ordinaires et des actions échangeables sont inclus à la note 19, intitulée Capitaux propres,
présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information supplémentaire, de la Partie II du présent
rapport annuel sur formulaire 10-K.
4
L’organigramme suivant résume notre structure organisationnelle.
Au 31 décembre 2010
41 635 174
actions ordinaires
Domtar Corporation
Activités américaines
812 694
actions échangeables
Papier Domtar (Canada) Inc.
Activités canadiennes
NOS SECTEURS D’ACTIVITÉ
Le 30 juin 2010, nous nous sommes retirés de notre secteur du bois, qui englobait la fabrication et la
commercialisation du bois d’œuvre et autres produits du bois de spécialité et industriels, ainsi que la gestion des
ressources forestières. En date du 1er juillet 2010, nous comptions deux secteurs isolables, lesquels sont décrits
ci-après. Chacun de ces secteurs offre différents produits et services et applique des processus de fabrication, des
technologies et/ou des stratégies différentes de commercialisation. Le résumé qui suit décrit brièvement les
activités de chacun de nos secteurs isolables :
•
Papiers – secteur qui regroupe la fabrication et la distribution des papiers d’affaires, d’impression
commerciale et de publication, des papiers de façonnage et de spécialité, ainsi que de la pâte
commerciale, de la pâte qui utilise de la fibre de résineux, de la pâte qui utilise de la fibre de feuilles et
de la pâte en flocons.
•
Marchands de papier – secteur qui achète, entrepose, vend et distribue des produits de papier
fabriqués par nous et par d’autres fabricants de papiers. Ces produits englobent les papiers d’affaires et
d’impression et certains produits industriels.
Des renseignements au sujet de nos secteurs isolables sont inclus à la rubrique 7, intitulée Rapport de
gestion, de même qu’à la rubrique 8, intitulée États financiers et information supplémentaire, de la Partie II à la
note 22 du présent rapport annuel sur formulaire 10-K. Des renseignements géographiques sont également inclus
dans la note 22 afférente aux états financiers et information supplémentaire.
5
Exercice
terminé le
31 décembre 2010
FAITS SAILLANTS FINANCIERS PAR SECTEURS
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
Exercice
terminé le
31 décembre 2009
Exercice
terminé le
30 décembre 2008
Ventes :
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 070 $
870
150
4 632 $
873
211
5 440 $
990
268
Total des secteurs isolables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles – Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles – Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 090
(229)
(11)
5 716
(231)
(20)
6 698
(276)
(28)
Ventes consolidées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 850 $
5 465 $
6 394 $
Bénéfice (perte) d’exploitation :
Papiers1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
667 $
(3)
(54)
(7)
650 $
7
(42)
—
(369) $
8
(73)
(3)
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
603 $
615 $
(437) $
Actifs sectoriels :
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 088 $
99
—
839
5 538 $
101
250
630
5 399 $
120
247
338
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 026 $
6 519 $
6 104 $
1)
Les facteurs qui ont influé sur les résultats financiers comparatifs sont décrits plus en détail dans les sections
comparant un exercice par rapport à l’autre à la rubrique 7, intitulée Rapport de gestion, de la Partie II du
présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
6
PAPIERS
Nos exploitations
Nous sommes le plus grand fabricant et distributeur intégré de papier non couché sans pâte mécanique
d’Amérique du Nord et le deuxième au monde quant à la capacité de production. Nous exploitons dix usines de
pâtes et papiers (huit aux États-Unis et deux au Canada) qui possèdent une capacité de production annuelle
d’environ 3,8 millions de tonnes courtes de papier non couché sans pâte mécanique. Environ 81 % de notre
capacité de production de papier est située aux États-Unis et le reste, soit 19 %, au Canada. Nos exploitations de
fabrication de papier s’appuient sur 15 centres de finition et de distribution, y compris un réseau de
11 installations situées à l’extérieur de nos usines de papier.
De plus, nous fabriquons de la pâte en sus de nos besoins internes et la vendons et nous achetons de la pâte à
papier auprès de tiers, ce qui nous permet d’optimiser la logistique de notre capacité de fabrication de pâte tout
en réduisant nos coûts de transport. Nous avons la capacité de vendre environ 1,5 million de tonnes métriques de
pâte par année selon la conjoncture du marché. Environ 38 % de notre capacité de production de pâte
commerciale provient des États-Unis et le reste, soit 62 %, provient du Canada. Nous produisons de la pâte
commerciale à nos trois usines de pâte non intégrées situées à Kamloops, à Dryden et à Plymouth, de même qu’à
nos usines de pâtes et papiers d’Espanola, d’Ashdown, de Hawesville et de Windsor.
Le tableau qui suit présente nos usines de pâtes et papiers en exploitation et leur capacité de production
annuelle.
Installation de production
Papier non couché sans pâte mécanique
Ashdown, Arkansas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Windsor, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hawesville, Kentucky . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Kingsport, Tennessee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marlboro, Caroline du Sud . . . . . . . . . . . . . . . .
Johnsonburg, Pennsylvanie . . . . . . . . . . . . . . . .
Nekoosa, Wisconsin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rothschild, Wisconsin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port Huron, Michigan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Espanola, Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total – Papier non couché sans pâte
mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pâte
Kamloops, Colombie-Britannique . . . . . . . . . . .
Dryden, Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Plymouth, Caroline du Nord . . . . . . . . . . . . . . .
Total – Pâte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Achats de pâte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pâte nette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
2)
Capacité de fabrication de
pâte des circuits de pâte
(milliers
circuits
TMSA)
3
1
1
1
1
1
1
1
Capacité de fabrication
de papier1)
(milliers
machines
TC)
Pâte commerciale2)
(milliers
TMSA)
2
810
454
455
275
338
231
166
60
—
351
4
2
2
1
1
2
3
1
4
2
906
655
593
432
389
362
151
140
113
76
86
40
47
—
—
—
—
—
—
114
12
3 140
22
3 817
287
2
1
2
477
327
444
—
—
—
—
—
—
477
327
444
5
17
1 248
4 388
—
22
—
3 817
—
1 248
1 535
117
1 418
La capacité de fabrication du papier dépend d’un calendrier d’exploitation de 360 jours et de la production à
la bobineuse.
Les expéditions estimatives à des tiers dépendent de la conjoncture du marché et de l’optimisation
logistique.
7
Nos matières premières
La fabrication de pâtes et papiers nécessite de la matière ligneuse, des produits chimiques et de l’énergie.
Nous présentons ci-dessous des précisions sur ces trois principales matières premières utilisées par nos
installations de fabrication.
Matière ligneuse
Usines américaines de pâtes et papiers
La fibre utilisée dans nos usines américaines de pâtes et papiers est principalement de la fibre de feuillus et
comprend aussi de la fibre de résineux, que l’on peut facilement obtenir dans les deux cas sur le marché auprès
d’un grand nombre de tiers. Les usines se procurent la fibre dont elles ont besoin auprès de différentes sources,
selon leur emplacement. Ces sources comprennent à la fois des contrats d’approvisionnement à long terme, des
ententes de gestion de terres à bois, des achats anticipés de bois sur pied et des achats sur le marché au comptant.
Usines canadiennes de pâtes et papiers
Notre usine de pâtes et papiers de Windsor utilise de la fibre de feuillus provenant de diverses sources, dont
des achats faits sur le marché libre au Canada et aux États-Unis, des contrats conclus avec les offices de
commercialisation des producteurs de bois du Québec, des terres publiques où nous disposons d’attributions à
des fins d’approvisionnement en bois et de nos terres privées. La matière ligneuse de résineux et de feuillus pour
notre usine de pâtes et papiers d’Espanola et la matière ligneuse de résineux pour notre usine de pâtes de Dryden
est obtenue auprès de tiers, directement ou indirectement à partir de terres publiques, grâce à des attributions à
des fins d’approvisionnement en bois désignées dans le cas des usines de pâtes ou d’ententes interentreprises
conclues avec nos scieries ontariennes vendues à EACOM Timber Corporation. Notre usine de pâtes de
Kamloops utilise exclusivement de la fibre de résineux, qui provient principalement des scieries de tiers situées
dans la partie méridionale de la Colombie-Britannique continentale.
Les droits de coupe sur les terres publiques se rattachant à nos usines de pâtes et papiers canadiennes
représentent environ 0,9 million de mètres cubes de bois de résineux et 1,0 million de mètres cubes de bois de
feuillus, soit 1,9 million de mètres cubes de bois au total par année. L’accès à la récolte de fibre sur les terres
publiques en Ontario et au Québec est assujetti à des licences et à un examen mené par les autorités
gouvernementales respectives.
En 2010, le coût de la matière ligneuse se rapportant à notre secteur des papiers représentait environ 20 %
du coût total des marchandises vendues.
Produits chimiques
Nous utilisons divers composés chimiques dans nos installations de fabrication de pâtes et papiers, dont nos
achats sont en majeure partie centralisés et réalisés dans le cadre de contrats dont la durée varie entre un et
douze ans pour nous assurer de la disponibilité des produits. La plupart des contrats comportent des prix qui
varient en fonction de la conjoncture du marché. Pour la fabrication de la pâte, nous utilisons divers produits
chimiques, dont de la soude caustique, du chlorate de sodium, de l’acide sulfurique, de la chaux et du peroxyde
d’hydrogène. Pour la fabrication du papier, nous utilisons aussi plusieurs produits chimiques, dont l’amidon, le
carbonate de calcium précipité, des agents de blanchiment optique, des teintures et du sulfate d’aluminium.
En 2010, le coût des produits chimiques lié à notre secteur des papiers représentait environ 11 % du coût
total des marchandises vendues.
Énergie
Nos installations consomment des quantités importantes de combustible, dont du gaz naturel, du mazout, du
charbon et de la biomasse, de même que de l’électricité. Nous achetons d’importantes proportions du
8
combustible que nous consommons aux termes de contrats d’approvisionnement. Aux termes de la plupart de ces
contrats, les fournisseurs s’engagent à fournir certaines quantités selon des fourchettes déterminées à l’avance qui
comblent nos besoins quant à un type donné de combustible à une installation donnée. Les prix fixés dans le
cadre de la plupart des contrats fluctuent en fonction de la conjoncture du marché. Le gaz naturel, le mazout, le
charbon et la biomasse servent principalement à produire de la vapeur pour le processus de fabrication et, dans
une moindre mesure, à fournir de la chaleur directe utilisée dans le cadre du processus de récupération chimique.
Environ 75 % de l’énergie totale requise pour fabriquer nos produits provient de carburants renouvelables tels
que les écorces et la liqueur de cuisson épuisée. Le reste de l’énergie provient de combustibles fossiles achetés
tels que le gaz naturel, le pétrole et le charbon.
Nous sommes propriétaires d’actifs assurant la production d’énergie, y compris des turbines à vapeur, dans
toutes nos usines de pâtes et papiers intégrées, ainsi que d’actifs hydrauliques dans quatre emplacements :
Espanola, notre ancien site d’Ottawa-Hull, Nekoosa et Rothschild. L’électricité sert surtout à alimenter les
moteurs et autres éléments d’équipement, de même qu’à fournir l’éclairage. Environ 71 % de nos besoins en
électricité sont comblés à l’interne. Nous achetons le reste de l’électricité dont nous avons besoin auprès des
services publics locaux.
En 2010, les coûts reliés à l’énergie de notre secteur des papiers représentaient environ 7 % du coût total des
marchandises vendues.
Nos gammes de produits et notre stratégie de commercialisation
Nos papiers non couchés sans pâte mécanique sont utilisés comme papiers d’affaires, d’impression
commerciale et de publication ainsi que pour des applications de façonnage et de spécialité.
Les papiers d’affaires comprennent les papiers reprographie et d’imagerie électronique, qui sont utilisés
dans les imprimantes à jet d’encre et laser, les photocopieurs et les télécopieurs à papier ordinaire, de même que
les papiers pour ordinateur, formulaires imprimés et papiers numériques. Ces produits sont employés
principalement dans les bureaux et à domicile. Les papiers d’affaires ont représenté environ 46 % de nos
expéditions de produits de papier en 2010.
Nos papiers d’impression commerciale et de publication comprennent les papiers non couchés sans pâte
mécanique, tels que les papiers offset et les papiers opaques. Ces papiers non couchés sans pâte mécanique sont
utilisés pour les presses offset à feuilles et alimentées par rouleaux servant à tous les types d’impression
commerciale, y compris l’impression numérique. Nos papiers de publication comprennent les papiers pour livres
grand public et les papiers non couchés légers utilisés principalement dans des applications d’édition de livres,
par exemple pour les manuels, les dictionnaires, les catalogues, les revues, les livres à couverture rigide et les
documents financiers. Les papiers design, un sous-groupe de la catégorie des papiers d’impression commerciale
et de publication, possèdent des caractéristiques distinctes au chapitre de la couleur, du degré de blancheur et de
la texture. Destinés aux graphistes et aux agences de conception et de publicité, ils sont utilisés principalement
pour les brochures spéciales et les rapports annuels. Les papiers d’impression commerciale et de publication ont
représenté environ 27 % de nos expéditions de produits de papier en 2010.
Nous produisons également du papier pour divers marchés de papier de façonnage et de spécialité. Les
papiers de façonnage et de spécialité comprennent principalement les papiers supports qui sont façonnés en
produits finis – enveloppes, tablettes, formulaires commerciaux et formulaires de traitement de données/
électroniques – et le papier support utilisé par l’industrie des emballages souples pour diverses applications en
médecine et en alimentation et d’autres papiers de spécialité destinés à diverses autres applications industrielles,
notamment le papier support pour le papier de verre, le papier support pour les blouses de chirurgien, les champs
opératoires d’hôpital et les emballages médicaux ainsi que le papier calque pour les procédés d’impression. Nous
participons également à la fabrication de plusieurs qualités de papier de façonnage pour des applications
spécialisées et de sécurité. Ces papiers de façonnage et de spécialité ont représenté environ 27 % de nos
expéditions de produits de papier en 2010.
9
Le tableau suivant illustre nos principaux produits de papier et leurs applications.
Catégorie
Papiers d’impression commerciale et
de publication
Papiers d’affaires
Type
Papiers non couchés sans pâte mécanique
Papiers de façonnage
et de spécialité
Papiers non couchés
sans pâte mécanique
Qualité
Reprographie
Imagerie haut de
gamme /
Technologie
Offset
Couleur
Index
Étiquettes
Bristol
Opaque
Opaque haut de
gamme
Léger
Livres grand
public
De façonnage
d’affaires
Emballages souples
Papiers abrasifs
Papiers décoratifs
Papiers d’imagerie
Papiers pour étiquettes
Fournitures médicales
jetables
Application
Photocopies
Documents
de bureau
Présentations
Présentations
Rapports
Impression
commerciale
Publipostage
Dépliants
Brochures
Cartes
Affiches
Papeterie
Brochures
Rapports
annuels
Livres
Catalogues
Formulaires et
enveloppes
Emballages pour
aliments et bonbons
Blouses de chirurgien
Notes autocollantes
Papiers pour chèques
et papiers de sûreté
Notre personnel affecté au service à la clientèle travaille en étroite collaboration avec le personnel de vente, de
commercialisation et de production afin de servir et d’appuyer les marchands, façonniers, utilisateurs finaux,
papetiers, imprimeurs et détaillants. Nous faisons la promotion de nos produits directement auprès des utilisateurs
finaux et des autres intervenants qui influencent les décisions d’achat de papier afin d’augmenter la notoriété de nos
marques et la demande de nos produits. De plus, nos représentants collaborent étroitement avec le personnel de
développement de nouveaux produits des usines et entreprennent des programmes de marketing conjoint avec les
clients pour mieux comprendre leurs entreprises et leurs besoins et pour appuyer leurs besoins futurs.
Nous vendons des papiers d’affaires principalement aux marchands de papier, aux fabricants de matériel de
bureau, aux papetiers et aux détaillants. Nous distribuons des papiers d’impression commerciale et de publication
non couchés à des utilisateurs finaux et à des imprimeurs commerciaux, principalement par l’entremise de
marchands de papier, et nous en vendons aussi directement aux façonniers de papier. Nous vendons nos produits
de façonnage et de spécialité principalement à des façonniers de papier, qui appliquent un processus de
production supplémentaire, comme le couchage, le laminage, le pliage ou le cirage, à nos papiers avant de les
vendre à divers utilisateurs finaux spécialisés. Nous avons distribué environ 37 % de nos produits de papier en
2010 par l’intermédiaire d’un vaste réseau de marchands œuvrant à l’échelle de l’Amérique du Nord, dont un
nous appartient (voir « – Marchands de papier » ). Les marchands de papier, qui vendent nos produits à leurs
propres clients, représentent notre groupe de clients le plus important.
Le tableau suivant illustre nos circuits de distribution quant à nos produits de papier.
Catégorie
Domtar
vend à :
Le client
vend à :
Papiers d’impression commerciale
et de publication
Papiers d’affaires
Détaillants
Marchands Façonniers Utilisateurs
Fabricants
↓
↓
↓
finaux
de matériel
de bureau /
Papetiers
↓
Imprimeurs / Détaillants / Imprimeurs / Imprimeurs / Marchands /
Détaillants / Papetiers / Utilisateurs Façonniers / Détaillants
Utilisateurs
finaux
Utilisateurs Utilisateurs
finaux
finaux
finaux
Marchands
↓
10
Papiers de
façonnage et
de spécialité
Façonniers
↓
Utilisateurs
finaux
Nous vendons de la pâte commerciale aux clients établis en Amérique du Nord principalement par
l’entremise d’effectifs de vente nord-américains, tandis que les ventes faites à la plupart des clients d’outre-mer
sont réalisées soit directement, soit par l’intermédiaire d’agents à commission. Nous conservons des stocks de
pâte à des entrepôts situés en des endroits stratégiques, ce qui nous permet de répondre aux commandes
rapidement. En 2010, environ 32 % de nos ventes de pâte commerciale ont été réalisées aux États-Unis, 6 %, au
Canada et 62 %, dans d’autres pays.
Nos dix principaux clients représentaient environ 50 % de nos ventes reliées au secteur des papiers en 2010
ou 42 % de nos ventes totales en 2010. En 2010, aucun de nos clients ne représentait plus de 10 % de nos ventes
totales. La majorité de nos clients achètent des produits en passant des commandes individuelles. En 2010,
environ 74 % de nos ventes de notre secteur des papiers ont été réalisées aux États-Unis, 10 %, au Canada et
16 %, dans d’autres pays.
Transport
Le transport des matières premières, de la matière ligneuse, des produits chimiques et de la pâte vers nos
usines se fait principalement par rail et dans certaines circonstances, par camion. Nous faisons seulement appel
aux services de tiers pour le transport de nos produits de pâte et de papier entre nos usines, installations de
façonnage, centres de distribution et clients. Nos produits de papier sont expédiés surtout par camion et la
logistique, centralisée, est gérée en collaboration avec chaque emplacement. Notre pâte est expédiée soit par
navire, soit par train, soit par camion. Nous travaillons avec les principales sociétés ferroviaires et de camionnage
aux États-Unis et au Canada. La durée des contrats que nous concluons avec les transporteurs est généralement
de un à trois ans. Nous acquittons les suppléments de carburant diesel qui varient en fonction des conditions du
marché, mais sont surtout liés au coût du carburant diesel.
En 2010, les coûts de transport reliés aux expéditions de notre secteur des papiers représentaient environ
10 % du coût total des marchandises vendues.
MARCHANDS DE PAPIER
Nos exploitations
Notre secteur des marchands de papier effectue l’achat, l’entreposage, la vente et la distribution de produits
fabriqués par nous et par d’autres fabricants. Au nombre des produits figurent des papiers d’affaires,
d’impression et d’édition et certains produits industriels. Ces produits sont vendus à une vaste clientèle
diversifiée, qui comprend des imprimeurs commerciaux, des éditeurs, des entreprises de reprographie, des
entreprises de catalogues et des détaillants, et des groupes institutionnels de petite, moyenne et grande envergure.
Nos marchands de papier exercent leurs activités aux États-Unis et au Canada sous une seule et même
bannière, Ariva. Ariva exerce ses activités dans le Nord-Est, dans la région du centre du littoral de l’Atlantique et
dans le Midwest à partir de 18 centres situés aux États-Unis, dont 14 centres de distribution qui desservent des
clients partout en Amérique du Nord. Le secteur canadien exerce ses activités depuis trois établissements en
Ontario, deux au Québec et deux dans les provinces de l’Atlantique.
Les ventes sont réalisées par nos équipes de ventes établies dans des succursales situées en des points
stratégiques au sein des marchés desservis. Notre propre réseau d’entrepôts de distribution assure la distribution
relativement à environ 52 % de nos ventes de papier, et les livraisons directes de l’usine (soit des livraisons faites
directement par les fabricants, dont nous-mêmes, à nos clients) visent environ 48 % de nos ventes de papier.
11
Le tableau suivant présente tous les emplacements d’Ariva.
Région de l’Est
Albany, New York
Boston, Massachusetts
Harrisburg, Pennsylvanie
Hartford, Connecticut
Lancaster, Pennsylvanie
New York, New York
Philadelphie, Pennsylvanie
Southport, Connecticut
Washington, DC /
Baltimore, Maryland
Région du Midwest
Ontario, Canada
Québec, Canada
Cincinnati, Ohio
Cleveland, Ohio
Columbus, Ohio
Covington, Kentucky
Dayton, Ohio
Uniontown, Ohio
Dallas / Fort Worth,
Texas
Fort Wayne, Indiana
Indianapolis, Indiana
London, Ontario
Ottawa, Ontario
Toronto, Ontario
Montréal, Québec
Québec, Québec
Atlantique,
Canada
Halifax,
Nouvelle-Écosse
Mount Pearl,
Terre- Neuveet-Labrador
Nos matières premières
Le secteur de la distribution vend chaque année environ 0,7 million de tonnes courtes de papier, de
formulaires et de produits industriels/d’emballage par l’intermédiaire de plus de 60 fournisseurs situés dans le
monde entier. Les produits de Domtar représentant environ 31 % du total.
Nos gammes de produits et notre stratégie de commercialisation
Nos gammes de produits répondent à un vaste éventail de besoins dans les secteurs de l’impression, de
l’édition, de l’imagerie, de la publicité, de la consommation et de l’industrie et comprennent des papiers non
couchés, couchés et de spécialité ainsi que des produits industriels. Notre stratégie de commercialisation consiste
à servir de nombreux segments des marchés de l’impression commerciale, de l’édition, du commerce de détail,
du commerce de gros et des catalogues et des marchés industriels grâce à une logistique et à des services
correspondant aux besoins de nos clients. En 2010, environ 68 % de nos ventes ont été faites aux États-Unis et
32 %, au Canada.
NOS AVANTAGES CONCURRENTIELS
Nous sommes convaincus que nos avantages concurrentiels nous procurent une assise solide en vue de la
mise en œuvre de notre stratégie commerciale :
Position de premier plan sur le marché. Nous sommes le plus grand fabricant et distributeur intégré de
papier non couché sans pâte mécanique d’Amérique du Nord et le deuxième au monde quant à la capacité de
production. Cette position de premier plan sur le marché nous procure d’importants avantages concurrentiels,
dont des économies d’échelle, une plus grande aire de vente et de commercialisation et de vastes gammes de
produits de papiers d’affaires, d’impression commerciale et de publication, et de papiers de façonnage et de
spécialité.
Actifs efficients et concurrentiels en termes de coûts. Notre réseau d’actifs de classe mondiale nous permet
d’être un producteur à faibles coûts de papiers à volume élevé ainsi qu’un producteur efficient de papiers de
spécialité à valeur ajoutée. Nos cinq plus grandes usines se concentrent sur la production de papier reprographie
et offset à volume élevé, tandis que la production à nos autres usines est axée sur les produits de papier à valeur
ajoutée pour lesquels la qualité, la variété et le service sont des facteurs déterminants. La plus grande partie de
notre production de papier est effectuée dans des usines disposant d’installations intégrées de production de pâte
et de cogénération, ce qui réduit notre vulnérabilité face aux fluctuations des prix de la pâte et de l’énergie
achetées.
Proximité des clients. Nos activités de fabrication couvrent un vaste territoire et s’appuient sur un réseau
d’installations de façonnage et de distribution établi partout en Amérique du Nord. Le fait que nous sommes
proches de nos clients nous permet d’offrir un service à la clientèle direct et supérieur et de minimiser les
12
distances à parcourir pour la livraison, le temps de réponse et le coût de livraison, ce qui représente un avantage
concurrentiel clé, particulièrement dans le segment de la reprographie et des papiers offset à volume élevé. La
proximité des clients permet également la livraison juste à temps de produits de papier très en demande, soit en
moins de 48 heures pour la plupart des grands marchés nord-américains.
Bonne réputation et solutions axées sur les clients. Nous vendons du papier à de multiples segments de
marché, par l’intermédiaire de divers canaux, dont des marchands de papier, des façonniers, des entreprises de
détail et des éditeurs partout en Amérique du Nord. De plus, nous conservons une forte présence sur le marché du
fait de notre propriété d’Ariva. Nous continuerons de tirer parti de cette réputation en maximisant nos forces
grâce à une capacité de planification centralisée ainsi qu’à des solutions de gestion de la chaîne
d’approvisionnement.
Produits de qualité supérieure et grande notoriété des marques. Nous jouissons d’une bonne réputation en
matière de fabrication de papiers de qualité, et commercialisons certains des papiers les plus connus et les plus
appréciés en Amérique du Nord, dont une vaste gamme de marques de papiers d’affaires et d’impression
commerciale comme les marques Cougar®, Lynx® Opaque Ultra, Husky® Opaque Offset, First Choice® et
Domtar EarthChoice® Papier d’affaires, qui fait partie d’une famille de papiers certifiés par le Forest
Stewardship CouncilMC (FSC®) écologiques et équitables.
Équipe de direction expérimentée. Notre équipe de direction possède une expérience significative et des
antécédents de réussite dans l’industrie du papier et de la pâte. Nous estimons que l’expertise et le savoir-faire de
nos employés non seulement servent d’assise pour l’équipe de direction mais aussi favorisent la création
d’efficiences opérationnelles et nous permettent d’améliorer la rentabilité de nos installations de fabrication.
NOS INITIATIVES STRATÉGIQUES ET PRIORITÉS FINANCIÈRES
Nous avons pour objectif d’être reconnus comme le fournisseur par excellence de produits de pâte et papier
de marque et de marques personnalisées en Amérique du Nord et d’être reconnus comme chef de file dans les
domaines de la durabilité et de la fabrication de produits à base de fibre. Pour ce faire et pour créer de la valeur
pour les actionnaires, nous avons établi les stratégies commerciales suivantes :
Fidéliser la clientèle et équilibrer notre production et la demande de nos clients. Forts des bonnes relations
que nous avons tissées avec les clients clés, nous appuyons les activités de ces clients et offrons à ces derniers
des solutions leur permettant de réduire leurs stocks grâce à la livraison juste à temps des produits les plus en
demande. Nous estimons être un fournisseur de choix pour les clients qui recherchent des produits et des services
à prix concurrentiels dans le secteur des pâtes et des papiers.
Concentrer nos efforts sur la génération de flux de trésorerie disponibles et le maintien d’une discipline
financière. Nous estimons que la création de valeur pour les actionnaires passe nécessairement par l’exploitation
efficiente de nos actifs et la gestion prudente des coûts de fabrication. Afin de générer des flux de trésorerie
disponibles, nous misons sur l’attribution efficace de nos dépenses en immobilisations et la compression du fonds
de roulement dont nous avons besoin en réduisant les dépenses discrétionnaires, en révisant les coûts
d’approvisionnement et en tentant de trouver un juste équilibre entre la production et le contrôle des stocks.
Faire fonds sur notre expertise de tirer parti des occasions de croissance. Afin de soutenir le succès de
notre société, nous estimons que nous devons faire fonds sur nos compétences fondamentales en tant
qu’exploitant d’entreprises à grande échelle et sur notre expertise dans la fabrication de produits à base de fibre et
dans l’approvisionnement en fibre. Nous sommes centrés sur l’optimisation et l’expansion de nos activités dans
des marchés qui s’appuient sur une dynamique de la demande positive afin de faire croître notre entreprise et de
parer au déclin de la demande à long terme dans notre secteur pivot des papiers fins en Amérique du Nord.
Exercer nos activités suivant des principes de gestion responsable. Les clients, les utilisateurs finaux et tous
les intéressés au sein des collectivités où nous exerçons notre activité cherchent à obtenir l’assurance de la part
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des entreprises de pâtes et papiers que les ressources sont gérées d’une manière durable. Nous nous efforçons de
fournir cette assurance en obtenant la certification de nos activités de fabrication et de distribution, soit par
l’application des normes de la chaîne de traçabilité FSC, et nous avons l’intention de faire vérifier nos systèmes
de gestion environnementale par des tiers en regard de normes reconnues à l’échelle internationale.
Continuer d’enrichir notre gamme de papiers écologiques et éthiques. Nous estimons offrir un meilleur
service à nos clients en offrant une gamme étendue de produits et un meilleur accès au volume. Le
développement de notre gamme de papiers écologiques et équitables EarthChoice® nous procure une plateforme
qui sert à l’accroissement de notre gamme de produits offerts aux clients. La gamme de papiers EarthChoice®,
approuvée et appuyée par d’importants groupes environnementaux, offre des solutions et la tranquillité d’esprit
aux clients grâce à l’utilisation d’une combinaison de fibres vierges certifiées FSC® et de fibres recyclées. La
certification FSC est reconnue par les groupes environnementaux comme la plus rigoureuse et fait l’objet d’une
vérification indépendante.
NOS CONCURRENTS
Les marchés dans lesquels nos entreprises sont actives sont très compétitifs et comptent des fabricants
nationaux et étrangers bien établis.
Dans le secteur des papiers, notre production de papier ne repose pas sur des procédés ou des formules
exclusifs, sauf dans le cas des papiers très spéciaux ou personnalisés. Pour accroître notre part du marché des
papiers non couchés sans pâte mécanique, nous exerçons notre concurrence en nous appuyant d’abord sur la
qualité de nos produits, l’étendue de notre gamme de produits, nos solutions en matière de service et des produits
de papier à prix concurrentiel. Nous cherchons à différencier nos produits en offrant une gamme étendue de
papiers certifiés FSC de grande qualité. Nous sommes un chef de file sur le marché nord-américain des papiers
non couchés sans pâte mécanique, mais livrons aussi concurrence en ce qui a trait à d’autres catégories de
papiers, dont des papiers couchés sans pâte mécanique, de même que des solutions de transmission électronique
et d’entreposage de documents. À mesure que ces produits différents continuent de prendre de l’importance, la
demande globale continue à baisser quant à l’ensemble des produits de papier ou certains papiers peuvent gagner
en popularité au détriment d’autres. Toutes nos installations de fabrication de pâte et de papier sont situées aux
États-Unis ou au Canada, où nous vendons 84 % de nos produits. Les cinq principaux fabricants de papiers non
couchés sans pâte mécanique d’Amérique du Nord représentent environ 80 % de la capacité de production totale.
À l’échelle mondiale, des centaines de fabricants produisent et vendent des papiers non couchés sans pâte
mécanique et huit d’entre eux possèdent des capacités de production annuelle supérieures à un million de tonnes
courtes. L’intensité des pressions exercées par la concurrence des producteurs étrangers sur le marché nordaméricain dépend considérablement des taux de change, notamment le taux de change entre le dollar américain et
l’euro, ainsi que le taux de change entre le dollar américain et le réal brésilien.
La pâte commerciale que nous vendons est constituée de pâte de résineux, de pâte en flocons ou de pâte de
feuillus. Le marché de la pâte est très fragmenté et compte de nombreux fabricants qui se font concurrence à
l’échelle mondiale et dont certains ont des coûts d’exploitation inférieurs aux nôtres. La concurrence s’exerce
principalement sur le plan de l’accès à de la matière ligneuse à faible coût, de la qualité des produits et des
produits de pulpe à prix compétitifs. La pâte que nous vendons est surtout de la pâte blanchie de résineux et de
feuillus du nord à croissance lente, et nous produisons des pâtes spécialisées à partir d’un mélange déterminé
d’essences d’arbres. Notre pâte est vendue à un ensemble de clients de « catégorie papier » qui fabriquent des
catégories de papier destinées à l’impression et à l’écriture et de clients de « catégorie autre que papier » qui
fabriquent une variété de produits destinés au papier de spécialité, à l’emballage, aux papier-mouchoirs et aux
applications industrielles. Nous cherchons aussi à nous différencier en obtenant la certification de nos usines de
pâte à la norme chaîne de responsabilité du FSC et en nous approvisionnant en fibres vierges certifiées FSC.
Toute notre capacité de production de pâte commerciale se trouve aux États-Unis ou au Canada, et nous vendons
62 % de notre pâte à d’autres pays.
14
NOS EMPLOYÉS
Nous comptons plus de 8 500 employés, dont environ 66 % travaillent aux États-Unis et 34 %, au Canada.
Environ 59 % de nos employés sont régis par des conventions collectives qui sont conclues, en général, pour
chacune des installations et dont certaines qui ont expiré en 2010 et d’autres qui expireront au cours de la période
allant de 2011 à 2015.
En 2008, nous avons conclu un accord-cadre d’une durée de quatre ans avec la United Steelworkers Union
touchant environ 3 000 employés de nos emplacements aux États-Unis. Cet accord vise uniquement certains
aspects économiques et toutes les autres questions contractuelles seront négociées à chaque emplacement en
exploitation lorsque le moment sera venu de renouveler les conventions collectives y afférentes. Les parties ont
convenu de ne pas recourir à la grève ni au lock-out au cours de la durée des conventions collectives visant les
emplacements respectifs.
NOTRE APPROCHE DE LA CROISSANCE DURABLE
Nous avons adopté notre Énoncé sur la croissance durable, qui régit notre démarche en vue d’assurer notre
croissance durable, depuis l’excellence des normes commerciales et éthiques jusqu’à la gérance des produits.
Conformément à cet énoncé, nous définissons nos actions en vertu de notre Code d’éthique et de nos politiques
visant, entre autres, la santé et la sécurité, l’environnement, la foresterie et l’approvisionnement en fibres et
autres.
NOS DÉFIS ENVIRONNEMENTAUX
Notre entreprise est assujettie à un vaste ensemble de lois et de règlements d’application générale et propres
à l’industrie aux États-Unis et au Canada en matière de protection de l’environnement, notamment ceux qui
régissent la récolte, les émissions atmosphériques, les changements climatiques, l’évacuation des eaux usées,
l’entreposage, la gestion et l’élimination de substances et de déchets dangereux, les sites contaminés, les
obligations liées à l’exploitation et à la fermeture de sites d’enfouissement ainsi que les questions de santé et de
sécurité. La conformité à ces lois et règlements constitue un facteur important de nos activités. Nous pouvons
nous trouver dans des situations où nos exploitations ne demeurent pas entièrement conformes aux exigences
environnementales applicables, ce qui peut mener à des amendes, à des peines ou à des mesures d’exécution par
suite de poursuites civiles ou criminelles qui pourraient même donner lieu à des ordonnances ou à des arrêtés ou
décrets du gouvernement ou des tribunaux arrêtant ou interrompant l’exploitation ou nous imposant la prise de
mesures correctives comportant des coûts considérables, comme l’installation de matériel de lutte contre la
pollution additionnel ou d’autres mesures de restauration.
La conformité aux lois et aux règlements environnementaux fédéraux, étatiques et locaux américains et aux
lois et aux règlements fédéraux et provinciaux canadiens en matière d’environnement entraîne des dépenses en
immobilisations ainsi que des coûts d’exploitation supplémentaires. Par exemple, l’Environmental Protection
Agency des États-Unis promulguera des règlements portant sur les émissions de polluants atmosphériques
provenant de toutes les chaudières industrielles, y compris celles des usines de pâtes et papiers, qui imposeront
l’utilisation de la technologie antipollution optimale. D’autres renseignements au sujet des questions
environnementales sont présentés à la section intitulée « Règlementation en matière de changements
climatiques », à la rubrique 3, intitulée Poursuites et dans la partie portant sur les Conventions comptables
critiques, à la section intitulée « Questions environnementales et autres obligations liées à la mise hors service
d’immobilisations », à la rubrique 7, intitulée Rapport de gestion, de la Partie II du présent rapport annuel sur
formulaire 10-K.
NOTRE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
La plupart de nos produits de papier de marque sont protégés par des marques de commerce enregistrées.
Nos marques de commerce clés comprennent Cougar®, Lynx® Opaque Ultra, Husky® Opaque Offset, First
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Choice® et Domtar EarthChoice®. Ces marques et marques de commerce sont importantes pour notre entreprise.
Nos nombreuses marques de commerce ont été enregistrées aux États-Unis ou dans d’autres pays où nos produits
sont vendus. Les enregistrements actuels de ces marques de commerce sont en vigueur pour diverses périodes de
temps. Ces marques de commerce peuvent être renouvelées périodiquement dans la mesure où nous, en qualité
de propriétaire inscrit, ou nos licenciés, répondons aux exigences applicables en matière de renouvellement,
notamment l’usage continu des marques de commerce en liaison avec des produits similaires.
Nous possédons des brevets américains et étrangers qui ont parfois expiré ou été abandonnés et comptons
plusieurs demandes de brevet en instance. Notre direction accorde de l’importance à ces brevets et à ces
demandes, mais elle ne juge pas que l’un quelconque de ces brevets ou de ces groupes de brevets a une incidence
importante sur notre entreprise dans son ensemble.
ACCESSIBILITÉ DE L’INFORMATION SUR INTERNET
Dans le présent rapport annuel sur formulaire 10-K, nous intégrons par renvoi certains éléments
d’information inclus dans d’autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission
(« SEC ») et nous vous renvoyons à cette information. Nous déposons des rapports annuels, trimestriels et
courants ainsi que d’autres documents d’information auprès de la SEC. Vous pouvez consulter et reproduire les
documents que nous déposons auprès de la SEC à la salle de consultation publique de la SEC située au
100F Street, NE, Washington, DC, 20549. Vous pouvez vous renseigner au sujet du fonctionnement de la salle de
consultation publique en composant le 1-800-SEC-0330. La SEC maintient un site Web à l’adresse
www.sec.gov, qui renferme nos rapports trimestriels et courants, nos circulaires de sollicitation de procurations et
les autres documents d’information que nous déposons par voie électronique auprès d’elle. Vous pouvez aussi
consulter sans frais les rapports que nous déposons auprès de la SEC sur notre site Web. Les rapports déposés
auprès de la SEC ou transmis à celle-ci seront accessibles par l’entremise de notre site Web dès que ce sera
raisonnablement possible après leur dépôt auprès de la SEC ou leur transmission à celle-ci. L’information qui se
trouve sur notre site Web, www.domtar.com, ne fait pas partie de ce rapport ni de quelque autre rapport que nous
déposons auprès de la SEC ou que nous fournissons à celle-ci et elle ne doit en aucune façon être considérée à ce
titre.
NOS MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION
John D. Williams, 56 ans, est président et chef de la direction et administrateur de la Société depuis le
1er janvier 2009. Entre 2005 et 2008, M. Williams occupait le poste de président chez SCA Packaging Europe.
Avant d’assumer son poste de direction chez SCA Packaging Europe, M. Williams a joué des rôles de direction
et opérationnels de niveau croissant dans le secteur de l’emballage et des secteurs connexes.
Melissa Anderson, 46 ans, est première vice-présidente, ressources humaines de la Société. Mme Anderson
s’est jointe à Domtar en janvier 2010. Auparavant, elle était première vice-présidente, ressources humaines et
relations gouvernementales, chez The Pantry, Inc., chaîne de dépanneurs exploitée de façon indépendante dans le
sud-est des États-Unis, avant quoi elle a occupé des postes de haute direction chez International Business
Machine (« IBM ») durant 17 ans.
Daniel Buron, 47 ans, est premier vice-président et chef des finances de la Société. M. Buron était premier
vice-président et chef des finances de Domtar Inc. depuis mai 2004. Il s’était joint à Domtar Inc. en 1999. Avant
mai 2004, il était vice-président, finances, division des ventes de pâtes et papiers, et avant septembre 2002, il
était vice-président et contrôleur. Il compte plus de 22 ans d’expérience dans le domaine des finances.
Michael Edwards, 63 ans, est premier vice-président, fabrication de pâtes et papiers de la Société.
M. Edwards était vice-président, fabrication de papiers fins chez Weyerhaeuser depuis 2002. Depuis qu’il s’était
joint à Weyerhaeuser en 1994, il a occupé plusieurs postes de direction dans le domaine des pâtes et papiers.
Avant cette date, M. Edwards a travaillé chez Domtar Inc. durant 11 ans. Il travaille depuis plus de 47 ans dans le
secteur des pâtes et papiers.
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Zygmunt Jablonski, 57 ans, est premier vice-président, affaires juridiques et corporatives de la Société.
M. Jablonski s’est joint à Domtar en 2008, après avoir occupé des postes de conseiller interne au sein de grandes
sociétés de fabrication et de distribution du secteur du papier pendant 13 ans et, plus récemment, le poste de viceprésident exécutif, chef du contentieux et secrétaire. De 1985 à 1994, il a pratiqué le droit à Washington, DC.
Mark Ushpol, 47 ans, est premier vice-président, distribution de la Société. M. Ushpol s’est joint à Domtar
en janvier 2010. Auparavant, il était directeur des ventes et de la commercialisation chez Mondi Europe &
International Uncoated Fine Paper, où il était responsable des ventes de papiers fins non couchés à l’échelle
internationale. Il a plus de 21 ans d’expérience dans des postes de direction en commercialisation et en gestion
des ventes, dont les 14 dernières années dans le secteur des pâtes et papiers, avant quoi il a travaillé dans le
secteur du plastique en Afrique du Sud pendant 8 ans.
Patrick Loulou, 42 ans, est premier vice-président, développement corporatif depuis qu’il s’est joint à la
Société en mars 2007. Auparavant, il a occupé différents postes dans le secteur des télécommunications, de
même que dans le domaine des conseils en gestion. Il compte plus de 12 ans d’expérience en stratégie
d’entreprise et développement des affaires.
Richard L. Thomas, 57 ans, est premier vice-président, ventes et commercialisation de la Société.
M. Thomas était vice-président, papiers fins de Weyerhaeuser depuis 2005. Auparavant, il avait été viceprésident, papiers d’affaires de Weyerhaeuser. M. Thomas s’était joint à Weyerhaeuser en 2002 lors de
l’acquisition de Willamette Industries, Inc. par Weyerhaeuser. À partir du moment où il s’est joint à Willamette
en 1992, il a occupé plusieurs postes de direction. Auparavant, il a travaillé pendant 12 ans chez Champion
International Corporation.
ÉNONCÉS DE NATURE PROSPECTIVE
L’information incluse dans le présent rapport annuel sur formulaire 10-K peut comporter des énoncés de nature
prospective liés aux tendances de la croissance future, des résultats d’exploitation et de la performance de Domtar
Corporation ainsi que des perspectives et des occasions d’affaires qui s’offrent à elle ou représentant les perceptions
de la direction à ces égards. Ces énoncés de nature prospective se caractérisent en général par l’utilisation de termes
comme « prévoir », « croire », « prédire », « entendre », « viser », « envisager », « planifier », « continuer »,
« estimer », « projeter », « pouvoir », « vouloir », « devoir » et d’expressions similaires. Ils reflètent les perceptions
courantes de la direction et se fondent sur des informations auxquelles la direction a accès actuellement. Les
énoncés de nature prospective sont nécessairement fondés sur diverses estimations ou hypothèses qui, bien que
considérées comme raisonnables par la direction, sont essentiellement soumises à certains risques et incertitudes
connus et inconnus et à d’autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels différeront
considérablement des résultats historiques ou prévus. En conséquence, il n’est pas possible de garantir que des
événements prévus dans les énoncés prospectifs se produiront, ou si l’un de ceux-ci se produit, de garantir quel sera
son effet sur les résultats d’exploitation ou la situation financière de Domtar Corporation. Ces facteurs incluent ce
qui suit, sans s’y limiter :
•
les conditions des marchés internationaux des capitaux et du crédit et l’économie en général,
particulièrement aux États-Unis et au Canada;
•
la demande du marché pour les produits de Domtar Corporation;
•
le prix de vente des produits;
•
le prix des matières premières, y compris la matière ligneuse, les produits chimiques et l’énergie;
•
le rendement des établissements de fabrication de Domtar Corporation, y compris les exigences
d’entretien imprévues;
•
le niveau de concurrence livrée par les producteurs nationaux et étrangers;
17
•
l’effet ou les modifications de la réglementation en matière de foresterie, d’utilisation des terres et
d’environnement et des autres réglementations gouvernementales (y compris d’ordre fiscal) et la
réglementation comptable;
•
l’effet des conditions météorologiques et le risque de pertes causées par des incendies, des inondations,
des tempêtes de vent, des ouragans et d’autres catastrophes naturelles;
•
les frais de transport;
•
la perte de clients actuels ou l’incapacité à solliciter de nouveaux clients;
•
les poursuites;
•
des modifications à l’évaluation des actifs, y compris des radiations de biens, d’usines et d’équipement,
de stocks, de créances ou d’autres actifs en raison d’une baisse de valeur ou pour d’autres raisons;
•
des fluctuations des taux de change, en particulier de la valeur relative du dollar américain par rapport
au dollar canadien;
•
l’effet du moment des retraites et des fluctuations du cours des actions ordinaires de Domtar
Corporation sur les charges reliées à la rémunération en actions;
•
le rendement des investissements de la caisse de retraite et des produits dérivés connexes, s’il en est; et
•
les autres facteurs décrits à la rubrique 1A, intitulée Facteurs de risque, du présent rapport annuel sur
formulaire 10-K.
Il faut considérer l’information présentée dans le présent rapport annuel sur formulaire 10-K avec prudence
et ne pas accorder une confiance excessive aux énoncés de nature prospective, qui ne valent que pour la date à
laquelle ils sont faits. À moins d’y être tenue par les lois, Domtar Corporation n’assume nullement l’obligation
de mettre à jour ou de réviser ces énoncés de nature prospective pour qu’ils tiennent compte de nouveaux
événements ou de nouvelles circonstances.
RUBRIQUE 1A. FACTEURS DE RISQUE
Vous devriez examiner attentivement les risques décrits ci-dessous et les autres renseignements présentés
dans le présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
RISQUES LIÉS AU SECTEUR D’ACTIVITÉ ET AUX ACTIVITÉS DE LA SOCIÉTÉ
Certains des produits de la Société sont vulnérables aux baisses à long terme de la demande imputables à des
technologies ou à des matières concurrentielles.
L’entreprise de la Société fait face à une concurrence de la part des produits de transmission et d’archivage
électroniques de documents et des catégories de papier qu’elle ne fabrique pas, tels que les papiers de pâte
mécanique non couchés. Par suite de cette concurrence, la Société observe une baisse de la demande continue
relative à la majorité de ses produits existants de papier. La demande relative aux produits de pâte et papier est
susceptible de baisser davantage au fur et à mesure où l’utilisation de ces produits substituts augmentera.
Le défaut de réussir à mettre en œuvre nos initiatives de diversification de nos activité pourrait avoir une
incidence défavorable considérable sur notre entreprise, nos résultats financiers ou notre situation financière.
Nous poursuivons des initiatives stratégiques que la direction considère importantes pour notre succès à
long terme, y compris, mais sans s’y limiter, l’optimisation et l’expansion de nos activités d’exploitation dans des
marchés qui s’appuient sur une dynamique de la demande positive afin de faire croître notre entreprise et de parer
au déclin de la demande à long terme dans notre secteur pivot des papiers fins en Amérique du Nord. Les
initiatives peuvent englober la croissance interne, les coentreprises choisies et les acquisitions stratégiques. Le
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succès de ces opérations sera fonction de notre habilité à cerner les initiatives stratégiques potentielles, à
comprendre les tendances fondamentales et les principaux facteurs qui influent sur les entreprises à acquérir et à
mener à bien les initiatives de façon rentable. La mise en œuvre de ces initiatives comporte des risques
considérables, y compris des incertitudes importantes sur les plans commercial, économique et concurrentiel,
dont bon nombre peuvent être indépendantes de notre volonté.
Les acquisitions stratégiques peuvent nous exposer à d’autres risques. Nous pourrions devoir subir une
concurrence quant à des acquisitions cibles et toute acquisition à laquelle nous procédons pourrait ne pas nous
amener à accomplir nos objectifs stratégiques ou pourrait ne pas donner le rendement prévu. En outre, les coûts
associés à l’intégration d’une entreprise acquise pourraient dépasser nos estimations et nécessiter un temps
considérable et l’attention de la haute direction. Par conséquent, nous ne pouvons prévoir si nous réussirons à
mener à bien ces initiatives stratégiques. Le défaut de réussir à diversifier notre entreprise pourrait avoir une
incidence défavorable considérable sur notre position concurrentielle, notre situation financière et nos résultats
d’exploitation.
Le secteur de pâte et papier est soumis à de fortes variations cycliques. Les fluctuations des prix des produits de
la Société et de la demande relative à ses produits pourraient faire baisser le volume des ventes et réduire les
marges bénéficiaires.
Le secteur des pâtes et papiers est soumis à de fortes variations cycliques. Par le passé, les mouvements de
l’économie et des marchés, les variations de la capacité et les fluctuations des taux de change ont entraîné des
variations cycliques des prix, du volume des ventes et des marges des produits de la Société. La longueur et
l’importance des cycles du secteur varient avec le temps et selon les produits, mais il correspondent généralement
à l’évolution des conditions macroéconomiques et des niveaux de capacité de production du secteur. La plupart
des produits de papier de la Société sont des produits d’usage courant facilement disponibles auprès d’autres
producteurs. Même les produits de la Société qui ne sont pas des produits d’usage courant, comme les papiers à
valeur ajoutée, sont vulnérables aux dynamiques des produits d’usage courant. Comme les produits d’usage
courant comportent peu de caractéristiques distinctives d’un fabricant à l’autre, la concurrence en ce qui concerne
ces produits s’exerce principalement au niveau des prix, qui sont établis en fonction de l’offre et de la demande.
La demande globale relative aux produits que la Société fabrique et distribue, et par conséquent ses ventes et
sa rentabilité, reflète les fluctuations de la demande des utilisateurs finaux, laquelle est en partie tributaire des
conditions macroéconomiques générales en Amérique du Nord et dans le monde, et de la concurrence attribuable
à leur remplacement par des produits électroniques. Voir « – Les conditions des marchés internationaux des
capitaux et du crédit et l’économie en général peuvent avoir une incidence défavorable sur l’entreprise de la
Société, ses résultats d’exploitation et sa situation financière » et « – Certains des produits de la Société sont
vulnérables aux baisses à long terme de la demande imputables à des technologies ou à des matières
concurrentielles ». Par exemple, la demande de papier de bureau en format peut fluctuer selon les niveaux
d’emploi des cols blancs.
L’offre sur le marché des pâtes et papiers varie également puisque l’évolution de la situation du secteur peut
amener les fabricants à ralentir ou à cesser temporairement ou en permanence la production sur ces machines,
voire de toute une usine. Ces mesures peuvent entraîner d’importantes dépenses avec ou sans effet sur la
trésorerie. De plus, pour éviter les importantes charges décaissées liées au ralentissement de la production ou à la
fermeture d’une usine, certains fabricants choisissent plutôt de continuer à fonctionner à perte, parfois même de
subir une perte de liquidités, ce qui est susceptible de prolonger la période de fléchissement des prix due à l’offre
excédentaire. Les fabricants qui ajoutent de la capacité de production en raison de prix favorables à court terme
peuvent aussi provoquer une offre excédentaire.
L’offre sur le marché des pâtes et papiers est également influencée par la capacité de production à
l’étranger, qui s’est accrue au cours des dernières années et devrait continuer à augmenter.
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Par conséquent, le prix de tous les produits de la Société sera dicté par plusieurs facteurs indépendants de sa
volonté, et la Société a peu d’influence sur le moment ou l’importance des fluctuations des prix, qui souvent
varient considérablement. Comme le prix des produits d’usage courant de la Société dépend de conditions
économiques indépendantes de sa volonté, le prix d’un ou de plusieurs de ces produits peut tomber à un niveau
inférieur au coût de production, ce qui l’oblige soit à subir des pertes de liquidités sur les produits vendus, soit à
cesser la production d’une ou de plusieurs de ses usines. La Société évalue continuellement s’il y a lieu
d’apporter des ajustements à sa capacité de production; elle envisage notamment la possibilité de cesser la
production d’autres machines ou de fermer d’autres usines, auxquels cas, la Société pourrait devoir comptabiliser
d’importantes dépenses avec ou sans effet sur la trésorerie. Se reporter à la section intitulée « Activités de
fermeture et de réorganisation », à la rubrique 7, intitulée Rapport de gestion, de la Partie II. Par conséquent, la
rentabilité de la Société dans le cas de ces produits dépend de la façon dont elle gère sa structure de coûts,
particulièrement en ce qui concerne les coûts de la matière ligneuse, des produits chimiques et de l’énergie, qui
représentent les composantes les plus importantes de ses frais d’exploitation et peuvent fluctuer en raison de
facteurs indépendants de sa volonté, comme il est décrit ci-dessous. Si les prix ou la demande de ses produits
baissent ou si ses coûts de matière ligneuse, des produits chimiques et de l’énergie augmentent, ou les deux, ses
ventes ou sa rentabilité pourraient s’en ressentir considérablement.
Les conditions des marchés internationaux des capitaux et du crédit et l’économie en général peuvent avoir une
incidence défavorable sur l’entreprise de la Société, ses résultats d’exploitation et sa situation financière.
Un repli de la conjoncture générale important ou prolongé pourrait toucher les ventes et la rentabilité de la
Société. La Société réalise couramment des opérations avec bon nombre de contreparties parmi lesquelles
figurent des banques commerciales, des compagnies d’assurance et d’autres institutions financières, dont
certaines peuvent être exposées à des risques de faillite ou des risques liés à la liquidité. Bien qu’à ce jour la
Société n’ait subi aucune perte importante, une faillite ou un événement d’illiquidité touchant l’une de ses
principales contreparties pourrait avoir une incidence défavorable importante sur l’accès aux capitaux,
l’entreprise future et les résultats d’exploitation de la Société.
La Société fait face à une concurrence intense au sein de ses marchés, et l’incapacité de livrer une concurrence
efficace aurait une incidence défavorable importante sur ses activités et ses résultats d’exploitation.
La Société livre concurrence à des fabricants américains et canadiens et, à l’égard de certaines de ses
gammes de produits, à des fabricants mondiaux dont certains disposent de plus grandes ressources financières et
ont des coûts de production moins élevés que la Société. La concurrence s’exerce principalement sur le plan des
prix de vente. La capacité de la Société de maintenir des marges satisfaisantes dépend en grande partie de sa
capacité de contrôler les coûts. Rien ne garantit que la Société pourra livrer une concurrence efficace et maintenir
les niveaux actuels des ventes et de rentabilité. L’incapacité de la Société de livrer une concurrence efficace
aurait une incidence défavorable importante sur ses activités et ses résultats d’exploitation.
Les activités de fabrication de la Société pourraient avoir de la difficulté à obtenir de la matière ligneuse à des
prix favorables, ou même de ne pas pouvoir en obtenir.
La matière ligneuse est la principale matière première utilisée par la Société; elle représentait environ 20 %
du coût total des marchandises vendues en 2010. La matière ligneuse est un produit d’usage courant dont les prix
ont toujours été cycliques. La principale source de matière ligneuse est le bois d’œuvre. Par suite de litiges liés à
des questions environnementales et de faits nouveaux en matière de réglementation, et en raison du recours à
d’autres formes de production d’énergie et de la réduction au chapitre de la récolte liée au marché de l’habitation,
la quantité de bois d’œuvre dont on peut faire la récolte commerciale aux États-Unis et au Canada a été
considérablement réduite et pourrait être réduite à l’avenir. De plus, des lois ou des litiges futurs au Canada et à
l’étranger concernant l’utilisation des terres servant à l’activité forestière, la protection des espèces menacées, la
promotion de la santé de la forêt ainsi que la lutte et la prévention des feux irréprimés catastrophiques pourraient
également toucher l’approvisionnement en bois d’œuvre. La disponibilité de bois d’œuvre récolté pourrait
20
également être limitée en raison de conditions climatiques défavorables, d’incendies, d’infestations d’insectes, de
maladies, de tempêtes de verglas, de tempêtes de vent, d’inondations ou d’autres désastres naturels ou causés par
l’homme, ce qui entraînerait la baisse de l’approvisionnement et la hausse des prix. Les prix de la matière
ligneuse sont soumis à l’influence des marchés régionaux, et le coût de la matière ligneuse pour la Société
pourrait augmenter dans certaines régions en raison de fluctuations du marché dans ces régions. Toute hausse
prolongée des prix de la matière ligneuse accroîtrait les frais d’exploitation de la Société, et il se pourrait que
celle-ci ne soit pas en mesure de hausser les prix de ses produits afin de compenser l’augmentation des coûts de
la matière ligneuse en raison d’autres facteurs touchant la demande ou l’offre de ces produits.
La Société obtient actuellement la matière ligneuse dont elle a besoin en achetant de la matière ligneuse
auprès de tiers et en partie en récoltant du bois d’œuvre conformément à ses permis et à ses contrats
d’aménagement forestier. Si les droits de coupe dont la Société dispose aux termes de ses permis ou de ses
contrats d’aménagement forestier étaient réduits ou si un tiers fournisseur de matière ligneuse cessait ou n’était
pas en mesure de vendre de la matière ligneuse à la Société, sa situation financière ou ses résultats d’exploitation
pourraient être considérablement touchés.
L’augmentation du coût de l’énergie ou des produits chimiques achetés par la Société entraînerait la hausse des
frais de fabrication, ce qui réduirait ses marges.
Les activités de la Société consomment d’importantes quantités d’énergie comme l’électricité, le gaz
naturel, le mazout, le charbon et le combustible de déchets de bois. L’énergie constituait environ 7 % du coût
total des marchandises vendues en 2010. Les prix de l’énergie, particulièrement dans le cas de l’électricité, du
gaz naturel et du mazout, ont beaucoup fluctué au cours des dernières années. Les fluctuations des prix de
l’énergie auront donc une incidence sur les frais de fabrication de la Société et contribueront à la fluctuation des
bénéfices. Même si la Société achète d’importantes quantités de l’énergie dont elle a besoin aux termes de
contrats d’approvisionnement, la plupart de ces contrats sont établis d’après les prix du marché.
Les autres matières premières que la Société utilise comprennent notamment divers composés chimiques
tels que du carbonate de calcium précipité, du chlorate de sodium et de l’hydroxyde de sodium, de l’acide
sulfurique, des teintures, du peroxyde d’hydrogène, du méthanol et du sulfate d’aluminium. Les achats de
produits chimiques représentaient environ 11 % du coût total des marchandises vendues en 2010. Les coûts de
ces produits chimiques ont beaucoup fluctué par le passé et ils dépendent de l’utilisation de la capacité, des prix
de l’énergie et d’autres facteurs indépendants de la volonté de la Société.
Puisque les produits de la Société sont des produits d’usage courant, c’est plutôt la relation entre l’offre et la
demande de ces produits dans le secteur que les seules variations du coût des matières premières qui déterminera
la capacité de la Société de hausser les prix. Par conséquent, la Société pourrait ne pas être en mesure de refléter
l’augmentation de ses frais d’exploitation dans les prix imputés à ses clients. Toute hausse prolongée des prix des
produits chimiques ou de l’énergie sans hausse correspondante du prix des produits réduirait ses marges
d’exploitation et pourrait avoir une incidence défavorable importante sur l’entreprise et les résultats
d’exploitation de la Société.
La Société dépend de tiers pour ses services de transport.
La Société fait surtout appel aux services de tiers pour le transport des produits qu’elle fabrique et/ou
distribue et pour la livraison de ses matières premières. Plus précisément, une partie importante des produits
qu’elle fabrique et des matières premières qu’elle utilise sont transportés par rail ou par camion, deux secteurs
fortement réglementés. Si un de ses tiers fournisseurs de services de transport ne livrait pas les marchandises
qu’elle fabrique ou distribue en temps opportun, la Société pourrait ne pas être capable de vendre ces produits à
leur pleine valeur, voire ne pas pouvoir les vendre. De même, si un de ces fournisseurs ne livrait pas de matières
premières en temps opportun à la Société, celle-ci pourrait ne pas être en mesure de fabriquer ses produits en
réponse à la demande des clients. De plus, si un de ces tiers mettait fin à ses activités ou cessait de
21
faire affaire avec la Société, celle-ci pourrait ne pas pouvoir les remplacer à un coût raisonnable. L’incapacité
d’un de ces tiers fournisseurs de services de transport de livrer des matières premières ou des produits finis en
temps opportun pourrait compromettre la réputation de la Société, avoir une incidence négative sur les relations
avec sa clientèle et avoir une incidence défavorable importante sur sa situation financière et ses résultats
d’exploitation.
La Société pourrait connaître une interruption de la production et/ou des coûts de main-d’œuvre plus élevés en
raison de conflits de travail ou d’activités de restructuration.
À 25 installations de la Société, où travaillent la majorité de ses 8 500 employés, les employés sont
représentés par des syndicats qui sont parties à des conventions collectives, généralement conclues pour chacune
des installations, dont certaines qui ont expiré en 2010 et d’autres qui expireront au cours de la période allant de
2011 à 2015. À l’heure actuelle, 11 conventions collectives doivent faire l’objet d’un renouvellement, cependant,
seulement trois d’entre elles font actuellement l’objet de pourparlers quant à leur renouvellement. Il se peut que
la Société ne puisse pas négocier de nouvelles conventions collectives acceptables, ce qui pourrait entraîner une
grève ou un arrêt de travail de la part des travailleurs visés ou d’autres conflits de travail. Le renouvellement de
conventions collectives peut aussi donner lieu à des augmentations de salaires ou d’avantages sociaux consentis
aux syndiqués. De plus, des activités d’organisation syndicale pourraient se dérouler à l’une ou l’autre des
installations de la Société. Par conséquent, la Société pourrait connaître une interruption de la production ou des
coûts de main-d’œuvre permanents plus élevés, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur
ses activités et sa situation financière.
Dans le cadre de ses mesures de restructuration, la Société a fermé certaines installations ou a suspendu leur
exploitation ou a annoncé son intention de procéder à d’autres fermetures. Ce faisant, elle pourrait contracter des
obligations à l’égard des employés touchés, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur ses
activités ou sa situation financière. De plus, la Société est toujours à évaluer s’il y a lieu d’apporter des
ajustements à sa capacité de production, y compris de cesser la production d’autres machines ou de fermer
d’autres usines, auxquels cas, la Société pourrait devoir comptabiliser d’importantes dépenses avec on sans effet
sur la trésorerie se rapportant à ces fermetures à l’avenir.
L’usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au cours du premier trimestre de 2006 et n’a pas été
en exploitation depuis. En décembre 2009, nous avons décidé de procéder au démantèlement de nos installations
de Prince Albert. Dans un grief portant sur la fermeture de l’installation de Prince Albert, le syndicat a prétendu
avoir droit aux prestations de retraite constituées au cours de la période de licenciement, car à son avis, la
majorité des employés retenus jouissaient de droits de mise en disponibilité pendant cette période. L’arbitrage
dans cette affaire a eu lieu du 16 au 18 février 2010 et l’arbitre a rendu une décision en faveur de la Société le
24 août 2010. La décision de l’arbitre est assujettie au droit du syndicat de présenter une demande de révision
judiciaire.
La Société dépend beaucoup d’un petit nombre de clients importants, dont un client qui représentait environ 9 %
de ses ventes en 2010. La perte d’un de ces clients importants pourrait avoir une incidence défavorable
importante sur les activités, la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Société.
La Société dépend beaucoup d’un petit nombre de clients importants. Son client le plus important
représentait environ 9 % des ventes de la Société en 2010. La baisse importante des ventes à des clients
importants de la Société, qui pourrait être attribuable à des facteurs indépendants de sa volonté, comme la
diversification des achats ou les problèmes financiers éprouvés par ces clients, pourraient avoir une incidence
défavorable importante sur les activités, la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Société.
22
Toute interruption importante de la production à un ou plusieurs des établissements de fabrication de la Société
pourrait empêcher celle-ci de répondre à la demande des clients, réduire ses ventes et/ou avoir des répercussions
défavorables sur son bénéfice net.
L’un ou l’autre des établissements de fabrication de pâte ou de papier de la Société ou l’une ou l’autre de ses
machines dans une installation par ailleurs opérationnelle pourrait cesser ses activités ou cesser de fonctionner de
manière imprévue en raison de plusieurs événements, entre autres :
•
une interruption non prévue pour cause de maintenance;
•
une panne de courant prolongée;
•
une panne d’équipement;
•
le déversement ou le rejet de produits chimiques;
•
l’explosion d’une chaudière;
•
l’incidence d’une sécheresse ou d’une baisse des précipitations sur son approvisionnement en eau;
•
un conflit de travail;
•
les règlements gouvernementaux;
•
une perturbation de l’infrastructure de transport, notamment des routes, ponts, voies ferrées et tunnels;
•
des conditions climatiques défavorables, un incendie, une inondation, un tremblement de terre, un
ouragan ou une autre catastrophe;
•
le terrorisme ou une menace de terrorisme; ou
•
d’autres problèmes liés à l’exploitation, y compris ceux découlant des risques décrits dans cette section.
Des événements comme ceux qui figurent ci-dessus ont entraîné des pertes d’exploitation par le passé. Des
événements futurs pourraient entraîner des fermetures, lesquelles pourraient entraîner d’autres arrêts-machine et/
ou causer d’autres dommages aux installations de la Société. Tout arrêt-machine ou endommagement des
installations pourrait empêcher la Société de répondre à la demande des clients à l’égard de ses produits et/ou
l’obliger à faire des dépenses en immobilisations imprévues. Une période importante d’arrêt-machine d’une ou
plusieurs de ces machines ou installations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les résultats
financiers et la situation financière de la Société.
La dette de la Société, qui se chiffre à environ 827 millions de dollars au 31 décembre 2010, pourrait nuire à sa
situation financière et compromettre sa capacité d’exploiter son entreprise.
Au 31 décembre 2010, la Société avait une dette impayée d’environ 827 millions de dollars, dont une
tranche de 21 millions de dollars aux termes de contrats de location-acquisition et une tranche de 806 millions de
dollars aux termes de billets non garantis.
Le niveau d’endettement de la Société pourrait avoir d’importantes répercussions sur sa situation financière,
ses résultats d’exploitation et sur son entreprise, entre autres :
•
il pourrait limiter la capacité de la Société d’obtenir du financement additionnel au moyen d’emprunts
ou de titres de participation aux fins du fonds de roulement, des dépenses en immobilisations, du
développement de produits, des exigences relatives au service de la dette, d’acquisitions, des besoins
généraux de l’entreprise ou à d’autres fins;
•
une partie des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation de la Société sera affectée aux
versements effectués sur sa dette et ne sera pas disponible à d’autres fins, notamment pour
l’exploitation, les dépenses en immobilisations et les occasions commerciales futures;
23
•
les exigences relatives au service de la dette de la Société pourraient faire en sorte qu’il soit plus
difficile pour elle de remplir ses autres obligations;
•
les emprunts que la Société contracte aux termes des facilités de crédit renouvelables garanties de
premier rang comportent des taux d’intérêt variables, ce qui expose la Société à une augmentation de
ses obligations relatives au service de la dette en cas de hausse des taux d’intérêt;
•
il pourrait limiter la capacité de la Société de s’adapter à l’évolution du marché et la désavantager sur le
plan concurrentiel comparativement à ses concurrents qui ont moins de dette; et
•
il pourrait accroître la vulnérabilité de la Société à une détérioration de la conjoncture économique
générale ou à une baisse de ses activités commerciales et la rendre incapable d’engager des dépenses en
immobilisations qui sont importantes pour sa croissance.
De plus, la Société est assujettie à des conventions qui exigent le respect et le maintien de certains ratios et
critères financiers. Un ralentissement marqué ou prolongé touchant les conditions commerciales et économiques
générales pourrait limiter la capacité de la Société à respecter ces engagements ou ratios et critères financiers et
pourrait l’obliger à prendre des mesures visant la réduction de sa dette ou à poser des gestes contraires à ses
objectifs d’affaires actuels.
Un manquement aux engagements aux termes de la facilité renouvelable de crédit garantie de premier rang
ou aux engagements prévus dans l’acte de fiducie relatif aux billets à long terme pourrait donner lieu à un cas de
défaut aux termes de ces conventions. En pareil cas, les contreparties à ces conventions pourraient être en droit
de déclarer tous les montants impayés aux termes de ces conventions, de même que les intérêts courus,
immédiatement dus et exigibles. Dans un tel cas, la Société pourrait ne pas être en mesure de refinancer la dette à
des conditions favorables, voire la refinancer, ou de rembourser la dette dont le remboursement a été accéléré.
Les activités de la Société nécessitent des capitaux substantiels, et il se peut qu’elle ne dispose pas de ressources
en capital suffisantes pour répondre à tous ses besoins.
Les activités de la Société ont besoin de capitaux substantiels et l’amènent à engager régulièrement des
dépenses en immobilisations aux fins de la maintenance de son équipement, de l’accroissement de l’efficience de
son exploitation et de la conformité aux lois environnementales. Les dépenses en immobilisations totales de la
Société se chiffraient à 153 millions de dollars en 2010 (106 millions de dollars en 2009). En outre, 51 millions
de dollars ont été dépensés aux termes du Programme d’écologisation des pâtes et papiers (zéro en 2009) que le
gouvernement du Canada rembourse.
Si les ressources en capital et les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation dont dispose la
Société ne suffisent pas à financer ses charges d’exploitation et ses dépenses en immobilisations, elle devrait
obtenir des fonds additionnels au moyen d’emprunts ou d’autres sources disponibles ou encore réduire ou
retarder ses dépenses en immobilisations. Il se peut qu’elle ne puisse être en mesure d’obtenir des fonds
additionnels à des conditions favorables ou ne pas pouvoir en obtenir. De plus, les obligations relatives au service
de la dette de la Société réduiront les flux de trésorerie dont elle disposera. Si la Société ne peut effectuer la
maintenance ou la mise à niveau nécessaire de son équipement ou affecter les fonds nécessaires afin de s’assurer
de sa conformité aux lois environnementales, elle pourrait devoir réduire ou cesser certaines de ses activités de
fabrication ou ne plus être en mesure de fabriquer des produits livrant une concurrence efficace dans une ou
plusieurs de ses gammes de produits.
Malgré les niveaux d’endettement actuels, la Société et ses filiales pourraient contracter d’autres dettes
importantes, ce qui pourrait exacerber davantage les risques associés à son endettement.
La Société et ses filiales pourraient contracter d’autres dettes importantes dans le futur. Bien que la facilité
de crédit garantie renouvelable de premier rang prévoit des restrictions en matière d’endettement additionnel,
24
notamment en ce qui a trait à la dette garantie, ces restrictions sont assujetties à un certain nombre de réserves et
d’exceptions, de sorte que la dette supplémentaire contractée en conformité avec ces restrictions pourrait être
importante. En date du 31 décembre 2010, la Société n’avait aucun emprunt aux termes de la facilité de crédit
renouvelable de premier rang, tandis que l’encours aux termes de ses lettres de crédit se chiffrait à 50 millions de
dollars aux termes de cette facilité de crédit garantie renouvelable de premier rang, ce qui fait en sorte qu’elle
dispose d’une capacité d’emprunt de 700 millions de dollars aux termes de cette facilité. D’autres nouvelles
dettes peuvent également être contractées par Domtar Corporation ou ses filiales. Entre autres, la Société pourrait
décider de contracter une autre dette dans le cadre d’une acquisition stratégique. Si la Société contracte des dettes
additionnelles, les risques associés à son endettement augmenteraient.
La capacité de la Société de générer les fonds qui sont nécessaires au versement des intérêts sur les billets de
Domtar Corporation et au remboursement du capital de ceux-ci ainsi qu’au service de ses autres dettes et au
respect de ses autres obligations financières, de même que sa capacité de refinancer la totalité ou une partie de
sa dette ou d’obtenir du financement additionnel, dépendent de nombreux facteurs qui sont indépendants de sa
volonté.
La Société a des obligations importantes au titre du service de la dette. Sa capacité de faire des versements
sur sa dette et de refinancer celle-ci, y compris les billets de Domtar Corporation, les emprunts aux termes de sa
facilité de crédit renouvelable garantie de premier rang et ses autres obligations financières, ainsi que de financer
son exploitation dépendra de sa capacité de générer des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation.
Une telle capacité dépendra de son rendement futur, qui sera tributaire de la conjoncture économique et d’autres
facteurs, notamment financiers et commerciaux, dont plusieurs sont indépendants de sa volonté.
Il se peut que l’entreprise de la Société ne puisse générer suffisamment de flux de trésorerie provenant des
activités d’exploitation et qu’elle ne puisse faire des emprunts suffisants dans le futur aux termes de sa facilité de
crédit renouvelable garantie de premier rang ou autres pour assurer le service de sa dette, y compris les billets de
Domtar Corporation, et les emprunts, s’il en est, aux termes de ses facilités de crédit renouvelables garanties de
premier rang, ou pour financer ses autres besoins en matière de liquidités. Si la Société ne parvient pas à assurer
le service de sa dette, elle devra prendre des mesures comme la réduction ou le report de dépenses en
immobilisations, la vente d’actifs, la restructuration ou le refinancement de sa dette ou l’obtention d’autres
capitaux propres. Il est possible que l’une ou l’autre de ces mesures ne puissent être prises à des conditions
raisonnables sur le plan commercial, ou qu’elles ne puissent pas l’être du tout, et qu’elles empêchent la mise en
œuvre de sa stratégie commerciale. De plus, les modalités de la facilité de crédit renouvelable garantie de
premier rang pourraient empêcher la Société de recourir à l’une ou l’autre de ces solutions. En raison de ce qui
précède et d’autres facteurs qui peuvent être indépendants de sa volonté, il se peut que la Société ne puisse pas
assurer le service de sa dette.
La Société est touchée par les fluctuations des taux de change.
La Société fabrique une partie importante de ses pâtes et papiers au Canada. Les ventes de ces produits de
ses usines canadiennes seront facturées en dollars américains ou en dollars canadiens établis en fonction des prix
américains, mais la plupart des coûts inhérents à ces produits seront engagés en dollars canadiens. Par
conséquent, toute baisse de la valeur du dollar américain par rapport à celle du dollar canadien réduira la
rentabilité de la Société.
Les fluctuations des taux de change sont indépendantes de la volonté de la Société. De 2003 à 2010, le
dollar canadien s’est apprécié de plus de 58 % par rapport au dollar américain. En 2010, comparativement à
2009, la valeur du dollar canadien a augmenté d’environ 5 % par rapport au dollar américain. Le niveau du dollar
canadien peut avoir une incidence défavorable importante sur les ventes et la rentabilité des activités
canadiennes.
25
La Société a des obligations à l’égard de ses régimes de retraite, et le coût réel de ses obligations au titre des
régimes de retraite pourrait dépasser les provisions actuelles. Au 31 décembre 2010, certains régimes à
prestations déterminées de la Société affichaient un excédent de 36 millions de dollars alors que d’autres
présentaient un déficit de 100 millions de dollars sur une base permanente.
Les obligations de capitalisation futures de la Société au titre des régimes à prestations déterminées
dépendent des modifications du niveau des prestations prévues par les régimes, du rendement futur des actifs
déposés en fiducie aux fins de ces régimes, des taux d’intérêt servant à déterminer les niveaux de capitalisation
minimums, des données actuarielles et des antécédents de risque, ainsi que des modifications apportées aux lois
et règlements gouvernementaux. Au 31 décembre 2010, les régimes de retraite à prestations déterminées
canadiens de la Société détenaient des actifs d’une juste valeur de 1 380 millions de dollars (1 372 millions de
dollars canadiens), y compris une juste valeur de 214 millions de dollars (213 millions de dollars canadiens) sous
forme de papier commercial adossé à des actifs (« PCAA »). La plupart des investissements en PCAA ont fait
l’objet d’une restructuration (en vertu de l’ordonnance du tribunal régissant l’Accord de Montréal, qui a été
parachevé en janvier 2009) tandis que le reste de ces investissements sont dans des fonds multicédants ayant été
restructurés hors de l’Accord de Montréal ou font l’objet d’un litige entre le promoteur et la contrepartie.
Au 31 décembre 2010, la Société a déterminé que la juste valeur de ces investissements dans du PCAA était
de 214 millions de dollars (213 millions de dollars canadiens) (2009 – 205 millions de dollars (214 millions de
dollars canadiens)). Les possibles modifications qui pourraient avoir une incidence importante sur la valeur
future du PCAA comprennent 1) les fluctuations de la valeur des actifs sous-jacents et des opérations sur dérivés
qui s’y rapportent, 2) des développements liés à la liquidité du marché du PCAA et 3) un ralentissement
économique majeur et prolongé en Amérique du Nord et la faillite des sociétés émettrices des titres de créance
auxquels il est fait référence.
La Société ne prévoit pas que les fonds de pension subiront des problèmes de liquidité à court terme puisque
les obligations au titre des régimes de retraite sont principalement à long terme. Les pertes découlant des
investissements des caisses de retraite, le cas échéant, donneraient lieu à la hausse des contributions futures de la
Société ou de ses filiales canadiennes. Les contributions additionnelles à ces caisses de retraite devraient être
versées sur des périodes de cinq ou dix ans, selon les exigences provinciales applicables en matière de capitalisation
du déficit de solvabilité. Les pertes, le cas échéant, auraient également une incidence sur les résultats d’exploitation
sur une période plus longue et, à court terme, elles feraient augmenter le passif et diminuer les capitaux propres.
La Société pourrait engager des frais importants pour se conformer aux lois et règlements applicables en
matière d’environnement ou en raison de violations de ceux-ci ou d’obligations en vertu de ceux-ci. Elle pourrait
aussi engager des frais en raison de poursuites pour préjudice corporel liées à l’amiante.
La Société est assujettie, tant aux États-Unis qu’au Canada, à un large ensemble de lois et de règlements
d’application générale et propres à l’industrie en matière de protection de l’environnement et des ressources
naturelles, notamment ceux qui régissent les émissions atmosphériques, les gaz à effet de serre et les changements
climatiques, l’évacuation des eaux usées, la récolte, les activités de sylviculture, l’entreposage, la gestion et
l’élimination de substances et de déchets dangereux, le nettoyage des sites contaminés, les obligations liées à
l’exploitation et à la fermeture de sites d’enfouissement, les opérations forestières et l’habitat des espèces en voie de
disparition ainsi que les questions de santé et de sécurité. Plus particulièrement, le secteur des pâtes et papiers aux
États-Unis est assujetti aux Cluster Rules de l’Environmental Protection Agency des États-Unis (« EPA »).
La Société a engagé, et il est prévu qu’elle continuera d’engager, d’importantes dépenses en
immobilisations, dépenses en exploitation et autres dépenses pour se conformer aux lois et règlements
applicables en matière d’environnement par suite d’obligations d’apporter des mesures correctives. La Société a
engagé des frais d’exploitation d’environ 62 millions de dollars et des dépenses en immobilisations d’environ
3 millions de dollars pour respecter les normes environnementales et apporter des mesures correctives en 2010.
Au 31 décembre 2010, la Société avait constitué une provision de 107 millions de dollars pour les dépenses liées
à l’environnement, y compris certaines obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (dont le
26
recouvrement de sites d’enfouissement et les travaux d’enlèvement d’amiante) (111 millions de dollars au
31 décembre 2009). L’usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au cours du premier trimestre de 2006
et n’a pas été en exploitation depuis. En décembre 2009, la Société a décidé de procéder au démantèlement de
nos installations de Prince Albert. La province de la Saskatchewan pourrait exiger la désaffectation active et la
remise en état de la propriété. Cette éventualité entraînerait vraisemblablement une étude et des travaux de
correction pour les zones fortement touchées du point de vue environnemental. La Société a constitué une
provision pour les travaux de correction du site estimatifs requis.
La Société pourrait aussi engager des frais considérables, comme des amendes, des sanctions et des mesures
d’exécution par suite de poursuites civiles ou criminelles (y compris des ordonnances restreignant ses activités ou
exigeant des mesures correctrices, l’installation de matériel de lutte contre la pollution ou d’autres mesures de
restauration), des frais de nettoyage et de fermeture et des réclamations de tiers pour dommages matériels et
lésions corporelles par suite de violations des lois et règlements liés à l’environnement ou des obligations aux
termes de ceux-ci. Les mesures que la Société continue de prendre pour repérer les préoccupations
environnementales potentielles pouvant être liées à ses propriétés, anciennes et actuelles, donneront lieu à des
investigations futures au chapitre de l’environnement. Ces mesures sont susceptibles de mener à la détermination
de coûts et d’obligations additionnels relatifs à des questions environnementales qui ne peuvent pas être
raisonnablement estimés à l’heure actuelle.
En tant que propriétaire et exploitante de biens immobiliers, la Société pourrait être responsable en vertu des
lois environnementales du nettoyage ou de la fermeture de ses propriétés ou exploitations et d’autres dommages à
celles-ci découlant de la présence et du rejet de substances dangereuses, notamment l’amiante. Il est difficile de
prévoir le montant des dépenses liées à l’environnement et le moment où elles seront engagées et, dans certains
cas, la responsabilité de la Société pourrait être engagée sans égard à sa contribution ou au fait qu’elle était au
courant ou non du rejet de substances dangereuses ou qu’elle en avait provoqué ou non le rejet. Cette
responsabilité pourrait dépasser les montants prévus ou la valeur de la propriété elle-même. La découverte
d’autres sources de contamination ou l’imposition d’autres obligations de nettoyage aux sites de la Société ou de
tiers peut entraîner des frais supplémentaires importants. Toute responsabilité importante engagée par la Société
pourrait avoir des répercussions défavorables sur sa situation financière ou l’empêcher d’engager des dépenses en
immobilisations qui profiteraient autrement à son entreprise.
De plus, la Société pourrait être partie à des poursuites pour préjudice corporel liées à l’amiante découlant
de l’exposition à l’amiante sur ses propriétés ou provenant de ses propriétés ou de ses activités, et elle pourrait
engager des dépenses considérables dans le cadre d’une défense, d’un règlement ou d’une décision défavorable
dans le cadre de telles poursuites. La Société pourrait ne pas avoir accès à des produits d’assurance pour couvrir
les coûts associés aux poursuites pour préjudice corporel liées à l’amiante.
La promulgation de nouvelles lois ou de nouveaux règlements en matière d’environnement ou de
modifications aux lois ou règlements existants ou encore des modifications quant à leur interprétation pourraient
entraîner d’importantes dépenses comme, par exemple, des modifications de la règlementation en matière de
changements climatiques. Se reporter à la section intitulée « Règlementation en matière de changements
climatiques », à la rubrique 3, intitulée Poursuites, et à la note 20 intitulée Engagements et éventualités présentée
à la rubrique 8, à la section intitulée Normes de technologie de contrôle du maximum atteignable (Industrial
Boiler Maximum Achievable Controlled Technology Standard « MACT ») pour chaudières industrielles.
Il se peut que la Société ne puisse générer des fonds ou d’autres sources de liquidités et de capitaux pour
financer ses obligations ou ses dépenses en matière d’environnement.
Le défaut de se conformer aux lois et règlements applicables pourrait avoir une incidence défavorable
importante sur nos activités, nos résultats financiers ou notre situation financière.
Outre les lois environnementales, notre entreprise et nos activités d’exploitation sont assujetties à un vaste
ensemble de lois et de règlements aux États-Unis et au Canada ainsi que dans d’autres territoires où nous
27
exerçons nos activités, y compris les lois antitrust et les lois sur la concurrence, les lois en matière de santé et
sécurité au travail et les lois sur l’emploi. Bon nombre de ces lois et règlements sont complexes et sont assujettis
à des interprétations changeantes et divergentes. Si la Société est reconnue avoir violé l’une quelconque de ces
lois ou l’un quelconque de ces règlements, par inadvertance ou intentionnellement, elle pourrait être passible de
sanctions civiles et criminelles, y compris d’amendes importantes, de même qu’être l’objet de réclamations en
dommages-intérêts intentées par des tiers, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la
situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de trésorerie de la Société.
Les droits de propriété intellectuelle de la Société constituent des biens de grande valeur et l’incapacité de les
protéger pourrait compromettre la valeur de ses produits et de ses marques.
La Société protège ses droits de propriété intellectuelle au moyen de brevets et de marques de commerce et
en ayant recours à d’autres lois régissant la propriété intellectuelle aux États-Unis et dans d’autres pays.
Cependant, la Société pourrait ne pas réussir à empêcher que des tiers utilisent sa propriété intellectuelle sans
autorisation, ce qui pourrait nuire à l’avantage concurrentiel dont elle s’est dotée. Si la Société devait entamer des
poursuites judiciaires pour protéger ces droits, elle pourrait subir des frais importants et n’obtiendrait pas
nécessairement gain de cause. La Société ne peut garantir que les brevets américains ou étrangers, qu’ils soient
délivrés ou en instance, lui procureront un avantage concurrentiel ou ne seront pas contestés par des tiers. De
plus, la Société a enregistré des marques de commerce aux États-Unis et dans d’autres pays et y a également
déposé des demandes d’enregistrement, et elle continuera d’évaluer s’il y a lieu d’enregistrer, au besoin, des
marques de service et des marques de commerce additionnelles. La Société ne peut garantir que ses demandes de
brevets ou de marques de commerce en instance seront approuvées par les autorités gouvernementales
pertinentes et même si elles le sont, des tiers pourraient s’opposer à ces enregistrements ou les contester. Si la
Société ne réussit pas à obtenir l’approbation de l’une ou l’autre des demandes de brevets ou de marques de
commerce en instance, elle pourrait avoir de la difficulté à protéger les droits de propriété intellectuelle visés par
ces demandes.
Si la Société n’est pas en mesure de retenir les membres de la haute direction clés et d’autres membres du
personnel essentiel et d’assurer leur perfectionnement, elle pourrait être incapable de mener pleinement à bien
ses stratégies, buts et objectifs organisationnels fondamentaux.
Le succès de la Société repose essentiellement sur les efforts et les compétences de son personnel clé, y
compris de l’équipe de haute direction, déployés en vue d’élaborer et de mettre en œuvre ses stratégies d’affaires
et de gérer ses activités d’exploitation. Le défaut de retenir son personnel clé ou de former une relève possédant
les compétences et l’expérience appropriées pour les postes clés au sein de la Société pourrait avoir une
incidence défavorable sur l’élaboration et la réalisation de stratégies, de buts et d’objectifs organisationnels
fondamentaux. Rien ne peut garantir que la Société sera en mesure de retenir le personnel clé dont elle a besoin
ou d’en assurer le perfectionnement et le défaut d’y parvenir pourrait avoir une incidence défavorable sur sa
situation financière et ses résultats d’exploitation.
Un tiers a demandé à Domtar Inc. une majoration de la contrepartie aux termes d’un contrat existant.
En juillet 1998, Domtar Inc. (maintenant une filiale détenue entièrement par Domtar Corporation) a acquis
la totalité des actions émises et en circulation d’E.B. Eddy Limitée et d’E.B. Eddy Paper, Inc. (« E.B. Eddy »), un
fabricant intégré de papiers de spécialité et de produits du bois. La convention d’achat prévoit un ajustement du
prix d’achat selon lequel, advenant une acquisition par un tiers de plus de 50 % des actions de Domtar Inc. dans
des circonstances indiquées, Domtar Inc. pourrait être tenue de consentir une majoration de la contrepartie
pouvant aller jusqu’à 121 millions de dollars (120 millions de dollars canadiens). Ce montant diminue
graduellement sur une période de 25 ans et au 7 mars 2007, le montant maximal de l’ajustement du prix d’achat
était d’environ 111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens).
Le 14 mars 2007, la Société a reçu une lettre de George Weston Limited (l’ancien propriétaire d’E.B. Eddy
et partie à la convention d’achat) exigeant le paiement de 111 millions de dollars (110 millions de dollars
28
canadiens) par suite de la réalisation de la Transaction. Le 12 juin 2007, une action a été intentée par George
Weston Limited contre Domtar Inc. devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, au Canada, au motif que la
réalisation de la Transaction avait déclenché l’ajustement du prix d’achat et le demandeur cherchait à obtenir un
ajustement du prix d’achat de 111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens) ainsi que des
dommages-intérêts compensatoires additionnels. La Société n’estime pas que la réalisation de la Transaction
déclenche une obligation de consentir une majoration de la contrepartie aux termes de l’ajustement du prix
d’achat et elle a l’intention de se défendre vigoureusement contre toute réclamation à cet égard. Toutefois, la
Société pourrait ne pas avoir gain de cause dans sa défense contre ces réclamations et si, en dernier ressort, elle
est tenue de consentir une majoration de la contrepartie, ce paiement pourrait avoir une incidence défavorable
importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de trésorerie de la Société. Aucune
provision n’a été comptabilisée à l’égard de cet éventuel ajustement du prix d’achat.
RUBRIQUE 1B. COMMENTAIRES DU PERSONNEL NON RÉGLÉS
Aucun.
RUBRIQUE 2.
PROPRIÉTÉS
Une description de nos usines et des propriétés connexes est incluse à la rubrique 1, intitulée Activité, de la
Partie I du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
Installations de production
Nous sommes propriétaires de l’ensemble de nos installations de production, à l’exception de certaines
parties qui sont visées par des baux signés avec des organismes gouvernementaux dans le cadre de financements
par obligations industrielles ou dans le cadre de conventions relatives à des redevances tenant lieu d’impôt, et
nous louons pratiquement tous nos bureaux de ventes, nos centres de réapprovisionnement régionaux ainsi que
nos entrepôts. Nous estimons que nos propriétés sont en bonne condition d’utilisation et qu’elles conviennent aux
activités pour lesquelles elles sont utilisées. Nous sommes propriétaires d’essentiellement tout le matériel utilisé
dans nos installations.
Terres forestières
Nous optimisons 16 millions d’acres de terres forestières qui nous appartiennent ou à l’égard desquelles
nous détenons des permis directs et indirects au Canada et aux États-Unis grâce à une gestion efficace et à
l’application de pratiques d’aménagement forestier durable certifiées, de sorte que nous disposons d’un
approvisionnement continu en bois pour nos besoins futurs.
29
Liste des installations et des emplacements
Siège social
Montréal, Québec
Papiers
Centre d’exploitation :
Fort Mill, Caroline du Sud
Papiers non couchés :
Ashdown, Arkansas
Espanola, Ontario
Hawesville, Kentucky
Johnsonburg, Pennsylvanie
Kingsport, Tennessee
Marlboro, Caroline du Sud
Nekoosa, Wisconsin
Port Huron, Michigan
Rothschild, Wisconsin
Windsor, Québec
Pâte :
Dryden, Ontario
Kamloops,
Colombie-Britannique
Plymouth, Caroline du Nord
Usines de copeaux :
Hawesville, Kentucky
Johnsonburg, Pennsylvanie
Kingsport, Tennessee
Marlboro, Caroline du Sud
Finition et distribution –
à l’usine :
Ashdown, Arkansas
Rothschild, Wisconsin
Windsor, Québec
Finition et distribution –
hors site :
Addison, Illinois
Brownsville, Tennessee
Dallas, Texas
DuBois, Pennsylvanie
Griffin, Géorgie
Indianapolis, Indiana
Mira Loma, Californie
Owensboro, Kentucky
Ridgefields, Tennessee
Tatum, Caroline du Sud
Washington Court House, Ohio
Fabrication de formulaires :
Dallas, Texas
Indianapolis, Indiana
Rock Hill, Caroline du Sud
Enterprise Group* – États-Unis :
Birmingham, Alabama
Chandler, Arizona
Little Rock, Arkansas
Hayward, Californie
Riverside, Californie
Denver, Colorado
Jacksonville, Floride
Lakeland, Floride
Miami, Floride
Duluth, Géorgie
Boise, Idaho
Addison, Illinois
East Peoria, Illinois
Evansville, Indiana
Fort Wayne, Indiana
Indianapolis, Indiana
Kansas City, Kansas
Lexington, Kentucky
Louisville, Kentucky
Harahan, Louisiane
Boston, Massachusetts
Wayland, Michigan
Wayne, Michigan
Minneapolis, Minnesota
Jackson, Mississippi
St. Louis, Missouri
Omaha, Nebraska
Hoboken, New Jersey
Albuquerque, New Mexico
Buffalo, New York
Syracuse, New York
Charlotte, Caroline du Nord
Cincinnati, Ohio
Plain City, Ohio
Oklahoma City, Oklahoma
Tulsa, Oklahoma
Langhorne, Pennsylvanie
Pittsburgh, Pennsylvanie
Rock Hill, Caroline du Sud
Chattanooga, Tennessee
Knoxville, Tennessee
Memphis, Tennessee
Nashville, Tennessee
DFW Airport, Texas
El Paso, Texas
Garland, Texas
Houston, Texas
San Antonio, Texas
30
Salt Lake City, Utah
Richmond, Virginie
Kent, Washington
Vancouver, Washington
Milwaukee, Wisconsin
Enterprise Group* – Canada :
Calgary, Alberta
Montréal, Québec
Toronto, Ontario
Vancouver,
Colombie-Britannique
Centres de réapprovisionnement
régionaux – États-Unis :
Charlotte, Caroline du Nord
Chicago, Illinois
Dallas, Texas
Jacksonville, Floride
Langhorne, Pennsylvanie
Los Angeles, Californie
Kent, Washington
Centres de réapprovisionnement
régionaux – Canada :
Richmond, Québec
Toronto, Ontario
Winnipeg, Manitoba
Bureau des représentants
commerciaux – International :
Hong Kong, Chine
Marchands de papier
Siège social :
Covington, Kentucky
Région Est :
Albany, New York
Boston, Massachusetts
Harrisburg, Pennsylvanie
Hartford, Connecticut
Lancaster, Pennsylvanie
New York, New York
Philadelphia, Pennsylvanie
Southport, Connecticut
Washington,
DC / Baltimore, Maryland
Région MidWest :
Covington, Kentucky
Cincinnati, Ohio
Cleveland, Ohio
Columbus, Ohio
Uniontown, Ohio
Dayton, Ohio
Dallas/Fort Worth, Texas
Fort Wayne, Indiana
Indianapolis, Indiana
Canada :
London, Ontario
Ottawa, Ontario
Toronto, Ontario
Montréal, Québec
Québec, Québec
Halifax, Nouvelle-Écosse
Mount Pearl,
Terre-Neuve-et-Labrador
* Enterprise Group s’occupe de la vente et de la distribution de papier de Domtar, notamment de formulaires en
continu, de papiers en format et de papiers numériques, de rouleaux de conversion et de produits spécialisés.
RUBRIQUE 3.
POURSUITES
Actuellement, un petit nombre de réclamations et de litiges a vu le jour dans le cours normal des activités.
Bien que l’issue finale de toute poursuite soit assujettie à bon nombre de variables et ne puisse pas être prévue
avec certitude, la direction estime actuellement que l’issue de ces poursuites n’aura pas d’incidence défavorable
importante sur les résultats d’exploitation, les flux de trésorerie ou la situation financière à long terme de la
Société.
Dans le cours normal des activités, la Société devient partie à diverses actions en justice reliées
principalement à des contrats, à des contrefaçons de brevets, à des réclamations environnementales et des
réclamations aux termes de garanties de produits et à des questions de main-d’œuvre. La Société évalue
périodiquement l’état de ces poursuites ainsi que la possibilité d’un jugement ou d’une issue défavorable dans le
cadre de celles-ci, et elle analyse les pertes probables. Bien que la Société soit d’avis que le règlement définitif de
ces questions n’aura pas d’incidence défavorable importante sur sa situation financière, toute issue défavorable
dans le cadre d’une ou de plusieurs des poursuites judiciaires importantes décrites ci-dessous pourrait avoir une
incidence défavorable importante sur nos résultats ou nos flux de trésorerie d’un trimestre ou d’un exercice
donné.
Installation de Prince Albert
L’usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au cours du premier trimestre de 2006 et n’a pas été
en exploitation depuis. En décembre 2009, la Société a décidé de procéder au démantèlement de ses installations
de Prince Albert. Dans un grief portant sur la fermeture de l’installation de Prince Albert, le syndicat a prétendu
avoir droit aux prestations de retraite constituées au cours de la période de licenciement, car à son avis, la
majorité des employés jouissaient de droits de mise en disponibilité pendant cette période. L’arbitrage dans cette
affaire a eu lieu du 16 au 18 février 2010 et l’arbitre a rendu une décision en faveur de la Société le 24 août 2010.
La décision de l’arbitre est assujettie au droit du syndicat de présenter une demande de révision judiciaire.
Acquisition d’E.B. Eddy Limitée et d’E.B. Eddy Paper, Inc.
En juillet 1998, Domtar Inc. (maintenant une filiale détenue entièrement par Domtar Corporation) a acquis
la totalité des actions émises et en circulation d’E.B. Eddy Limitée et d’E.B. Eddy Paper, Inc. (« E.B. Eddy »),
fabricant intégré de papiers de spécialité et de produits du bois. La convention d’achat prévoit un ajustement du
prix d’achat selon lequel, advenant une acquisition par un tiers de plus de 50 % des actions de Domtar Inc. dans
des circonstances indiquées, Domtar Inc. pourrait être tenue de consentir une majoration de la contrepartie
pouvant aller jusqu’à 121 millions de dollars (120 millions de dollars canadiens). Ce montant diminue
graduellement sur une période de 25 ans. Au 7 mars 2007, date de clôture du regroupement du secteur de papier
fin de Weyerhaeuser et de Domtar Inc., le montant maximal de l’ajustement du prix d’achat était d’environ
111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens).
Le 14 mars 2007, la Société a reçu une lettre de George Weston Limited (l’ancien propriétaire d’E.B. Eddy
et partie à la convention d’achat) exigeant le paiement de 111 millions de dollars (110 millions de dollars
canadiens) par suite de la réalisation de la Transaction. Le 12 juin 2007, une action a été intentée par George
Weston Limited contre Domtar Inc. devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, au Canada, au motif que la
31
réalisation de la Transaction avait déclenché l’ajustement du prix d’achat et le demandeur cherchait à obtenir un
ajustement du prix d’achat de 111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens) ainsi que des
dommages-intérêts compensatoires additionnels. La Société n’estime pas que la réalisation de la Transaction
déclenche une obligation de consentir une majoration de la contrepartie aux termes de l’ajustement du prix
d’achat et elle a l’intention de se défendre vigoureusement contre toute réclamation à cet égard. Toutefois, la
Société pourrait ne pas avoir gain de cause dans sa défense contre ces réclamations et si, en dernier ressort, elle
est tenue de consentir une majoration de la contrepartie, ce paiement pourrait avoir une incidence défavorable
importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de trésorerie de la Société. Aucune
provision n’a été comptabilisée à l’égard de cet éventuel ajustement du prix d’achat.
Réclamations liées à l’amiante
Des réclamations pour lésions corporelles liées à l’amiante ont été déposées contre Domtar Industries Inc. et
certaines autres sociétés membres du groupe de la Société devant des tribunaux étatiques et fédéraux américains
par suite de l’exposition alléguée de certaines personnes à des produits ou à des locaux contenant de l’amiante.
Bien que la Société estime que l’issue finale de ces questions, tant individuellement que dans l’ensemble, n’aura
pas d’incidence défavorable importante sur sa situation financière, rien ne garantit que de telles réclamations
n’occasionneront pas de frais considérables à la Société. Ces réclamations n’ont pas représenté de risque
significatif dans le passé.
Environnement
La Société est assujettie à des lois et règlements environnementaux promulgués par les autorités fédérales et
provinciales, de même que par des États et administrations locales.
Domtar Inc. et la Société sont ou pourraient être des « parties éventuellement responsables » dans le cadre
de poursuites ayant trait à diverses décharges contaminées par des déchets dangereux qui sont examinées en vertu
de la Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act of 1980 (« Superfonds ») ou de
lois analogues. Domtar continue de prendre des mesures correctives aux termes du programme appelé Care and
Control Program étant donné que ces sites se rapportent surtout à d’anciens sites où elle a exercé des activités
dans le secteur de la préservation du bois et à plusieurs sites où elle a déjà exercé des activités d’exploitation, en
raison d’une contamination possible du sol, des sédiments ou des eaux souterraines. Les études et travaux de
correction prennent du temps et demeurent tributaires des incertitudes soulevées par la modification des
exigences légales, les percées technologiques et la répartition du passif entre les parties éventuellement
responsables.
L’usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au cours du premier trimestre de 2006 et elle n’a pas
été en exploitation depuis. En décembre 2009, la Société a décidé de procéder au démantèlement de nos
installations de Prince Albert. La province de la Saskatchewan pourrait exiger la désaffectation active et la
remise en état de la propriété. Cette éventualité entraînerait vraisemblablement une étude et des travaux de
correction pour les zones fortement touchées du point de vue environnemental. La Société a constitué une
provision pour les travaux de correction du site estimatifs requis.
Le 31 mars 1999, une action a été intentée par Seaspan International Ltd. (« Seaspan ») devant la Cour
suprême de la Colombie-Britannique contre Domtar Inc. et d’autres parties relativement à la contamination
alléguée du site de Seaspan, en bordure de Burrard Inlet à North Vancouver, en Colombie-Britannique,
notamment la contamination de sédiments à Burrard Inlet en raison de la présence de créosote et de métaux
lourds. En date du 3 juillet 2002, les parties ont conclu une convention de règlement partiel (« convention de
règlement ») qui prévoyait la suspension de l’action intentée par Seaspan tant que la convention était exécutée
conformément à ses modalités. La convention de règlement visait le partage entre Seaspan et Domtar Inc. des
frais relatifs à certains travaux visant à remédier à la contamination mentionnée dans la réclamation de la
32
demanderesse. La convention de règlement ne traitait pas toutes les réclamations de la demanderesse et celles-ci
ne peuvent être raisonnablement établies pour le moment. Le 3 juin 2008, Seaspan a avisé Domtar qu’elle
résiliait la convention de règlement. Le 16 février 2010, le gouvernement de la Colombie-Britannique a publié
une ordonnance d’assainissement afin de définir et de mettre en œuvre un plan d’action visant les questions de
contamination du sol, des sédiments et des eaux souterraines. Cette ordonnance a fait l’objet d’un appel auprès
du Environmental Appeal Board (« comité d’appel »), mais il n’y aura pas d’interruption de l’exécution de
l’ordonnance à moins que le comité d’appel n’en décide autrement. L’audition prévue en janvier 2011 a été
annulée et aucune autre date n’a été fixée. Les autorités gouvernementales pertinentes examinent plusieurs plans
de redressement. La Société a comptabilisé une provision relative aux questions environnementales afin de
couvrir tout risque estimatif.
Au 31 décembre 2010, la Société avait une provision de 107 millions de dollars au titre des questions
environnementales et autres obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (111 millions de dollars en
2009). Des coûts additionnels, inconnus ou non identifiables, pourraient être engagés dans le cadre des travaux de
correction. Compte tenu des politiques et procédures en vigueur pour surveiller les risques en matière
d’environnement, la direction croit que ces coûts additionnels de correction n’auront pas d’incidence défavorable
importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ni les flux de trésorerie de la Société.
Réglementation en matière de changements climatiques
En 1997, une conférence internationale sur le réchauffement climatique donnait naissance à l’entente
connue comme le Protocole de Kyoto, lequel exigeait des réductions de certaines émissions pouvant contribuer à
l’augmentation des concentrations des gaz à effet de serre (« GES ») dans l’atmosphère. Depuis lors, plusieurs
règlements internationaux, nationaux et locaux ont été proposés ou mis en œuvre visant la réduction des GES.
Les règlements ou règlements proposés s’appliquent ou pourraient s’appliquer dans des pays où la Société
possède actuellement ou possèdera dans le futur des installations de production ou des investissements.
Aux États-Unis, le 112e Congrès pourrait adopter une loi visant à réduire les émissions de GES. En juin
2009, la Chambre des représentants des États-Unis a édicté la loi intitulée The American Clean Energy and
Security Act of 2009, un projet de loi qui propose un système de plafonnement et d’échange visant à réduire les
émissions de GES. La loi intitulée Clean Energy Jobs and American Power Act a été présentée au Sénat
américain en septembre 2009 et en décembre 2009, mais cette loi n’a pas été adoptée. En décembre 2009, la loi
intitulée Carbon Limits and Energy for American’s Recovery (CLEAR Act) a également été présentée au Sénat
américain. De plus, plusieurs États exigent déjà que certaines sociétés et certains services publics réduisent leurs
émissions de GES, principalement dans le cadre de programmes prévus d’inventaire d’émissions des GES et de
programmes de plafonnement et d’échange des droits d’émission de GES de l’État. De plus, l’Environmental
Protection Agency (« EPA ») a commencé à réglementer les émissions de GES. En avril 2007, la Cour suprême
des États-Unis a statué relativement à l’affaire Massachusetts et al. v. EPA que les GES constituent des
« polluants atmosphériques » au sens prévu par la loi fédérale intitulée Clean Air Act. En décembre 2009, l’EPA
a publié un décret selon lequel les GES menacent la santé publique et le bien-être des gens. Le décret en soi
n’impose aucune exigence à l’égard du secteur d’activité de la Société, mais constitue une condition préalable
pour que l’EPA puisse réglementer les émissions de GES. La promulgation de lois concernant le contrôle du
climat ou l’adoption d’autres mesures réglementaires par le Congrès ou par divers États américains, de même que
l’adoption par l’EPA, ou par d’autres agences étatiques de même ordre, de règlements qui limitent les émissions
de GES dans les régions où la Société exerce des activités pourraient avoir une incidence importante sur les
activités de cette dernière. La Société ne s’attend pas à être touchée de façon disproportionnée par ces mesures,
par rapport aux autres usines de pâte et papier aux États-Unis. Il n’y a actuellement aucune législation fédérale ou
provinciale ni obligation réglementaire visant la réduction des GES pour les usines de pâte et papier en vigueur
au Canada.
Bien qu’il soit probable que le nombre de règlements concernant les GES et le changement climatique
augmente, nous ne sommes pour le moment pas en mesure d’estimer le calendrier de promulgation ou de mise en
œuvre de tout nouveau règlement ou les coûts que la Société devra engager pour se conformer à ces règlements.
33
RUBRIQUE 4. (SUPPRIMÉE ET RÉSERVÉE)
PARTIE II
RUBRIQUE 5. MARCHÉ POUR LES ACTIONS ORDINAIRES DE L’ÉMETTEUR INSCRIT,
DONNÉES PERTINENTES POUR LES ACTIONNAIRES ET RACHATS DE TITRES
DE PARTICIPATION PAR L’ÉMETTEUR
INFORMATION SUR LE MARCHÉ
Les actions ordinaires de Domtar Corporation sont inscrites à la cote de la Bourse de New York et de la
Bourse de Toronto, sous le symbole « UFS ». Le tableau suivant présente les fourchettes des cours de nos actions
ordinaires en 2010 et en 2009 à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto. Avec prise d’effet le 10 juin
2009 à 18 h 01 (heure de l’Est), la Société a réalisé un regroupement des actions en circulation de Domtar, selon
un ratio de regroupement de 1 action pour 12 actions. L’approbation des actionnaires pour le regroupement
d’actions a été obtenue à l’assemblée annuelle des actionnaires tenue le 29 mai 2009. Les fourchettes des cours
des actions pour 2009 ont été ajustées afin de refléter le regroupement d’actions.
Bourse de New York ($)
Haut
Bas
Clôture
Bourse de Toronto ($ CA)
Haut
Bas
Clôture
Trimestres de 2010
Premier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Deuxième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Troisième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quatrième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
69,99
78,93
66,44
84,96
47,26
48,33
46,25
62,86
64,41
49,15
64,58
75,92
70,75
79,36
69,50
86,28
50,90
50,75
48,85
64,36
65,44
52,02
67,00
75,69
Exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
84,96
46,25
75,92
86,28
48,85
75,69
Trimestres de 2009
Premier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Deuxième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Troisième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quatrième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25,56
23,28
42,00
59,10
6,12
10,56
13,91
35,41
11,40
16,58
35,22
55,41
30,84
27,72
44,93
62,07
7,80
13,20
15,60
38,29
14,16
19,30
37,86
58,21
Exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
59,10
6,12
55,41
62,07
7,80
58,21
PORTEURS
Au 31 décembre 2010, le nombre de porteurs (inscrits et non inscrits) d’actions ordinaires de Domtar
Corporation était d’environ 11 373 et le nombre de porteurs inscrits et non inscrits d’actions échangeables de
Papier Domtar (Canada) Inc. était d’environ 7 300.
PROGRAMME DE DIVIDENDES ET DE RACHAT D’ACTIONS
En 2010, Domtar Corporation a déclaré trois et versé deux dividendes trimestriels de 0,25 $ l’action aux
porteurs d’actions ordinaires de la Société, ainsi qu’aux porteurs d’actions échangeables de Papier Domtar
(Canada) Inc., une filiale de Domtar Corporation. Le total des dividendes d’environ 11 millions de dollars et
10 millions de dollars a été versé le 15 juillet et le 15 octobre 2010, respectivement, et le total du troisième
dividende d’environ 11 millions de dollars a été versé le 17 janvier 2011.
Le 23 février 2011, notre conseil d’administration a approuvé un dividende trimestriel de 0,25 $ l’action
devant être versé aux porteurs d’actions ordinaires de la Société, ainsi qu’aux porteurs d’actions échangeables de
Papier Domtar (Canada) Inc. Ce dividende doit être versé le 15 avril 2011 aux actionnaires inscrits le 15 mars
2011.
34
En outre, le 4 mai 2010, le conseil d’administration a autorisé le programme de rachat d’actions des actions
ordinaires de la Société (« programme ») pouvant aller jusqu’à 150 millions de dollars. Aux termes du
programme, la Société est autorisée à racheter de temps à autre des actions ordinaires en circulation sur le marché
libre ou aux termes d’opérations de gré à gré aux États-Unis. Le moment et le montant des rachats d’actions
seront fonction de divers facteurs, dont les conditions du marché et les considérations touchant la Société et des
considérations d’ordre réglementaire. Le programme peut être suspendu, modifié ou abandonné à tout moment et
la Société n’a aucune obligation de racheter quelque quantité que ce soit de ses actions ordinaires aux termes du
programme. Aucune date d’expiration n’a été fixée à l’égard du programme. La Société rachète ses actions
ordinaires, de temps à autre, en partie dans le but de réduire les effets dilutifs des options d’achat d’actions, des
attributions et du régime d’achat d’actions des employés et dans le but d’améliorer le rendement pour les
actionnaires.
La Société procède aux achats de ses actions ordinaires sur le marché libre au moyen des fonds généraux
d’entreprise. De plus, elle peut conclure des conventions de rachat d’actions structuré avec de grandes
institutions financières au moyen des fonds généraux d’entreprise dans le but de réduire le coût moyen
d’acquisition des actions. Aux termes de ces conventions, la Société est tenue d’effectuer un paiement forfaitaire
unique au profit de l’institution financière contrepartie, ce qui donne lieu à i) la réception d’actions au début de la
durée de la convention suivi d’un ajustement touchant les actions à l’échéance de la convention ou à ii) la
réception d’actions ou d’un montant en espèces à l’échéance de la convention selon le cours des actions.
Au cours de 2010, la Société a racheté 738 047 actions à un prix moyen de 59,96 $, moyennant un coût total
de 44 millions de dollars. De plus, la Société a conclu des conventions de rachat d’actions structuré qui n’ont pas
donné lieu à un rachat d’actions mais à des gains nets de 2 millions de dollars qui sont constatés en tant
qu’élément de l’avoir des actionnaires. Toutes les actions rachetées sont constatées en tant qu’actions autodétenues dans le bilan consolidé aux termes de la méthode de comptabilisation à la valeur nominale à 0,01 $
l’action.
Les activités de rachat d’actions aux termes de notre programme de rachat d’actions étaient les suivantes au
cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2010 :
Période
1er avril au
30 juin 2010 . . . . . . . . . . . . . .
1er juillet au
30 septembre 2010 . . . . . . . .
1er octobre au
31 octobre 2010 . . . . . . . . . . .
1er novembre au
30 novembre 2010 . . . . . . . . .
1er décembre au
31 décembre 2010 . . . . . . . . .
d) Valeur approximative en
dollars des actions
c) Nombre total d’actions susceptibles d’être rachetées
rachetées dans le cadre aux termes de régimes ou de
a) Nombre total
b) Prix moyen
d’un régime ou d’un
programmes
d’actions rachetées payé par action
programme annoncé
(en milliers)
340 130 $
55,79 $
340 130 $
131 023 $
399 720 $
63,23 $
399 720 $
105 748 $
$
— $
— $
105 748 $
(1 803) $
— $
— $
105 748 $
—
$
— $
— $
105 748 $
738 047 $
56,82 $
738 047 $
105 748 $
—
35
GRAPHIQUE DE PERFORMANCE
Ce graphique compare le rendement d’un investissement de 100 $ dans les actions ordinaires de la Société le
7 mars 2007 à celui d’un investissement de 100 $ dans un portefeuille de même pondération d’un groupe de
référence1) , un investissement de 100 $ dans l’indice S&P 500 et un investissement de 100 $ dans l’indice
S&P 500 Materials. Ce graphique suppose le calcul des rendements en monnaie locale et le réinvestissement
trimestriel des dividendes. Les dates d’évaluation sont le dernier jour de bourse de la période indiquée.
Rendement sur un placement de 100 $
140
120
Dollars
100
80
60
40
20
0
2007/03/06
2007/06/29
2007/12/31
Domtar Corporation
1)
2008/06/30
2008/12/31
Groupe de référence
2009/06/30
2009/12/31
S&P 500 Materials
2010/06/30
2010/12/31
S&P 500
Le 18 mai 2007, le comité des ressources humaines du conseil d’administration a établi des mesures de
performance dans le cadre de la convention sur les unités d’actions de négociation restreinte liées à la
performance, y compris l’atteinte d’un rendement total de l’investissement des actionnaires par rapport à un
groupe de référence. En 2008, des modifications ont été apportées au groupe de référence pour y inclure les
producteurs de papier Boise Inc. et M-real Corp., ainsi que la nouvelle entité AbitibiBowater Inc. Les autres
sociétés faisant partie du groupe de référence sont Glatfelter, International Paper, MeadWestvaco,
Packaging Corp. of America, Sappi, Smurfit-Stone, Stora Enso, UPM-Kymmene et Wausau Paper.
Le graphique tient pour acquis que les rendements sont exprimés en devises locales et que les dividendes et
les dividendes spéciaux sont réinvestis.
AbitibiBowater et Smurfit-Stome ont été retirées du groupe de référence au quatrième trimestre de 2008 en
raison de leurs procédures de faillite. Smurfit-Stone a été incluse de nouveau dans le groupe de référence et
subséquemment selon des données rajustées à 100 une fois que ses actions ont été réinscrites à la cote le
1er juillet 2010.
RUBRIQUE 6. PRINCIPALES DONNÉES FINANCIÈRES
Le tableau suivant présente les principales données financières historiques de la Société pour les périodes et
aux dates indiquées. Les principales données financières au 31 décembre 2006, au 30 décembre 2007, au
31 décembre 2008, au 31 décembre 2009 et au 31 décembre 2010 et pour les exercices terminés le 31 décembre
2006, le 30 décembre 2007, le 31 décembre 2008, le 31 décembre 2009 et le 31 décembre 2010 ont été préparées
à partir des états financiers audités de Domtar Corporation, pour les exercices 2010, 2009, 2008 et 2007, et du
secteur des papiers fins de Weyerhaeuser, pour l’exercice 2006. Les exercices 2006 et 2007 se sont terminés le
36
dernier dimanche de l’année civile. À partir de 2008, l’exercice se fonde sur l’année civile et prend fin le
31 décembre. Les exercices 2010, 2009, 2008 et 2007 comportaient 52 semaines. L’exercice 2006 comportait
53 semaines.
La Société a acquis Domtar Inc. en date du 7 mars 2007. Par conséquent, les résultats d’exploitation de
Domtar Inc. sont intégrés aux états financiers seulement à cette date et par la suite. Avant le 7 mars 2007, les
états financiers de la Société ne présentent que les résultats d’exploitation du secteur des papiers fins de
Weyerhaeuser. Le tableau suivant doit être lu conjointement avec la rubrique 7, intitulée Rapport de gestion, et la
rubrique 8, intitulée États financiers et information supplémentaire, du présent rapport annuel sur
formulaire 10-K.
SOMMAIRE FINANCIER QUINQUENNAL
Données tirées de l’état des résultats :
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de fermeture et de réorganisation et perte
de valeur et réduction de l’écart
d’acquisition, des immobilisations
corporelles et des actifs incorporels . . . . . . .
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) par action–de
base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) par
action–dilué(e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dividendes en espèces déclarés par action
ordinaire et échangeable . . . . . . . . . . . . . . . .
Données tirées du bilan :
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . .
Immobilisations corporelles, montant net . . . .
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercices terminés
le
le
le
le
le
31 décembre 31 décembre 31 décembre 30 décembre 31 décembre
2010
2009
2008
2007
2006
(en millions de dollars, sauf pour les données par action)
5 850 $
5 465 $
6 394 $
5 947 $
3 306 $
77
395
603
605
125
405
615
310
751
463
(437)
(573)
110
471
270
70
764
311
(556)
(609)
14,14 $
7,21 $
(13,33) $
1,77 $
(25,70) $
14,00 $
7,18 $
(13,33) $
1,76 $
(25,70) $
0,75 $
—
530 $
3 767
6 026
825
3 202
324 $
4 129
6 519
1 701
2 662
—
16 $
4 301
6 104
2 110
2 143
—
71 $
5 362
7 726
2 213
3 197
—
1 $
3 065
3 998
32
2 915
RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION
Le présent rapport de gestion doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés audités de Domtar
Corporation et les notes complémentaires présentés à la rubrique 8, intitulée États financiers et information
supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K. Tout au long du présent rapport de gestion, sauf
indication contraire, les termes « Domtar Corporation », la « Société », « Domtar », « nous », « notre » et « nos »
désignent Domtar Corporation et ses filiales ainsi que ses participations. Les actions ordinaires de Domtar
Corporation sont inscrites à la cote des Bourses de New York et de Toronto. Sauf indication contraire, toute
l’information financière aux présentes est établie en fonction des principes comptables généralement reconnus
(les « PCGR ») des États-Unis.
Dans le présent rapport de gestion, suivant l’usage établi dans le secteur, le terme « tonne » ou le symbole
« TC » désigne une tonne courte, unité de mesure impériale qui équivaut à 0,9072 tonne métrique. Le terme
« tonne métrique » ou le symbole « TMSA » désigne une tonne métrique séchée à l’air et le terme « Mpmp »
37
désigne un million de pieds mesure de planche. Dans ce rapport, sauf indication contraire, tous les montants
d’argent sont exprimés en dollars américains, et le terme « dollars » ainsi que le symbole « $ » désignent des
dollars américains. Dans l’analyse qui suit, sauf indication contraire, les mentions d’augmentations ou de
diminutions relativement aux éléments de produits et de charges, aux prix, à la contribution au bénéfice net (à la
perte nette) et aux volumes des expéditions se rapportent aux exercices de 12 mois terminés les
31 décembre 2010, 2009 et 2008. Les exercices de 12 mois sont également appelés l’« exercice 2010 »,
l’« exercice 2009 » et l’« exercice 2008 ».
SOMMAIRE
En 2010, nous avons enregistré un bénéfice d’exploitation de 603 millions de dollars, soit une baisse de
12 millions de dollars par rapport au bénéfice d’exploitation de 615 millions de dollars de 2009. En 2009, le bénéfice
d’exploitation comprenait 498 millions de dollars de crédits d’impôt pour biocarburants de rechange comparativement
à 25 millions de dollars en 2010. Exception faite de l’incidence des crédits d’impôt pour biocarburants de rechange,
nos résultats d’exploitation de 2010 se sont améliorés comparativement à 2009, essentiellement en raison de notre
secteur des papiers, dont les prix de vente moyens ont augmenté. Notre stratégie consistant à maintenir nos niveaux de
production en fonction de la demande de nos clients a entraîné des temps d’arrêt par manque de commandes et des
ralentissements de machines équivalant à une production de 30 000 tonnes de papier et d’aucune tonne métrique de
pâte en 2010, comparativement à 467 000 tonnes de papier et à 261 000 tonnes métriques de pâte en 2009. Les
expéditions de pâte se sont également améliorées, les volumes s’étant accrus de 8 % par rapport à 2009. En 2010, les
frais liés aux produits chimiques et à l’énergie ont également diminué. Ces facteurs ont été annulés par la hausse des
coûts d’entretien, des coûts de la fibre et des coûts du transport ainsi que par l’effet défavorable de l’appréciation du
dollar canadien (déduction faite du programme de couverture du change). Parmi les autres facteurs ayant
considérablement joué sur la comparabilité de notre bénéfice d’exploitation, notons qu’en 2010 nous avons constaté
des pertes nettes découlant de la cession d’immobilisations corporelles et de la vente d’entreprises et de marques de
commerce de 33 millions de dollars comparativement à des gains nets de sept millions de dollars en 2009, ainsi qu’une
charge totale de 27 millions de dollars en 2010 attribuable aux frais de fermeture et de réorganisation comparativement
à une charge totale de 63 millions de dollars en 2009.
L’ensemble des facteurs, et d’autres encore, qui ont influé sur l’évolution des résultats financiers d’un
exercice par rapport à l’autre sont analysés dans les comparaisons entre exercices et dans les analyses sectorielles
qui suivent.
Nous prévoyons que la demande nord-américaine de papier continuera de baisser à long terme, et qu’elle
sera partiellement compensée par une remontée graduelle de l’emploi aux États-Unis à des niveaux s’approchant
de ceux atteints avant la récession. Notre secteur des papiers bénéficie d’une offre de produits de pâte plus
favorable qui devrait entraîner une diminution de l’instabilité des prix. L’augmentation des prix des matériaux de
base devrait aussi exercer une pression sur certains coûts de nos intrants en 2011.
Alors que l’économie semble se stabiliser, la reprise du secteur de l’emploi se fait lente. Même si nous
abordons l’année 2011 dans une solide position, nous continuerons d’administrer notre entreprise de façon
conservatrice, en veillant à croître de façon rentable et à créer de la valeur pour nos actionnaires.
Activités de fermeture et de réorganisation
Nous examinons périodiquement notre capacité de production globale dans le but de l’harmoniser avec la
demande à long terme prévue.
En novembre 2010, nous avons annoncé le démarrage de notre nouvelle machine à fabriquer de la pâte en flocons
à Plymouth, en Caroline du Nord. La capacité de production de cette machine s’élève à environ 444 000 tonnes
métriques par an. La conversion de notre usine de pâte et papier de Plymouth en 2009 est décrite ci-après.
38
En juillet 2010, nous avons annoncé la suspension de toutes les activités de fabrication de notre usine de
finition de formulaires située à Cerritos, en Californie. Les activités ont pris fin le 16 juillet 2010. Environ
50 employés ont été touchés par cette décision.
En mars 2010, nous avons annoncé la fermeture définitive de notre usine de fabrication de papier couché de
pâte mécanique de Columbus, au Mississippi. Les activités ont pris fin en avril 2010. Cette mesure s’est traduite
par la réduction définitive d’environ 238 000 tonnes par année de la production de papier couché de pâte
mécanique, ainsi que d’environ 70 000 tonnes métriques de la production de pâte thermomécanique et a touché
quelque 219 employés.
Notre usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au premier trimestre de 2006 et n’a pas été en
exploitation depuis. Le démantèlement de la machine à papier et du matériel de finition s’est achevé en 2008. En
décembre 2009, nous avons décidé de procéder au démantèlement de nos installations de Prince Albert. Nous
avons retiré le matériel et l’outillage et nous entamerons probablement les démarches nécessaires pour retenir les
services d’entrepreneurs en démolition et déposer une demande de permis de démolition, mais entre-temps, nous
évaluons également d’autres options pour le site.
En février 2009, nous avons annoncé la fermeture définitive d’une machine à papier de notre usine de pâte
et papier de Plymouth à compter de la fin de février de la même année. Cette mesure s’est traduite par la
réduction définitive d’environ 293 000 tonnes par année de la production de papier et a touché quelque
185 employés. En octobre 2009, nous avons annoncé que nous procéderions à la conversion de notre usine de
pâte et papier de Plymouth, qui sera désormais consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons, pour un
coût de 74 millions de dollars. Notre capacité annuelle de fabrication de pâte en flocons a augmenté pour
atteindre 444 000 tonnes métriques. La conversion de l’usine a également entraîné la fermeture définitive de la
dernière machine à papier de l’usine de Plymouth, dont la capacité de production annuelle était de
199 000 tonnes. La conversion de l’usine a contribué à préserver environ 360 emplois. Parallèlement à cette
annonce, nous avons constaté une charge d’amortissement accéléré de 13 millions de dollars au quatrième
trimestre de 2009, et nous avons constaté une nouvelle charge d’amortissement accéléré de 39 millions de dollars
au cours des neuf premiers mois de 2010 relativement aux actifs qui ont cessé d’être utilisés pour la production
en octobre 2010. Les actifs restants de l’usine de Plymouth ont été soumis à un test de dépréciation au moment
de l’annonce en 2009, ce qui n’a pas entraîné la comptabilisation d’une perte de valeur supplémentaire.
En avril 2009, nous avons annoncé l’interruption des activités de notre usine de pâte de Dryden pour une
dizaine de semaines à compter du 25 avril 2009. Cette décision était motivée par la faiblesse persistante de la
demande de pâte à l’échelle mondiale qui sévissait alors et par la nécessité de gérer les stocks. De plus, nous
avons interrompu les activités de notre ancienne scierie d’Ear Falls pendant environ sept semaines à compter du
10 avril 2009, car cette scierie était l’un des fournisseurs de copeaux de l’usine de papier de Dryden. Ces mesures
temporaires ont touché environ 500 employés de l’usine de pâte, de la scierie et des activités forestières s’y
rapportant. La capacité de production annuelle de pâte de résineux de l’usine de pâte de Dryden est de
319 000 tonnes métriques. La capacité de production annuelle de l’ancienne scierie d’Ear Falls était de
190 Mpmp. La production de pâte a repris à l’usine de Dryden en juillet 2009; quant aux activités de notre
ancienne scierie d’Ear Falls, elles ont recommencé en août 2009, puis nous avons décidé de les interrompre de
nouveau, pour une durée indéterminée, à compter du quatrième trimestre de 2009.
En décembre 2008, nous avons annoncé la fermeture définitive de notre usine de pâte de Lebel-sur-Quévillon.
Les activités de cette usine avaient été interrompues pour une durée indéterminée en novembre 2005 en raison de la
conjoncture défavorable. Au moment de cette interruption, la capacité de production annuelle de l’usine était d’environ
300 000 tonnes métriques, et son effectif se chiffrait à environ 425 employés. De plus, nous avons annoncé la
fermeture définitive de notre scierie de Lebel-sur-Quévillon, dont les activités étaient interrompues pour une durée
indéterminée depuis 2006. Son effectif comptait alors environ 140 employés.
39
En novembre 2008, nous avons annoncé la fermeture de la machine à papier et la fin des activités de finition
de notre usine de Dryden, avec prise d’effet immédiate. Cette mesure s’est traduite par la réduction permanente
de la capacité de production de papier d’environ 151 000 tonnes par an et a touché environ 195 employés.
Nous continuons d’examiner l’éventuelle nécessité de procéder à d’autres révisions de notre capacité de
production, ce qui pourrait impliquer de nouvelles fermetures de machines ou d’usines au complet. Ces
fermetures pourraient entraîner la constatation de charges considérables lors de périodes futures, avec ou sans
effet sur la trésorerie.
Vente de l’usine de pâte de feuillus commerciale de Woodland dans le Maine
Le 30 septembre 2010, la Société a vendu son usine de pâte de feuillus commerciale de Woodland, ses actifs
hydro-électriques et ses actifs connexes, situés à Baileyville, dans le Maine, et dans la province du NouveauBrunswick, au Canada. Le prix d’achat total s’élevait à 60 millions de dollars auxquels s’ajoute un fonds de
roulement net de huit millions de dollars. La vente de l’usine de Woodland dans le Maine a dégagé un gain à la
cession de dix millions de dollars, après déduction de deux millions de dollars de coûts liés à la compression de
régimes de retraite.
L’usine de Woodland était notre seule usine de pâte de feuillus commerciale non intégrée. Sa capacité de
production annuelle s’élevait à 395 000 tonnes métriques et l’usine comptait environ 300 employés.
Vente du secteur du bois
Le 30 juin 2010, après avoir obtenu les divers consentements des tierces parties et après avoir répondu aux
conditions usuelles entourant la signature d’un contrat, y compris l’approbation de transferts de droits de coupe
au Québec et en Ontario, la Société a vendu son secteur du bois à EACOM Timber Corporation (« EACOM »)
pour un produit de 75 millions de dollars (80 millions de dollars canadiens) auxquels s’ajoute un fonds de
roulement net d’environ 42 millions de dollars (45 millions de dollars canadiens). Domtar a reçu 19 % du produit
de la vente en actions d’EACOM, ce qui porte sa participation dans EACOM à environ 12 %. La vente a entraîné
une perte à la cession du secteur du bois ainsi que des compressions et des règlements au titre des régimes de
retraite connexes de 50 millions de dollars, qui ont été constatés au deuxième trimestre de 2010 au poste Autres
pertes (produits) d’exploitation, de l’état consolidé des résultats. Par la suite, la participation dans EACOM a été
comptabilisée à la valeur de consolidation.
La transaction comprenait la vente de cinq scieries en activité : Timmins, Nairn Centre et Gogama en
Ontario; Val-d’Or et Matagami au Québec; ainsi que deux autres scieries inactives : Ear Falls en Ontario et
Sainte-Marie au Québec. Les scieries disposent d’environ 3,5 millions de mètres cubes de droits de récolte
annuels et ont une capacité de production de près de 900 millions de pieds mesure de planche. L’usine de
seconde transformation de Sullivan au Québec ainsi que nos participations dans deux investissements : AnthonyDomtar Inc. et Elk Lake Planing Mill Limited faisaient également partie de la transaction.
En décembre 2010, lors d’une transaction indépendante, la Société a vendu sa participation dans EACOM
au prix de 0,51 dollar canadien par action ordinaire et a obtenu un produit net de 24 millions de dollars
(24 millions de dollars canadiens), ne réalisant ainsi ni gain ni perte. Domtar a des conventions
d’approvisionnement en vigueur avec son ancien secteur du bois à ses installations de Dryden et d’Espanola.
Étant donné que ces sorties de fonds continues au profit de l’ancien secteur du bois devraient être importantes, la
vente du secteur bois n’a pas été admissible à titre d’activités abandonnées en vertu de l’ASC 205-20.
Programme de dividendes et de rachat d’actions
En 2010, nous avons déclaré trois et versé deux dividendes trimestriels de 0,25 $ l’action aux porteurs
d’actions ordinaires de la Société, ainsi qu’aux porteurs d’actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc.,
40
une filiale de Domtar Corporation. Les dividendes en espèces d’environ 11 millions de dollars et dix millions de
dollars ont été versés le 15 juillet et le 15 octobre 2010, respectivement, le troisième dividende d’environ
11 millions de dollars ayant été versé le 17 janvier 2011.
Le 23 février 2011, notre conseil d’administration a approuvé un dividende trimestriel de 0,25 $ l’action
devant être versé aux porteurs d’actions ordinaires de la Société, ainsi qu’aux porteurs d’actions échangeables de
Papier Domtar (Canada) Inc. Ce dividende doit être versé le 15 avril 2011 aux actionnaires inscrits le 15 mars
2011.
De plus, le 4 mai 2010, notre conseil d’administration a autorisé le programme de rachat d’actions
(« programme ») pouvant aller jusqu’à 150 millions de dollars des actions ordinaires de la Société. Aux termes
du programme, la Société est autorisée à racheter de temps à autre des actions ordinaires en circulation sur le
marché libre ou aux termes d’opération de gré à gré aux États-Unis. Le moment et le montant des rachats
d’actions seront fonction de divers facteurs, dont les conditions du marché et les considérations soulevées par la
Société et les considérations d’ordre réglementaire. Le programme peut être suspendu, modifié ou abandonné à
tout moment et la Société n’a aucune obligation de racheter quelque quantité que ce soit de ses actions ordinaires
aux termes du programme. Aucune date d’expiration n’a été fixée à l’égard du programme. Nous rachetons nos
actions ordinaires, de temps à autre, en partie dans le but de réduire les effets de la dilution de nos options
d’achat d’actions, de nos attributions et de notre régime d’achat d’actions des employés et dans le but d’améliorer
le rendement pour les actionnaires.
Nous procédons aux achats de nos actions ordinaires sur le marché libre au moyen des fonds généraux
d’entreprise. De plus, nous pouvons conclure des conventions de rachat d’actions structuré avec de grandes
institutions financières dans le but de réduire le coût moyen des actions que nous rachetons au moyen des fonds
généraux d’entreprise. En 2010, nous avons conclu des conventions dans le cadre desquelles nous avons été tenus
d’effectuer un paiement forfaitaire unique au profit de l’institution financière de contrepartie, ce qui a donné lieu
à i) la réception d’actions au début de la durée de la convention suivie d’un ajustement touchant les actions à
l’échéance de la convention ou à ii) la réception d’actions ou d’un montant en espèces à l’échéance de la
convention selon le cours des actions.
Au cours de 2010, la Société a racheté 738 047 actions à un prix moyen de 59,96 $, moyennant un coût total
de 44 millions de dollars. De plus, la Société a conclu des conventions de rachat d’actions structuré qui n’ont pas
donné lieu à un rachat d’actions mais à des gains nets de deux millions de dollars qui sont constatés en tant
qu’élément des capitaux propres. Toutes les actions rachetées sont constatées en tant qu’actions autodétenues
dans le bilan consolidé aux termes de la méthode de comptabilisation à la valeur nominale à 0,01 $ l’action.
Après le 31 décembre 2010, nous avons racheté 219 938 actions pour un montant de 20 millions de dollars
et nous avons pris possession de 394 791 actions à titre de paiement forfaitaire unique en vertu de conventions de
rachat d’actions structuré de 40 millions de dollars.
Crédit pour biocarburants cellulosiques
En juillet 2010, l’Office of Chief Counsel de l’Internal Revenue Service des États-Unis (« IRS »), a publié
un mémorandum (appelé « Advice Memorandum ») indiquant que les biocarburants cellulosiques admissibles
vendus ou utilisés avant le 1er janvier 2010 donneraient droit à un crédit pour la production de biocarburants
cellulosiques (Cellulose Biofuel Producer Credit « CBPC ») sans que les sociétés ne soient tenues de s’inscrire à
l’EPA, l’agence de protection de l’environnement des États-Unis. Pour chaque gallon de biocarburant
cellulosique admissible produit par un assujetti exploitant une usine de pâte et papier qui est utilisé comme
carburant dans le cours des activités de l’assujetti pendant l’année civile 2009, l’assujetti aura droit à un CBPC
non remboursable de 1,01 $. Un assujetti pourra demander ce crédit sur sa déclaration fiscale fédérale de 2009
lorsqu’il aura reçu une lettre d’inscription de l’IRS et tout CBPC non utilisé pourra être reporté jusqu’en 2015 et
être appliqué en réduction d’une partie de l’impôt fédéral qui serait autrement à payer.
41
Nous avons environ 207 millions de gallons de biocarburant cellulosique admissible au CBPC pour lesquels
nous ne nous sommes pas encore prévalus du crédit pour producteurs de mélanges de biocarburants de rechange
(Alternative Fuel Mixture Credit, « AFMC »), ce qui représente un CBPC d’environ 209 millions de dollars ou
un bénéfice après impôts d’environ 127 millions de dollars. En juillet 2010, nous avons demandé à l’IRS qu’il
inscrive la Société afin qu’elle puisse bénéficier du CBPC et nous avons reçu, le 28 septembre 2010, l’avis
confirmant notre inscription. Le 15 octobre 2010, l’Office of Chief Counsel de l’IRS a publié un mémorandum
indiquant que l’AFMC et le CBPC pouvaient être réclamés au cours de la même année pour des volumes
différents de liqueur noire. En novembre 2010, nous avons déposé auprès de l’IRS une déclaration fiscale
modifiée pour 2009 demandant un crédit pour la production de biocarburant cellulosique de 209 millions de
dollars et nous avons constaté une économie nette d’impôts de 127 millions de dollars au poste Charge
(économie) d’impôts, de l’état consolidé des résultats. Au 31 décembre 2010, nous disposions encore d’environ
170 millions de dollars de crédit restants à déduire du passif au titre de l’impôt sur les bénéfices fédéral futur aux
États-Unis.
Provisions pour moins-value
Au quatrième trimestre de 2010, la Société a éliminé la provision pour moins-value au titre de son actif
d’impôt reporté net au Canada. La totalité du solde de 164 millions de dollars de la provision pour moins-value
qui existait au 1er janvier 2010 a soit été utilisée au cours de 2010, soit fait l’objet d’une reprise en fonction des
bénéfices prévisionnels futurs, ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif consolidé global et au
Canada.
Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
L’Internal Revenue Code of 1986 des États-Unis (le « code »), dans sa version modifiée, prévoyait un crédit
d’impôt remboursable jusqu’à la fin de 2009 pour la production et l’utilisation de mélanges de biocarburants de
rechange tirés de la biomasse. Nous avons demandé à l’IRS qu’il nous inscrive comme producteur de mélanges
de biocarburants de rechange et avons reçu, à la fin de mars 2009, l’avis confirmant que notre demande avait été
acceptée. En février 2009, nos usines admissibles ont commencé à produire et à utiliser des mélanges de
biocarburants de rechange. Même si le crédit se terminait à la fin de 2009, nous avons comptabilisé, en 2010,
25 millions de dollars au titre de ces crédits d’impôt au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état
consolidé des résultats comparativement à 498 millions de dollars en 2009. Le montant de 25 millions de dollars
correspondait à un ajustement des montants présentés à titre de produits reportés au 31 décembre 2009 et a été
imputé aux résultats en vertu d’une directive publiée par l’IRS en mars 2010. Nous avons constaté une charge
d’impôts sur les bénéfices de sept millions de dollars en 2010 comparativement à une charge de 162 millions de
dollars en 2009 liée au revenu tiré des crédits d’impôt pour mélanges de biocarburants de rechange. Le montant
des crédits d’impôt remboursables est établi en fonction du volume de mélanges de biocarburants de rechange
produit et utilisé pendant la période.
En 2009, nous avons reçu un remboursement en espèces de 140 millions de dollars, puis en 2010, nous
avons reçu un remboursement en espèces de 368 millions de dollars, après déduction de l’impôt fédéral sur les
bénéfices. Des renseignements supplémentaires au sujet de nos avantages fiscaux non constatés sont inclus à la
note 9, intitulée Impôts sur les bénéfices, présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information
supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
NOS ACTIVITÉS
Par suite de la vente de notre secteur du bois le 30 juin 2010, nos activités sont réparties entre les secteurs
suivants : papiers et marchands de papier. Une description de nos activités est présentée à la rubrique 1, intitulée
Nos activités, de la Partie I du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
42
Papiers
Nous sommes le plus grand fabricant et distributeur intégré de papier non couché sans pâte mécanique
d’Amérique du Nord et le deuxième en importance à l’échelle mondiale quant à la capacité de production. Nous
avons dix usines de pâte et papier en exploitation (huit aux États-Unis et deux au Canada) pour une capacité de
production annuelle de papier d’environ 3,9 millions de tonnes de papier non couché sans pâte mécanique. Nos
activités de fabrication de papier s’effectuent dans 14 centres de finition et de distribution, y compris un réseau
de 11 installations situées à l’extérieur de nos usines de papier. Par ailleurs, nous fabriquons des formulaires dans
deux des usines de finition et de distribution situées en dehors de nos installations, et comptons aussi deux usines
de fabrication de formulaires autonomes. De plus, nous produisons de la pâte commerciale dans trois usines de
pâte non intégrées situées à Kamloops, à Dryden et à Plymouth, de même que dans nos usines de pâte et papier
d’Espanola, d’Ashdown, de Hawesville et de Windsor.
Nous concevons, fabriquons, commercialisons et distribuons une vaste gamme de produits de papiers fins
destinés à une clientèle diverse, dont des marchands, des détaillants, des papetiers, des imprimeurs, des éditeurs,
des façonniers de papier et des utilisateurs finaux. Environ 81 % de notre capacité de production de papier
provient des États-Unis, et le reste, soit 19 %, provient du Canada. En outre, nous fabriquons et vendons de la
pâte en excédent de nos besoins internes et nous achetons de la pâte à papier auprès de tiers, ce qui nous permet
d’optimiser la logistique de notre capacité de pâte tout en réduisant les coûts du transport. Nous avons la capacité
nécessaire pour vendre environ 1,5 million de tonnes métriques de pâte par année, selon les conditions du
marché. Environ 38 % de notre capacité de production de pâte commerciale provient des États-Unis, et le reste,
soit 62 %, provient du Canada.
Marchands de papier
Notre secteur des marchands de papier est formé d’un vaste réseau d’installations de distribution de papiers
situées de façon stratégique, qui effectuent l’achat, l’entreposage, la vente et la distribution de différents produits
fabriqués par nous ainsi que par d’autres fabricants. Ces produits englobent les papiers d’affaires, d’impression et
d’édition ainsi que certains produits industriels. Les produits sont écoulés auprès d’une vaste clientèle diversifiée
comprenant des imprimeurs commerciaux, des éditeurs, des entreprises de reprographie, des entreprises de
catalogues et des détaillants ainsi que des entités institutionnelles, de toutes tailles. Nos marchands de papier
exercent leurs activités aux États-Unis et au Canada sous une seule et même bannière, Ariva. Ris Paper, qui fait
partie d’Ariva, exerce ses activités partout dans les régions du Nord-Est, du centre du littoral de l’Atlantique et
du Midwest des États-Unis, à partir de 18 centres, dont 14 centres de distribution qui servent des clients partout
en Amérique du Nord. Au Canada, Ariva compte trois établissements en Ontario, exploités par Buntin Reid, deux
au Québec, exploités par JBR/La Maison du Papier, et deux dans les provinces canadiennes de l’Atlantique,
exploités par The Paper House.
Bois
Avant sa vente le 30 juin 2010, notre secteur du bois comprenait la fabrication, la commercialisation et la
distribution de bois d’œuvre et de produits dérivés à valeur ajoutée, ainsi que la gestion des ressources
forestières. Nous exploitions sept scieries dont la capacité de production totalisait environ 900 millions de pieds
mesure de planche et une usine de seconde transformation.
43
RÉSULTATS D’EXPLOITATION CONSOLIDÉS ET ANALYSE SECTORIELLE
Le tableau ci-après présente les résultats financiers consolidés de Domtar Corporation pour les exercices
terminés les 31 décembre 2010, 2009 et 2008.
FAITS SAILLANTS
Exercice terminé le
Exercice terminé le
Exercice terminé le
31 décembre 2010
31 décembre 2009
31 décembre 2008
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire
(en dollars)1) :
– de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– dilué(e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 850 $
603
605
14,14
14,00
5 465 $
615
310
7,21
7,18
6 394 $
(437)
(573)
(13,33)
(13,33)
Bénéfice (perte) d’exploitation par secteur :
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
667 $
(3)
(54)
(7)
650 $
7
(42)
—
(369) $
8
(73)
(3)
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
603 $
615 $
(437) $
Au 31 décembre 2010
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total de la dette à long terme, y compris la tranche
à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
Au 31 décembre 2009
Au 31 décembre 2008
6 026 $
6 519 $
6 104 $
827 $
1 712 $
2 128 $
Se reporter à la note 5 des états financiers consolidés, présentée à la rubrique 8, pour obtenir de plus amples
renseignements sur le calcul du résultat net par action ordinaire.
44
COMPARAISON ENTRE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2010
ET L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2009
Ventes
Les ventes de l’exercice 2010 se sont chiffrées à 5 850 millions de dollars, soit une hausse de 385 millions
de dollars, ou 7 %, par rapport aux ventes de 5 465 millions de dollars enregistrées en 2009. Cette augmentation
est principalement attribuable à l’augmentation des prix de vente moyens du papier et de la pâte (375 millions de
dollars et 145 millions de dollars respectivement) ainsi qu’à l’augmentation des expéditions de pâte (68 millions
de dollars), qui reflète l’augmentation de la demande de pâte au premier semestre de 2010. Ces facteurs ont été
en partie atténués par la baisse des expéditions de papier (151 millions de dollars) qui reflète une baisse de 4 %
par rapport à 2009, principalement attribuable à la fermeture de notre usine de papier de Columbus au
Mississippi, et à la conversion de notre usine de pâte et papier de Plymouth en une usine consacrée à 100 % à la
production de pâte en flocons. La vente de notre secteur du bois au deuxième trimestre de 2010 a également
partiellement annulé cette augmentation des ventes.
Coût des marchandises vendues, exclusion faite de l’amortissement
Le coût des marchandises vendues, exclusion faite de l’amortissement, s’est élevé à 4 417 millions de
dollars en 2010, soit une baisse de 55 millions de dollars, ou 1 %, par rapport au coût des marchandises vendues,
exclusion faite de l’amortissement, qui s’élevait à 4 472 millions de dollars en 2009. Cette diminution s’explique
principalement par la baisse des expéditions de papier (151 millions de dollars), la baisse du coût des produits
chimiques et de l’énergie (55 millions de dollars et 25 millions de dollars respectivement) ainsi que par la vente
de notre secteur du bois (73 millions de dollars) au deuxième trimestre de 2010. Ces facteurs ont été en partie
annulés par la hausse des expéditions de pâte (68 millions de dollars), la hausse des coûts d’entretien (83 millions
de dollars), des coûts de la fibre (23 millions de dollars) et des coûts de transport (34 millions de dollars) ainsi
que par l’effet défavorable du renforcement du dollar canadien sur nos charges libellées en dollars canadiens,
déduction faite du programme de couverture du change (46 millions de dollars).
Amortissement
La charge d’amortissement s’est établie à 395 millions de dollars en 2010, soit une baisse de dix millions de
dollars, ou 2 %, par rapport à 2009, où elle s’était chiffrée à 405 millions de dollars. Cette diminution est
attribuable essentiellement à la vente de notre secteur du bois au deuxième trimestre de 2010 et à la réduction de
valeur des immobilisations corporelles par suite de la fermeture définitive d’une machine à papier et du matériel
de production de notre usine de pâte et papier de Plymouth au premier et au dernier trimestres de 2009. Ces
facteurs ont été partiellement contrebalancés par l’incidence négative du renforcement du dollar canadien en
2010 par rapport à 2009.
Frais de vente, généraux et administratifs
Les frais de vente, généraux et administratifs se sont établis à 338 millions de dollars en 2010, soit une
baisse de sept millions de dollars, ou 2 %, par rapport aux frais de 345 millions de dollars enregistrés en 2009.
Cette diminution est attribuable principalement à un gain de dix millions de dollars lié à la compression des
avantages complémentaires de retraite au titre de l’harmonisation de certains de nos régimes d’avantages
complémentaires de retraite. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par l’incidence négative du
renforcement du dollar canadien en 2010 par rapport à 2009.
Autres pertes (produits) d’exploitation
Les autres pertes d’exploitation se sont élevées à 20 millions de dollars en 2010, soit une baisse de
517 millions de dollars par rapport aux autres produits d’exploitation de 497 millions de dollars comptabilisés en
45
2009. La baisse des autres produits d’exploitation est principalement attribuable à un crédit d’impôt
remboursable pour la production et l’utilisation de biocarburants de rechange de 25 millions de dollars
comptabilisé en 2010, comparativement à un montant de 498 millions de dollars comptabilisé en 2009, de même
qu’à une perte de 50 millions de dollars sur la vente de notre secteur du bois comptabilisée en 2010, laquelle a été
compensée en partie par un gain de dix millions de dollars comptabilisé à la vente de notre usine de pâte de
Woodland, dans le Maine, en 2010.
Bénéfice d’exploitation
Le bénéfice d’exploitation de 2010 s’est chiffré à 603 millions de dollars, soit une baisse de 12 millions de
dollars par rapport au bénéfice d’exploitation de 615 millions de dollars enregistré en 2009. Cette baisse est
attribuable en partie aux facteurs susmentionnés qui ont été en partie annulés par une baisse des frais de
fermeture et de réorganisation liés à la fermeture d’une machine à papier de notre usine de pâte et papier de
Plymouth au cours du premier trimestre de 2009 et, par la suite au quatrième trimestre de 2009, à l’annonce de sa
conversion en une usine consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons. La baisse du bénéfice
d’exploitation a également été atténuée en partie par la constatation d’une charge totale de 50 millions de dollars
en 2010 au titre de la perte et de la réduction de valeur des immobilisations corporelles, comparativement à une
charge de 62 millions de dollars en 2009. Des renseignements supplémentaires sur les charges au titre de la perte
et de la réduction de valeur se trouvent à la section intitulée « Perte de valeur des actifs à long terme » présentée
dans le présent rapport de gestion, sous « Conventions comptables critiques ».
Intérêts débiteurs
La Société a engagé des intérêts débiteurs de 155 millions de dollars en 2010, soit une hausse de 30 millions
de dollars par rapport au montant de 125 millions de dollars inscrit en 2009. Cette hausse des intérêts débiteurs
est attribuable essentiellement à une charge de 47 millions de dollars, y compris les primes et les frais de
placement de 35 millions de dollars, associée au rachat, en 2010, des billets à 5,375 %, à 7,125 % et à 7,875 %,
de même qu’à une perte nette de 12 millions de dollars associée à la reprise d’une réduction de la juste valeur,
comparativement à un gain de 15 millions de dollars lié au rachat des billets à 7,875 % en 2009. Cette hausse a
été en partie annulée par une baisse de l’encours de la dette à long terme constaté en 2010, comparativement à
celui enregistré en 2009.
Impôts sur les bénéfices
L’économie d’impôts en 2010 s’est chiffrée à 157 millions de dollars, comparativement à une charge
d’impôts de 180 millions de dollars comptabilisée en 2009.
En 2010, la Société a comptabilisé un bénéfice de 25 millions de dollars au titre des crédits d’impôt pour
biocarburants de rechange au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état consolidé des résultats. Le
montant de 25 millions de dollars correspondait à un ajustement des montants présentés au titre de produits
reportés au 31 décembre 2009 et a été imputé aux résultats en vertu d’une directive publiée par l’IRS en mars
2010. Nous avons donc constaté une économie d’impôts de neuf millions de dollars et un passif additionnel au
titre des positions fiscales incertaines de sept millions de dollars, qui ont tous deux eu une incidence sur le taux
d’imposition effectif de 2010 aux États-Unis. De plus, en 2010, la Société a inscrit une économie nette d’impôts
de 127 millions de dollars au titre du CBPC réclamé (209 millions de dollars de CBPC, moins une charge
d’impôts de 82 millions de dollars), ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis.
Finalement, au quatrième trimestre de 2010, la Société a éliminé la provision pour moins-value à l’égard de son
actif d’impôts reportés net au Canada. La totalité du solde de 164 millions de dollars de la provision pour moinsvalue qui existait au 1er janvier 2010 a soit été utilisée au cours de 2010, soit fait l’objet d’une reprise à la fin de
2010 en fonction des bénéfices prévisionnels futurs, ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif
consolidé global et au Canada.
46
Au 31 décembre 2009, la Société avait inscrit une provision pour moins-value de 164 millions de dollars à
l’égard de son actif d’impôts reportés net au Canada, qui se composait essentiellement des pertes nettes
d’exploitation, des dépenses au titre de la recherche scientifique et du développement expérimental qui n’avaient
pas encore été déduites et de la valeur fiscale non amortie des immobilisations corporelles. Évaluer la nécessité
de constituer une provision pour moins-value à l’égard des actifs d’impôts reportés fait souvent appel à un
jugement important. Tous les éléments probants disponibles, favorables et défavorables, doivent être pris en
considération pour déterminer, en fonction du poids de ces éléments probants, si une provision pour moins-value
est nécessaire. Nous tenons particulièrement compte des éléments suivants :
•
le résultat historique, en particulier les trois derniers exercices;
•
la résorption des écarts temporaires imposables futurs;
•
le résultat prévisionnel;
•
les stratégies de planification fiscale;
•
les dessaisissements.
Dans notre processus d’évaluation, nous accordons le plus de poids au résultat historique. Au quatrième
trimestre de 2010, après avoir évalué tous les éléments probants disponibles, qu’ils soient favorables ou
défavorables, nous avons déterminé qu’il était plus probable qu’improbable que l’actif d’impôts reportés net au
Canada se réalise dans sa totalité avant son échéance, même si cette réalisation n’est pas assurée. Les principaux
facteurs qui ont mené à la conclusion que les éléments probants favorables ont fini par avoir plus de poids que les
éléments probants défavorables existants au cours du quatrième trimestre de 2010 comprennent notamment le fait
que les activités au Canada, à l’exclusion des activités liées au secteur du bois (vendues à un tiers le 30 juin
2010) et autres éléments du résultat étendu, qui avaient enregistré une perte pendant trois exercices consécutifs
ont par la suite enregistré un bénéfice pendant trois exercices consécutifs et ce, au quatrième trimestre de 2010;
qu’elles ont affiché une rentabilité continue pendant tout l’exercice 2010; et qu’elles devraient continuer à être
rentables au cours des exercices à venir.
En 2009, nous avons inscrit un passif net de 162 millions de dollars au titre d’avantages fiscaux non
constatés liés aux crédits d’impôt pour biocarburants de rechange. Si nos positions fiscales concernant les crédits
d’impôt pour biocarburants de rechange sont agréées, en totalité ou en partie, nous constaterons un avantage
fiscal futur égal au montant des avantages consentis. Notre traitement fiscal du revenu tiré des crédits d’impôt
pour biocarburants de rechange s’est traduit par la constatation d’une économie d’impôts de 36 millions de
dollars, ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis. Ce crédit a expiré le
31 décembre 2009. Le taux d’imposition effectif au Canada a quant à lui été modifié par la provision pour moinsvalue supplémentaire constituée à l’égard de l’actif d’impôts reportés canadiens d’un montant net de 29 millions
de dollars en 2009.
Bénéfice net
Le bénéfice net de 2010 s’est établi à 605 millions de dollars (soit 14,00 $ par action ordinaire, après
dilution), soit une augmentation de 295 millions de dollars par rapport au bénéfice net de 310 millions de dollars
(7,18 $ par action ordinaire, après dilution) constaté en 2009. Cette augmentation est principalement attribuable
aux facteurs susmentionnés.
47
VUE D’ENSEMBLE DU QUATRIÈME TRIMESTRE
Au quatrième trimestre de 2010, nous avons enregistré un bénéfice d’exploitation de 155 millions de
dollars, soit une baisse de 48 millions de dollars par rapport au bénéfice d’exploitation de 203 millions de dollars
au quatrième trimestre de 2009. Dans l’ensemble, les résultats d’exploitation de nos activités de base pour le
quatrième trimestre de 2010 se sont améliorés comparativement au quatrième trimestre de 2009, essentiellement
en raison de notre secteur des papiers, dont les prix de vente moyens ont augmenté, et de l’augmentation des
expéditions de pâte. Ces facteurs ont été en partie annulés par la diminution des expéditions de papier,
l’augmentation des coûts de transport et des coûts d’entretien de même que par l’incidence défavorable du
renforcement du dollar canadien sur les charges libellées en dollars canadiens, déduction faite de notre
programme de couverture. Parmi les autres facteurs ayant joué considérablement sur la comparabilité de notre
bénéfice d’exploitation, notons qu’au quatrième trimestre de 2010 nous n’avons constaté aucun crédit d’impôt
pour biocarburants de rechange comparativement à un crédit avant impôts de 162 millions de dollars enregistré
au quatrième trimestre de 2009, que nos frais de fermeture et de réorganisation ont baissé de 28 millions de
dollars en raison de la réorganisation de notre usine de pâte et papier de Plymouth au quatrième trimestre de 2009
et que nous avions constaté une charge de 27 millions de dollars au titre de la perte et de la réduction de valeur
des immobilisations corporelles enregistrés au quatrième trimestre de 2009, principalement liée à
l’amortissement accéléré faisant suite à la réorganisation décrite auparavant de notre usine de pâte et papier de
Plymouth ainsi qu’une perte de valeur de l’usine de Prince Albert.
Notre économie liée au taux d’imposition effectif de 158 % au quatrième trimestre de 2010 a principalement
été touchée par une économie d’impôts de 127 millions de dollars découlant d’une demande de CBCP, ainsi que
par la reprise d’une provision pour moins-value liée à des soldes d’impôt reportés au Canada de 100 millions de
dollars.
COMPARAISON ENTRE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2009 ET L’EXERCICE
TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2008
Ventes
Les ventes de l’exercice 2009 se sont chiffrées à 5 465 millions de dollars, soit une baisse de 929 millions
de dollars, ou 15 %, par rapport aux ventes de 6 394 millions de dollars enregistrées en 2008. Cette diminution
est attribuable essentiellement aux facteurs suivants : la réduction des expéditions de papier, qui a compté pour
612 millions de dollars et qui reflète l’affaiblissement de la demande de papier non couché sans pâte mécanique
de nos activités de papier, en diminution d’environ 15 % par rapport à l’exercice 2008; la baisse des prix de vente
moyens pour la pâte et le papier, qui a compté pour 239 millions de dollars dans le cas de la pâte et pour
30 millions de dollars dans le cas du papier; la baisse des volumes d’expédition de nos produits du bois et des
prix de vente moyens, à hauteur de 34 millions de dollars et de 15 millions de dollars, respectivement; et la
diminution des expéditions de notre secteur des marchands de papier. Ces facteurs ont été en partie
contrebalancés par l’augmentation des expéditions de pâte, à raison de 117 millions de dollars, ce qui représente
une hausse de 12 % par rapport aux expéditions de 2008.
Coût des marchandises vendues, exclusion faite de l’amortissement
Le coût des marchandises vendues, exclusion faite de l’amortissement, s’est chiffré à 4 472 millions de
dollars en 2009, soit une baisse de 753 millions de dollars, ou 14 %, par rapport au montant de 5 225 millions de
dollars enregistré en 2008. Cette diminution s’explique principalement par la baisse des expéditions de papier
(427 millions de dollars), la baisse des coûts du transport (88 millions de dollars), la baisse des coûts d’entretien
(86 millions de dollars), l’incidence favorable de l’affaiblissement du dollar canadien sur les coûts libellés dans
cette monnaie, déduction faite de notre programme de couverture du change (78 millions de dollars), la
48
diminution des coûts des matières premières, dont la fibre (31 millions de dollars), l’énergie (22 millions de
dollars) et les produits chimiques (15 millions de dollars), ainsi que la réalisation d’économies découlant des
activités de réorganisation. Ces facteurs ont été en partie annulés par l’augmentation des expéditions de pâte
(128 millions de dollars), l’augmentation des coûts liés à la hausse des temps d’arrêt par manque de commande et
des ralentissements de machines (109 millions de dollars) de même que la hausse des charges liées à notre
programme de rémunération variable. Au premier trimestre de 2008, nous avions par ailleurs repris une provision
de 23 millions de dollars par suite de la résiliation anticipée d’un contrat défavorable par la contrepartie.
Amortissement
La charge d’amortissement s’est établie à 405 millions de dollars en 2009, soit une baisse de 58 millions de
dollars, ou 13 %, par rapport à 2008, où elle s’était chiffrée à 463 millions de dollars. Cette diminution est
attribuable essentiellement aux activités de réorganisation effectuées en 2008, qui se sont traduites par la
comptabilisation de charges au titre de la perte de valeur et par la réduction de valeur des immobilisations
corporelles au quatrième trimestre de 2008 à nos installations de Dryden, par la comptabilisation d’une perte de
valeur à notre usine de papier de Columbus, au Mississippi, et par la constatation d’une réduction de la valeur des
immobilisations corporelles pour rendre compte de l’amortissement accéléré de ces immobilisations suivant la
fermeture définitive d’une machine à papier de notre usine de pâte et papier de Plymouth au premier trimestre de
2009. L’incidence favorable de l’affaiblissement du dollar canadien en 2009 par rapport à 2008 a aussi influé sur
la dotation à l’amortissement.
Frais de vente, généraux et administratifs
Les frais de vente, généraux et administratifs se sont établis à 345 millions de dollars en 2009, soit une
diminution de 55 millions de dollars, ou 14 %, par rapport aux frais de 400 millions de dollars enregistrés en
2008. Cette diminution est attribuable principalement à la non-récurrence en 2009 des coûts liés à l’intégration de
32 millions de dollars comptabilisés en 2008, à l’incidence favorable de l’affaiblissement du dollar canadien, qui
a compté pour 13 millions de dollars, ainsi qu’à la baisse globale des charges par suite des mesures de réduction
des coûts. Ces facteurs ont été en partie annulés par la hausse des charges imputables à notre programme de
rémunération variable.
Autres produits d’exploitation
Les autres produits d’exploitation se sont élevés à 497 millions de dollars en 2009, soit une augmentation de
489 millions de dollars par rapport au montant de huit millions de dollars inscrit à ce poste en 2008. La hausse
des autres produits d’exploitation est principalement attribuable aux crédits d’impôt remboursables pour la
production et l’utilisation de biocarburants de rechange de 498 millions de dollars constatés en 2009 de même
qu’aux gains constatés à la vente de terrains, aussi en 2009 (sept millions de dollars); elle a été compensée en
partie par le gain de six millions de dollars constaté à la vente de certaines marques de commerce au deuxième
trimestre de 2008.
Bénéfice (perte) d’exploitation
Le bénéfice d’exploitation de 2009 s’est chiffré à 615 millions de dollars, soit une augmentation des
résultats de 1 052 millions de dollars par rapport à la perte d’exploitation de 437 millions de dollars constatée en
2008. Cette augmentation est principalement attribuable aux crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
constatés en 2009, dont l’effet a été en partie annulé par une charge globale de 62 millions de dollars constatée en
2009 au titre de la perte et de la réduction de valeur des immobilisations corporelles comparativement à une
charge de 325 millions de dollars au titre de la perte de valeur de l’écart d’acquisition et des actifs incorporels
constatée au quatrième trimestre de 2008 et à une charge de 383 millions de dollars au titre de la perte et de la
réduction de valeur des immobilisations corporelles constatée en 2008. Des renseignements supplémentaires sur
les charges au titre de la perte et de la réduction de valeur se trouvent à la section intitulée « Perte de valeur des
49
actifs à long terme » présentée plus loin dans le présent rapport de gestion, sous « Conventions comptables
critiques ». L’augmentation des résultats est également attribuable aux facteurs susmentionnés, et a été en partie
contrebalancée par la hausse de 20 millions de dollars des frais de fermeture et de réorganisation en 2009 par
rapport à ceux de 2008. L’accroissement des frais de fermeture et de réorganisation tient essentiellement à la
fermeture mentionnée plus haut d’une machine à papier de notre usine de pâte et papier de Plymouth au premier
trimestre de 2009 et à l’annonce subséquente, en octobre 2009, de la conversion de cette installation en une usine
consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons, qui devait être achevée au quatrième trimestre de 2010,
ainsi qu’à la fermeture de notre machine de papier à notre usine de pâte et papier de Dryden, qui a eu lieu au
quatrième trimestre de 2008.
Intérêts débiteurs
La Société a engagé des intérêts débiteurs de 125 millions de dollars en 2009, soit une baisse de
huit millions de dollars par rapport au montant de 133 millions de dollars inscrit en 2008. Cette baisse des
intérêts débiteurs est attribuable essentiellement à un gain de 15 millions de dollars lié à la réduction de la juste
valeur associée à la tranche des billets à 7,875 % rachetés au deuxième trimestre de 2009, à la diminution de la
dette à long terme par suite des rachats des billets à 7,875 % échéant en 2011 d’un montant en capital de
60 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 et d’un montant en capital de 400 millions de dollars au
deuxième trimestre de 2009, de même qu’à la baisse des taux d’intérêt en 2009 par rapport à ceux de 2008 sur
notre facilité de prêt à terme tranche B. Ces facteurs ont été en partie annulés par les intérêts débiteurs découlant
de l’émission de billets à 10,75 % échéant en 2017 au deuxième trimestre de 2009, par une prime de
quatre millions de dollars payée au rachat des billets à 7,875 % échéant en 2011 au deuxième trimestre de 2009,
ainsi que par des frais de placement de un million de dollars.
Impôts sur les bénéfices
La charge d’impôts de 2009 s’est chiffrée à 180 millions de dollars, contre trois millions de dollars en 2008.
En 2009, nous avons inscrit un passif net de 162 millions de dollars au titre d’avantages fiscaux non
constatés liés aux crédits d’impôt pour biocarburants de rechange. Si nos positions fiscales concernant les crédits
d’impôt pour biocarburants de rechange sont agréées, en totalité ou en partie, nous constaterons un avantage
fiscal futur égal au montant des avantages consentis. Notre traitement fiscal du revenu tiré des crédits d’impôt
pour biocarburants de rechange s’est traduit par la constatation d’une économie d’impôts de 36 millions de
dollars, ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis. Ce crédit a expiré le
31 décembre 2009. Le taux d’imposition effectif au Canada a quant à lui été modifié par la provision pour moinsvalue supplémentaire constituée à l’égard de l’actif d’impôts reportés canadiens d’un montant net de 29 millions
de dollars.
En 2008, nous avions constaté une perte de valeur non déductible de l’écart d’acquisition de 321 millions de
dollars; les taux d’imposition effectifs avaient été modifiés aussi bien au Canada qu’aux États-Unis. Le taux
d’imposition effectif au Canada avait également été modifié par une provision pour moins-value d’un montant de
52 millions de dollars constituée à l’égard de l’actif d’impôts reportés net au Canada.
Bénéfice net (perte nette)
Le bénéfice net de 2009 s’est établi à 310 millions de dollars (soit 7,18 $ par action ordinaire, après
dilution), soit une augmentation de 883 millions de dollars par rapport à la perte nette de 573 millions de dollars
(13,33 $ par action ordinaire, après dilution) constatée en 2008. Cette augmentation est principalement
attribuable à la charge au titre de la perte de valeur de l’écart d’acquisition, des immobilisations corporelles et
des actifs incorporels comptabilisée au quatrième trimestre de 2008, ainsi qu’aux autres facteurs susmentionnés.
50
PAPIERS
Exercice terminé le Exercice terminé le Exercice terminé le
31 décembre 2010
31 décembre 2009
31 décembre 2008
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
PRINCIPALES INFORMATIONS
Ventes
Total des ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Expéditions
Papier (en milliers de TC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pâte (en milliers de TMSA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 070 $
(229)
4 632 $
(231)
5 440 $
(276)
4 841 $
667
4 401 $
650
5 164 $
(369)
3 597
1 662
3 757
1 539
4 406
1 372
Ventes et bénéfice d’exploitation
Ventes
Les ventes de notre secteur des papiers se sont élevées à 4 841 millions de dollars en 2010, soit une hausse
de 440 millions de dollars, ou 10 %, par rapport aux ventes de 4 401 millions de dollars enregistrées en 2009.
Cette augmentation des ventes est attribuable essentiellement à l’augmentation des prix de vente moyens du
papier et de la pâte, ainsi qu’à une augmentation d’environ 8 % des expéditions de pâte, qui reflète la hausse de
la demande de pâte au premier semestre de 2010. Cette augmentation de la demande en 2010 a entraîné une
baisse des temps d’arrêt par manque de commandes et des ralentissements de machines par rapport à 2009. Ces
facteurs ont été en partie annulés par la diminution d’environ 4 % des expéditions de papier, car nous nous
sommes retirés du secteur du papier couché de pâte mécanique en fermant notre usine de fabrication de papier de
Columbus, au Mississippi, en raison de la baisse de la demande.
Les ventes de notre secteur des papiers se sont élevées à 4 401 millions de dollars en 2009, soit une baisse
de 763 millions de dollars, ou 15 %, par rapport aux ventes de 5 164 millions de dollars enregistrées en 2008.
Cette baisse des ventes est imputable à la diminution d’environ 15 % des expéditions de papier, qui reflète la
diminution de la demande de papier non couché sans pâte mécanique et de papier couché de pâte mécanique,
ainsi qu’à la baisse des prix de vente moyens de la pâte et du papier. Par suite de la diminution de la demande de
papier non couché sans pâte mécanique et de papier couché de pâte mécanique, nous avons enregistré plus de
temps d’arrêt par manque de commandes et de ralentissements de machines en 2009 par rapport à 2008, ce qui
s’est soldé par une plus grande quantité de pâte pouvant être commercialisée, les expéditions de pâte ayant
augmenté d’environ 12 %. La baisse de la demande de papier non couché sans pâte mécanique nous a motivés à
effectuer plusieurs activités de réorganisation : la restructuration de l’usine de papier de Dryden à la fin de 2007
puis sa fermeture en novembre 2008, la fermeture de notre usine de papier de Port Edwards, qui s’est faite à la
fin du deuxième trimestre de 2008, la fermeture d’une machine à papier dans notre usine de pâte et papier de
Plymouth au premier trimestre de 2009 et l’annonce, en octobre 2009, de sa conversion en une usine consacrée à
100 % à la production de pâte en flocons. Cette conversion a été achevée au quatrième trimestre de 2010.
Bénéfice (perte) d’exploitation
Le bénéfice d’exploitation de notre secteur des papiers s’est chiffré à 667 millions de dollars en 2010, soit
une hausse de 17 millions de dollars par rapport au bénéfice d’exploitation de 650 millions de dollars inscrit en
2009. Dans l’ensemble, nos résultats d’exploitation de 2010 se sont améliorés comparativement à 2009,
essentiellement en raison de l’augmentation des prix de vente moyens de nos produits de pâte et de papier. Notre
stratégie consistant à maintenir nos niveaux de production en fonction de la demande de nos clients a entraîné des
temps d’arrêt par manque de commandes et des ralentissements de machines équivalant à une production de
30 000 tonnes de papier et d’aucune tonne métrique de pâte en 2010, comparativement à 467 000 tonnes de
51
papier et à 261 000 tonnes métriques de pâte en 2009. Les expéditions de pâte se sont améliorées, les volumes
s’étant accrus de 8 % par rapport à 2009. En 2010, les coûts liés aux produits chimiques et à l’énergie ont
également diminué. Ces facteurs ont été en partie annulés par des crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
de 25 millions de dollars en 2010, par rapport aux 498 millions de dollars constatés en 2009, ainsi que par la
hausse des coûts d’entretien, des coûts de la fibre et des coûts du transport et l’effet défavorable de l’appréciation
du dollar canadien (déduction faite de notre programme de couverture du change). Parmi les autres facteurs ayant
grandement influé sur la comparabilité de notre bénéfice d’exploitation, notons qu’en 2010 nous avons constaté
des gains nets découlant de la cession d’immobilisations corporelles et de la vente d’entreprises de 17 millions de
dollars comparativement à des pertes nettes de quatre millions de dollars en 2009 et une charge totale de
26 millions de dollars en 2010 au titre des frais de fermeture et de réorganisation comparativement à une charge
totale de 52 millions de dollars en 2009.
Le bénéfice d’exploitation de notre secteur des papiers s’est chiffré à 650 millions de dollars en 2009, soit
une hausse de 1 019 millions de dollars par rapport à la perte d’exploitation de 369 millions de dollars inscrite en
2008; cette hausse est essentiellement attribuable aux crédits d’impôt pour biocarburants de rechange de
498 millions de dollars comptabilisés en 2009, en partie contrebalancés par une charge totalisant 62 millions de
dollars au titre de la perte et de la réduction de valeur des immobilisations corporelles constatées en 2009, alors
qu’une charge globale de 694 millions de dollars avait été constatée au titre de la perte et de la réduction de
valeur de l’écart d’acquisition et des immobilisations corporelles au quatrième trimestre de 2008. De plus, notre
bénéfice d’exploitation reflète la baisse des coûts du transport et celle des coûts d’entretien, l’incidence favorable
de l’affaiblissement du dollar canadien, l’augmentation des expéditions de pâte, la diminution des coûts des
matières premières, dont la fibre, l’énergie et les produits chimiques, la réalisation d’économies découlant des
activités de réorganisation et des synergies obtenues de même que la baisse de la charge d’amortissement. Ces
facteurs ont été largement annulés par la diminution des expéditions de papier, la baisse des prix de vente
moyens obtenus pour la pâte et le papier de même que la hausse des frais de fermeture et de réorganisation. Au
premier trimestre de 2008, nous avions par ailleurs contrepassé une provision de 23 millions de dollars par suite
de la résiliation anticipée d’un contrat défavorable par la contrepartie.
Conjoncture des prix
Les prix de vente moyens de nos activités de papier ont légèrement augmenté en 2010 par rapport à ceux de
2009. En 2010, les prix de vente moyens du papier ont augmenté de 44 dollars par tonne, ou 4 %, par rapport à
2009.
En 2010, les prix de vente moyens de la pâte ont augmenté de 224 dollars par tonne métrique, ou 43 % par
rapport à 2009, une hausse considérable.
Exploitation
Expéditions
En 2010, nos expéditions de papier ont diminué de 160 000 tonnes, ou 4 %, par rapport à 2009,
principalement en raison de la fermeture de notre usine de papier de Columbus, au Mississippi.
En 2010, nos expéditions de pâte ont augmenté de 123 000 tonnes métriques, ou 8 %, par rapport à 2009.
Cette augmentation est attribuable principalement à la hausse de la demande au premier semestre de 2010.
Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
L’Internal Revenue Code of 1986 des États-Unis (le « code »), dans sa version modifiée, prévoyait un crédit
d’impôt remboursable jusqu’à la fin de 2009 pour la production et l’utilisation de mélanges de biocarburants de
rechange tirés de la biomasse. Nous avons demandé à l’IRS qu’il nous inscrive comme producteur de mélanges
de biocarburants de rechange et avons reçu, à la fin de mars 2009, l’avis confirmant que notre demande avait été
52
acceptée. En février 2009, nos usines admissibles ont commencé à produire et à utiliser des mélanges de
biocarburants de rechange. Même si le crédit se terminait à la fin de 2009, nous avons comptabilisé en 2010,
25 millions de dollars au titre de ces crédits d’impôt au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état
consolidé des résultats comparativement à 498 millions de dollars en 2009. Le montant de 25 millions de dollars
correspond à un ajustement des montants présentés au titre des produits reportés au 31 décembre 2009 et a été
déduit du bénéfice en vertu d’une directive publiée par l’IRS en mars 2010. Nous avons constaté une charge
d’impôts de sept millions de dollars en 2010 comparativement à une charge de 162 millions de dollars en 2009
liée au revenu tiré des crédits d’impôt pour mélanges de biocarburants de rechange. Le montant des crédits
d’impôt remboursables est établi en fonction du volume des mélanges de biocarburants de rechange produits et
utilisés pendant la période.
En 2009, nous avons reçu un remboursement en espèces de 140 millions de dollars, puis en 2010, nous
avons reçu un remboursement en espèces de 368 millions de dollars, après déduction de l’impôt fédéral sur les
bénéfices. Des renseignements supplémentaires au sujet de nos avantages fiscaux non constatés sont inclus à la
note 9, intitulée Impôts sur les bénéfices, présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information
supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
Main-d’œuvre
Nous avons conclu avec le syndicat des métallurgistes unis un accord-cadre qui arrive à échéance en 2012 et
concerne environ 3 000 employés de nos installations aux États-Unis. Cet accord-cadre vise uniquement certains
aspects économiques et toutes les autres questions sont négociées dans chaque site d’exploitation au moment du
renouvellement des conventions collectives pertinentes. Les parties ont convenu de ne déclencher ni grève ni
lock-out pendant la durée des conventions collectives. Si les parties n’arrivent pas à trouver un accord pendant
les négociations au niveau local, les conventions collectives pertinentes seront automatiquement renouvelées
pour quatre autres années.
Quatre conventions collectives sont arrivées à échéance en 2010 : celle de notre usine de Windsor, au
Québec, qui a expiré en avril et est actuellement en négociation avec la Confédération des syndicats nationaux
(« CSN »), deux qui ont expiré en mai à notre usine de Nekoosa, dans le Wisconsin, et dont les négociations ont
débouché sur la ratification de deux conventions et une qui a expiré en août à notre usine de Hawesville, dans le
Kentucky, et dont les négociations sont terminées, et pour laquelle les conditions de l’accord-cadre des syndicats
des métallurgistes unis s’appliquent. Dans notre usine de Kingsport, dans le Tennessee, les négociations relatives
à la convention qui a expiré à la fin du mois de janvier 2011 ont débuté en février 2011 au niveau local avec les
syndicats des métallurgistes.
Pour nos usines de Dryden et d’Espanola, situées au Canada, des négociations avec le Syndicat canadien des
communications, de l’énergie et du papier (« SCEP ») ont été prévues relativement aux conventions qui ont
expiré en 2009. Les négociations pour l’usine d’Espanola ont débuté à la fin de 2010, alors que celles pour
l’usine de Dryden ont été reportées pour le moment. Les conventions collectives canadiennes sont indépendantes
de l’accord-cadre conclu avec les syndicats des métallurgistes couvrant nos établissements aux États-Unis.
Fermetures et réorganisation
En 2010, nous avons engagé des frais de fermeture et de réorganisation de 76 millions de dollars
(114 millions de dollars en 2009), y compris une charge de 50 millions de dollars au titre de la perte et de la
réduction de valeur des immobilisations corporelles (62 millions de dollars en 2009). Pour obtenir plus de
renseignements sur les frais de fermeture et de réorganisation, se reporter à la note 14 présentée à la rubrique 8,
intitulée États financiers et information supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
Les frais de fermeture et de réorganisation sont établis en fonction des meilleures estimations formulées par
la direction. Malgré le fait que la Société ne prévoit pas de changements importants, les coûts réels peuvent
53
différer des estimations en raison d’événements subséquents, tels que les résultats d’études environnementales, la
capacité de trouver un acheteur pour les actifs dont le démantèlement et la démolition sont prévus et d’autres
facteurs. Par conséquent, des coûts et des réductions de valeur additionnels pourraient s’avérer nécessaires dans
les périodes à venir.
2010
En novembre 2010, nous avons annoncé le démarrage de notre nouvelle machine à fabriquer de la pâte en
flocons à Plymouth, en Caroline du Nord. La capacité de production de cette machine s’élève à environ
444 000 tonnes métriques par an. La conversion de notre usine de pâte et papier de Plymouth en 2009 est décrite
ci-après.
En juillet 2010, nous avons annoncé la suspension de toutes les activités de fabrication de notre usine de
finition de formulaires située à Cerritos, en Californie. Les activités ont pris fin le 16 juillet 2010. Environ
50 employés ont été touchés par cette décision.
En mars 2010, nous avons annoncé la fermeture définitive de notre usine de fabrication de papier couché de
pâte mécanique de Columbus, au Mississippi. Les activités ont pris fin en avril 2010. Cette mesure s’est traduite
par la réduction définitive d’environ 238 000 tonnes par année de la production de papier couché de pâte
mécanique, ainsi que d’environ 70 000 tonnes métriques de la production de pâte thermomécanique et a touché
219 employés.
2009
Notre usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au premier trimestre de 2006 et n’a pas été en
exploitation depuis. En décembre 2009, nous avons décidé de procéder au démantèlement de nos installations de
Prince Albert. Nous avons retiré le matériel et l’outillage et nous entamerons probablement les démarches
nécessaires pour retenir les services d’entrepreneurs en démolition et déposer une demande de permis de
démolition, mais entre-temps, nous évaluons d’autres options pour le site. Le démantèlement de la machine à
papier et du matériel de finition a été achevé en 2008. Par suite de notre examen, au quatrième trimestre de 2009,
des options dont nous disposons actuellement pour la cession des actifs de cette usine, nous avons révisé la
valeur de réalisation nette estimative des actifs résiduels et comptabilisé, au quatrième trimestre de 2009, une
réduction de valeur hors trésorerie de 14 millions de dollars relativement aux immobilisations corporelles, qui
comprennent essentiellement une turbine et une chaudière. La réduction de valeur représente l’écart entre les
nouvelles valeurs estimatives de liquidation ou de récupération des immobilisations corporelles et leurs valeurs
comptables.
En février 2009, nous avons annoncé la fermeture définitive d’une machine à papier de notre usine de pâte
et papier de Plymouth à compter de la fin de février de la même année. Cette mesure s’est traduite par la
réduction définitive de 293 000 tonnes par année de la production de papier et a touché quelque 185 employés.
En octobre 2009, nous avons annoncé que nous procéderions à la conversion de notre usine de pâte et papier de
Plymouth, qui sera désormais consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons, pour un coût de 74 millions
de dollars. Notre capacité annuelle de fabrication de pâte en flocons a augmenté pour atteindre 444 000 tonnes
métriques. La conversion de l’usine de Plymouth a également entraîné la fermeture définitive de la dernière
machine à papier de l’usine, dont la capacité de production annuelle était de 199 000 tonnes. La conversion de
l’usine a contribué à préserver environ 360 emplois. Au moment de cette annonce, nous avons constaté une
charge d’amortissement accéléré de 13 millions de dollars au quatrième trimestre de 2009, et nous avons constaté
une nouvelle charge d’amortissement accéléré de 39 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de 2010
relativement aux actifs qui ont cessé d’être utilisés pour la production en octobre 2010. Les actifs restants de
l’usine de Plymouth ont été soumis à un test de dépréciation au moment de l’annonce en 2009, ce qui n’a pas
entraîné la comptabilisation d’une perte de valeur supplémentaire.
54
Notre usine de pâte de Woodland, dont les activités avaient été interrompues pour une durée indéterminée
en mai 2009, a été rouverte le 26 juin 2009, et les employés ont été pratiquement tous rappelés au travail en juin
pour procéder au redémarrage de la production. L’usine de pâte de Woodland est dotée d’une capacité de
production annuelle de pâte de feuillus d’environ 398 000 tonnes métriques, et quelque 300 employés ont été
réintégrés. Sa réouverture a été rendue possible par les avantages obtenus grâce aux crédits d’impôt
remboursables pour la production et l’utilisation de mélanges de biocarburants de rechange, de même que par
d’autres circonstances propices comme le raffermissement de la demande mondiale, la hausse des prix et les taux
de change favorables. Nous avons vendu l’usine de pâte de Woodland le 30 septembre 2010.
En avril 2009, nous avons annoncé l’interruption des activités de notre usine de pâte de Dryden pour une
dizaine de semaines à compter du 25 avril 2009. Cette décision a été motivée par la faiblesse persistante de la
demande de pâte à l’échelle mondiale et par la nécessité de gérer les stocks. La capacité de production annuelle
de pâte de résineux de l’usine de pâte de Dryden est de 319 000 tonnes métriques. La production de pâte a repris
à l’usine de Dryden en juillet 2009.
Autres
Programme d’écologisation des pâtes et papiers de Ressources naturelles Canada
Le 17 juin 2009, le gouvernement du Canada a fait savoir qu’il élaborait un Programme d’écologisation des
pâtes et papiers (le « Programme d’écologisation ») pour aider les entreprises de pâte et papier à faire des
investissements dans le but d’améliorer le bilan environnemental de leurs installations canadiennes. Le
Programme d’écologisation est plafonné à un milliard de dollars canadiens et le financement des investissements
pour les usines admissibles doit être conclu au plus tard le 31 mars 2012. Tous les projets doivent être soumis à
l’approbation du gouvernement du Canada.
Les projets admissibles doivent démontrer qu’ils présentent un avantage pour l’environnement, soit au
moyen de l’amélioration de l’efficacité énergétique, soit au moyen de l’accroissement de la production d’énergie
renouvelable. Même si les subventions ne seront pas reçues avant que les dépenses en immobilisations ne soient
effectuées, une somme de 144 millions de dollars (143 millions de dollars canadiens) a été consentie à la Société
aux termes du Programme d’écologisation. Jusqu’à présent, 138 millions de dollars (137 millions de dollars
canadiens) ont été approuvés. Les fonds seront employés à des projets d’immobilisations visant l’amélioration de
l’efficacité énergétique et de la performance environnementale de nos usines de pâte et papier situées au Canada,
et tout montant reçu sera déduit du montant des immobilisations de production correspondantes. Au 31 décembre
2010, nous avions reçu 51 millions de dollars (53 millions de dollars canadiens) principalement liés aux projets
admissibles de nos usines de pâte et papier de Kamloops, Dryden et Windsor.
MARCHANDS DE PAPIER
Exercice terminé le
31 décembre 2010
PRINCIPALES INFORMATIONS
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
870 $
(3)
Exercice terminé le Exercice terminé le
31 décembre 2009
31 décembre 2008
(en millions de dollars)
873 $
7
990 $
8
Ventes et bénéfice d’exploitation
Ventes
Les ventes de notre secteur des papiers se sont élevées à 870 millions de dollars en 2010, soit une
diminution de trois millions de dollars par rapport aux ventes de 873 millions de dollars en 2009. Cette
diminution des ventes est principalement attribuable à la baisse d’environ 2 % des expéditions.
55
Les ventes de notre secteur des marchands de papier se sont chiffrées à 873 millions de dollars en 2009, soit
une diminution de 117 millions de dollars par rapport aux ventes de 990 millions de dollars enregistrées en 2008.
Cette diminution des ventes est principalement attribuable à la baisse de la demande, qui a entraîné une baisse
d’environ 9 % des expéditions, de même qu’à la baisse des prix de vente.
Bénéfice (perte) d’exploitation
La perte d’exploitation s’est chiffrée à trois millions de dollars en 2010, soit une baisse des résultats
d’exploitation de dix millions de dollars par rapport au bénéfice d’exploitation de sept millions de dollars
constaté en 2009. Cette baisse des résultats d’exploitation est imputable aux marges qui ont été provisoirement
plus faibles en raison de l’augmentation des prix des fournisseurs ainsi qu’à la baisse des livraisons en 2010, par
rapport à 2009.
Le bénéfice d’exploitation s’est chiffré à sept millions de dollars en 2009, soit un million de dollars de
moins que le bénéfice d’exploitation de huit millions de dollars dégagé en 2008. Cette baisse est imputable à la
diminution des expéditions en 2009 par rapport à celles de 2008, ainsi qu’à la hausse de deux millions de dollars
des frais de fermeture et de réorganisation en 2009. Ces facteurs ont cependant été en partie annulés par la baisse
des frais de vente, généraux et administratifs en 2009 par rapport à ceux de l’exercice précédent.
Exploitation
Main-d’œuvre
Nous avons des conventions collectives qui visent six emplacements aux États-Unis; une d’entre elles est
arrivée à échéance en 2010, deux arriveront à échéance en 2011 et trois autres en 2013. Nous avons quatre
conventions collectives qui visent quatre emplacements au Canada; l’une d’entre elles est arrivée à échéance en
2008, une en 2009 et les deux dernières sont arrivées à échéance en 2010.
BOIS
Exercice terminé le Exercice terminé le Exercice terminé le
31 décembre 2010
31 décembre 2009
31 décembre 2008
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
PRINCIPALES INFORMATIONS
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Expéditions (en Mpmp) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prix de référence1) :
Bois d’oeuvre G.L., colombages 2x4x8
(en $/Mpmp) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois d’oeuvre G.L., longueurs assorties, nos 1 et 2
(en $/Mpmp) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
150 $
(11)
211 $
(20)
268 $
(28)
139
(54)
351
191
(42)
574
240
(73)
677
348 $
259 $
280 $
350
270
304
Source : Random Lengths. En conséquence, ces prix ne reflètent pas nécessairement nos prix de vente.
Vente du secteur du bois
Le 30 juin 2010, la Société a vendu son secteur du bois à EACOM et a abandonné ses activités de
fabrication et de commercialisation de bois d’œuvre et de produits dérivés à valeur ajoutée. Domtar a des
conventions d’approvisionnement en fibre en vigueur avec son ancien secteur du bois à ses installations de
56
Dryden et d’Espanola. Étant donné que ces sorties de fonds continues au profit de l’ancien secteur du bois
devraient être importantes, la vente du secteur du bois n’a pas été admissible à titre d’activités abandonnées en
vertu de l’ASC 205-20.
Ventes
Les ventes de notre secteur du bois se sont chiffrées à 139 millions de dollars en 2010, soit une baisse de
52 millions de dollars, ou 27 %, par rapport aux ventes de 191 millions de dollars enregistrées en 2009. Cette
baisse des ventes, qui est imputable à la baisse des expéditions découlant de la vente de notre secteur du bois à la
fin du deuxième trimestre de 2010, a été partiellement annulée par une augmentation du chiffre des ventes liée à
une augmentation des prix de vente moyens des produits du bois.
Les ventes de notre secteur du bois se sont chiffrées à 191 millions de dollars en 2009, soit une baisse de
49 millions de dollars, ou 20 %, par rapport aux ventes de 240 millions de dollars enregistrées en 2008. Cette
baisse des ventes est imputable au ralentissement du secteur de l’immobilier aux États-Unis, qui a entraîné une
baisse des prix de vente moyens et une diminution des expéditions de produits du bois.
Perte d’exploitation
La perte d’exploitation de notre secteur du bois s’est chiffrée à 54 millions de dollars en 2010, ce qui
représente une perte de 12 millions de dollars supérieure à celle de 42 millions de dollars inscrite en 2009. Cette
détérioration est attribuable essentiellement à la perte de 50 millions de dollars enregistrée à la vente de notre
secteur du bois au deuxième trimestre de 2010, en partie annulée par des marges plus importantes.
La perte d’exploitation de notre secteur du bois s’est chiffrée à 42 millions de dollars en 2009, ce qui
représente une perte de 31 millions de dollars inférieure à celle de 73 millions de dollars inscrite en 2008. Cette
amélioration est attribuable essentiellement à la charge totalisant 14 millions de dollars comptabilisée en 2008 au
titre de la perte de valeur des immobilisations corporelles et des actifs incorporels. La diminution de la perte est
aussi attribuable à l’incidence favorable de l’affaiblissement du dollar canadien en 2009 par rapport à 2008, à la
baisse de la charge d’amortissement par suite de la réduction de valeur d’immobilisations corporelles au
quatrième trimestre de 2008, à la diminution des frais de vente, généraux et administratifs de même qu’aux gains
totalisant huit millions de dollars constatés au troisième trimestre de 2009 à la vente de terrains et au gain de trois
millions de dollars constaté à la liquidation d’une filiale au deuxième trimestre de 2009. Ces facteurs ont été en
partie annulés par la baisse des prix de vente moyens et des expéditions de produits du bois, de même que par la
hausse des frais de fermeture et de réorganisation. Au deuxième trimestre de 2008, nous avons également
constaté un gain d’environ un million de dollars à la vente de notre participation dans Olav Haavaldsrud Timber
Company Limited (« Haavaldsrud »).
RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS
En mai 2010, un certain nombre de nouvelles attributions de titres de participation ont été consenties, sous
forme d’actions à négociation restreinte, d’options sur actions non admissibles et d’options sur actions liées à la
performance, qui sont assujetties à diverses conditions en matière de gestion et de performance.
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, les charges de rémunération constatées dans nos résultats
d’exploitation s’élevaient à environ 25 millions de dollars à l’égard de toutes les attributions en cours,
comparativement à 27 millions de dollars en 2009. Les charges de rémunération n’ayant pas encore été
constatées s’élèvent à environ 22 millions de dollars en 2010 (21 millions de dollars en 2009), et elles seront
constatées sur la durée résiduelle d’activité des salariés. Les charges de rémunération relatives aux attributions
liées à la performance sont établies en fonction des meilleures estimations de la direction quant à l’évaluation
définitive de la performance.
57
SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT
Nos principaux besoins au chapitre de la trésorerie demeurent les charges d’exploitation courantes, les
cotisations aux régimes de retraite, le fonds de roulement et les dépenses en immobilisations, de même que le
remboursement du capital et le paiement des intérêts sur notre dette. Nous prévoyons nous procurer les liquidités
dont nous avons besoin principalement en générant des flux de trésorerie liés à l’exploitation et, si nécessaire, en
effectuant des emprunts aux termes de notre facilité de crédit contractuelle, dont le solde actuel non utilisé est de
700 millions de dollars. Dans des conditions de marché extrêmes, rien ne garantit que ce montant soit disponible
et suffisant. Se reporter à la section intitulée « Sources de financement » ci-après.
Notre capacité à effectuer des paiements sur notre dette et à la refinancer, y compris les emprunts que nous
pourrions contracter aux termes de la facilité de crédit et des billets en circulation de Domtar Corporation, à
financer les charges d’exploitation courantes, y compris les cotisations aux régimes de retraite, le fonds de
roulement et les dépenses en immobilisations, ainsi qu’à rembourser le capital et à payer les intérêts sur notre
dette, dépendra de notre capacité à générer des flux de trésorerie au cours des exercices futurs, laquelle est
tributaire des conditions économiques générales et de facteurs financiers, concurrentiels, législatifs,
réglementaires et autres qui sont indépendants de notre volonté. Notre facilité de crédit et l’acte relatif aux titres
d’emprunt, de même que les modalités de tout emprunt futur, nous imposent ou pourraient nous imposer diverses
restrictions et clauses restrictives qui pourraient restreindre notre capacité à faire face aux conditions du marché,
à effectuer des investissements de capitaux non prévus ou à tirer parti d’occasions qui se présentent.
Activités d’exploitation
Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont totalisé 1 166 millions de dollars en 2010,
soit une augmentation de 374 millions de dollars par rapport aux flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation de 792 millions de dollars inscrits en 2009. Cette hausse découle essentiellement des montants de
368 millions de dollars reçus en trésorerie au deuxième trimestre de 2010 et enregistrés en 2009 comme montants
à recevoir au titre des crédits d’impôt pour biocarburants de rechange, ainsi que d’une augmentation de la
rentabilité. Cette hausse a été partiellement annulée par la baisse des rentrées de fonds en 2010 en raison d’une
diminution des stocks plus rapide en 2009 qu’en 2010, et d’un excédent de nos cotisations aux régimes de retraite
et d’avantages complémentaires de retraite sur la charge de 59 millions de dollars.
Nos besoins en flux de trésorerie relativement aux activités d’exploitation ont principalement trait aux
salaires et avantages sociaux, à l’achat de fibre, d’énergie et de matières premières ainsi qu’à d’autres dépenses
telles que les taxes foncières.
Activités d’investissement
Les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement en 2010 se sont établis à 58 millions de
dollars, soit une augmentation de 143 millions de dollars par rapport aux flux de trésorerie affectés aux activités
d’investissement de 85 millions de dollars en 2009. Cette augmentation des flux de trésorerie provenant des
activités d’investissement découle principalement du produit de la vente de notre usine de Woodland, dans le
Maine, d’un montant de 64 millions de dollars et du produit de la cession de notre secteur du bois d’un montant
de 121 millions de dollars, contrebalancés par une augmentation de 47 millions de dollars des dépenses en
immobilisations en 2010 par rapport à 2009.
Nous avons l’intention de limiter nos dépenses en immobilisations annuelles à moins de 50 % de la charge
d’amortissement annuelle en 2011, à l’exclusion des dépenses liées au Programme d’écologisation des pâtes et
papiers de Ressources naturelles Canada, que nous prévoyons de nous faire rembourser.
Activités de financement
Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement ont totalisé 1 018 millions de dollars en 2010 par
rapport à des flux de trésorerie affectés aux activités de financement de 414 millions de dollars en 2009. Cette
58
augmentation de 604 millions de dollars des flux de trésorerie affectés aux activités de financement est
principalement liée au rachat de nos billets à 7,875 % pour un montant de 135 millions de dollars au quatrième
trimestre de 2010, au remboursement intégral de notre facilité de prêt à terme de tranche B qui s’élève à
336 millions de dollars, au rachat de 238 millions de dollars de nos billets à 5,375 % échéant en 2013 et de
187 millions de dollars de nos billets à 7,125 % échéant en 2015, par suite d’une offre publique d’achat au
comptant effectuée au deuxième trimestre de 2010. De plus, nous avons affecté 44 millions de dollars au rachat
d’actions ordinaires, 35 millions de dollars aux primes et frais pour le rachat de titres d’emprunt et 21 millions de
dollars au paiement de dividendes. En 2009, nous avions procédé au rachat d’environ 400 millions de dollars de
billets à 7,875 % échéant en 2011, d’environ 38 millions de dollars de billets à 5,375 % échéant en 2013 et à
l’émission de titres d’emprunt à long terme de 385 millions de dollars, au remboursement de 270 millions de
dollars de notre facilité de prêt à terme de tranche B et au remboursement de sommes empruntées au moyen de
notre facilité de crédit renouvelable en 2009.
Sources de financement
La dette nette, qui se compose de la dette bancaire et de la dette à long terme, déduction faite de la trésorerie
et des équivalents de trésorerie, s’élevait à 320 millions de dollars au 31 décembre 2010, comparativement à
1 431 millions de dollars au 31 décembre 2009. La baisse de 1 111 millions de dollars de la dette nette est
principalement attribuable à la hausse du solde de trésorerie de même qu’au rachat, au quatrième trimestre de
2010, de billets à 7,875 % échéant en 2011 d’un montant de 135 millions de dollars, au remboursement intégral
du montant de notre facilité de prêt à terme de tranche B de 336 millions de dollars et au rachat de 238 millions
de dollars de billets à 5,375 % échéant en 2013 et de 187 millions de dollars de billets à 7,125 % échéant en
2015, par suite d’une offre publique d’achat au comptant effectuée au deuxième trimestre de 2010.
Notre convention de crédit se compose d’une facilité de crédit renouvelable garantie de premier rang de
750 millions de dollars. Au 31 décembre 2010, aucun montant n’avait été retiré et n’il y avait pas d’encours sur
la facilité de crédit (six millions de dollars de dette bancaire avaient été constatés en 2009). Au 31 décembre
2010, des lettres de crédit avaient été consenties aux termes de cette facilité de crédit et totalisaient 50 millions
de dollars (53 millions de dollars en 2009). La facilité de crédit renouvelable peut être utilisée par la Société,
Domtar Paper Company, LLC et Domtar Inc. pour leurs besoins généraux, et une partie peut servir aux lettres de
crédit. Les prélèvements effectués par la Société et Domtar Paper Company, LLC sur la facilité de crédit
renouvelable sont libellés en dollars américains et les prélèvements effectués par Domtar Inc. sur cette facilité de
crédit renouvelable sont libellés en dollars américains ou en dollars canadiens, et ils sont limités à 150 millions
de dollars (ou l’équivalent en dollars canadiens).
La facilité de crédit renouvelable expire le 7 mars 2012. Les montants prélevés sur la facilité de crédit
renouvelable portent intérêt annuellement au taux de l’eurodollar majoré de 1,25 % à 2,25 % ou à un taux de base
de remplacement majoré de 0,25 % à 1,25 %. Les montants en dollars américains prélevés par Domtar Inc. sur la
facilité de crédit renouvelable portent intérêt annuellement au taux de l’eurodollar majoré de 1,25 % à 2,25 % ou
à un taux de base américain majoré de 0,25 % à 1,25 %. Les montants en dollars canadiens prélevés par Domtar
Inc. sur la facilité de crédit renouvelable portent intérêt annuellement au taux préférentiel canadien majoré de
0,25 % à 1,25 %. Domtar Inc. peut également émettre des acceptations bancaires libellées en dollars canadiens
qui sont assorties d’une commission d’acceptation, payable à la date de l’acceptation, calculée à un taux annuel
variant de 1,25 % à 2,25 %. Les marges de taux d’intérêt et les commissions d’acceptation, dans chaque cas,
relativement à la facilité de crédit renouvelable, sont assujetties à des ajustements fondés sur le ratio de levier
financier consolidé de la Société.
La convention de crédit contient un certain nombre de clauses restrictives qui ont notamment pour effet de
limiter la capacité de la Société et celle de ses filiales à effectuer des dépenses en immobilisations et à imposer
des restrictions sur des éléments habituellement visés par des restrictions aux termes de facilités de crédit
garanties de premier rang, dont des restrictions à l’égard de ce qui suit : la dette (y compris les obligations en
matière de cautionnement), les charges (y compris les opérations de cession-bail), les changements
fondamentaux, la vente ou la cession de biens ou d’actifs, les investissements (y compris les prêts, les avances,
59
les garanties et les acquisitions), les opérations avec les sociétés affiliées, les contrats de couverture, les
changements de fin d’exercice, les activités relatives à l’environnement, les paiements facultatifs et les
modifications relativement à d’autres instruments d’emprunt importants, des clauses de sûreté négative ainsi que
des ententes limitant les distributions par les filiales de même que les modifications aux secteurs d’activités. Tant
que la facilité de crédit renouvelable demeure impayée, nous sommes tenus de respecter un ratio du BAIIA
consolidé (tel que défini dans la convention de crédit) sur la couverture des intérêts consolidés supérieur à 2,5
fois, et un ratio dette consolidée/BAIIA consolidé (également défini dans la convention de crédit) inférieur à 4,5
fois. Au 31 décembre 2010, toutes les clauses restrictives étaient respectées.
Un ralentissement important ou prolongé de l’activité commerciale et économique pourrait avoir une
incidence sur notre capacité à respecter nos clauses restrictives ou à atteindre ces ratios financiers et à satisfaire
aux tests et pourrait nous obliger à prendre des mesures pour réduire notre dette ou agir d’une manière qui serait
contraire à nos objectifs commerciaux actuels.
Le non-respect de nos conventions de crédit ou de nos clauses restrictives conventionnelles ou l’incapacité
de maintenir un ratio exigé ou de répondre à des critères exigés peuvent donner lieu à un manquement en vertu
de ces conventions. Le cas échéant, les contreparties à ces conventions pourraient déclarer tous les montants
impayés aux termes de celles-ci, y compris les intérêts courus, immédiatement exigibles et payables. Si cette
situation survenait, nous pourrions ne plus être en mesure de refinancer la dette, ou de le faire selon des
modalités favorables, ni de rembourser la dette ainsi devenue exigible.
Les filiales en propriété exclusive américaines, directes et indirectes, actuelles et futures, de la Société
agissent à titre de cautions à l’égard des facilités de crédit garanties de premier rang relativement à toute
obligation qu’ont les emprunteurs américains aux termes de celles-ci, sous réserve des exceptions dont il a été
convenu. La Société et ses filiales agissent à titre de cautions à l’égard des obligations de Domtar Inc. en qualité
d’emprunteur aux termes des facilités de crédit garanties de premier rang, sous réserve des exceptions dont il a
été convenu. Domtar Inc. n’agit pas à titre de caution à l’égard des obligations de Domtar Corporation aux termes
de la convention de crédit.
Le 18 mars 2010, nous avons signé la seconde modification de notre convention de crédit, datée du 7 mars
2007. Cette seconde modification à la convention de crédit autorise la Société et ses filiales à effectuer tout
rachat ou remboursement, ou de quelque autre manière de transférer ou d’isoler facultativement ou
volontairement des fonds, à l’égard d’une partie ou de la totalité des billets non garantis de la Société, tant que le
ratio de levier financier consolidé en titres garantis de premier rang de la Société ne dépasse pas 1,5 sur 1 et
qu’au moins 50 % des montants disponibles dans le cadre de la facilité de crédit renouvelable n’ont pas été
utilisés, dans chacun des cas, au moment du paiement à l’avance et donnant effet aux conditions susmentionnées.
Nos obligations découlant des facilités de crédit garanties de premier rang sont adossées à la totalité des
titres de capitaux propres des filiales américaines directes et indirectes de la Société, mis à part les 65 % des titres
de capitaux propres des filiales étrangères de premier plan directes et indirectes de la Société, sous réserve des
exceptions dont il a été convenu, et garanties par une sûreté de premier rang opposable grevant la quasi-totalité
des actifs corporels et incorporels de la Société et de ses filiales américaines directes et indirectes. Les
obligations de Domtar Inc., de même que les obligations des cautions non américaines, découlant des facilités de
crédit garanties de premier rang sont garanties par la totalité des titres de capitaux propres des filiales directes et
indirectes de la Société, sous réserve des exceptions dont il a été convenu, et par une sûreté, un privilège et une
hypothèque de premier rang opposables grevant les stocks de Domtar Inc., la société mère immédiate, et de ses
filiales directes et indirectes.
Titrisation de créances
La Société utilise la titrisation de certaines créances pour obtenir des liquidités supplémentaires afin de
financer nos activités, en particulier quand il est rentable de le faire. Les coûts engagés dans le cadre du
programme peuvent varier en fonction des fluctuations des taux d’intérêt. Le programme de titrisation de la
60
Société consiste à céder des créances du pays à une filiale consolidée jouissant d’une réelle autonomie
patrimoniale qui, à son tour, cède un droit de bénéficiaire prioritaire inhérent à ces créances à une structure
d’accueil gérée par une institution financière à l’intention de multiples vendeurs de créances. Le programme
permet normalement de vendre quotidiennement de nouvelles créances pour remplacer celles qui ont été
recouvrées. Nous conservons des droits subordonnés qui sont inclus au poste Débiteurs dans le bilan consolidé et
qui ne seront recouvrés qu’une fois que le droit de bénéficiaire prioritaire aura été réglé. La valeur comptable des
droits subordonnés conservés avoisine leur juste valeur. La juste valeur est fondée sur la valeur actualisée des
flux de trésorerie. La Société conserve la gestion des créances cédées, mais ne comptabilise aucun actif ou passif
de gestion puisque les honoraires qu’elle reçoit pour les services de gestion rendus se rapprochent de la juste
valeur des services fournis.
Le programme contient des clauses qui restreignent sa disponibilité si certains événements pouvant conduire
à une annulation surviennent en relation avec la performance des créances ou si un manquement en vertu de ces
conventions survient.
En novembre 2010, nous avons modifié la convention régissant ce programme de titrisation de créances et
l’avons prolongé afin qu’il arrive à échéance en novembre 2013. Les produits pouvant être reçus dans le cadre de
ce programme sont limités à 150 millions de dollars. Au 31 décembre 2010, aucun montant n’était à régler dans
le cadre du programme (20 millions de dollars en 2009). Le traitement comptable des transferts de ces créances a
changé en janvier 2010 par suite de la modification de la directive portant sur les cessions de créances et la
gestion de créances cédées publiée par le FASB. Se reporter à la note 2 présentée à la rubrique 8, intitulée États
financiers et information supplémentaire du présent rapport annuel sur formulaire 10-K pour plus de
renseignements. En 2010, les ventes de créances réalisées dans le cadre de ce programme ont été comptabilisées
à titre d’emprunts garantis et, en 2009, à titre d’activités de financement hors bilan. Avant 2010, les gains et les
pertes sur les titrisations de créances correspondaient à la différence entre la valeur comptable des créances
cédées et la somme des espèces reçues et de la juste valeur des droits subordonnés conservés sur ces créances en
date du transfert.
En 2010, les programmes susmentionnés ont entraîné une charge nette de deux millions de dollars
(deux millions de dollars en 2009 et cinq millions de dollars en 2008) qui a été constatée dans les intérêts
débiteurs à l’état consolidé des résultats. En 2010, les sorties de fonds nettes découlant de la réduction du droit de
bénéficiaire prioritaire dans le cadre du programme se sont élevées à 20 millions de dollars (90 millions de
dollars en 2009).
Actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc.
Au moment de la réalisation de la Transaction, les actionnaires de Domtar Inc. pouvaient choisir de recevoir
des actions ordinaires de la Société ou des actions de Papier Domtar (Canada) Inc. qui sont échangeables contre
des actions ordinaires de la Société. Au 31 décembre 2010, 812 694 actions échangeables étaient émises et en
circulation. Les actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. sont censées correspondre sensiblement à
la valeur économique des actions ordinaires de la Société. Ces actionnaires peuvent en tout temps échanger leurs
actions échangeables contre des actions ordinaires de Domtar Corporation, à raison de une action pour une. Les
actions échangeables peuvent être rachetées par Papier Domtar (Canada) Inc. à une date de rachat fixée par le
conseil d’administration, qui ne peut être avant le 31 juillet 2023, ou à l’occurrence de certains événements
déterminés, notamment si moins de 416 667 actions échangeables sont en circulation à tout moment (excluant les
actions échangeables détenues directement ou indirectement par nous), sous réserve d’un préavis écrit d’au
moins 60 jours envoyé aux porteurs d’actions.
ARRANGEMENTS HORS BILAN
Dans le cours normal des activités, nous avons recours à des contrats de location-exploitation pour financer
certaines de nos activités hors bilan.
61
GARANTIES
Engagements d’indemnisation
Dans le cours normal des affaires, nous contractons des engagements d’indemnisation lorsque nous vendons
des entreprises et des biens immobiliers. En général, ces indemnisations se rapportent à des réclamations
découlant d’activités commerciales antérieures, au défaut de respecter des clauses restrictives et au non-respect
des déclarations et garanties prévues dans les contrats de vente. Habituellement, ces déclarations et garanties
portent sur la fiscalité, l’environnement, les produits et les employés. Ces engagements d’indemnisation couvrent
généralement une période illimitée. Au 31 décembre 2010, nous n’étions pas en mesure d’estimer le passif
maximal pouvant découler de ces types d’engagements d’indemnisation, étant donné que les montants dépendent
de la survenance d’événements futurs et qu’il était impossible d’en évaluer la nature et la probabilité à ce
moment. Par conséquent, aucune provision n’a été comptabilisée. Ces engagements d’indemnisation n’ont jamais
donné lieu à des charges importantes dans le passé.
Convention de partage des impôts
Parallèlement à la Transaction, nous avons conclu une convention de partage des impôts qui régit nos droits
et obligations et ceux de Weyerhaeuser après la Transaction en ce qui a trait aux impôts découlant des activités
normales pour les périodes précédant et suivant la Distribution et qui régit également certaines questions
administratives s’y rapportant. La « Distribution » s’entend de la distribution d’actions de la Société aux
actionnaires de Weyerhaeuser. Dans les grandes lignes, nous serons tenus d’indemniser Weyerhaeuser et ses
actionnaires à l’égard de tout montant d’impôts découlant de la Distribution, si ces impôts résultent d’une action
ou d’une omission de notre part survenue après la Distribution. Si Weyerhaeuser, cependant, devait constater un
gain à la Distribution pour des raisons sans lien avec une action ou une omission de la part de la Société
survenant après la Distribution, Weyerhaeuser serait seule responsable de ces impôts et n’aurait pas droit à une
indemnisation par la Société en vertu de la convention de partage des impôts.
Régimes de retraite
Nous avons indemnisé les fiduciaires de nos caisses de retraite, ainsi que les dirigeants, administrateurs,
employés et mandataires de ces fiduciaires et les avons exonérés de toute responsabilité à l’égard de la totalité
des coûts et frais découlant de l’exécution de leurs obligations aux termes des conventions de fiducie pertinentes,
y compris relativement au fait qu’ils se fient à des instructions autorisées par nous ou au fait qu’ils s’abstiennent
d’agir en l’absence d’instructions autorisées. Ces indemnisations seraient maintenues même si ces conventions
étaient résiliées. Au 31 décembre 2010, nous n’avons constaté aucun passif relativement à ces indemnisations,
étant donné que nous ne prévoyons pas devoir effectuer de paiements à cet égard.
Acquisition de E.B. Eddy
Le 31 juillet 1998, Domtar Inc. (à présent une filiale en propriété exclusive de Domtar Corporation) a acquis
la totalité des actions émises et en circulation de E.B. Eddy Limited et de E.B. Eddy Paper, Inc. (« E.B. Eddy »),
un fabricant intégré de papier de spécialité et de produits du bois. La convention d’achat prévoit un ajustement du
prix d’achat selon lequel, advenant une acquisition par un tiers de plus de 50 % des actions de Domtar Inc. dans
des circonstances précises, Domtar Inc. pourrait être tenue de payer une contrepartie supplémentaire pouvant
aller jusqu’à 121 millions de dollars (120 millions de dollars canadiens); ce montant diminue graduellement sur
une période de 25 ans. Au 7 mars 2007, le montant maximal de l’ajustement du prix d’achat était d’environ
111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens).
Le 14 mars 2007, nous avons reçu une lettre de George Weston Limitée (l’ancien propriétaire de E.B. Eddy
et une partie à la convention d’achat) exigeant le paiement de 111 millions de dollars (110 millions de dollars
canadiens) par suite de la réalisation de la Transaction. Le 12 juin 2007, une action a été intentée par George
Weston Limitée contre Domtar Inc. devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario (Canada), au motif que la
62
réalisation de la Transaction avait déclenché l’ajustement du prix d’achat; le demandeur cherche à obtenir un
ajustement du prix d’achat de 111 millions de dollars (110 millions de dollars canadiens) ainsi que des
dommages-intérêts compensatoires additionnels. Nous ne croyons pas que la réalisation de la Transaction
déclenche une obligation de consentir une majoration de la contrepartie aux termes de l’ajustement du prix
d’achat et nous avons l’intention de nous défendre vigoureusement contre toute réclamation à cet égard.
Toutefois, nous pourrions ne pas avoir gain de cause à l’égard de ces réclamations, et si, en dernier ressort, nous
sommes tenus de consentir une majoration de la contrepartie, ce paiement pourrait avoir une incidence
défavorable importante sur notre situation financière, nos résultats d’exploitation ou nos flux de trésorerie.
Aucune provision n’a été comptabilisée à l’égard de cet éventuel ajustement du prix d’achat.
OBLIGATIONS CONTRACTUELLES ET ENGAGEMENTS COMMERCIAUX
Dans le cours normal des activités, nous contractons certaines obligations contractuelles et certains
engagements commerciaux. Les tableaux qui suivent présentent ces obligations et engagements au 31 décembre
2010 :
OBLIGATIONS CONTRACTUELLES
PAR LA
2013
2014
2015
SUITE
(en millions de dollars)
TYPE DE CONTRAT
2011
2012
Billets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats de location-acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
—
213 $
3
525 $
15
812 $
32
Dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats de location-exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Passifs liés à des économies d’impôts incertaines1) . . . .
Total des obligations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
4
77
4
216
25
17
11
9
4
—
—
—
—
—
28 $ 21 $ 88 $ 13 $ 220 $
540
5
—
545 $
844
71
242
1 157 $
3
74 $ —
3
4
4
TOTAL
ENGAGEMENTS COMMERCIAUX
TYPE D’ENGAGEMENT
2011
Autres engagements commerciaux2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
2)
2012
83 $ 24 $
PAR LA
2013 2014 2015
SUITE
(en millions de dollars)
4$
3$
3$
4$
TOTAL
121 $
Nous avons constaté des passifs liés à des économies d’impôts incertaines totalisant 242 millions de dollars
au 31 décembre 2010. Le moment du paiement de ces obligations, le cas échéant, est incertain; toutefois,
nous ne prévoyons payer aucune tranche de ce montant au cours de la prochaine année.
Comprend les engagements d’achat d’immobilisations corporelles, de bois rond, de copeaux, de gaz et de
certains produits chimiques. Les bons des commandes effectuées dans le cours normal des activités ne sont
pas pris en compte.
En outre, nous prévoyons verser des cotisations d’un montant minimal de 53 millions de dollars aux régimes
de retraite en 2011.
Pour 2011 et l’avenir prévisible, nous prévoyons que les flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation et de nos diverses sources de financement nous permettront de respecter nos obligations
contractuelles et nos engagements commerciaux.
63
PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ
Modifications comptables mises en œuvre en 2010
Cessions d’actifs financiers
En juin 2009, le FASB a publié des directives sur les cessions d’actifs financiers, qui modifient les
directives sur la décomptabilisation stipulées dans les directives de l’ASC portant sur les cessions de créances et
la gestion de créances cédées. Parmi les éléments importants modifiés par ces nouvelles directives, citons les
suivants :
•
élimination de la notion de structure d’accueil admissible, car le FASB est d’avis, à la lumière de
l’expérience récente, que bien des entités qui ont été comptabilisées comme des structures d’accueil
admissibles ne sont pas réellement des entités passives, ce qui remet en question les arguments qui
sous-tendaient l’exception relative aux structures d’accueil admissibles;
•
modification des dispositions relatives à la décomptabilisation exigées aux termes de l’ASC portant sur
les cessions de créances et la gestion des créances cédées. Cette modification vise explicitement les
buts suivants :
O
exiger que tous les arrangements faits relativement à la cession d’actifs financiers soient pris en
compte dans l’analyse de la décomptabilisation;
O
clarifier les cas où un actif cédé est considéré comme isolé du cédant sur le plan juridique;
O
modifier les exigences relatives à la capacité de l’acquéreur de donner en garantie les actifs
financiers acquis ou de les échanger;
O
donner des directives sur les cas où une portion d’un actif financier peut être décomptabilisée,
restreignant par la même occasion les circonstances dans lesquelles la comptabilisation à titre de
vente peut être employée aux seuls cas suivants :
•
la cession d’actifs financiers ou de groupes d’actifs financiers dans leur totalité;
•
la cession de droits de participation.
La nouvelle modification s’applique aux cessions d’actifs financiers effectuées après le début du premier
exercice ouvert après le 15 novembre 2009 d’une entité. La Société a adopté les nouvelles exigences le 1er janvier
2010. L’adoption de cette nouvelle directive a entraîné une augmentation des droits subordonnés dans des
créances titrisées de 20 millions de dollars qui ont été présentés dans les débiteurs et une augmentation
correspondante dans la tranche à court terme de la dette à long terme qui a été présentée dans le bilan consolidé.
Entités à détenteurs de droits variables
En juin et en décembre 2009, le FASB a publié des directives qui exigent d’une entreprise qu’elle procède à
une analyse afin de déterminer si le ou les droits variables qu’elle détient lui donnent une participation conférant
le contrôle sur une entité à détenteurs de droits variables. Ces directives requièrent la réévaluation permanente du
fait qu’une entreprise est le principal bénéficiaire d’une entité à détenteurs de droits variables ou non, éliminent
l’approche quantitative auparavant exigée aux fins de la détermination du principal bénéficiaire d’une entité à
détenteurs de droits variables et étoffent les exigences en matière d’information à fournir de façon à donner aux
utilisateurs des états financiers des renseignements plus transparents sur l’association d’une entreprise avec une
entité à détenteurs de droits variables. Ces directives sont en vigueur pour les exercices ouverts après le
15 novembre 2009 et pour toutes les périodes intermédiaires et annuelles ultérieures. La Société a adopté les
nouvelles exigences le 1er janvier 2010 sans aucune incidence importante, car la Société ne détient pas de
participation dans des entités à détenteurs de droits variables.
64
Modifications comptables futures
Information à fournir sur la juste valeur
En janvier 2010, le FASB a publié une mise à jour des directives de l’ASC portant sur les évaluations à la
juste valeur et l’information à fournir qui exige la présentation de nouvelles informations et modifie les directives
précédentes. Les modifications que comporte cette mise à jour exigent la présentation des éléments d’information
supplémentaires suivants :
•
Une entité publiante doit présenter séparément les montants des transferts importants entre le niveau 1
et le niveau 2 des évaluations à la juste valeur et décrire les motifs de ces transferts.
•
Dans le rapprochement aux fins des évaluations à la juste valeur qui utilisent des données non
observables importantes (niveau 3), une entité publiante doit présenter séparément les renseignements
sur les achats, les ventes, les émissions et les règlements.
La mise à jour contient également des modifications visant à préciser l’information à fournir, comme suit :
•
Une entité publiante doit présenter des évaluations à la juste valeur pour chaque catégorie d’actifs et de
passifs.
•
Une entité publiante doit présenter des renseignements sur les techniques d’évaluation suivies et les
données employées pour mesurer la juste valeur tant pour les évaluations récurrentes que non
récurrentes classées dans le niveau 2 et le niveau 3.
Les modifications sont en vigueur pour les périodes intermédiaires et annuelles ouvertes après le
15 décembre 2009, sauf en ce qui concerne les renseignements sur les achats, les ventes, les émissions et les
règlements, ainsi que les activités de report des évaluations à la juste valeur de niveau 3; ces derniers devant être
fournis pour les périodes intermédiaires et annuelles ouvertes après le 15 décembre 2010. Le 1er janvier 2010, la
Société a adopté les nouvelles exigences en matière d’information à fournir et ne prévoit pas que les nouvelles
exigences en matière d’information à fournir sur le niveau 3 auront une incidence considérable une fois adoptées.
Rémunération à base d’actions
En avril 2010, le FASB a publié une mise à jour sur la rémunération à base d’actions, qui décrit le
classement des paiements à base d’actions versés à un employé et dont le prix d’exercice est libellé dans la
devise d’un marché sur lequel les titres sous-jacents se négocient. Cette mise à jour explique que ces paiements à
base d’actions ne doivent pas être considérés comme incluant une condition qui n’est pas une condition de
marché, de performance ou de service et, de ce fait, une entité ne devrait pas classer ces paiements comme un
passif s’ils sont admissibles comme capitaux propres.
Cette mise à jour est en vigueur pour les exercices et les périodes intermédiaires ouverts à compter du
15 décembre 2010, l’adoption anticipée étant autorisée. L’adoption de cette mise à jour n’aura pas d’incidence
sur les états financiers consolidés de la Société.
CONVENTIONS COMPTABLES CRITIQUES
La préparation d’états financiers conformément aux PCGR exige que la direction établisse des estimations
et des hypothèses qui influent sur nos résultats d’exploitation et notre situation financière. La direction revoit
constamment ses estimations, y compris celles relatives aux questions environnementales et autres obligations
liées à la mise hors service d’immobilisations, aux durées de vie utile, à la perte de valeur d’actifs à long terme,
aux régimes de retraite et d’avantages complémentaires de retraite et aux impôts sur les bénéfices, en fonction
des renseignements disponibles. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.
Les conventions comptables critiques traitent de questions pour lesquelles la direction doit établir de
nombreuses estimations sur des événements futurs et poser des jugements hautement subjectifs et complexes,
ainsi que de questions dont l’évaluation est associée à un haut niveau d’incertitude.
65
Questions environnementales et autres obligations liées à la mise hors service d’immobilisations
Les dépenses environnementales relatives au traitement des effluents, aux émissions atmosphériques, à
l’exploitation et à la fermeture des sites d’enfouissement, au confinement et à l’élimination de l’amiante, à la
gestion des amoncellements d’écorces, aux activités de sylviculture et à la restauration des lieux (collectivement,
les « questions environnementales ») sont passées en charges ou capitalisées en fonction des avantages
économiques futurs qu’elles procureront. Dans le cours normal de nos activités, nous engageons certains coûts
d’exploitation relativement aux questions environnementales, qui sont passés en charges à mesure qu’ils sont
engagés. Les dépenses relatives aux immobilisations corporelles qui préviennent les impacts futurs sur
l’environnement sont capitalisées et amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une période de
dix à 40 ans. Les provisions relatives aux questions environnementales ne sont pas actualisées, à l’exception
d’une tranche qui est actualisée en raison d’une plus grande certitude quant au moment où surviendront les
dépenses, et elles sont comptabilisées lorsque les mesures de restauration sont probables et peuvent être
raisonnablement estimées.
Nous constatons les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, à la juste valeur, dans la
période au cours de laquelle naît, pour nous, l’obligation juridique liée à la mise hors service d’une
immobilisation. Nos obligations liées à la mise hors service d’immobilisations découlent principalement des
obligations de recouvrement des sites d’enfouissement et d’enlèvement de l’amiante ainsi que de la démolition
de certains bâtiments abandonnés. Une obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’immobilisations est
constatée à sa juste valeur lorsque la juste valeur du passif peut faire l’objet d’une estimation raisonnable ou en
fonction de l’estimation des flux de trésorerie actualisés pondérés selon les probabilités. Les coûts connexes sont
capitalisés et imputés à la valeur comptable de l’immobilisation en question et sont amortis sur sa durée de vie
utile résiduelle. L’obligation est désactualisée en utilisant le taux d’intérêt sans risque ajusté en fonction de la
qualité du crédit, lequel est utilisé pour actualiser les flux de trésorerie.
L’estimation de la juste valeur est fondée sur les résultats obtenus en suivant la méthode des flux de
trésorerie prévus, en vertu de laquelle on envisage différents scénarios de flux de trésorerie qui reflètent la
fourchette des résultats possibles. Nous avons établi des scénarios de flux de trésorerie pour chaque obligation
individuelle liée à la mise hors service d’immobilisations. Des taux de probabilité sont appliqués à chaque
scénario de flux de trésorerie de façon à obtenir les flux de trésorerie prévus. Aucun ajustement additionnel en
fonction des risques n’est apporté aux flux de trésorerie prévus. Les flux de trésorerie prévus pour chaque
obligation liée à la mise hors service d’immobilisations sont actualisés au taux sans risque ajusté en fonction de
la qualité du crédit pour la période correspondante jusqu’à la date de règlement. Les taux utilisés varient en
fonction du taux en vigueur au moment de la constatation du passif et de sa période de règlement. Les taux
utilisés varient entre 5,5 % et 12,0 %.
Les flux de trésorerie utilisés dans les estimations de la juste valeur intègrent les hypothèses que les
participants au marché utilisent dans leurs estimations de la juste valeur, lorsque ces informations peuvent être
obtenues moyennant un coût et un effort raisonnables, ou les hypothèses formulées par des spécialistes à
l’interne.
En 2010, nos charges d’exploitation liées aux questions environnementales se sont établies à 62 millions de
dollars (71 millions de dollars en 2009).
Nos dépenses en immobilisations liées aux questions environnementales se sont élevées à trois millions de
dollars en 2010, à l’exclusion de dépenses de 51 millions de dollars liées au Programme d’écologisation des pâtes
et papiers qui ont été remboursées par le gouvernement du Canada (deux millions de dollars en 2009 et quatre
millions de dollars en 2008) et qui concernaient la réduction des émissions atmosphériques, le traitement des
effluents et les travaux de correction nécessaires pour respecter les normes environnementales. L’EPA a proposé
plusieurs normes relatives aux émissions des chaudières et des dispositifs de chauffage utilisés dans nos
processus de fabrication. Elles sont appelées normes MACT pour chaudières. Un règlement définitif a été publié
à la fin de février 2011, cependant l’EPA a statué sur un processus de réexamen pour certaines parties du
66
règlement définitif, ce qui reporte son entrée en vigueur et rend incertaines les mesures que l’agence prendra
concernant les parties du règlement soumises au réexamen. Les normes MACT pour chaudières s’appliqueront au
plus tard trois ans après l’adoption du règlement définitif.
Il est évident que les propriétaires et les exploitants de chaudières devront régler les cas de plusieurs
chaudières et dispositifs de chauffage industriels afin d’être en conformité avec le règlement final. Il n’est pas
possible de connaître le coût estimatif de la mise en conformité avant l’adoption du règlement définitif, mais
cette mise en conformité pourrait avoir une incidence importante sur nos résultats d’exploitation, notre situation
financière et nos flux de trésorerie.
Nous sommes également partie à diverses poursuites ayant trait à l’assainissement des décharges
contaminées par des déchets dangereux en vertu de la Comprehensive Environmental Response Compensation
and Liability Act, couramment appelée « Superfonds », et en vertu de lois d’États analogues. L’EPA et diverses
autorités d’États nous ont avisés que nous pourrions être nommés partie responsable eu égard à d’autres
décharges contaminées par des déchets dangereux pour lesquelles aucune poursuite n’a été intentée contre nous.
Nous continuons de prendre des mesures correctives aux termes de notre programme appelé « Care and Control
Program », car plusieurs de ces décharges sont liées à des sites où nous avons déjà exercé des activités
d’exploitation dans le secteur de la préservation du bois, ainsi qu’à un certain nombre d’autres sites
d’exploitation, en raison d’une contamination possible du sol, des sédiments ou des eaux souterraines. Les études
et travaux de correction prennent du temps et demeurent tributaires des incertitudes soulevées par la modification
des exigences légales, les avancées technologiques et la répartition du passif entre les parties éventuellement
responsables, le cas échéant.
Le 31 mars 1999, une action a été intentée par Seaspan International Ltd. (« Seaspan ») devant la Cour
suprême de la Colombie-Britannique contre Domtar Inc. et d’autres parties relativement à la contamination
alléguée du site de Seaspan, en bordure de Burrard Inlet à North Vancouver, en Colombie-Britannique,
notamment la contamination de sédiments à Burrard Inlet en raison de la présence de créosote et de métaux
lourds. Le 16 février 2010, le gouvernement de la Colombie-Britannique a publié une ordonnance
d’assainissement à l’intention de Seaspan et de Domtar afin de définir et de mettre en œuvre un plan d’action
visant les questions de contamination du sol, des sédiments et des eaux souterraines. Cette ordonnance a fait
l’objet d’un appel devant la commission d’appel pour l’environnement (l’ « Environmental Appeal Board »), le
17 mars 2010, mais il n’y aura pas d’interruption de l’exécution de l’ordonnance à moins que le comité d’appel
n’en décide autrement. L’audience prévue pour janvier 2011 a été annulée sans qu’une nouvelle date n’ait été
fixée pour le moment. Les autorités gouvernementales compétentes examinent plusieurs projets et une décision
devrait être rendue au premier trimestre de 2011. La Société a comptabilisé une provision relative aux questions
environnementales afin de couvrir tout risque estimatif.
Même si nous croyons avoir déterminé les coûts qui seront vraisemblablement engagés relativement aux
questions environnementales, compte tenu de l’information connue, malgré nos efforts constants pour identifier
d’éventuels problèmes environnementaux liés à nos propriétés, nous pourrions tout de même faire l’objet de
futures enquêtes portant sur l’environnement. Nous pourrions être amenés à déterminer des coûts et des
obligations additionnelles relativement à des questions environnementales qui ne peuvent pas être
raisonnablement estimés à l’heure actuelle. Se reporter à la Partie I, de la rubrique 3, intitulée Poursuites, à la
section intitulée « Règlementation en matière de changements climatiques ».
Au 31 décembre 2010, nous avions constitué une provision de 107 millions de dollars (111 millions de
dollars au 31 décembre 2009) au titre des questions environnementales et autres obligations liées à la mise hors
service d’immobilisations. Certains de ces montants ont été actualisés pour refléter notre plus grande certitude
quant au calendrier des dépenses. Des coûts additionnels, inconnus ou non identifiables, pourraient être engagés
dans le cadre de nos travaux de correction. Compte tenu des politiques et procédures en vigueur pour surveiller
les risques en matière d’environnement, nous croyons que ces coûts additionnels de correction n’auront
pas d’incidence défavorable importante sur notre situation financière, nos résultats d’exploitation ni sur nos flux
de trésorerie.
67
Au 31 décembre 2010, les paiements non actualisés prévus pour chacun des cinq prochains exercices sont
les suivants :
2011
Provision relative aux questions environnementales et autres
obligations liées à la mise hors service
d’immobilisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2012
28 $ 42 $
PAR LA
2013 2014 2015
SUITE
(en millions de dollars)
4$
5$
2$
75 $
TOTAL
156 $
Durée de vie utile
Nos immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût moins l’amortissement cumulé et les pertes de
valeur d’actifs. Des intérêts sont capitalisés dans le cas de projets d’investissement importants. L’amortissement
des concessions forestières et des terrains boisés est calculé selon la méthode de l’amortissement proportionnel à
l’utilisation. L’amortissement des coûts de financement reportés est calculé selon la méthode du taux d’intérêt
effectif. L’amortissement de tous les autres actifs est calculé selon la méthode de l’amortissement linéaire, sur la
durée de vie utile estimative des actifs.
Nos actifs incorporels sont comptabilisés au coût moins l’amortissement cumulé et les pertes de valeur
d’actifs incorporels. Les droits d’usage de l’eau, les relations clients, les marques de commerce et les contrats
d’approvisionnement sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur leur durée de vie utile
estimative de 40 ans, 17 ans, sept ans et cinq ans, respectivement. Les contrats d’approvisionnement en électricité
sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée du contrat. La période d’amortissement
moyenne pondérée est de 25 ans pour les contrats d’approvisionnement en électricité.
Nous révisons régulièrement les durées de vie utile estimatives de nos immobilisations corporelles et de nos
actifs incorporels. L’évaluation du caractère raisonnable des durées de vie utile estimatives de nos
immobilisations corporelles et de nos actifs incorporels exige du jugement et est fondée sur l’information
disponible. Les changements de situation comme les percées technologiques, les changements de stratégie
commerciale, les changements de stratégie en matière de dépenses en immobilisations ou encore les changements
de réglementation peuvent faire en sorte que les durées de vie utile diffèrent de nos estimations. Les révisions des
durées de vie utile estimatives des immobilisations corporelles et des actifs incorporels constituent une
modification des estimations comptables et sont traitées prospectivement par la modification des taux
d’amortissement.
La modification de la durée de vie utile résiduelle d’un groupe d’actifs, ou de sa valeur de récupération nette
estimative, touchera le taux d’amortissement utilisé à l’égard du groupe d’actifs et, de ce fait, la charge
d’amortissement présentée dans nos résultats d’exploitation. Toute modification de un an de la durée de vie utile
estimative composée de nos immobilisations corporelles se répercuterait sur la charge d’amortissement à hauteur
d’environ 18 millions de dollars. En 2010, nous avons comptabilisé une charge d’amortissement de 395 millions
de dollars comparativement à une charge d’amortissement de 405 millions de dollars en 2009. Au 31 décembre
2010, nous détenions des immobilisations corporelles d’une valeur comptable nette de 3 767 millions de dollars
(4 129 millions de dollars en 2009) et des actifs incorporels, déduction faite de l’amortissement, de 56 millions
de dollars (85 millions de dollars en 2009).
Perte de valeur d’actifs à long terme
Les actifs à long terme sont soumis à un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de
situation indiquent qu’au plus bas niveau de regroupement auquel les flux de trésorerie sont mesurables, leur
valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La première étape du test de dépréciation évalue si la valeur
comptable des actifs à long terme excède leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs afin de déceler
toute perte de valeur. Si les flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs sont inférieurs à la valeur comptable
68
nette des actifs, la seconde étape du test de dépréciation doit être exécutée afin de calculer le montant de la perte
de valeur. À cette deuxième étape, la valeur des actifs à long terme est réduite pour être ramenée à leur juste
valeur estimative. Puisqu’il n’y a pas de cours du marché facilement disponible pour nos actifs à long terme,
nous déterminons la juste valeur des actifs à long terme à l’aide de la valeur actualisée estimative des flux de
trésorerie futurs pouvant découler de leur utilisation et de leur cession éventuelle, et à l’aide des valeurs de
liquidation ou de récupération dans le cas des installations inexploitées. La valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs estimatifs résultant de la deuxième étape tient compte des flux de trésorerie non actualisés de la
première étape.
Usine de pâte et papier de Plymouth – conversion en usine de pâte en flocons
Par suite de la décision de fermer définitivement la dernière machine à papier de notre usine de Plymouth et
de convertir cette dernière en usine consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons, en 2010 la Société a
constaté, au poste Perte et réduction de valeur des immobilisations corporelles, un montant de 39 millions de
dollars au titre de l’amortissement accéléré en plus des 13 millions de dollars constatés au quatrième trimestre de
2009, ainsi qu’une perte de valeur de un million de dollars pour la machine à papier concernée en 2010.
Étant donné l’important changement de vocation de cette usine de pâte et papier, nous avons procédé à la
première étape d’un test de dépréciation au quatrième trimestre de 2009 et avons conclu qu’il n’était pas
nécessaire de constater une perte de valeur pour les actifs à long terme de l’usine de Plymouth, puisque le total
des flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs était largement supérieur à la valeur comptable du groupe
d’actifs, qui se chiffrait à 336 millions de dollars au moment de l’annonce de la conversion.
Les estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisées pour évaluer la recouvrabilité des
immobilisations corporelles comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux prévisions de
coûts indexées sur l’inflation et à la durée de vie utile estimative des immobilisations corporelles. Les hypothèses
et les références connexes reposent principalement sur celles énumérées dans la section intitulée « Perte de valeur
de l’écart d’acquisition » présentée plus loin.
Toute variation des hypothèses et des estimations pourrait influer sur les prévisions de la Société et se
traduire par la nécessité de constater une perte de valeur. De plus, les résultats réels peuvent s’écarter de nos
prévisions, et ces écarts pourraient être défavorables et considérables, ce qui entraînerait la nécessité de procéder
à de nouveaux tests de dépréciation dont la conclusion pourrait être différente en raison de la conjoncture alors en
vigueur.
Le tableau suivant résume l’incidence approximative d’une variation de certaines hypothèses clés sur les
flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs au 31 décembre 2009, les autres hypothèses demeurant
inchangées :
Hypothèse clé
Augmentation de
Prix de la pâte en flocons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 $/tonne
Incidence approximative sur
les flux de trésorerie non actualisés
(en millions de dollars)
31 $
Usine de pâte et papier de Plymouth – fermeture d’une machine à papier
Au premier trimestre de 2009, nous avons annoncé que nous réduirions de façon permanente les activités de
fabrication de papiers de notre usine de Plymouth en procédant à la fermeture de l’une des deux machines à
papier constituant l’unité de production de papiers de l’usine. Par conséquent, à la fin de février 2009, la capacité
de production de papier de l’usine a diminué de 293 000 tonnes. La fermeture a touché environ 185 employés et
une charge au titre d’une perte de valeur accélérée de 35 millions de dollars a été comptabilisée, au premier
trimestre de 2009, relativement aux immobilisations de production. Étant donné la fermeture de la machine à
papier, nous avons soumis les immobilisations corporelles, de notre unité de production de papier de Plymouth à
69
la première étape d’un test de dépréciation et avons conclu que les flux de trésorerie futurs non actualisés
estimatifs associés aux actifs à long terme étaient supérieurs à la valeur comptable de ces actifs et que, par
conséquent, il n’était pas nécessaire de constater une nouvelle perte de valeur.
Usine de papier de Columbus
Le 16 mars 2010, nous avons annoncé la fermeture définitive de notre usine de fabrication de papier couché
de pâte mécanique de Columbus, au Mississippi. Cette mesure s’est traduite par la réduction définitive de
238 000 tonnes de la production de papier couché de pâte mécanique, ainsi que 70 000 tonnes métriques de la
production de pâte thermomécanique et a touché 219 employés. Nous avons constaté une perte de valeur de neuf
millions de dollars liée aux immobilisations connexes au poste Perte et réduction de valeur des immobilisations
corporelles, et d’autres charges de 16 millions de dollars au poste Frais de fermeture et de réorganisation. Se
reporter à la note 14 présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information supplémentaire du présent
rapport annuel sur formulaire 10-K. Les activités ont pris fin en avril 2010.
Au cours du quatrième trimestre de 2008, nous avons été informés qu’à compter du début de 2009, notre
usine de papier de Columbus cesserait de bénéficier d’un contrat d’approvisionnement en électricité favorable.
Ce changement a eu une incidence sur les perspectives de rentabilité de cette usine dans un avenir rapproché et a
nécessité l’exécution de la première étape du test de dépréciation de ses immobilisations corporelles. Les
estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisées pour évaluer la recouvrabilité des
immobilisations corporelles comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux prévisions de
coûts indexées sur l’inflation et à la durée de vie utile estimative des immobilisations corporelles. Les hypothèses
et les références connexes reposent principalement sur celles énumérées dans la section intitulée « Perte de valeur
de l’écart d’acquisition » présentée plus loin.
La première étape du test de dépréciation a démontré que la valeur comptable des immobilisations
corporelles excédait leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, dénotant ainsi une perte de valeur. La
seconde étape du test de dépréciation a été exécutée afin de déterminer la juste valeur des actifs restants et nous
avons inscrit une perte de valeur hors trésorerie de 95 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 pour
ramener les actifs à leur juste valeur estimative.
Cerritos
Au deuxième trimestre de 2010, nous avons décidé de fermer Cerritos, une usine de finition de formulaires
située en Californie et nous avons constaté une perte de valeur de un million de dollars liée aux immobilisations
connexes au poste Perte et réduction de valeur des immobilisations corporelles, et un million de dollars
d’indemnités de départ au poste Frais de fermeture et de réorganisation. Se reporter à la note 14 présentée à la
rubrique 8, intitulée États financiers et information supplémentaire du présent rapport annuel sur formulaire
10-K. Les activités ont pris fin le 16 juillet 2010.
Usine de pâte de Prince Albert
Par suite de l’examen, au quatrième trimestre de 2009, des options relatives à la cession des actifs de cette
usine, nous avons révisé la valeur de réalisation nette estimative des actifs restants et avons inscrit une réduction
de valeur hors trésorerie de 14 millions de dollars liée aux immobilisations corporelles, composées
principalement d’une turbine et d’une chaudière. La réduction de valeur représentait l’écart entre les nouvelles
valeurs estimatives de liquidation ou de récupération des immobilisations corporelles et leurs valeurs comptables.
Usine de pâte et papier de Dryden
Au cours du quatrième trimestre de 2008, à la suite de notre décision de fermer définitivement la dernière
machine à papier et le centre de finition de l’usine de Dryden, nous avons constaté une perte de valeur hors
trésorerie de 11 millions de dollars pour réduire la valeur de ces actifs et la ramener à la valeur recouvrable
70
estimative. Compte tenu du changement important de la vocation de cette usine de pâte et papier, nous avons
réalisé la première étape du test de dépréciation sur les immobilisations corporelles restantes servant aux activités
liées à la pâte de l’usine de Dryden. Les estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisées pour
évaluer la recouvrabilité des immobilisations corporelles comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution
des prix, aux prévisions de coûts indexées sur l’inflation, au taux de change prévu du dollar américain et à la
durée de vie utile estimative des immobilisations corporelles. Les hypothèses et les références connexes reposent
principalement sur celles énumérées dans la section intitulée « Perte de valeur de l’écart d’acquisition » présentée
plus loin.
La première étape du test de dépréciation a démontré que la valeur comptable des immobilisations
corporelles excédait leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, dénotant ainsi une perte de valeur. La
seconde étape du test de dépréciation a été exécutée afin de déterminer la juste valeur des actifs restants et nous
avons inscrit une perte de valeur hors trésorerie de 265 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 pour
ramener les actifs à leur juste valeur estimative.
Ancien secteur du bois
Durant les quatrièmes trimestres de 2009 et de 2008, nous avons soumis les immobilisations corporelles et
les actifs incorporels (le « groupe d’actifs ») de l’ancien secteur isolable du bois à un test de dépréciation. Ce test
était justifié par les pertes d’exploitation subies dans ce secteur en 2007, 2008 et 2009, ainsi que par les pertes
d’exploitation prévues à court terme.
Nous avons effectué la première étape d’un test de dépréciation à chaque période et avons conclu que la
constatation d’une perte de valeur à l’égard des actifs à long terme de l’ancien secteur isolable du bois n’était pas
nécessaire, puisque le total des flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs était largement supérieur à la
valeur comptable du groupe d’actifs, qui se chiffrait à 161 millions de dollars.
Les estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisés pour évaluer la recouvrabilité du groupe
d’actifs comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux prévisions de coûts indexées sur
l’inflation, au taux de change prévu du dollar américain et à la durée de vie utile estimative du groupe d’actifs.
Nous sommes d’avis que ces hypothèses sont raisonnables et reflètent la conjoncture prévue à la date
d’évaluation. Les hypothèses utilisées dans l’estimation des flux de trésorerie futurs nécessitent l’exercice d’un
degré élevé de jugement et de complexité et reflètent les meilleures estimations de la Société compte tenu des
informations dont elle disposait à la date d’établissement des prévisions. À cette fin, nous évaluons le caractère
approprié des hypothèses ainsi que des prévisions globales en comparant les résultats projetés pour les prochains
exercices avec les résultats réels des exercices précédents et en validant le caractère raisonnable de tout écart. Les
hypothèses clés sont liées à l’évolution des prix (selon les données tirées de Resource Information Systems Inc.
(ou « RISI »), une source indépendante faisant autorité à l’échelle mondiale dans l’industrie des produits
forestiers), aux coûts des matières premières et de l’énergie et aux taux de change. Les données de référence de
plusieurs publications industrielles ou économiques indépendantes ont été utilisées en vue de préparer les
prévisions pour la période visée.
Le tableau suivant résume l’incidence approximative d’une variation de certaines hypothèses clés sur les
flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs au 31 décembre 2009, les autres hypothèses demeurant
inchangées :
Hypothèses clés
Augmenttion de
Taux de change (dollars US – dollars CA) . . . . . . . . . .
Prix du bois d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
71
0,01 $
5 $/Mpmp
Incidence approximative sur les
flux de trésorerie non actualisés
(en millions de dollars)
(30) $
32
Toute variation des hypothèses et des estimations pourrait influer sur les prévisions de la Société et se
traduire par la nécessité de constater une perte de valeur. De plus, les résultats réels peuvent différer de ces
prévisions et les écarts peuvent être importants ou défavorables, et ainsi nécessiter des tests de dépréciation futurs
lorsque nos conclusions ne reflètent pas les prix qui ont cours sur le marché.
Usine de pâte et scierie de Lebel-sur-Quévillon
À la suite de notre décision, au quatrième trimestre de 2008, de cesser définitivement les activités de l’usine
de pâte et de la scierie de Lebel-sur-Quévillon du secteur des papiers et de l’ancien secteur du bois,
respectivement, nous avons inscrit une réduction de valeur hors trésorerie de quatre millions de dollars liée aux
immobilisations corporelles des deux installations, composées principalement d’une turbine, d’une chaudière de
récupération et de plans de sciage. La réduction de valeur représentait l’écart entre les nouvelles valeurs
estimatives de liquidation ou de récupération des immobilisations corporelles et leurs valeurs comptables.
Scierie de White River
Au cours du quatrième trimestre de 2008, l’actif net de la scierie de White River, de l’ancien secteur du
bois, était classé comme étant destiné à la vente et mesuré au moindre de la valeur comptable et de la juste valeur
estimative moins le prix de vente. La juste valeur a été déterminée en analysant les valeurs attribuées à cet actif
dans le cadre d’une transaction de cession potentielle ainsi que les conditions en vigueur sur les marchés où la
scierie exerçait ses activités. À la suite de cette analyse, des réductions de valeur hors trésorerie de huit millions
de dollars pour les immobilisations corporelles et de quatre millions de dollars pour les actifs incorporels ont été
comptabilisées au quatrième trimestre de 2008 afin de refléter l’écart entre les justes valeurs estimatives
respectives, moins le prix de vente, et les valeurs comptables. La scierie a été vendue en juin 2009 et l’opération
s’est soldée par un gain de un million de dollars.
Perte de valeur de l’écart d’acquisition
L’écart d’acquisition n’est pas amorti et est soumis à un test de dépréciation effectué annuellement, ou plus
fréquemment, lorsque des événements ou des changements de situation indiquent une perte de valeur possible. La
première étape du test de dépréciation consiste à déterminer si la juste valeur d’une unité d’exploitation excède sa
valeur comptable nette, y compris l’écart d’acquisition, à la date d’évaluation afin de déterminer si l’écart
d’acquisition a subi une perte de valeur. Si la juste valeur est supérieure à la valeur comptable nette, aucune perte
de valeur n’est nécessaire. Cependant, si la valeur comptable nette excède la juste valeur, la seconde étape du test
de dépréciation doit être effectuée afin de déterminer le montant de la perte de valeur. La juste valeur implicite de
l’écart d’acquisition dans ce test est évaluée de la même manière que si l’écart avait été établi à la date
d’acquisition dans un regroupement d’entreprises, c’est-à-dire l’excédent de la juste valeur de l’unité
d’exploitation sur la juste valeur de l’actif net identifiable de cette unité représente la valeur implicite de l’écart
d’acquisition. Pour réaliser la seconde étape du test, la juste valeur de l’écart d’acquisition de l’unité
d’exploitation doit être estimée et comparée à sa valeur comptable. Tout excédent de la valeur comptable sur la
juste valeur est comptabilisé comme une perte de valeur au cours de la période.
Aux fins du test de dépréciation, l’écart d’acquisition doit être attribué à une ou plusieurs de nos unités
d’exploitation. Nous soumettons l’écart d’acquisition à un test de dépréciation au niveau des unités
d’exploitation. Au 30 décembre 2007, la totalité de l’écart d’acquisition était attribuée au secteur des papiers; à
l’issue du test de dépréciation effectué au quatrième trimestre de 2008, comme il est décrit ci-dessous, il a été
jugé que l’écart d’acquisition avait subi une perte de valeur, et il a été radié.
Première étape du test de dépréciation
La Société a jugé que la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie était la plus appropriée pour
déterminer la juste valeur de l’unité d’exploitation du secteur des papiers. Nous avons préparé une projection des
flux de trésorerie futurs estimatifs pour la période allant de 2009 à 2013 (la « période faisant l’objet des
72
projections ») pour servir de point de départ aux flux de trésorerie actualisés et de valeur finale. Pour ce faire,
nous avons eu recours à plusieurs hypothèses clés et références, décrites dans la section intitulée « Hypothèses
clés » ci-après. Notre analyse des flux de trésorerie actualisés a conclu que la juste valeur de l’unité
d’exploitation des papiers était inférieure à la valeur comptable de l’actif net des unités d’exploitation.
Pour évaluer le caractère approprié des conclusions de la première étape du test de dépréciation, nous avons
rapproché la juste valeur estimative prise dans son ensemble à la capitalisation boursière et l’avons comparé à
certaines transactions portant sur la cession de sociétés semblables.
Seconde étape du test de dépréciation
Pour la seconde étape du test de dépréciation, la juste valeur estimative de l’unité d’exploitation du secteur
des papiers, déterminée à la première étape, a été répartie entre les immobilisations corporelles et les actifs
incorporels identifiés, selon leur juste valeur relative, en vue d’obtenir la juste valeur de l’écart d’acquisition. À
cette fin, plusieurs techniques d’évaluation ont été utilisées afin de déterminer les justes valeurs des
immobilisations corporelles et des actifs incorporels individuels. La méthode du coût de remplacement après
amortissement a servi principalement à calculer la juste valeur des immobilisations corporelles dans la mesure où
ces valeurs n’étaient pas assujetties à une désuétude économique. La désuétude économique était fondée sur les
projections des flux de trésorerie. Dans le cas des installations inexploitées de l’unité d’exploitation du secteur
des papiers, les valeurs de liquidation ou de récupération ont été largement utilisées comme un indicateur de la
juste valeur de leurs actifs. La juste valeur des actifs incorporels identifiés, qui sont composés principalement
d’actifs liés à la commercialisation, à la clientèle et aux contrats, a été calculée selon l’approche fondée sur les
bénéfices.
Le test de dépréciation a permis de conclure que l’écart d’acquisition a subi une perte de valeur et nous
avons passé en charges une perte de valeur hors trésorerie de 321 millions de dollars au quatrième trimestre de
2008 afin de refléter la radiation complète de l’écart d’acquisition.
Hypothèses clés
Les diverses techniques d’évaluation utilisées durant la première et la seconde étapes tiennent compte de
plusieurs hypothèses qui, de notre avis, étaient raisonnables et reflétaient la conjoncture prévue à la date
d’évaluation. Les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs nécessitaient l’exercice d’un
degré élevé de jugement. Nous avons déployé tous les efforts nécessaires pour prévoir des flux de trésorerie aussi
fiables que possible compte tenu des informations dont nous disposions à la date d’établissement des projections.
À cette fin, nous avons évalué le caractère approprié des hypothèses et établi des prévisions globales en
comparant les résultats projetés pour les prochains exercices avec les résultats réels des exercices précédents et
en validant le caractère raisonnable de tout écart. Les hypothèses clés englobaient l’évolution des prix, les coûts
des matières premières et de l’énergie, le taux d’actualisation, le taux de diminution de la demande, le taux de
croissance finale et les taux de change. Les données de référence de plusieurs publications industrielles ou
économiques indépendantes ont été utilisées en vue de préparer les projections pour la période visée. Parmi ces
données de référence et autres hypothèses, on retrouvait notamment :
•
Produits : l’évolution du coût des pâtes et papiers sur la période faisant l’objet des projections s’appuie
sur les données de RISI.
•
Coûts directs : les coûts directs sont composés principalement des frais liés à la fibre, au bois, aux
produits chimiques et à l’énergie. La variation de ces coûts directs durant la période faisant l’objet des
projections s’appuie sur des données provenant de plusieurs références portant sur : les prix de vente de
la pâte; le prix du pétrole; les mises en chantier; l’indice des prix des producteurs aux États-Unis; et
l’indice des prix des produits chimiques, du maïs, du gaz naturel, du charbon et de l’électricité.
•
Taux de change : les estimations relatives aux taux de change tiennent compte de certaines prévisions
économiques, notamment celles de Concensus Economics, Inc.
73
•
Taux d’actualisation : le taux d’actualisation utilisé pour calculer la valeur actuelle des projections des
flux de trésorerie de l’unité d’exploitation du secteur des papiers représente le coût moyen pondéré du
capital (« CMPC »). Notre CMPC se situe entre 10,5 % et 11 %.
•
Taux de diminution de la demande et taux de croissance finale : nous avons présumé que la demande d’un
certain nombre de papiers d’affaires et d’impression commerciale diminuera conformément aux attentes
de l’industrie. Nos hypothèses liées au taux de diminution de la demande pour la période faisant l’objet
des projections ainsi qu’au taux de croissance finale ont tenu compte de cette supposition.
Régimes de retraite et régimes d’avantages complémentaires de retraite
Nous offrons plusieurs régimes à cotisations déterminées et régimes interentreprises. La charge de retraite
relative à ces régimes correspond aux cotisations que nous versons; cette charge s’établissait à 25 millions de dollars
pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (24 millions de dollars en 2009 et 21 millions de dollars en 2008).
Nous offrons aussi plusieurs régimes à prestations déterminées visant la quasi-totalité des salariés. Aux
États-Unis, ces programmes comptent des régimes de retraite admissibles en vertu de l’Internal Revenue Code
(les « régimes admissibles ») ainsi qu’un régime non admissible en vertu de l’Internal Revenue Code destiné à un
groupe restreint de salariés qui procure des avantages complémentaires à ceux procurés par les régimes
admissibles (le « régime non admissible »). Au Canada, soit les régimes sont enregistrés en vertu de la Loi de
l’impôt sur le revenu et en vertu des lois sur les régimes de retraite provinciales respectives (les « régimes
enregistrés »), soit ils peuvent procurer des avantages complémentaires à un groupe restreint de salariés sans être
ni enregistrés en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu ni enregistrés en vertu des lois sur les régimes de retraite
provinciales respectives (les « régimes non enregistrés »). Les régimes à prestations déterminées sont
généralement contributifs au Canada et non contributifs aux États-Unis. Nous offrons également des régimes
d’avantages complémentaires de retraite aux salariés canadiens et américains admissibles; les régimes sont sans
capitalisation et englobent les programmes d’assurance vie, les prestations d’assurance médicale et dentaire, ainsi
que les programmes d’invalidité de courte et de longue durées. La charge de retraite et les charges
complémentaires de retraite ainsi que les obligations s’y rapportant sont établies par calculs actuariels en utilisant
les hypothèses les plus probables de la direction.
Nous comptabilisons les régimes de retraite et les régimes d’avantages complémentaires de retraite
conformément aux directives de l’ASC du FASB sur la rémunération et les avantages de retraite, selon lesquelles
l’employeur est tenu de constater les excédents ou déficits des régimes de retraite à prestations déterminées à titre
d’actif ou de passif dans son bilan consolidé. Les hypothèses relatives aux régimes de retraite et aux régimes
d’avantages complémentaires de retraite comprennent le taux d’actualisation, le taux de rendement à long terme
prévu des actifs des régimes, le taux de croissance de la rémunération, le taux tendanciel du coût des soins de
santé, le taux de mortalité, ainsi que la situation au chapitre de la prise de retraite anticipée, des licenciements ou
de l’invalidité. Toute modification de ces hypothèses entraîne des écarts actuariels que nous avons choisi
d’amortir sur la durée résiduelle moyenne prévue d’activité des salariés du groupe de salariés actifs visés par les
régimes seulement dans la mesure où les écarts actuariels nets non comptabilisés dépassent de 10 % le montant le
plus élevé entre l’obligation au titre des prestations constituées et la valeur marchande des actifs des régimes au
début de l’exercice.
Un taux de rendement prévu des actifs des régimes de 7,0 % a été jugé approprié par la direction aux fins de
la détermination de la charge de retraite pour 2010. Avec prise d’effet le 1er janvier 2011, nous utiliserons le taux
de 6,75 % comme taux de rendement prévu des actifs des régimes, ce qui reflète le point de vue actuel sur les
taux de rendement à long terme des investissements. L’hypothèse relative au taux de rendement global à long
terme prévu des actifs des régimes est fondée sur la meilleure estimation de la direction quant aux rendements à
long terme des principales catégories d’actifs (trésorerie et équivalents de trésorerie, titres de capitaux propres et
obligations) pondérés en fonction de la répartition réelle des actifs à la date d’évaluation, déduction faite des
charges. Ce taux comprend une prime de risque sur capitaux propres établie en fonction du rendement des
obligations du gouvernement dans le cas des investissements en titres de capitaux propres, et une prime de valeur
ajoutée pour l’apport d’une gestion active au rendement.
74
Nous établissons annuellement notre hypothèse relative au taux d’actualisation de manière à refléter les taux
offerts sur les titres de créance à revenu fixe de qualité supérieure, dont la durée est censée correspondre à
l’échelonnement et au montant des versements prévus au titre des prestations. Par titres de créance de qualité
supérieure on entend les obligations de sociétés cotées AA ou mieux. Au 31 décembre 2010, les taux
d’actualisation pour les régimes de retraite étaient estimés à 5,5 % en ce qui a trait à l’obligation au titre des
prestations constituées et à 6,3 % en ce qui a trait aux coûts nets des prestations de retraite pour une période pour
2010; pour les régimes d’avantages complémentaires de retraite, ces taux d’actualisation ont été estimés à 5,5 %
en ce qui a trait à l’obligation au titre des prestations constituées et à 6,4 % en ce qui a trait aux coûts nets des
prestations de retraite pour une période pour 2010.
Le taux de croissance de la rémunération est une autre hypothèse importante utilisée dans le modèle
actuariel à l’égard des régimes de retraite (il est fixé à 2,7 % en ce qui a trait à l’obligation au titre des prestations
constituées et à 2,9 % en ce qui a trait aux coûts nets des prestations de retraite pour une période) et à l’égard des
régimes d’avantages complémentaires de retraite (il est fixé à 2,8 % en ce qui a trait à l’obligation au titre des
prestations constituées et à 2,8 % en ce qui a trait aux coûts nets des prestations de retraite pour une période) et il
est déterminé en fonction de nos programmes à long terme de cette croissance de la rémunération.
Aux fins de l’évaluation, nous avons posé comme hypothèse un taux d’augmentation annuel moyen pondéré
de 6,2 % du coût des indemnités garanties, par participant, au titre des soins de santé pour 2011, en supposant
que ce taux diminue graduellement pour s’établir à 4,1 % d’ici 2028 et qu’il demeure à ce niveau par la suite.
Le tableau suivant présente une analyse de sensibilité à l’égard des hypothèses économiques moyennes
pondérées clés utilisées pour évaluer l’obligation au titre des prestations constituées pour les régimes de retraite
et les régimes d’avantages complémentaires de retraite, ainsi que les coûts nets des prestations de retraite pour
une période pour 2011. L’analyse de sensibilité devrait être utilisée avec prudence, car elle présente des données
hypothétiques, et la modification de chaque hypothèse clé pourrait évoluer de façon non linéaire. Les sensibilités
de chaque variable clé ont été calculées de manière indépendante les unes des autres.
ANALYSE DE SENSIBILITÉ
RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES
D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE
Taux de rendement prévu des actifs
Incidence de :
1 % d’augmentation . . . . . . . . . . . .
1 % de diminution . . . . . . . . . . . . . .
Taux d’actualisation
Incidence de :
1 % d’augmentation . . . . . . . . . . . .
1 % de diminution . . . . . . . . . . . . . .
Taux tendanciel du coût des soins de
santé totaux présumé
Incidence de :
1 % d’augmentation . . . . . . . . . . . .
1 % de diminution . . . . . . . . . . . . . .
AVANTAGES
COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE
RETRAITE
OBLIGATION
COÛTS NETS DES
OBLIGATION
COÛTS NETS DES
AU TITRE DES
PRESTATIONS
AU TITRE DES
PRESTATIONS
PRESTATIONS
POUR LA
PRESTATIONS
POUR LA
CONSTITUÉES
PÉRIODE
CONSTITUÉES
PÉRIODE
(en millions de dollars)
s.o.
s.o.
(177) $
202
s.o.
s.o.
(13) $
13
s.o.
s.o.
(12)
17
(12) $
15
s.o.
s.o.
4
(8)
s.o.
s.o.
(1) $
1
—
(1)
Les actifs des régimes de retraite sont détenus par un certain nombre de fiduciaires indépendants et sont
comptabilisés séparément dans nos caisses de retraite. Notre stratégie de placement concernant les actifs de nos
75
régimes de retraite consiste à maintenir un portefeuille diversifié d’actifs, investis de manière prudente et dans
une optique de sécurité, tout en cherchant à maximiser les rendements en respectant les principes directeurs
fournis dans la politique en matière d’investissement. Il est interdit aux caisses de retraite de la Société de détenir
les actions ou instruments d’emprunt de la Société. La répartition d’actifs cible est établie en fonction de la durée
prévue de l’obligation au titre des prestations constituées.
Le tableau suivant présente la répartition des actifs des régimes, en fonction de la juste valeur des actifs
détenus et la répartition cible pour 2010 :
RÉPARTITION
CIBLE
RÉPARTITION DES ACTIFS au 31décembre
Titres à revenu fixe
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . . . .
Obligations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titres de capitaux propres
Actions canadiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions américaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
POURCENTAGE
DES ACTIFS
DES RÉGIMES
DE RETRAITE AU
31 DÉCEMBRE 2010
(en %)
POURCENTAGE
DES ACTIFS DES
RÉGIMES DE
RETRAITE AU
31 DÉCEMBRE 2009
0 % à 10 %
53 % à 63 %
3%
58 %
8%
51 %
7 % à 15 %
7 % à 17 %
13 % à 23 %
11 %
14 %
14 %
100 %
13 %
17 %
11 %
100 %
Environ 88 % des actifs des régimes se rapportent aux régimes canadiens et 12 %, aux régimes américains.
Notre politique de capitalisation consiste à verser annuellement le montant requis pour couvrir les
prestations acquises au cours de l’exercice, pour capitaliser le déficit de solvabilité et pour financer les
obligations au titre du coût des services passés pour des périodes ne dépassant pas celles qui sont permises par les
organismes de réglementation compétents. Les obligations au titre des services passés découlent principalement
des améliorations apportées aux avantages prévus dans les régimes. Les régimes d’avantages complémentaires de
retraite ne sont pas capitalisés; les cotisations sont faites annuellement pour couvrir les prestations. Selon nos
prévisions, nos cotisations totales minimales aux régimes de retraite devraient s’élever à 53 millions de dollars en
2011, comparativement à un montant de 161 millions de dollars en 2010 (130 millions de dollars en 2009). Les
cotisations versées en 2010 aux régimes d’avantages complémentaires de retraite se sont élevées à huit millions
de dollars (huit millions de dollars en 2009).
Le tableau suivant présente les montants des prestations futures estimatives découlant des régimes pour les
dix prochaines années, au 31 décembre 2010 :
PRESTATIONS FUTURES ESTIMATIVES DÉCOULANT DES
RÉGIMES
2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2016 à 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
RÉGIMES
D’AVANTAGES
COMPLÉMENTAIRES
RÉGIMES DE RETRAITE
DE RETRAITE
(en millions de dollars)
101 $
101
130
106
108
596
7$
7
7
8
7
37
Papier commercial adossé à des actifs
Au 31 décembre 2010, les caisses des régimes de retraite à prestations déterminées canadiens de Domtar
Corporation détenaient du papier commercial adossé à des actifs (« PCAA ») d’une valeur estimative de
214 millions de dollars (213 millions de dollars canadiens). Au 31 décembre 2009, les caisses de retraite
76
détenaient du PCAA d’une valeur estimative de 205 millions de dollars (214 millions de dollars canadiens). En
2010, la valeur totale de ces billets a profité du raffermissement du dollar canadien, pour un montant de
neuf millions de dollars, et d’une augmentation de la valeur de marché de 20 millions de dollars (21 millions de
dollars canadiens). Les remboursements et les ventes en 2010 ont totalisé 20 millions de dollars (21 millions de
dollars canadiens).
La plupart de ces investissements (90 % de la valeur de marché, 91 % en 2009) ont fait l’objet d’une
restructuration, en vertu de l’ordonnance du tribunal régissant l’Accord de Montréal, qui a été parachevé en
janvier 2009, tandis que le reste de ces investissements sont dans des fonds multicédants ayant été restructurés
hors de l’Accord de Montréal ou font l’objet d’un litige entre le promoteur et la contrepartie.
Il n’existe pas de marché coté liquide et actif pour le PCAA détenu par la caisse de retraite de la Société. La
juste valeur des billets de PCAA est fondée essentiellement sur un modèle financier tenant compte des
incertitudes quant au rendement, aux écarts de taux, à la nature et au risque de crédit des actifs sous-jacents, au
montant et au calendrier des rentrées de fonds, et au marché restreint pour les nouveaux billets au 31 décembre
2010.
Le plus important fonds multicédant détenu par les caisses de retraite visé par l’Accord de Montréal est
composé principalement de placements garantis auxquels sont adossés des instruments dérivés sur défaillance de
crédit qui protègent les contreparties des défaillances de crédit éventuelles excédant un certain seuil des
différents portefeuilles de titres de créance de sociétés. La méthode d’évaluation était fondée sur l’établissement
d’un écart de taux approprié pour chaque catégorie de billets déterminé en fonction du degré de protection
implicite contre les défaillances qu’apporte chaque catégorie. L’écart a été établi en fonction des écarts de crédit
sur un indice de swaps sur défaillance de première qualité et selon les tranches comparables de cet indice offrant
une protection équivalente. En outre, une prime d’illiquidité de 1,75 % a été ajoutée à cet écart. L’écart ainsi fixé
a servi à calculer la valeur actualisée de tous les billets en fonction de la date d’échéance prévue. Un taux
d’actualisation additionnel de 2,5 % a été appliqué pour refléter l’incertitude relative à la valeur des garanties
détenues à l’appui des opérations sur dérivés. Toute augmentation de 1 % du taux d’actualisation réduirait de sept
millions de dollars (sept millions de dollars canadiens) la valeur de ces billets.
La valeur des autres billets assujettis à l’Accord de Montréal a été soit obtenue du gestionnaire des
placements responsable des billets en question, soit dérivée de la valeur de négociation de titres semblables
assortis de cotes de crédit semblables. Quant aux fonds multicédants exclus de l’Accord de Montréal, qui
procurent également une protection aux contreparties contre les défaillances de crédit au moyen d’instruments
dérivés, ils ont été évalués en fonction de la valeur de la garantie détenue par les fonds multicédants, déduction
faite de la valeur marchande des dérivés de crédit fournie par le promoteur des fonds, une prime d’illiquidité
additionnelle (équivalant à 1,75 % par année) étant appliquée. Un fonds multicédants qui fait toujours l’objet
d’un litige a reçu une valeur estimative de néant.
Parmi les modifications qui pourraient avoir une incidence importante sur la valeur future du PCAA, notons
1) les fluctuations de la valeur des actifs sous-jacents et des opérations sur dérivés qui s’y rapportent, 2) des
développements liés à la liquidité du marché du PCAA et 3) un ralentissement économique majeur et prolongé en
Amérique du Nord et la faillite des sociétés émettrices des titres de créance auxquels il est fait référence.
Nous ne prévoyons pas que ces problèmes de liquidité toucheront les caisses de retraite étant donné que les
obligations de ces dernières sont principalement envisagées dans une perspective à long terme. Les pertes
découlant des investissements de nos caisses de retraite, le cas échéant, pourraient entraîner une hausse de nos
cotisations futures ou de celles de nos filiales canadiennes. Les cotisations additionnelles à ces caisses de retraite
devraient être versées sur une période de cinq ans ou dix ans selon la juridiction provinciale compétente et ses
exigences en matière d’amortissement. Les pertes, le cas échéant, pourraient également avoir une incidence sur le
résultat d’exploitation à long terme et, à court terme, faire augmenter le passif et diminuer les capitaux propres.
77
Impôts sur les bénéfices
Nous utilisons la méthode axée sur le bilan pour comptabiliser les impôts sur les bénéfices. Selon cette
méthode, les actifs et les passifs d’impôts reportés sont déterminés en fonction de l’écart entre la valeur
comptable et la valeur fiscale des actifs et des passifs. Toute modification du montant net d’un actif ou d’un
passif d’impôts reportés est présentée dans les résultats. Les actifs et les passifs d’impôts reportés sont évalués
selon les taux d’imposition en vigueur qui devraient s’appliquer au bénéfice imposable des exercices durant
lesquels les écarts temporaires sont censés se résorber. Pour ces exercices, il est nécessaire d’établir une
estimation du bénéfice imposable et une hypothèse quant au moment où les écarts temporaires sont censés se
résorber. Le bénéfice imposable futur estimatif est établi en fonction de la meilleure estimation de la direction et
peut différer du bénéfice imposable réel.
Chaque trimestre, nous évaluons la nécessité d’établir une provision pour moins-value à l’égard des actifs
d’impôts reportés et, s’il est jugé plus probable qu’improbable que nos actifs d’impôts reportés ne seront pas
réalisés en fonction du bénéfice imposable estimatif, une provision pour moins-value est comptabilisée. En règle
générale, la « réalisation » se rapporte à l’avantage supplémentaire acquis au moyen de la réduction des impôts
futurs à payer ou d’une augmentation des impôts futurs remboursables au titre des actifs d’impôts reportés.
Évaluer la nécessité de constituer une provision pour moins-value à l’égard des actifs d’impôts reportés fait
souvent appel à un jugement important. Tous les éléments probants disponibles, favorables et défavorables,
doivent être pris en considération pour déterminer, en fonction du poids de ces éléments probants, si une
provision pour moins-value est nécessaire.
Au 31 décembre 2009, la Société avait inscrit une provision pour moins-value de 164 millions de dollars à
l’égard de son actif d’impôts reportés net au Canada, qui se composait essentiellement des pertes nettes
d’exploitation, des dépenses au titre de la recherche scientifique et du développement expérimental qui n’avaient
pas encore été déduites et de la valeur fiscale non amortie des immobilisations. Évaluer la nécessité de constituer
une provision pour moins-value à l’égard des actifs d’impôts reportés fait souvent appel à un jugement important.
Tous les éléments probants disponibles, favorables et défavorables, doivent être pris en considération pour
déterminer, en fonction du poids de ces éléments probants, si une provision pour moins-value est nécessaire.
Nous tenons particulièrement compte des éléments suivants :
•
le résultat historique, en particulier les trois derniers exercices;
•
la résorption des écarts temporaires imposables futurs;
•
le résultat prévisionnel;
•
les stratégies de planification fiscale;
•
les dessaisissements.
Dans notre processus d’évaluation, c’est au résultat historique que nous accordons le plus de poids. Au
quatrième trimestre de 2010, après avoir évalué tous les éléments probants disponibles, qu’ils soient favorables
ou défavorables, nous avons déterminé qu’il était plus probable qu’improbable que l’actif d’impôts reportés net
au Canada se réalise dans sa totalité avant son échéance, même si cette réalisation n’est pas assurée. Les
principaux facteurs qui ont mené à la conclusion que les éléments probants favorables ont fini par avoir plus de
poids que les éléments probants défavorables existants au cours du quatrième trimestre de 2010 comprennent
notamment le fait que les activités au Canada, à l’exclusion des activités génératrices de pertes liées au secteur du
bois, qui a été vendu à un tiers le 30 juin 2010, et les autres éléments du résultat étendu, qui avaient enregistré
une perte pendant trois exercices consécutifs ont par la suite enregistré un bénéfice pendant trois exercices
consécutifs et ce, au quatrième trimestre de 2010; qu’elles ont affiché une rentabilité continue pendant tout
l’exercice 2010; et qu’elles devraient continuer à être rentables au cours des exercices à venir.
Nos actifs d’impôts reportés à court terme sont principalement composés des écarts temporaires liés à
diverses charges à payer, aux provisions comptables, ainsi qu’à une tranche de nos reports prospectifs de pertes
nettes d’exploitation et aux crédits d’impôt dont nous disposons. Ces éléments devraient être en majeure partie
78
utilisés ou acquittés au cours du prochain exercice. Nos actifs et passifs d’impôts reportés à long terme sont
principalement composés des écarts temporaires liés aux immobilisations, aux régimes de retraite et d’avantages
complémentaires de retraite, à la tranche résiduelle des reports prospectifs de pertes nettes d’exploitation et à
d’autres éléments. L’estimation de la période de règlement final exige l’exercice de jugement et reflète nos
meilleures estimations. Les écarts temporaires sont censés se résorber aux taux d’imposition en vigueur, ce qui
pourrait changer à la suite de la modification des lois fiscales ou de l’introduction de modifications lors de la
présentation des budgets annuels des différents paliers de gouvernement. Par conséquent, toute modification du
moment auquel les éléments sont censés se résorber, et de leur taux d’imposition pourrait avoir une incidence
importante sur la charge d’impôts reportés dans nos résultats d’exploitation.
Par ailleurs, il est possible que les autorités fiscales contestent l’interprétation des règles et des règlements
fiscaux américains et canadiens, ainsi que des jugements formulés à cet égard. À notre connaissance, nous avons
constitué des provisions suffisantes en vue des incidences fiscales futures, compte tenu des faits et des
circonstances actuels ainsi que des lois fiscales en vigueur. Conformément aux directives de l’ASC 740 du FASB
portant sur les impôts sur les bénéfices, nous évaluons les nouvelles positions fiscales qui se soldent par un
avantage fiscal pour la Société et déterminons le montant de l’économie d’impôts qui peut être constaté. Nous
évaluons trimestriellement le reste des avantages fiscaux non constatés afin de déterminer s’il est nécessaire de
les constater ou d’en modifier le classement. Les variations importantes du montant des avantages fiscaux non
constatés qui devraient se produire dans les 12 mois suivants sont présentées chaque trimestre. La
comptabilisation future d’une économie d’impôts non constatée pourrait avoir une incidence sur le taux
d’imposition effectif de la période au cours de laquelle l’économie en question est comptabilisée. Au
31 décembre 2010, notre économie d’impôts brute non constatée s’élevait à 242 millions de dollars. Si notre
position fiscale concernant les crédits d’impôt pour mélanges de biocarburants de rechange est approuvée, en
totalité ou en partie, nous constaterons une économie d’impôts future égale au montant des avantages consentis.
Notre traitement fiscal du revenu tiré des crédits d’impôt pour mélanges de biocarburants de rechange s’est
traduit par la constatation d’économies d’impôts de deux millions de dollars en 2010 (36 millions de dollars en
2009), ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis. Ce crédit a expiré le
31 décembre 2009. Se reporter à la note 9 présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information
supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K pour obtenir des précisions sur les économies
d’impôts non constatées.
Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
L’Internal Revenue Code of 1986 des États-Unis (le « code »), dans sa version modifiée, prévoyait un crédit
d’impôt remboursable jusqu’à la fin de 2009 pour la production et l’utilisation de mélanges de biocarburants de
rechange tirés de la biomasse. Nous avons demandé à l’IRS qu’il nous inscrive comme producteur de mélanges
de biocarburants de rechange et avons reçu, à la fin de mars 2009, l’avis confirmant que notre demande avait été
acceptée. En février 2009, nos usines admissibles ont commencé à produire et à utiliser des mélanges de
biocarburants de rechange. En 2010, nous avons comptabilisé 25 millions de dollars au titre de ces crédits
d’impôt au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état consolidé des résultats, comparativement à
498 millions de dollars en 2009. Le montant de 25 millions de dollars correspond à un ajustement des montants
présentés à titre de produits reportés au 31 décembre 2009 et a été déduit du bénéfice en vertu d’une directive
publiée par l’IRS en mars 2010. Nous avons constaté une charge d’impôts de sept millions de dollars en 2010
comparativement à une charge de 162 millions de dollars liée au revenu tiré des crédits d’impôt pour mélanges
de biocarburants de rechange en 2009. Le montant des crédits d’impôt remboursables est établi en fonction du
volume de mélanges de biocarburants de rechange produit et utilisé pendant la période. Ce crédit a expiré le
31 décembre 2009.
En 2009, nous avons reçu un remboursement en espèces de 140 millions de dollars, puis en 2010, nous
avons reçu un remboursement en espèces de 368 millions de dollars, après déduction de l’impôt fédéral sur les
bénéfices. Des renseignements supplémentaires au sujet de nos avantages fiscaux non constatés sont inclus à la
note 9, intitulée Impôts sur les bénéfices, présentée à la rubrique 8, intitulée États financiers et information
supplémentaire, du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.
79
Crédit d’impôt pour biocarburants cellulosiques
En juillet 2010, l’Office of Chief Counsel de l’IRS a publié un mémorandum (appelé « Advice
Memorandum ») indiquant que les biocarburants cellulosiques admissibles vendus ou utilisés avant le 1er janvier
2010 donneraient droit à un crédit pour la production de biocarburants cellulosiques (le « CBPC ») sans que les
sociétés ne soient tenues de s’inscrire à l’EPA, l’agence de protection de l’environnement des États-Unis. Pour
chaque gallon de biocarburant cellulosique admissible produit par un assujetti exploitant une usine de pâte et
papier qui est utilisé comme carburant dans le cours des activités de l’assujetti pendant l’année civile 2009,
l’assujetti aura droit à un CBPC non remboursable de 1,01 $.
Un assujetti pourra demander ce crédit dans sa déclaration fédérale de 2009 lorsqu’il aura reçu une lettre
d’inscription de l’IRS et tout CBPC non utilisé pourra être reporté jusqu’en 2015 et être appliqué en réduction
d’une partie de l’impôt fédéral qui serait autrement à payer.
Nous avons environ 207 millions de gallons de biocarburant cellulosique admissibles au CBPC pour
lesquels nous ne nous sommes pas encre prévalus de l’Alternative Fuel Mixture Credit (crédit pour mélanges de
biocarburants de rechange), ce qui représente un CBPC d’environ 209 millions de dollars ou un bénéfice après
impôts d’environ 127 millions de dollars. En juillet 2010, nous avons demandé à l’IRS qu’il inscrive la Société
afin qu’elle puisse bénéficier du CBPC et nous avons reçu, le 28 septembre 2010, l’avis confirmant notre
inscription. Le 15 octobre 2010, l’Office of Chief Counsel de l’IRS a publié un mémorandum indiquant que le
crédit pour mélanges de biocarburants de rechange (« AFMC ») et le crédit pour la production de biocarburants
cellulosiques (le « CBPC ») pouvaient être réclamés au cours de la même année pour des volumes différents de
liqueur noire. En novembre 2010, nous avons déposé auprès de l’IRS une déclaration fiscale modifiée pour 2009
demandant un crédit pour la production de biocarburant cellulosique de 209 millions de dollars et nous avons
constaté une économie nette d’impôts de 127 millions de dollars au poste Charge (économie) d’impôts, de l’état
consolidé des résultats. Au 31 décembre 2010, nous disposions encore d’environ 170 millions de dollars de crédit
restants à déduire du passif au titre de l’impôt sur les bénéfices fédéral futur aux États-Unis.
Frais de fermeture et de réorganisation
Les frais de fermeture et de réorganisation sont constatés à titre de passifs au cours de la période pendant
laquelle ils sont engagés, et ils sont évalués à leur juste valeur. Préalablement à la constatation de ces éléments,
les membres de la direction détenant les pouvoirs décisionnels appropriés doivent avoir adopté un plan ferme et
communiqué l’information pertinente aux personnes concernées. Pour déterminer ces frais, il peut être nécessaire
de procéder à des estimations de coûts tels que les coûts liés aux indemnités de départ, aux prestations de
cessation d’emploi, à la retraite, à la compression connexe de régimes et à la restauration de l’environnement,
ainsi que possiblement des coûts liés à la démolition, à la formation et au replacement externe. Une évaluation
des actifs restants peut également s’avérer nécessaire pour déterminer les réductions de valeur à effectuer, le cas
échéant, ainsi qu’un examen des durées de vie utile résiduelles estimatives qui pourrait entraîner une charge
d’amortissement accéléré.
Les estimations des flux de trésorerie et de la juste valeur liées aux frais de fermeture et de réorganisation
exigent du discernement. Les frais de fermeture et de réorganisation sont établis en fonction des meilleures
estimations formulées par la direction au 31 décembre 2010. Bien que la Société ne s’attende pas à des variations
considérables, les coûts réels peuvent différer des estimations en raison d’événements subséquents, tels que les
résultats de nouvelles études environnementales, la capacité de trouver un acheteur pour les actifs dont le
démantèlement et la démolition sont prévus et autres facteurs. Par conséquent, des coûts et des réductions de
valeur du fonds de roulement additionnels pourraient s’avérer nécessaires dans les périodes à venir.
80
RUBRIQUE 7A. INFORMATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE À FOURNIR SUR LES
RISQUES DE MARCHÉ
Notre bénéfice pourrait être touché par les sensibilités suivantes :
ANALYSE DE SENSIBILITÉ
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
Chaque variation de 10 $ par unité du prix de vente des produits suivants1) :
Papiers
Papier pour reprographie, 20 lb, 92 brillant (reprographie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Papier offset 50 lb, rouleaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pâte – position nette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13 $
1
21
14
Devises, excluant l’amortissement
(variation de 0,01 $ US en valeur relative par rapport au dollar canadien avant couverture) . . . . . . . . . . . .
10
Énergie2)
Gaz naturel : variation de 0,25 $ par Mbtu avant couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pétrole brut : variation de 10 $ par baril avant couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
1
1)
2)
Compte tenu des capacités de production estimatives pour 2011 (TC ou TMSA).
Compte tenu des niveaux de consommation estimatifs pour 2011. La ventilation de consommation entre les
sources d’énergie peut varier pendant l’année pour tirer profit des conditions du marché.
À noter que Domtar pourrait, de temps à autre, couvrir une partie de ses positions au chapitre du taux de
change, de la pâte, des taux d’intérêt et de l’énergie, ce qui pourrait avoir une incidence sur les sensibilités
mentionnées ci-dessus.
Dans le cours normal des activités, nous sommes exposés à certains risques financiers. Nous n’utilisons pas
les instruments dérivés aux fins de spéculation, mais il est possible que tous les instruments dérivés acquis en vue
de réduire le risque ne répondent pas aux conditions d’application de la comptabilité de couverture.
RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT
Nous sommes exposés au risque de taux d’intérêt lié aux fluctuations des taux d’intérêt relativement à notre
trésorerie et à nos équivalents de trésorerie, à notre dette bancaire, à notre facilité de crédit bancaire et à notre
dette à long terme. Afin de gérer ce risque, nous utilisons des instruments dérivés, comme des swaps de taux
d’intérêt.
RISQUE DE CRÉDIT
Nous sommes exposés au risque de crédit relativement aux créances à recevoir de nos clients. Afin de
réduire ce risque, nous examinons l’historique de crédit des nouveaux clients avant d’accorder un crédit et
procédons régulièrement à la révision des performances de crédit de nos clients actuels. Aux 31 décembre 2010
et 2009, aucun de nos clients ne représentait plus de 10 % de nos débiteurs, excluant l’effet de la titrisation de
débiteurs.
Nous sommes aussi exposés au risque de crédit des contreparties aux instruments financiers qui ne
respecteraient pas leurs obligations. Nous réduisons ce risque en concluant des ententes avec des contreparties
pour lesquelles nous considérons la cote de crédit comme de première catégorie. De façon générale, nous
n’obtenons pas de garantie accessoire ou autre à l’égard des instruments financiers exposés à un risque de crédit,
mais surveillons périodiquement la cote de crédit liée aux contreparties. De plus, nous sommes exposés au risque
de crédit de nos assureurs qui ne respecteraient pas leurs obligations. Nous réduisons ce risque en faisant
uniquement affaire avec de grandes sociétés d’assurance jouissant d’une solide réputation.
81
RISQUE DE PRIX
Couvertures des flux de trésorerie
Nous achetons du gaz naturel et du pétrole au prix du marché à la date de livraison. Afin de gérer les risques
auxquels les flux de trésorerie sont exposés dans le cadre d’achats de gaz naturel et de pétrole, nous pouvons
avoir recours à des instruments financiers dérivés ou à des achats sur le marché au comptant pour fixer le prix des
achats prévus de gaz naturel et de pétrole. Nous constituons une documentation en bonne et due forme
concernant toutes les relations de couverture, qui comprend la désignation des instruments de couverture et des
éléments couverts, les objectifs et les stratégies de gestion des risques qui nous ont conduits à établir ces relations
de couverture et les méthodes utilisées pour évaluer l’efficacité et mesurer l’inefficacité. Les contrats à court
terme sont utilisés pour couvrir les achats prévus au cours des trois prochaines années. La tranche efficace de la
variation de la juste valeur des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie est comptabilisée à titre
de composante du cumul des autres éléments du résultat étendu dans les capitaux propres, et est constatée dans le
coût des marchandises vendues de la période au cours de laquelle l’opération de couverture a lieu.
Le tableau suivant présente les volumes de gaz naturel aux termes des instruments financiers dérivés qui
étaient en cours au 31 décembre 2010 et qui servent de couvertures des achats prévus :
Marchandises
Quantité contractuelle Valeur contractuelle théorique
théorique en vertu
en vertu des dérivés
des dérivés
(en millions de dollars)
Gaz naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 690 000
1)
Mbtu1)
40 $
Pourcentage d’achats
prévus en vertu des
dérivés
2011 2012 2013
29 % 11 % 3 %
Mbtu : millions d’unités thermiques britanniques
Les dérivés liés au gaz naturel étaient totalement efficaces au 31 décembre 2010, aux fins comptables. Les
dispositions essentielles des instruments de couverture et des éléments couverts sont les mêmes. Par conséquent,
aucun montant découlant de l’inefficacité d’une couverture n’a été comptabilisé dans les états consolidés des
résultats pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (néant en 2009).
RISQUE DE CHANGE
Couvertures des flux de trésorerie
Nous avons des installations de fabrication aux États-Unis et au Canada. Par conséquent, nous sommes
exposés aux fluctuations du taux de change au Canada. De plus, certains actifs et passifs sont libellés en dollars
canadiens et sont exposés aux fluctuations du change. Par conséquent, notre bénéfice est tributaire de
l’augmentation ou de la diminution de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain. Notre
politique de gestion des risques nous permet de couvrir une tranche importante de notre exposition aux
fluctuations du taux de change sur des périodes pouvant aller jusqu’à trois ans. Nous pouvons avoir recours à des
instruments dérivés (options sur devises et contrats de change à terme) pour atténuer notre exposition aux
fluctuations du taux de change. Les contrats de change à terme sont des contrats qui nous confèrent l’obligation
d’acheter des dollars canadiens à un taux prédéterminé. Les options sur devises achetées sont des contrats qui
nous confèrent le droit, mais non l’obligation, d’acheter des dollars canadiens au prix de levée si le cours du
dollar canadien est supérieur à ce prix. Les options sur devises vendues sont des contrats en vertu desquels nous
avons l’obligation d’acheter des dollars canadiens au prix de levée si le dollar canadien est inférieur à ce prix.
Nous constituons une documentation en bonne et due forme concernant la relation entre les instruments de
couverture et les éléments couverts, ainsi que nos objectifs et nos stratégies de gestion du risque lorsque nous
procédons à des opérations de couverture. Les contrats de change à terme et les contrats d’options sur devises
utilisés aux fins de couverture des achats prévus en dollars canadiens sont désignés comme couvertures de flux
de trésorerie. Les contrats à court terme sont utilisés pour couvrir les achats prévus au cours des 12 prochains
mois. La tranche efficace de la variation de la juste valeur des dérivés désignés comme couvertures de flux de
82
trésorerie est comptabilisée à titre de composante du cumul des autres éléments du résultat étendu dans les
capitaux propres, et est constatée dans le coût des marchandises vendues de la période au cours de laquelle
l’opération de couverture a lieu.
Le tableau suivant présente les valeurs des devises aux termes des options sur devises qui étaient en cours au
31 décembre 2010 et qui servent de couvertures des achats prévus :
Contrat
Options sur devises achetées
Options sur devises vendues
Valeur contractuelle théorique
CA
CA
400 $
400 $
Pourcentage de dépenses prévues libellées
en dollars CA, déduction faite des produits
d’exploitation aux termes des contrats
2011
50 %
50 %
Les options sur devises étaient totalement efficaces au 31 décembre 2010. Les dispositions essentielles des
instruments de couverture et des éléments couverts sont les mêmes. Par conséquent, aucun montant découlant de
l’inefficacité d’une couverture n’a été comptabilisé dans les états consolidés des résultats pour l’exercice terminé
le 31 décembre 2010 (néant en 2009).
83
RUBRIQUE 8.
ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE
Rapports de la direction aux actionnaires de Domtar Corporation
Rapport de la direction sur les états financiers et les pratiques
Les états financiers consolidés ci-joints de Domtar Corporation et de ses filiales (la « Société ») ont été
préparés par la direction. Les états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables
généralement reconnus des États-Unis d’Amérique et présentent des montants établis selon le meilleur jugement
et les meilleures estimations de la direction. La responsabilité de l’exhaustivité, de l’exactitude et de l’objectivité
des états financiers incombe à la direction. L’information financière présentée dans le rapport annuel est en
accord avec l’information financière contenue dans les états financiers.
La direction a conçu et maintient un système de contrôles comptables et d’autres types de contrôles internes
pour la Société et ses filiales. Ce système, ainsi que les procédures comptables et les contrôles connexes qu’il
comporte, vise à fournir une assurance raisonnable que les actifs sont protégés, que les documents comptables et
les dossiers reflètent avec justesse toutes les opérations, que les politiques et les procédures sont mises en œuvre
par un personnel qualifié et que les états financiers publiés sont préparés en bonne et due forme et présentés de
façon exacte. Le système de contrôle interne de la Société s’appuie sur des politiques et des procédures écrites,
comprend des mécanismes d’autosurveillance et est audité par la fonction d’audit. La direction prend les mesures
appropriées pour remédier aux défaillances lorsqu’elles sont repérées.
Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière
La direction assume la responsabilité de concevoir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l’égard de
l’information financière de la Société. Afin d’évaluer l’efficacité de ce contrôle, la direction a effectué une
évaluation et des tests en se basant sur les critères établis dans le document Internal Control—Integrated
Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (le « COSO »).
Le système de contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société est conçu de manière à fournir
un degré raisonnable d’assurance quant à l’exactitude de l’information financière et à la préparation des états
financiers à des fins externes conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle
interne à l’égard de l’information financière de la Société comprend les politiques et les procédures qui i) ont trait
à la tenue de dossiers suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d’actifs
de la Société; ii) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour
établir les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les
encaissements et décaissements de la Société ne sont faits qu’avec l’autorisation de la direction et des
administrateurs de la Société; iii) fournissent une assurance raisonnable quant à la prévention ou à la détection en
temps opportun de l’acquisition, de l’utilisation ou de la cession non autorisées d’actifs de la Société qui
pourraient avoir une incidence importante sur les états financiers.
En raison des limites inhérentes au contrôle interne à l’égard de l’information financière, il se peut que
celui-ci ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat
d’une évaluation de l’efficacité sur des périodes futures est exposée au risque que les contrôles deviennent
inadéquats en raison de changements de situation ou d’une détérioration du niveau de respect des politiques ou
des procédures.
Suite à l’évaluation effectuée, la direction a conclu que la Société maintient un contrôle interne à l’égard de
l’information financière efficace au 31 décembre 2010, selon les critères établis dans le document Internal
Control—Integrated Framework publié par le COSO.
L’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société au 31 décembre 2010 a
été auditée par PricewaterhouseCoopers LLP, un cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant, tel qu’il le
présente dans son rapport ci-joint.
84
Rapport du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant
Au conseil d’administration et aux actionnaires de Domtar Corporation :
À notre avis, les bilans consolidés et les états consolidés des résultats, des capitaux propres et des flux de
trésorerie ci-joints donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de Domtar
Corporation et de ses filiales au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009, ainsi que des résultats de son
exploitation et de ses flux de trésorerie pour chacun des trois exercices de la période terminée le 31 décembre
2010 selon les principes comptables généralement reconnus des États-Unis d’Amérique. De plus, à notre avis,
l’annexe aux états financiers présentée dans l’index sous la rubrique 15 (a)(2) donne, à tous les égards
importants, une image fidèle des renseignements présentés dans celle-ci lorsqu’elle est lue conjointement avec
les états financiers consolidés connexes. En outre, nous sommes d’avis que la Société maintient, à tous les égards
importants, un contrôle interne à l’égard de l’information financière efficace au 31 décembre 2010, selon les
critères établis dans le document « Internal Control—Integrated Framework » publié par le Committee of
Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (le « COSO »). La direction de la Société assume la
responsabilité des états financiers et de l’information présentée en annexe des états financiers, du maintien d’un
contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière ainsi que de l’évaluation de l’efficacité de ce
contrôle, incluse dans le rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière
ci-joint. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers, sur l’annexe aux états
financiers et sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en nous fondant sur nos
audits intégrés. Nos audits ont été effectués conformément aux normes prescrites par le Public Company
Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que les audits soient planifiés et exécutés de
manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes et que
l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière a été maintenue à tous les égards importants.
Les audits des états financiers comprennent le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des
montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Ils comprennent également
l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une
appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. Notre audit du contrôle interne à l’égard de
l’information financière vise, entre autres, à avoir une vue d’ensemble du contrôle interne à l’égard de
l’information financière, à évaluer le risque de l’existence d’une faiblesse importante ainsi qu’à tester et à évaluer
l’efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne en fonction du risque évalué. Nos audits
comprennent également l’exécution d’autres procédures que nous jugeons nécessaires selon les circonstances.
Nous estimons que notre audit constitue une base raisonnable à l’expression de notre opinion.
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est un processus qui a pour but de
fournir un degré raisonnable d’assurance quant à l’exactitude de l’information financière et à la préparation des
états financiers à des fins externes conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle
interne à l’égard de l’information financière d’une société comprend les politiques et les procédures qui i) ont
trait à la tenue de dossiers suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions
d’actifs de la société; ii) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se
doit pour établir les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les
encaissements et décaissements de la société ne sont faits qu’avec l’autorisation de la direction et des
administrateurs de la société; iii) fournissent une assurance raisonnable quant à la prévention ou à la détection en
temps opportun de l’acquisition, de l’utilisation ou de la cession non autorisées d’actifs de la société qui
pourraient avoir une incidence importante sur les états financiers.
En raison des limites inhérentes au contrôle interne à l’égard de l’information financière, il se peut que celui-ci
ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat d’une
évaluation de l’efficacité sur des périodes futures est exposée au risque que les contrôles deviennent inadéquats en
raison de changements de situation ou d’une détérioration du niveau de respect des politiques ou des procédures.
/s/ PricewaterhouseCoopers LLP
Charlotte, Caroline du Nord
Le 25 février 2011
85
ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges d’exploitation
Coût des marchandises vendues, excluant
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de vente, généraux et administratifs . . . . . . . . . . . . .
Perte et réduction de valeur des immobilisations
corporelles (NOTE 3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte de valeur de l’écart d’acquisition et des actifs
incorporels (NOTE 3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de fermeture et de réorganisation (NOTE 14) . . . . .
Autres pertes (produits) d’exploitation, montant net
(NOTE 7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
5 850
5 465
6 394
4 417
395
338
4 472
405
345
5 225
463
400
50
62
383
—
27
—
63
325
43
20
(497)
(8)
5 247
4 850
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs, montant net (NOTE 8) . . . . . . . . . . . . . . . . .
603
155
615
125
(437)
133
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Économie) charge d’impôts (NOTE 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
448
(157)
490
180
(570)
3
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
605
310
(573)
14,14
14,00
7,21
7,18
(13,33)
(13,33)
42,8
43,2
43,0
43,2
43,0
43,0
Par action ordinaire (en dollars) (NOTE 5)
Bénéfice net (perte nette)
De base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dilué(é) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires et d’actions
échangeables en circulation (en millions)
De base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dilué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers consolidés.
86
6 831
BILANS CONSOLIDÉS
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
31 décembre
2010
$
Actif
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Débiteurs, déduction faite des provisions de 7 $ et de 8 $ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Stocks (NOTE 10) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais payés d’avance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à recouvrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés (NOTE 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total de l’actif à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Immobilisations corporelles, au coût . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement cumulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
530
601
648
28
78
115
31 décembre
2009
$
324
536
745
46
414
137
2 000
9 255
(5 488)
2 202
9 575
(5 446)
Immobilisations corporelles, montant net (NOTE 11) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actifs incorporels, déduction faite de l’amortissement (NOTE 12) . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres actifs (NOTE 13) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 767
56
203
4 129
85
103
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 026
6 519
Passif et capitaux propres
Passif à court terme
Dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes fournisseurs et autres (NOTE 16) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tranche à court terme de la dette à long terme (NOTE 17) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
678
22
2
43
686
31
11
Total du passif à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dette à long terme (NOTE 17) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés et autres (NOTE 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres passifs et crédits reportés (NOTE 18) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
725
825
924
350
771
1 701
1 019
366
—
—
—
—
64
2 791
357
(10)
78
2 816
(216)
(16)
Total des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 202
2 662
Total du passif et des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 026
6 519
Engagements et éventualités (NOTE 20)
Capitaux propres
Actions ordinaires (NOTE 19) valeur nominale de 0,01 $; nombre autorisé
d’actions : 2 000 000 000 d’actions; nombre d’actions émises : 42 300 031 et
42 062 408 actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions autodétenues (NOTE 19) valeur nominale de 0,01 $; nombre autorisé
d’actions: 664 857 et néant actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions échangeables (NOTE 19) aucune valeur nominale; nombre illimité
d’actions autorisé; nombre d’actions émises et détenues par des sociétés non
liées : 812 694 et 982 321 actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Surplus d’apport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfices non répartis (déficit accumulé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cumul des autres éléments du résultat étendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers consolidés.
87
ÉTATS CONSOLIDÉS DES CAPITAUX PROPRES
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
Actions
ordinaires et
actions
échangeables
Bénéfices
émises et en Actions
non
circulation ordinaires,
répartis
(en millions
valeur
Actions
Surplus (déficit
d’actions) nominale échangeables d’apport accumulé)
$
$
$
$
Cumul
des
autres
éléments
du
Total des
résultat capitaux
étendu propres
$
$
Solde au 30 décembre 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conversion d’actions échangeables . . . . . . . . . . . . . . . . .
Émission d’actions ordinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rémunération à base d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte nette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pertes nettes au titre des dérivés sur couvertures de flux
de trésorerie :
Perte nette de l’exercice, après les impôts de 3 $ . . . . .
Moins : ajustements au titre du reclassement pour les
pertes incluses dans la perte nette, après les impôts
de néant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Écarts de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation des pertes et du coût des services passés non
constatés liés aux régimes de retraite et aux régimes
d’avantages complémentaires de retraite, après
impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement des coûts liés aux services passés . . . . . .
515,4
—
0,1
—
—
5
—
—
—
—
293
(155)
—
—
—
2 573
155
1
14
—
47
—
—
—
(573)
279
—
—
—
—
—
—
—
—
—
(77)
(77)
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
25
(392)
25
(392)
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
(53)
1
(53)
1
Solde au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
515,5
138
2 743
Conversion d’actions échangeables . . . . . . . . . . . . . . . . .
Regroupement d’actions (12 actions pour une) . . . . . . . .
Rémunération à base d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gains nets au titre des dérivés sur couvertures de flux de
trésorerie
Gains nets de l’exercice, après les impôts de 2 $ . . . . .
Moins : ajustements au titre du reclassement pour les
pertes incluses dans le bénéfice net, après les
impôts de 1 $ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Écarts de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation des pertes et du coût des services passés non
constatés liés aux régimes de retraite et aux régimes
d’avantages complémentaires de retraite, après
impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
(472,5)
—
—
5
3 197
—
1
14
(573)
(526)
(217)
2 143
—
(5)
—
—
(60)
—
—
—
60
5
8
—
—
—
—
310
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
51
51
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
18
206
18
206
—
—
—
—
—
(74)
(74)
Solde au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
43,0
—
78
2 816
(216)
Conversion d’actions échangeables . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rémunération à base d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pertes nettes au titre des dérivés sur couvertures de flux
de trésorerie :
Perte nette de l’exercice, après les impôts de 3 $ . . . . .
Moins : ajustements au titre du reclassement pour les
gains inclus dans le bénéfice net, après les impôts
de (1) $ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Écarts de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation des pertes et du coût des services passés non
constatés liés aux régimes de retraite et aux régimes
d’avantages complémentaires de retraite, après
impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rachat d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dividendes en espèces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
0,1
—
—
—
—
(14)
—
—
14
5
—
—
—
605
—
—
—
—
—
(4)
(4)
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
(2)
66
(2)
66
—
(0,7)
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
(42)
—
(2)
—
—
(32)
—
(54)
—
—
—
(54)
(42)
(32)
(2)
Solde au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
42,4
—
357
(10)
64
2 791
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers consolidés.
88
(16)
—
—
—
8
310
2 662
—
5
605
3 202
ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE
(EN MILLIONS DE DOLLARS)
Exercice
Exercice
Exercice
terminé le
terminé le
terminé le
31 décembre 2010 31 décembre 2009 31 décembre 2008
$
Activités d’exploitation
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net (la perte nette) et les flux de trésorerie
liés aux activités d’exploitation
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés et incertitudes fiscales (NOTE 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte et réduction de valeur des immobilisations corporelles (NOTE 3) . . . . .
Perte de valeur de l’écart d’acquisition et des actifs incorporels (NOTE 3) . . .
Perte (gain) découlant du rachat de titres d’emprunt à long terme et coûts de
restructuration de la dette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pertes nettes (gains nets) découlant de la cession d’immobilisations
corporelles et de la vente d’entreprises et de marques de commerce . . . . . .
Frais liés à la rémunération à base d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variations des actifs et des passifs, excluant les effets du produit de la vente
d’entreprises
Débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais payés d’avance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes fournisseurs et autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Écart entre les cotisations aux régimes de retraite et d’avantages
complémentaires de retraite de l’employeur et les frais connexes . . . . . . . .
Autres actifs et autres passifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Activités d’investissement
Acquisition d’immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produits de la cession d’immobilisations corporelles et de la vente de marques de
commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produits de la vente d’entreprises et d’investissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Acquisitions d’entreprises–coentreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités d’investissement . . . . . . .
$
$
605
310
(573)
395
(174)
50
—
405
157
62
—
463
(42)
383
325
47
(12)
(11)
33
5
(2)
(7)
8
16
(9)
16
12
(73)
39
6
(11)
344
(55)
261
(3)
38
(357)
7
(85)
(19)
(117)
13
(120)
22
(61)
30
(141)
(25)
792
197
(153)
(106)
(163)
26
185
—
21
—
—
35
—
(12)
1 166
58
(85)
(140)
Activités de financement
Dividendes versés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation nette de la dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation de la facilité de crédit bancaire renouvelable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Émission de titres d’emprunt à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remboursement de la dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais d’émission de titres d’emprunt et frais liés à l’offre publique d’achat . . . . . . . . . . .
Rachat d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Paiement d’avance et prime en vertu d’un rachat d’actions structuré, montant net . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(21)
(19)
—
—
(898)
(35)
(44)
2
(3)
—
—
(60)
385
(725)
(14)
—
—
—
—
(24)
10
—
(95)
—
—
—
—
Flux de trésorerie affectés aux activités de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(1 018)
(414)
(109)
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie . . . . . .
Écarts de conversion liés à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . .
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
206
—
324
293
15
16
(52)
(3)
71
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
530
324
16
Information supplémentaire sur les flux de trésorerie
Paiements nets en espèces sur :
Intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts payés (recouvrés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
107
28
125
(20)
120
49
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers consolidés.
89
TABLE DES MATIÈRES
NOTES COMPLÉMENTAIRES
NOTE 1
SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
91
NOTE 2
PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
97
NOTE 3
PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS
À LONG TERME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
99
NOTE 4
RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
106
NOTE 5
BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
112
NOTE 6
RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
113
NOTE 7
AUTRES PERTES (PRODUITS) D’EXPLOITATION, MONTANT NET . . . . . . . . . . . . . . . .
124
NOTE 8
INTÉRÊTS DÉBITEURS, MONTANT NET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
124
NOTE 9
IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
125
NOTE 10
STOCKS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
130
NOTE 11
IMMOBILISATIONS CORPORELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
131
NOTE 12
ACTIFS INCORPORELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
131
NOTE 13
AUTRES ACTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
132
NOTE 14
PASSIF AU TITRE DES FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION . . . . . . . . .
132
NOTE 15
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT ÉTENDU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
136
NOTE 16
COMPTES FOURNISSEURS ET AUTRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
136
NOTE 17
DETTE À LONG TERME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
137
NOTE 18
AUTRES PASSIFS ET CRÉDITS REPORTÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
141
NOTE 19
CAPITAUX PROPRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
142
NOTE 20
ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
145
NOTE 21
DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE
VALEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
149
NOTE 22
INFORMATIONS SECTORIELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
155
NOTE 23
INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
158
NOTE 24
VENTE DU SECTEUR DU BOIS ET DE L’USINE DE WOODLAND . . . . . . . . . . . . . . . . . .
166
90
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1.
SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES
NATURE DES ACTIVITÉS
Domtar Corporation a été constituée le 16 août 2006, à seule fin de détenir le secteur des papiers fins de
Weyerhaeuser et de réaliser le regroupement du secteur des papiers fins de Weyerhaeuser avec Domtar Inc. (la
« Transaction »). Le secteur des papiers fins de Weyerhaeuser appartenait à Weyerhaeuser Company
(« Weyerhaeuser ») avant la réalisation de la Transaction, le 7 mars 2007. Domtar Corporation n’exerçait aucune
activité avant le 7 mars 2007 quand, au moment de la réalisation de la Transaction, la Société est devenue une
société de portefeuille ouverte indépendante.
Domtar est un fabricant intégré et un distributeur de papiers fins non couchés comptant des usines de pâte et
papier et des usines de finition aux États-Unis et au Canada. La Société est propriétaire d’Ariva (auparavant le
Groupe de distribution Domtar), qui englobe l’achat, l’entreposage, la vente et la distribution de nombreux
produits du papier de Domtar et d’autres fabricants. La Société produisait également du bois d’œuvre et d’autres
produits du bois de spécialité et industriels jusqu’au moment de la vente du secteur du bois, le 30 juin 2010.
PRINCIPES COMPTABLES
Les états financiers consolidés de la Société ont été dressés selon les principes comptables généralement
reconnus (les « PCGR ») des États-Unis d’Amérique. Les états financiers consolidés comprennent les comptes de
Domtar Corporation et de ses filiales sous contrôle. Les opérations intersociétés importantes ont été éliminées
lors de la consolidation.
Afin d’assurer la conformité au mode de présentation adopté pour la période considérée, certains chiffres
comptabilisés dans les périodes précédentes ont été reclassés.
RECOURS À DES ESTIMATIONS
La préparation des états financiers consolidés conformément aux PCGR exige que la direction fasse des
estimations et établisse des hypothèses qui influent sur les produits et les charges présentés pendant l’exercice,
les montants présentés au titre des actifs et des passifs, ainsi que l’information à fournir sur les actifs et les
passifs éventuels à la date des états financiers consolidés. La direction revoit constamment ses estimations et ses
hypothèses, y compris sans s’y limiter celles relatives aux questions environnementales, aux durées de vie utiles,
à la perte de valeur des immobilisations corporelles, aux régimes de retraite et d’avantages sociaux futurs, aux
impôts sur les bénéfices, aux frais de fermeture et de réorganisation, aux engagements et éventualités et aux
obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, en fonction des renseignements disponibles. Les
résultats réels pourraient différer de ces estimations.
CONVERSION DES DEVISES
La monnaie locale est réputée être la monnaie de fonctionnement pour les activités de la Société en dehors
des États-Unis. Les éléments d’actif et de passif libellés en devises sont convertis en dollars américains au taux
de change en vigueur à la date du bilan, et les produits et les charges sont convertis aux taux de change moyens
en vigueur au cours de l’exercice. La totalité des gains et des pertes résultant de la conversion des états financiers
91
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
de ces filiales étrangères est incluse dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, qui est une composante
des capitaux propres. Les gains et les pertes de change sont inclus dans les activités de la période au cours de
laquelle ils surviennent.
CONSTATATION DES PRODUITS
Domtar Corporation constate ses produits lorsque le client prend possession du titre de propriété et assume
la majorité des risques et avantages découlant de la propriété du bien, et lorsque le recouvrement est
raisonnablement assuré. Les produits sont comptabilisés au moment de la livraison des biens effectuée franco à
bord (FAB) point d’expédition. Pour les ventes effectuées FAB destination, les produits sont constatés au
moment de la livraison du bien chez le client, lorsque le titre de propriété et les risques de perte sont transférés.
FRAIS D’EXPÉDITION ET DE MANUTENTION
La Société classe les frais d’expédition et de manutention dans le coût des marchandises vendues figurant
dans l’état consolidé des résultats.
FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION
Les frais de fermeture et de réorganisation sont constatés dans les passifs de la période pendant laquelle ils
sont engagés, et ils sont évalués à leur juste valeur. Préalablement à la constatation de ces éléments, les membres
de la direction détenant les pouvoirs décisionnels appropriés doivent avoir adopté un plan ferme et communiqué
l’information pertinente aux personnes concernées. Il peut ainsi être nécessaire d’estimer les coûts tels que les
coûts liés aux indemnités de départ, aux prestations de cessation d’emploi, à la retraite, à la compression connexe
de régimes, à la correction environnementale, et également de tenir compte des coûts liés à la démolition, à la
formation et au reclassement externe. Entre autres mesures, il pourrait être nécessaire de procéder à une
évaluation des actifs restants pour déterminer les réductions de valeur à effectuer, le cas échéant, et de revoir leur
durée de vie utile résiduelle estimative, ce qui pourrait donner lieu à un amortissement accéléré.
Les estimations des flux de trésorerie et de la juste valeur liés aux frais de fermeture et de réorganisation
exigent du discernement. Les passifs au titre des frais de fermeture et de réorganisation sont établis selon les
meilleures prévisions de la direction quant aux événements futurs au 31 décembre 2010. Les estimations
dépendent des événements futurs. Malgré le fait que la Société ne prévoit pas de changements importants, les
coûts réels peuvent différer des estimations en raison d’événements subséquents, tels que les résultats d’études
environnementales, la capacité de trouver un acheteur pour les actifs dont le démantèlement et la démolition sont
prévus et autres facteurs. Par conséquent, des coûts et des réductions de valeur du fonds de roulement
additionnels pourraient s’avérer nécessaires dans les périodes à venir.
IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
Domtar Corporation utilise la méthode axée sur le bilan pour comptabiliser les impôts sur les bénéfices.
Selon cette méthode, les actifs et les passifs d’impôts reportés sont déterminés en fonction de l’écart entre la
valeur comptable et la valeur fiscale des actifs et des passifs. La variation du montant net d’un actif ou d’un
passif d’impôts reportés est présentée dans les résultats et le cumul des autres éléments du résultat étendu. Les
actifs et les passifs d’impôts reportés sont évalués d’après les taux d’imposition en vigueur qui devraient
s’appliquer au bénéfice imposable des exercices durant lesquels les écarts temporaires sont censés se résorber.
92
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
Les positions fiscales incertaines sont comptabilisées si la Société évalue qu’il est plus probable qu’improbable
(une probabilité de plus de 50 %) que la position fiscale, selon ses caractéristiques techniques, sera maintenue
après la vérification des autorités fiscales. La Société établit une provision pour moins-value à l’égard des actifs
d’impôts reportés s’il est jugé plus probable qu’improbable que ces actifs ne seront pas réalisés. En règle
générale, la « réalisation » se reporte à l’avantage supplémentaire acquis au moyen de la réduction des impôts
futurs à payer ou d’une augmentation des impôts futurs remboursables au titre des actifs d’impôts reportés.
La Société comptabilise les intérêts et pénalités liés aux impôts sur les bénéfices au titre de (l’économie) la
charge d’impôts dans l’état consolidé des résultats.
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent l’encaisse et les placements à court terme dont
l’échéance initiale est de trois mois ou moins et ils sont comptabilisés au coût, lequel se rapproche de la juste
valeur.
DÉBITEURS
Les débiteurs sont comptabilisés déduction faite d’une provision pour créances douteuses basée sur des
prévisions de recouvrement. Les gains et les pertes sur les titrisations de débiteurs correspondent à la différence
entre la valeur comptable des débiteurs cédés et la somme des espèces reçues et de la juste valeur des droits
subordonnés conservés sur ces débiteurs en date du transfert. La juste valeur est fondée sur la valeur actualisée
des flux de trésorerie. Les gains et les pertes liés aux titrisations de débiteurs sont constatés aux résultats au titre
des intérêts débiteurs dans l’état consolidé des résultats de la période où la vente survient.
STOCKS
Les stocks sont présentés au moindre du coût ou de la valeur de marché. Le coût s’entend du coût de la
main-d’œuvre, des matières et des coûts indirects de production. La méthode du dernier entré, premier sorti (la «
méthode DEPS ») est utilisée pour établir le coût de certains stocks de matières premières, de produits en cours et
de produits finis au pays. Au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009, les stocks calculés selon la méthode
DEPS s’établissaient respectivement à 296 millions de dollars et à 304 millions de dollars. Le reste des stocks de
matières premières au pays, l’ensemble des stocks de fournitures et approvisionnements et tous les stocks
provenant de l’étranger sont évalués selon la méthode du premier entré, premier sorti (la « méthode PEPS ») ou
selon la méthode du coût moyen. Si la méthode PEPS avait été utilisée pour évaluer le coût des stocks évalués
selon la méthode DEPS, la valeur des stocks de produits aurait été plus élevée de 52 millions de dollars et de 58
millions de dollars, respectivement, au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009.
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût moins l’amortissement cumulé et la
dépréciation des actifs. Des intérêts sont capitalisés dans le cas de projets d’investissement importants.
L’amortissement des concessions forestières et des terrains boisés est calculé selon la méthode de
l’amortissement proportionnel à l’utilisation. L’amortissement de tous les autres actifs est calculé selon la
méthode de l’amortissement linéaire, sur la durée de vie utile estimative des actifs. Les bâtiments et
aménagements ainsi que le matériel et l’outillage sont amortis sur des périodes variant de 10 à 40 ans et de 3 à
20 ans, respectivement. Aucun amortissement n’est calculé sur les actifs en construction.
93
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
PERTE DE VALEUR D’ACTIFS À LONG TERME
Les actifs à long terme sont soumis à un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de
situation indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La recouvrabilité est mesurée en
comparant la valeur comptable nette des actifs à la valeur estimative de leurs flux de trésorerie futurs non
actualisés. Les actifs ayant subi une perte de valeur sont inscrits à leur juste valeur estimative, qui est déterminée
principalement en utilisant les estimations des flux de trésorerie futurs actualisés directement rattachés à
l’utilisation et à la sortie éventuelle des actifs.
ÉCART D’ACQUISITION ET ACTIFS INCORPORELS
L’écart d’acquisition n’est pas amorti et est soumis à un test de dépréciation effectué annuellement, ou plus
fréquemment, lorsque des événements ou des changements de situation indiquent une perte de valeur possible.
Aux fins des tests de dépréciation, le solde de l’écart d’acquisition est attribué à une ou à plusieurs unités
d’exploitation de la Société. Une unité d’exploitation à laquelle l’écart d’acquisition doit être attribué est
considérée comme un secteur d’exploitation ou comme une composante, laquelle se situe au niveau hiérarchique
immédiatement inférieur. Une composante d’un secteur d’exploitation est considérée comme une unité
d’exploitation lorsqu’elle constitue une unité économique sur laquelle des informations financières distinctes sont
disponibles et que la direction du secteur en examine régulièrement les résultats d’exploitation. Deux
composantes d’un secteur d’exploitation ou plus sont regroupées et réputées constituer une unité d’exploitation
unique lorsque ces composantes ont des caractéristiques économiques semblables.
La première étape du test de dépréciation de l’écart d’acquisition rattaché à une ou à plusieurs unités
d’exploitation consiste principalement à déterminer si la juste valeur d’une unité d’exploitation, établie selon les
flux de trésorerie estimatifs actualisés, excède la valeur comptable nette de cette unité d’exploitation à la date
d’évaluation. Si la juste valeur est supérieure à la valeur comptable nette, aucune perte de valeur n’est nécessaire.
Cependant, si la valeur comptable nette excède la somme des flux de trésorerie estimatifs actualisés, la seconde
étape du test doit être effectuée afin de déterminer si la juste valeur de l’écart d’acquisition de l’unité
d’exploitation est inférieure à sa valeur comptable nette. Dans la seconde étape du test de dépréciation, la juste
valeur de l’écart d’acquisition est évaluée de la même manière que si cet écart avait été établi à la date
d’acquisition dans un regroupement d’entreprises, c’est-à-dire l’excédent de la juste valeur de l’unité
d’exploitation sur la juste valeur de l’actif net identifiable de cette unité.
Les actifs incorporels comprennent les droits d’usage de l’eau, les relations clients, les marques de
commerce et les contrats d’approvisionnement, lesquels sont amortis selon la méthode de l’amortissement
linéaire sur une durée de vie utile estimative de 40 ans, de 17 ans, de 7 ans et de 5 ans, respectivement. Les
contrats d’approvisionnement en électricité sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la
durée du contrat respectif. La période d’amortissement moyenne pondérée est de 25 ans pour les contrats
d’approvisionnement en électricité. Les droits de coupe, qui étaient amortis selon la méthode de l’amortissement
proportionnel à l’utilisation, ont été cédés le 30 juin 2010 dans le cadre de la vente du secteur du bois (se reporter
à la note 24). Toute perte de valeur possible des actifs incorporels est calculée selon la méthode décrite à la
section intitulée « Perte de valeur d’actifs à long terme ».
AUTRES ACTIFS
Les autres actifs sont comptabilisés au coût. Les coûts de financement directs liés à l’émission de titres
d’emprunt à long terme sont reportés et amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
94
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
COÛTS ENVIRONNEMENTAUX
Les dépenses environnementales relatives au traitement des effluents, aux émissions atmosphériques, à
l’exploitation et à la fermeture des sites d’enfouissement, au confinement et à l’élimination de l’amiante, à la
gestion des amoncellements d’écorces, aux activités de sylviculture et à la restauration des lieux (collectivement, les
« questions environnementales ») sont passées en charges ou capitalisées selon les avantages économiques futurs
qu’elles procureront. Dans le cours normal de ses activités, Domtar Corporation engage certains coûts d’exploitation
relativement aux questions environnementales, qui sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés. Les
dépenses relatives aux immobilisations corporelles qui préviennent les impacts futurs sur l’environnement sont
capitalisées et amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une période de 10 à 40 ans. Les provisions
relatives aux questions environnementales ne sont pas actualisées, sauf certaines d’entre elles qui le sont en raison
du degré élevé de certitude quant au moment auquel les dépenses sont engagées, et elles sont comptabilisées lorsque
les mesures de restauration sont probables et peuvent être raisonnablement estimées.
OBLIGATIONS LIÉES À LA MISE HORS SERVICE D’IMMOBILISATIONS
Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations sont constatées à la juste valeur dans la
période au cours de laquelle naît pour Domtar Corporation l’obligation juridique liée à la mise hors service d’une
immobilisation. Une obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’immobilisations est constatée à sa
juste valeur lorsque la juste valeur du passif peut faire l’objet d’une estimation raisonnable ou selon une
estimation des flux de trésorerie actualisés pondérés selon les probabilités. Les coûts qui en découlent sont
capitalisés, augmentent la valeur comptable de l’immobilisation en question et sont amortis sur sa durée de vie
utile résiduelle. L’obligation est désactualisée en utilisant le taux d’intérêt sans risque ajusté en fonction de la
qualité du crédit, lequel est utilisé pour actualiser les flux de trésorerie.
RÉMUNÉRATION ET AUTRES PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS
Domtar Corporation applique la méthode de la juste valeur pour comptabiliser les paiements à base
d’actions faits à des administrateurs et à des employés et pour les options sur actions attribuées à ses employés.
Toute contrepartie, payée par les participants aux régimes lors de l’exercice des options sur actions ou de l’achat
des actions, est portée au crédit du surplus d’apport du bilan consolidé.
À moins qu’il n’en soit décidé autrement au moment de l’attribution, les droits des attributions fondées sur
le temps s’acquièrent par versements à peu près égaux sur une période de trois ans à partir du premier
anniversaire de la date d’attribution, et les droits des attributions liées à la performance s’acquièrent à l’atteinte
d’objectifs de performance prédéfinis sur une période de performance de trois ans. Les droits des attributions
peuvent être acquis à la fois en fonction de la performance et en fonction du temps. Le surplus d’apport découlant
de la rémunération à base d’actions est versé au capital lors de l’émission des actions ordinaires.
Les droits des unités d’actions différées s’acquièrent à la date d’attribution et sont réévalués à chaque
période, jusqu’au règlement, en fonction de la valeur de marché. Les unités d’actions différées sont
comptabilisées à titre de charge de rémunération au poste Autres passifs et crédits reportés, du bilan consolidé.
INSTRUMENTS DÉRIVÉS
Le recours à des instruments dérivés s’inscrit dans la stratégie générale de Domtar Corporation pour gérer le
risque lié aux fluctuations du change et des prix à l’égard de certaines acquisitions. La Société a pour politique de
ne pas utiliser les dérivés à des fins de négociation ou de spéculation. Tous les dérivés sont inscrits à la juste
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NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
valeur en tant qu’actifs ou passifs. La comptabilité de couverture est appliquée lorsque les instruments dérivés
ont été désignés comme éléments constitutifs d’une relation de couverture et qu’ils sont hautement efficaces pour
compenser les caractéristiques de risque identifiées d’actifs et de passifs financiers précis ou de groupes d’actifs
et de passifs financiers.
Dans une couverture de juste valeur, les variations de la juste valeur des dérivés sont constatées dans l’état
consolidé des résultats. La variation de la juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque couvert est
également comptabilisée dans l’état consolidé des résultats et un ajustement correspondant est apporté à la valeur
comptable de l’élément couvert comptabilisé dans le bilan consolidé. Dans une couverture de flux de trésorerie,
les variations de la juste valeur des instruments dérivés sont inscrites dans les autres éléments du résultat étendu.
Ces montants sont reclassés aux mêmes postes de l’état consolidé des résultats dans les périodes au cours
desquelles les flux de trésorerie de l’élément couvert influent sur les résultats. Toute inefficacité de la couverture
est constatée dans l’état consolidé des résultats au moment où elle survient.
RÉGIMES DE RETRAITE
Les régimes de retraite de Domtar Corporation comprennent des régimes à prestations déterminées par
capitalisation et sans capitalisation et des régimes à cotisations déterminées. Domtar Corporation constate
l’excédent ou le déficit de capitalisation des régimes à prestations déterminées comme un actif ou un passif dans
le bilan consolidé. La charge nette au titre des régimes à prestations déterminées comprend :
•
le coût des prestations de retraite accordées en échange des services rendus par les salariés au cours de
l’exercice;
•
les intérêts débiteurs sur les obligations découlant des régimes de retraite;
•
le rendement à long terme prévu de l’actif des caisses de retraite qui est fondé sur la valeur de marché
de l’actif des caisses de retraite;
•
les gains ou les pertes sur règlement et compression;
•
l’amortissement linéaire du coût des services passés et des modifications sur la durée résiduelle
moyenne d’activité, d’approximativement 11 ans, du groupe de salariés visés par les régimes;
•
l’amortissement des gains et des pertes actuariels cumulatifs nets dépassant de 10 % le plus élevé de
l’obligation au titre des prestations constituées ou de la valeur de marché des actifs des régimes au
début de l’exercice, sur la durée résiduelle moyenne d’activité, d’approximativement 11 ans, du groupe
de salariés visés par les régimes.
Les obligations en vertu des régimes à prestations déterminées sont calculées selon la méthode de répartition
des prestations au prorata des services.
RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE
Domtar Corporation comptabilise la non-capitalisation des régimes d’avantages complémentaires de retraite
(autres que les régimes interentreprises) à titre de passif au bilan consolidé. Ces avantages, qui sont financés par
Domtar Corporation à mesure de leur exigibilité, englobent les programmes d’assurance-vie, les prestations
d’assurance médicale et dentaire, ainsi que les programmes d’invalidité de courte et de longue durée. Domtar
Corporation amortit les gains et les pertes actuariels cumulatifs nets dépassant de 10 % le plus élevé de
l’obligation au titre des prestations constituées au début de l’exercice, sur la durée résiduelle moyenne d’activité,
d’approximativement 13 ans, du groupe de salariés visés par les régimes.
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NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 1. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
GARANTIES
Une garantie est un contrat ou un engagement d’indemnisation qui peut obliger éventuellement Domtar
Corporation à faire des paiements à une autre partie, prenant part au contrat ou à l’engagement, en raison de
changements dans un élément sous-jacent lié à un actif, à un passif ou à un titre de capitaux propres de l’autre
partie ou en raison de l’inexécution d’une obligation contractuelle de la part d’un tiers. Il peut s’agir également
d’une garantie indirecte de la dette d’une autre partie, même dans le cas où le paiement fait à l’autre partie ne
dépendrait pas de changements dans un élément sous-jacent lié à un actif, à un passif ni à un titre de capitaux
propres de l’autre partie. Les garanties sont comptabilisées à la juste valeur, le cas échéant.
CRÉDITS D’IMPÔT POUR BIOCARBURANTS DE RECHANGE
Jusqu’à la fin de 2009, l’Internal Revenue Code of 1986 des États-Unis (le « code »), dans sa version
modifiée, prévoyait un crédit d’impôt remboursable pour la production et l’utilisation de mélanges de
biocarburants de rechange tirés de la biomasse. La Société a demandé à l’Internal Revenue Service des ÉtatsUnis (l’« IRS ») d’être inscrite comme producteur de mélanges de biocarburants de rechange et a reçu, en mars
2009, l’avis confirmant que la demande avait été acceptée. La Société a commencé à produire et à utiliser des
mélanges de biocarburants de rechange en février 2009 dans ses usines admissibles.
En 2010, la Société a donc comptabilisé 25 millions de dollars (498 millions de dollars en 2009) au titre de
ces crédits d’impôt au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état consolidé des résultats, en fonction
du volume de mélanges de biocarburants de rechange produits et utilisés en 2009. Le montant de 25 millions de
dollars comptabilisé en 2010 représentait un ajustement des montants présentés à titre de produit reporté au
31 décembre 2009, et il a été porté aux résultats conformément aux lignes directrices publiées par l’IRS en mars
2010. La Société a également constaté une charge d’impôts de 7 millions de dollars en 2010 (162 millions de
dollars en 2009) relative aux produits liés aux mélanges de biocarburants de rechange. Conformément au code,
ces crédits d’impôt expirent à la fin de 2009. Pour plus de renseignements sur les avantages fiscaux non
constatés, se reporter à la note 9, intitulée Impôts sur les bénéfices. En 2010, la Société a reçu un remboursement
de 368 millions de dollars, déduction faite des compensations fiscales au titre de l’impôt fédéral (140 millions de
dollars en 2009).
NOTE 2.
PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ
MODIFICATIONS COMPTABLES MISES EN ŒUVRE EN 2010
CESSIONS D’ACTIFS FINANCIERS
En juin 2009, le FASB a publié des directives sur les cessions d’actifs financiers, qui modifient les directives
sur la décomptabilisation stipulées dans les directives de l’ASC portant sur les cessions de créances et la gestion de
créances cédées. Parmi les éléments importants modifiés par ces nouvelles directives, citons les suivants :
•
élimination de la notion de structure d’accueil admissible, car le FASB est d’avis, à la lumière de
l’expérience récente, que bien des entités qui ont été comptabilisées comme des structures d’accueil
97
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 2. PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ (suite)
admissibles ne sont pas réellement des entités passives, ce qui remet en question les arguments qui
sous-tendaient l’exception relative aux structures d’accueil admissibles;
•
modification des dispositions relatives à la décomptabilisation exigées aux termes de l’ASC portant sur
les cessions de créances et la gestion des créances cédées. Cette modification vise explicitement les
buts suivants :
O
exiger que tous les arrangements faits relativement à la cession d’actifs financiers soient pris en
compte dans l’analyse de la décomptabilisation;
O
clarifier les cas où un actif cédé est considéré comme isolé du cédant sur le plan juridique;
O
modifier les exigences relatives à la capacité de l’acquéreur de donner en garantie les actifs
financiers acquis ou de les échanger;
O
donner des directives sur les cas où une portion d’un actif financier peut être décomptabilisée,
restreignant par la même occasion les circonstances dans lesquelles la comptabilisation à titre de
vente peut être employée aux seuls cas suivants :
•
la cession d’actifs financiers ou de groupes d’actifs financiers dans leur totalité;
•
la cession de droits de participation.
La nouvelle modification est en vigueur pour les cessions d’actifs financiers effectuées après le début du
premier exercice d’une entité ouvert après le 15 novembre 2009. L’adoption par la Société des nouvelles
exigences, le 1er janvier 2010, s’est traduite par une augmentation de 20 millions de dollars des droits
subordonnés liés aux créances titrisées inclus au poste Débiteurs, et par une augmentation correspondante de la
tranche à court terme de la dette à long terme dans le bilan consolidé.
ENTITÉS À DÉTENTEURS DE DROITS VARIABLES
En juin et en décembre 2009, le FASB a publié des directives qui exigent d’une entreprise qu’elle procède à
une analyse afin de déterminer si le ou les droits variables qu’elle détient lui donnent une participation conférant
le contrôle dans une entité à détenteurs de droits variables. Ces directives requièrent la réévaluation permanente
du fait qu’une entreprise est le principal bénéficiaire d’une entité à détenteurs de droits variables ou non,
éliminent l’approche quantitative auparavant exigée aux fins de la détermination du principal bénéficiaire d’une
entité à détenteurs de droits variables et rehaussent les exigences en matière d’information à fournir de façon à
donner aux utilisateurs des états financiers des renseignements plus transparents sur l’association d’une
entreprise avec une entité à détenteurs de droits variables. Ces directives sont en vigueur pour les exercices
ouverts après le 15 novembre 2009 et pour toutes les périodes intermédiaires et annuelles par la suite. L’adoption
par la Société des nouvelles exigences, le 1er janvier 2010, n’a pas eu d’incidence importante étant donné que la
Société n’a pas de droit dans des entités à détenteurs de droits variables.
MODIFICATIONS COMPTABLES FUTURES
INFORMATION À FOURNIR SUR LA JUSTE VALEUR
En janvier 2010, le FASB a publié une mise à jour des directives de l’ASC portant sur les évaluations de la
juste valeur et l’information à fournir qui exige la présentation de nouvelles informations et modifie les directives
précédentes. Les modifications que comporte cette mise à jour exigent la présentation des éléments d’information
supplémentaires suivants :
•
Une entité publiante doit présenter séparément les montants des transferts importants entre le niveau 1
et le niveau 2 des évaluations de la juste valeur et décrire ce qui motive ces transferts.
98
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 2. PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ (suite)
•
Dans le rapprochement aux fins des évaluations de la juste valeur ayant recours à des données
inobservables (niveau 3), une entité publiante doit présenter séparément les renseignements sur les
achats, les ventes, les émissions et les règlements.
La mise à jour contient également des modifications visant à préciser l’information à fournir, comme suit :
•
Une entité publiante doit présenter des évaluations de la juste valeur pour chaque catégorie d’actifs et
de passifs.
•
Une entité publiante doit présenter des renseignements sur les techniques d’évaluation suivies et les
données employées pour mesurer la juste valeur tant pour les évaluations récurrentes que non
récurrentes entrant dans le niveau 2 et le niveau 3.
Les modifications sont en vigueur pour les périodes intermédiaires et annuelles ouvertes après le
15 décembre 2009, sauf en ce qui concerne les renseignements sur les achats, les ventes, les émissions et les
règlements ainsi que les activités de report des évaluations de la juste valeur de niveau 3, ces derniers devant être
fournis pour les périodes intermédiaires et annuelles ouvertes après le 15 décembre 2010. La Société a adopté les
nouvelles exigences en matière d’information à fournir le 1er janvier 2010 et elle ne prévoit pas que celles
concernant le niveau 3 auront une incidence importante au moment de leur adoption.
RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS
En avril 2010, le FASB a publié une mise à jour de sa directive intitulée Compensation – Stock
Compensation, en ce qui a trait au classement de l’attribution à un employé d’un paiement fondé sur des actions
dont le prix d’exercice est libellé dans la monnaie du marché où sont négociés les titres sous-jacents. Cette mise à
jour précise que l’attribution d’un paiement fondé sur des actions ne doit pas être considérée comme étant
assortie d’une condition autre qu’une condition de marché, de performance ou de service et, par conséquent, une
entité ne classera pas une telle attribution dans le passif si par ailleurs elle répond à la définition de capitaux
propres.
Cette mise à jour s’applique aux périodes intermédiaires et annuelles ouvertes à compter du 15 décembre
2010, une adoption anticipée étant autorisée. L’adoption de cette mise à jour n’aura pas d’incidence sur les états
financiers consolidés de la Société.
NOTE 3.
PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION
ET DES ACTIFS À LONG TERME
PERTE DE VALEUR D’ACTIFS À LONG TERME
Les actifs à long terme sont soumis à un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de
situation indiquent qu’au plus bas niveau de regroupement pour lequel les flux de trésorerie sont mesurables, leur
valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La première étape du test de dépréciation évalue si la valeur
comptable des actifs à long terme excède leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs afin de déceler
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NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
toute perte de valeur. Si les flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs sont inférieurs à la valeur comptable
nette des actifs, la seconde étape du test de dépréciation doit être exécutée afin de calculer le montant de cette
perte de valeur. À cette deuxième étape, la valeur des actifs à long terme est réduite pour être ramenée à leur
juste valeur estimative. Puisqu’il n’y a pas de cours du marché facilement disponible pour les actifs à long terme
de la Société, celle-ci détermine la juste valeur de ses actifs à long terme à l’aide de la valeur actualisée des flux
de trésorerie futurs estimatifs attendue de leur utilisation et de leur cession éventuelle, et à l’aide des valeurs de
liquidation ou de récupération dans le cas des installations inexploitées. La valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs estimatifs résultant de la deuxième étape tient compte des flux de trésorerie non actualisés de la
première étape.
Secteur des papiers
Usine de pâte et papier de Plymouth
Conversion en usine de pâte en flocons
Par suite de la décision de fermer définitivement la dernière machine à papier de l’usine de Plymouth et de
convertir cette dernière en une usine consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons au cours du quatrième
trimestre de 2009, la Société a constaté, au poste Perte et réduction de valeur des immobilisations corporelles, un
montant de 39 millions de dollars au titre de l’amortissement accéléré en 2010, comparativement à un montant de
13 millions de dollars au cours du quatrième trimestre de 2009, et un montant de un million de dollars au titre
d’une réduction de valeur liée à cette même machine à papier en 2010.
Étant donné l’important changement de vocation de cette usine de pâte et papier, la Société a procédé à la
première étape d’un test de dépréciation au cours du quatrième trimestre de 2009 et a conclu qu’il n’était pas
nécessaire de constater une perte de valeur pour les actifs à long terme de l’usine de Plymouth, puisque le total
des flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs était largement supérieur à la valeur comptable du groupe
d’actifs, qui se chiffrait à 336 millions de dollars au moment de l’annonce de la conversion.
Les flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs employés pour évaluer la recouvrabilité des
immobilisations corporelles tenaient compte d’hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux projections de
coûts indexées sur l’inflation et à la durée de vie utile estimative des immobilisations visées par le test. Les
sources principales de ces hypothèses et des données de référence qui s’y rapportent sont essentiellement les
mêmes que celles énumérées plus loin sous l’intitulé « Perte de valeur de l’écart d’acquisition ».
Toute variation des hypothèses et des estimations pourrait influer sur les prévisions de la Société et se
traduire par la nécessité de constater une perte de valeur. En outre, les résultats réels peuvent s’écarter des
prévisions de la Société, et ces écarts pourraient être défavorables et considérables, ce qui entraînerait la nécessité
de procéder à de nouveaux tests de dépréciation dont la conclusion pourrait être différente en raison de la
conjoncture alors en vigueur.
100
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
Le tableau suivant résume l’incidence approximative, au 31 décembre 2009, d’une variation de l’hypothèse
clé sur les flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, les autres hypothèses demeurant inchangées :
Hypothèse clé
Augmentation de
Prix de la pâte en flocons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 $/tonne
Incidence
approximative
sur les flux de
trésorerie non
actualisés
(en millions de
dollars)
31 $
Fermeture d’une machine à papier
Au cours du premier trimestre de 2009, la Société a annoncé qu’elle réduirait de façon permanente ses
activités de fabrication de papiers à son usine de pâte et papier de Plymouth en fermant l’une des deux machines
à papier constituant l’unité de production de papiers de l’usine. Par conséquent, à la fin de février 2009, la
capacité de production de papier de l’usine a diminué de 293 000 tonnes. La fermeture a touché environ
185 employés et une charge au titre de la perte de valeur accélérée de 35 millions de dollars a été comptabilisée,
au premier trimestre de 2009, relativement aux immobilisations de production. Compte tenu de la fermeture de la
machine à papier, la Société a réalisé la première étape du test de dépréciation sur les immobilisations corporelles
d’exploitation de l’usine de Plymouth et a conclu que le total des flux de trésorerie futurs non actualisés
estimatifs liés aux actifs à long terme excédait leur valeur comptable et qu’il n’était donc pas nécessaire de
comptabiliser une charge additionnelle au titre de la perte de valeur.
Usine de papier de Columbus
Le 16 mars 2010, la Société a annoncé qu’elle fermerait définitivement son usine de papier couché de pâte
mécanique de Columbus au Mississippi. Cette mesure a entraîné une réduction permanente de la capacité de
production de 238 000 tonnes de papier couché de pâte mécanique et de 70 000 tonnes métriques de pâte
thermomécanique, et a touché 219 employés. La Société a constaté, au poste Perte et réduction de valeur des
immobilisations corporelles, une réduction de valeur de neuf millions de dollars au titre des immobilisations
corporelles connexes, ainsi qu’un montant de 16 millions de dollars, au titre des autres coûts au poste Frais de
fermeture et de réorganisation (se reporter à la note 14). Les activités ont pris fin en avril 2010.
Au cours du quatrième trimestre de 2008, la Société a été informée qu’à compter du début de 2009, l’usine
de papier de Columbus cesserait de bénéficier d’un contrat d’approvisionnement en électricité favorable. Ce
changement a eu une incidence sur les perspectives de rentabilité de cette usine dans un avenir rapproché et a
nécessité l’exécution de la première étape du test de dépréciation de ses immobilisations corporelles. Les
estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisées pour évaluer la recouvrabilité des
immobilisations corporelles comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux projections de
coûts indexées sur l’inflation et à la durée de vie utile estimative des immobilisations corporelles. Les hypothèses
et les références connexes reposent principalement sur celles énumérées dans la section intitulée « Perte de valeur
de l’écart d’acquisition » présentée plus loin.
La première étape du test de dépréciation a démontré que la valeur comptable des immobilisations
corporelles excédait leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, dénotant ainsi une perte de valeur. La
101
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
seconde étape du test de dépréciation a été exécutée afin de déterminer la juste valeur des actifs restants et la
Société a inscrit une perte de valeur hors trésorerie de 95 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 afin
de ramener les actifs à leur juste valeur estimative.
Cerritos
Au cours du deuxième trimestre de 2010, la Société a décidé de fermer son usine de fabrication de
formulaires de Cerritos, en Californie, et elle a constaté, au poste Perte et réduction de valeur des immobilisations
corporelles, une réduction de valeur d’un montant de un million de dollars liée aux actifs connexes, ainsi qu’un
montant de un million de dollars au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi au poste Frais de
fermeture et de réorganisation (se reporter à la note 14). Les activités ont pris fin le 16 juillet 2010.
Usine de pâte de Prince Albert
Par suite de l’examen, au quatrième trimestre de 2009, des options dont elle disposait pour la cession des
actifs de cette usine, la Société a révisé la valeur de réalisation nette estimative des actifs résiduels et a inscrit une
réduction de valeur hors trésorerie de 14 millions de dollars liée aux immobilisations corporelles, composées
essentiellement d’une turbine et d’une chaudière. La réduction de valeur représentait l’écart entre les nouvelles
valeurs estimatives de liquidation ou de récupération des immobilisations corporelles et leurs valeurs comptables.
Usine de pâte et papier de Dryden
Au cours du quatrième trimestre de 2008, à la suite de notre décision de fermer définitivement la dernière
machine à papier et le centre de finition de l’usine de Dryden, la Société a réduit ces actifs à leur valeur
recouvrable estimative en inscrivant une perte de valeur hors trésorerie de 11 millions de dollars. Compte tenu du
changement important quant à l’utilisation de cette usine de pâte et papier, la Société a réalisé la première étape
du test de dépréciation sur les immobilisations corporelles d’exploitation de l’usine de Dryden. Les estimations
des flux de trésorerie futurs non actualisées utilisées pour évaluer la recouvrabilité des immobilisations
corporelles comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux projections de coûts indexées
sur l’inflation, au taux de change prévu du dollar américain et à la durée de vie utile estimative des
immobilisations corporelles. Les hypothèses et les références connexes reposent principalement sur celles
énumérées dans la section intitulée « Perte de valeur de l’écart d’acquisition » présentée plus loin.
La première étape du test de dépréciation a démontré que la valeur comptable des immobilisations
corporelles excédait leurs flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, dénotant ainsi une perte de valeur. La
seconde étape du test de dépréciation a été exécutée afin de déterminer la juste valeur des actifs restants et la
Société a inscrit une perte de valeur hors trésorerie de 265 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 afin
de ramener les actifs à leur juste valeur estimative.
Ancien secteur du bois
Durant le quatrième trimestre de 2009 et de 2008, la Société a soumis à un test de dépréciation les
immobilisations corporelles et les actifs incorporels (le « groupe d’actifs ») de son ancien secteur isolable du
bois. Ce test était justifié par les pertes d’exploitation subies dans ce secteur en 2007, 2008 et 2009, ainsi que par
les pertes d’exploitation projetées à court terme.
102
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
La Société a procédé à la première étape du test de dépréciation à chaque période et a conclu qu’il n’était
pas nécessaire de comptabiliser une perte de valeur à l’égard des actifs à long terme de son ancien secteur
isolable du bois puisque le total des flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs était largement supérieur à
la valeur comptable du groupe d’actifs, qui se chiffrait à 161 millions de dollars.
Les estimations des flux de trésorerie futurs non actualisés utilisés pour évaluer la recouvrabilité du groupe
d’actifs comprennent des hypothèses clés relatives à l’évolution des prix, aux projections de coûts indexées sur
l’inflation, au taux de change prévu du dollar américain et à la durée de vie utile estimative du groupe d’actifs.
De l’avis de la Société, ces hypothèses sont raisonnables et reflètent la conjoncture prévue à la date d’évaluation.
Les hypothèses utilisées dans l’estimation des flux de trésorerie futurs nécessitent l’exercice d’un degré élevé de
jugement et de complexité et reflètent les meilleures estimations de la Société compte tenu des informations dont
elle disposait à la date d’établissement des projections. À cette fin, la Société évalue le caractère approprié des
hypothèses ainsi que des prévisions globales en comparant les résultats projetés pour les prochains exercices avec
les résultats réels des exercices précédents et en validant le caractère raisonnable de tout écart. Les hypothèses
clés sont liées à l’évolution des prix (selon les données de Resource Information Systems Inc. (RISI), une source
indépendante faisant autorité à l’échelle mondiale dans l’industrie des produits forestiers), les coûts des matières
premières et de l’énergie et les taux de change. Les données de référence de plusieurs publications industrielles
ou économiques indépendantes ont été utilisées en vue de préparer les projections pour la période visée.
Le tableau suivant résume l’incidence approximative d’une variation de certaines hypothèses clés sur les flux
de trésorerie futurs non actualisés estimatifs, au 31 décembre 2009, les autres hypothèses demeurant inchangées :
Hypothèses clés
Augmentation
Taux de change (dollar US–dollar CA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0,01 $
Prix du bois d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 $ /Mpmp1)
1)
Incidence
approximative
sur les flux de
trésorerie non
actualisés
(en millions de
dollars)
$
(30) $
32
Mpmp : Millions de pieds mesure de planche.
Toute variation des hypothèses et estimations peut avoir une incidence sur les projections de la Société et
occasionner des pertes de valeur. De plus, les résultats réels peuvent différer de ces projections et les variations
peuvent être importantes ou défavorables, et ainsi nécessiter des tests de dépréciation futurs lorsque les
conclusions de la Société ne reflètent pas les prix qui ont cours sur le marché.
Usine de pâte et scierie de Lebel-sur-Quévillon
À la suite de notre décision, au quatrième trimestre de 2008, de cesser définitivement les opérations de
l’usine de pâte et de la scierie de Lebel-sur-Quévillon, d’anciens secteurs des papiers et du bois, respectivement,
la Société a inscrit une réduction de valeur hors trésorerie de quatre millions de dollars liée aux immobilisations
corporelles des deux installations, composées principalement d’une turbine, d’une chaudière de récupération et
de plans de sciage. La réduction de valeur représente l’écart entre les valeurs estimatives de liquidation ou de
récupération des immobilisations corporelles et leurs valeurs comptables.
103
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
Scierie de White River
Au cours du quatrième trimestre de 2008, l’actif net de la scierie de White River, de l’ancien secteur du
bois, était classé comme étant destiné à la vente et mesuré au moindre de la valeur comptable de la scierie et de la
juste valeur estimative moins le prix de vente. La juste valeur a été déterminée en analysant les valeurs attribuées
à cet actif dans le cadre d’une transaction de cession potentielle ainsi que les conditions en vigueur sur les
marchés où la scierie exerçait ses activités. À la suite de cette analyse, des réductions de valeur hors trésorerie de
huit millions de dollars pour les immobilisations corporelles et de quatre millions de dollars pour les actifs
incorporels ont été comptabilisées au quatrième trimestre de 2008 afin de refléter la différence entre leurs justes
valeurs estimatives respectives, moins le prix de vente, et leurs valeurs comptables. La scierie a été vendue en
juin 2009 et la Société a réalisé un gain de un million de dollars dans le cadre de la transaction.
PERTE DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION
L’écart d’acquisition n’est pas amorti et est soumis à un test de dépréciation effectué annuellement, ou plus
fréquemment, lorsque des événements ou des changements de situation indiquent une perte de valeur possible. La
première étape du test de dépréciation consiste à déterminer si la juste valeur d’une unité d’exploitation excède la
valeur comptable nette de cette unité d’exploitation, incluant l’écart d’acquisition, à la date d’évaluation afin de
déterminer si l’écart d’acquisition a subi une perte de valeur. Si la juste valeur est supérieure à la valeur
comptable nette, aucune perte de valeur n’est nécessaire. Cependant, si la valeur comptable nette excède la juste
valeur, la seconde étape du test de dépréciation doit être effectuée afin de déterminer le montant de cette perte de
valeur. La juste valeur implicite de l’écart d’acquisition dans ce test est évaluée de la même manière que si cet
écart avait été établi à la date d’acquisition dans un regroupement d’entreprises, c’est-à-dire l’excédent de la juste
valeur de l’unité d’exploitation sur la juste valeur de l’actif net identifiable de cette unité représente la valeur
implicite de l’écart d’acquisition. Pour réaliser cette seconde étape, la juste valeur de l’écart d’acquisition de
l’unité d’exploitation doit être estimée et comparée à sa valeur comptable. Tout excédent de la valeur comptable
sur la juste valeur est comptabilisé comme une perte de valeur au cours de la période.
Aux fins du test de dépréciation, l’écart d’acquisition doit être attribué à une ou plusieurs de nos unités
d’exploitation. La Société soumet l’écart d’acquisition à un test de dépréciation au niveau des unités
d’exploitation. Au 30 décembre 2007, la totalité de l’écart d’acquisition était attribuée au secteur des papiers et,
selon les tests de dépréciation effectués au quatrième trimestre de 2008, lesquels sont décrits ci-dessous, la
Société avait conclu qu’il avait subi une perte et une réduction de valeur.
Première étape du test de dépréciation
La Société a jugé que la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie était la plus appropriée pour
déterminer la juste valeur de l’unité d’exploitation. La Société a préparé une projection des flux de trésorerie
futurs estimatifs pour la période allant de 2009 à 2013 (la « période faisant l’objet des projections ») pour servir
de point de départ aux flux de trésorerie actualisés et de valeur finale. Pour ce faire, la Société a eu recours à
plusieurs hypothèses clés et références, décrits dans la section intitulée « Hypothèses clés » ci-après. L’analyse
des flux de trésorerie actualisés a donné lieu à une juste valeur de l’unité d’exploitation inférieure à la valeur
comptable de l’actif net de l’unité d’exploitation des papiers.
104
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
Pour évaluer le caractère approprié des conclusions de la première étape du test de dépréciation, la juste
valeur estimative de la Société prise dans son ensemble a été rapprochée avec sa capitalisation boursière et
comparée à certaines transactions portant sur la cession de sociétés semblables.
Seconde étape du test de dépréciation
Pour la seconde étape du test de dépréciation, la juste valeur estimative de l’unité d’exploitation du secteur
des papiers, déterminée à la première étape, a été répartie entre les immobilisations corporelles et les actifs
incorporels identifiés, selon leur juste valeur relative, en vue d’obtenir la juste valeur de l’écart d’acquisition. À
cette fin, plusieurs techniques d’évaluation ont été utilisées afin de déterminer les justes valeurs des
immobilisations corporelles et des actifs incorporels individuels. La méthode du coût de remplacement après
amortissement a servi principalement à calculer la juste valeur des immobilisations corporelles dans la mesure où
ces valeurs n’étaient pas assujetties à une désuétude économique. La désuétude économique était fondée sur les
projections des flux de trésorerie. Dans le cas des installations inexploitées de l’unité d’exploitation du secteur
des papiers, les valeurs de liquidation ou de récupération ont été largement utilisées comme un indicateur de la
juste valeur de leurs actifs. La juste valeur des actifs incorporels identifiés, qui sont composés principalement
d’actifs liés à la commercialisation, à la clientèle et aux contrats, a été calculée selon l’approche fondée sur les
bénéfices.
Le test de dépréciation a permis de conclure que l’écart d’acquisition avait subi une perte de valeur. Par
conséquent, la Société a inscrit une perte de valeur hors trésorerie de 321 millions de dollars durant le quatrième
trimestre de 2008 afin de refléter la radiation complète de l’écart d’acquisition de la Société.
Hypothèses clés
Les diverses techniques d’évaluation utilisées durant la première et la seconde étapes tenaient compte de
plusieurs hypothèses qui, de l’avis de la Société, étaient raisonnables et reflétaient la conjoncture prévue à la date
d’évaluation. Les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs nécessitaient l’exercice d’un
degré élevé de jugement. La Société a déployé tous les efforts nécessaires pour prévoir des flux de trésorerie
aussi fiables que possible compte tenu des informations dont elle disposait à la date d’établissement des
projections. À cette fin, la Société a évalué le caractère approprié des hypothèses ainsi que des prévisions
globales en comparant les résultats projetés pour les prochains exercices avec les résultats réels des exercices
précédents et en validant le caractère raisonnable de tout écart. Les hypothèses clés englobaient l’évolution des
prix, les coûts des matières premières et de l’énergie, le taux d’actualisation, le taux de diminution de la
demande, le taux de croissance finale et les taux de change. Les données de référence de plusieurs publications
industrielles ou économiques indépendantes ont été utilisées en vue de préparer les projections pour la période
visée. Parmi ces données de référence et autres hypothèses, on retrouvait notamment :
•
Produits : L’évolution du coût des pâtes et papiers sur la période faisant l’objet des projections s’appuie
sur les données du RISI.
•
Coûts directs : Les coûts directs sont composés principalement des frais liés à la fibre, au bois, aux
produits chimiques et à l’énergie. La variation de ces coûts directs durant la période faisant l’objet des
projections s’appuie sur des données provenant de plusieurs références portant sur : les prix de vente de
la pâte; le prix du pétrole; les mises en chantier; l’indice des prix des producteurs aux États-Unis; et
l’indice des prix des produits chimiques, du maïs, du gaz naturel, du charbon et de l’électricité.
105
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 3. PERTE ET RÉDUCTION DE VALEUR DE L’ÉCART D’ACQUISITION ET DES ACTIFS À
LONG TERME (suite)
•
Taux de change : Les estimations relatives aux taux de change tiennent compte de différentes
prévisions économiques, notamment celles de Consensus Economics, Inc.
•
Taux d’actualisation : Le taux d’actualisation utilisé pour calculer la valeur actuelle des projections des
flux de trésorerie de l’unité d’exploitation du secteur des papiers représente le coût moyen pondéré du
capital (« CMPC »). Le CMPC de la Société se situe entre 10,5 % et 11 %.
•
Taux de diminution de la demande et taux de croissance finale : La Société a présumé que la demande
d’un certain nombre de papiers d’affaires et d’impression commerciale reculera conformément aux
attentes de l’industrie. Les hypothèses liées au taux de diminution de la demande pour la période
faisant l’objet des projections ainsi qu’au taux de croissance finale ont tenu compte de cette
supposition.
NOTE 4.
RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS
RÉGIME INCITATIF GÉNÉRAL 2007
En vertu du régime incitatif général (le « régime général »), la Société peut attribuer à des dirigeants et à des
employés clés des options sur actions non admissibles, des options sur actions incitatives, des droits à la plusvalue d’actions, des actions de négociation restreinte, des unités d’actions de négociation restreinte, des unités
d’actions de négociation restreinte liées à la performance, des actions de performance, des unités d’actions
différées et d’autres attributions à base d’actions. Le 31 décembre 2010, 1 451 359 actions ordinaires étaient
réservées à des fins d’attribution en vertu du régime général. Les droits des attributions peuvent être acquis à la
fois en fonction de la performance et en fonction du temps.
Le prix d’exercice des options et des droits à la plus-value d’actions correspond au cours de clôture de
l’action ordinaire de la Société à la Bourse de New York, le jour de l’attribution.
Le 10 mai 2010, la Société a effectué une quatrième attribution en vertu du régime incitatif général aux
dirigeants et autres employés clés, comme il est décrit ci-après.
UNITÉS D’ACTIONS DE NÉGOCIATION RESTREINTE LIÉES À LA PERFORMANCE (LES
« UANRP »)
En 2010 et en 2009, la Société n’a attribué aucune UANRP. Étant donné que les UANRP attribuées
précédemment ont atteint leur cible, la Société a émis 22 645 UANRP en 2010 (86 555 UANRP en 2009). Le
20 février 2008, la Société a attribué 63 881 UANRP d’une juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution
de 80,52 $, lesquelles ont atteint la fin de leur durée contractuelle le 31 décembre 2010. Chaque UANRP a une
valeur équivalente à la valeur d’une action ordinaire et est assujettie à une condition en matière de service de
même qu’à une condition en matière de performance ou de marché. Ces attributions sont également
conditionnelles au critère suivant : le nombre final d’unités pour lesquelles les droits sont acquis est déterminé en
fonction des résultats de la Société ou du rendement de l’investissement des actionnaires par rapport à un taux
106
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
cible prédéterminé sur la période d’acquisition. Aucun droit n’est acquis si le taux de rendement minimal n’a pas
été atteint. La date d’évaluation de la performance varie selon les diverses attributions. Au moment de
l’acquisition des droits, les participants recevront des actions ordinaires de la Société ou, dans certains cas, un
montant en espèces équivalent.
Au 31 décembre 2010, une condition de marché et une condition liée à la performance pour diverses
périodes d’évaluation avaient été remplies (une condition de marché avait été remplie pour les deux premières
périodes d’évaluation en 2009 et une condition de marché avait été remplie pour la première période d’évaluation
en 2008), relativement à l’attribution de 2008. Par conséquent, les droits de ces tranches de l’attribution des
UANRP, ainsi que les droits d’une partie des unités émises en 2010, totalisant 79 421 unités (15 890 unités en
2009 et 3 985 unités en 2008), ont été acquis en bloc le 31 décembre 2010.
Au 31 décembre 2009, une condition de marché et une condition liée à la performance pour diverses
périodes d’évaluation avaient été remplies (aucune condition n’avait été remplie en 2008), relativement à
l’attribution de 2007. Par conséquent, les droits de ces tranches de l’attribution des UANRP, ainsi que les droits
d’une partie des unités émises en 2009, totalisant 51 642 unités (néant en 2008), ont été acquis en bloc le
31 décembre 2009.
Le 31 mars 2009, les droits relatifs aux UANRP attribuées en 2007 et à une partie de celles émises en 2009,
totalisant 88 082 unités, ont été acquis en fonction de la réalisation de divers objectifs d’intégration
opérationnelle et de synergie.
UNITÉS D’ACTIONS DE NÉGOCIATION RESTREINTE (LES « UANR »)
Le 10 mai 2010, la Société a attribué 110 965 UANR (436 575 UANR en 2009 et 49 198 UANR en 2008)
d’une juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution de 66,81 $ (12,60 $ en 2009 et 80,52 $ en 2008) et
d’une durée contractuelle moyenne pondérée à courir d’environ 28 mois (27 mois en 2009 et 26 mois en 2008).
La Société remettra une action ordinaire pour chaque UANR en circulation pour laquelle les droits ont été acquis
en vertu des conditions de service stipulées. Les droits des attributions s’acquièrent en bloc à diverses dates
jusqu’au 10 mai 2013 (8 avril 2012 pour 2009 et 20 février 2011 pour 2008). Par suite des versements de
dividendes trimestriels effectués le 15 juillet et le 15 octobre 2010, la Société a attribué un total de 5 372 UANR
aux participants au régime général. De plus, dans le cadre du régime incitatif à long terme, la Société a également
attribué 76 850 UANR le 10 mai 2010.
UNITÉS D’ACTIONS DIFFÉRÉES (LES « UAD »)
En 2010, la Société n’a attribué aucune nouvelle UAD à ses employés en vertu du régime général. Par suite
des versements de dividendes trimestriels effectués le 15 juillet et le 15 octobre 2010, la Société a attribué un
total de 231 UAD aux participants au régime général. Le 8 avril 2009, la Société a attribué 26 667 UAD (aucune
UAD en 2008), d’une juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution de 12,60 $, dont les droits seront
acquis en trois versements annuels égaux commençant le 8 avril 2009.
La Société attribue trimestriellement aux administrateurs des UAD pour lesquelles les droits s’acquièrent
immédiatement à la date d’attribution. La Société remettra, au gré du porteur, une action ordinaire ou un montant
en espèces correspondant à la juste valeur de marché de l’action au moment du règlement, pour chaque UAD en
circulation (y compris les équivalents de dividendes cumulés) à la cessation des services. En 2010, la Société a
attribué 15 365 UAD (47 156 UAD en 2009 et 23 848 UAD en 2008) à ses administrateurs.
107
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
OPTIONS SUR ACTIONS NON ADMISSIBLES
Le 10 mai 2010, la Société a attribué 2 100 options sur actions (120 646 options sur actions en 2009 et
aucune option sur actions en 2008) à un prix d’exercice de 66,81 $ (12,60 $ en 2009) et d’une juste valeur à la
date d’attribution de 41,84 $ (9,05 $ en 2009). Les droits des options sur actions s’acquièrent à diverses dates
jusqu’au 10 mai 2013, sous réserve de la satisfaction de certaines conditions de service. À l’exercice des options,
le porteur peut choisir d’exercer ses options sans contrepartie en espèces et de recevoir des actions ordinaires
moins la déduction au titre de l’exercice sans contrepartie en espèces. Les options viennent à échéance à diverses
dates, au plus tard sept ans après la date d’attribution.
OPTIONS SUR ACTIONS LIÉES À LA PERFORMANCE
Le 10 mai 2010, la Société a attribué 46 780 options sur actions liées à la performance (151 831 options en
2009 et 28 375 options en 2008) à un prix d’exercice de 66,81 $ (12,60 $ en 2009 et 80,52 $ en 2008) et d’une
juste valeur à la date d’attribution de 43,03 $ (9,05 $ en 2009 et 24,36 $ en 2008). Les droits des options sur
actions s’acquièrent à diverses dates jusqu’au 10 mai 2013, sous réserve de la satisfaction de certaines conditions
de marché en plus de la période de service. À l’exercice des options, le porteur peut choisir d’exercer ses options
sans contrepartie en espèces et de recevoir des actions ordinaires moins la déduction au titre de l’exercice sans
contrepartie en espèces. Les options viennent à échéance à diverses dates, au plus tard sept ans après la date
d’attribution.
CONDITIONS GÉNÉRALES D’ATTRIBUTION EN VERTU DU RÉGIME GÉNÉRAL
CESSATION D’EMPLOI
Dans le cas d’une cessation pour cause de décès, les droits des acquisitions fondées sur le temps sont
entièrement acquis, les droits des attributions liées à la performance s’acquièrent si les objectifs de rendement
sont atteints, et les options et les droits à la plus-value d’actions peuvent être exercés pendant un an. Dans le cas
d’une cessation d’emploi pour cause d’invalidité, les droits des attributions fondées sur le temps sont entièrement
acquis, les droits des attributions liées à la performance continuent de s’acquérir en fonction du calendrier
d’acquisition initial, et les options et les droits à la plus-value d’actions peuvent être exercés pendant un an. Dans
le cas d’un départ à la retraite, les droits d’une part proportionnelle des attributions fondées sur le temps sont
acquis et les droits d’une part proportionnelle des attributions liées à la performance continuent de s’acquérir en
fonction de leur rendement actuel pendant la période de performance applicable, et les attributions demeurent en
circulation pour une durée de cinq ans. Dans le cas du renvoi justifié ou du départ volontaire du participant au
régime, toutes les attributions, y compris les attributions pour lesquelles les droits sont acquis mais non exercés,
sont éteintes sans paiement. Dans le cas d’un départ forcé pour d’autres raisons qu’un renvoi justifié, les
attributions pour lesquelles les droits ont été acquis demeurent en circulation pendant 90 jours et les attributions
pour lesquelles les droits ne sont pas acquis sont éteintes.
CHANGEMENT DE CONTRÔLE
Dans l’éventualité d’un changement de contrôle, à moins que le comité des ressources humaines du conseil
d’administration n’en décide autrement, les attributions d’un participant seront remplacées par des attributions de
l’acquéreur qui seront assorties des mêmes conditions ou de conditions plus avantageuses. Si un changement de
contrôle survient alors qu’un participant a quitté l’entreprise pour des raisons d’affaires dans les trois mois
précédant ou les 24 mois suivant ce changement de contrôle, les droits de ses attributions fondées sur le temps
108
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
seront entièrement acquis et les droits de ses attributions liées à la performance s’acquerront si les objectifs de
rendement applicables ont été atteints à la date à laquelle le rendement sera le plus élevé, soit à la date du
changement de contrôle ou à la fin du trimestre précédant immédiatement la date de cessation.
À moins que le comité des ressources humaines du conseil d’administration n’en décide autrement, si des
attributions de l’acquéreur ne sont pas disponibles, les droits de toutes les attributions fondées sur le temps seront
entièrement acquis et les droits des attributions liées à la performance s’acquerront à la condition que les
objectifs de rendement soient atteints à la date du changement de contrôle. Il est également possible que le
comité des ressources humaines du conseil d’administration décide d’annuler les attributions pour lesquelles les
droits ont été acquis en contrepartie d’un montant en espèces (ou d’autres contreparties possibles en cas de
changement de contrôle) établi en fonction de la valeur du paiement à verser par suite du changement de
contrôle, et de confisquer les attributions pour lesquelles les droits ne sont pas acquis. Le conseil d’administration
de la Société peut également demander l’acquisition anticipée des droits de toute attribution au moment d’un
changement de contrôle.
RÉCUPÉRATION EN RAISON D’UN MANQUEMENT À UNE OBLIGATION D’INFORMATION
Si un participant au régime général manque intentionnellement ou par faute lourde à une obligation
d’information, toutes ses attributions et tous les gains découlant de l’exercice de ses options ou de ses droits à la
plus-value d’actions reçus dans les 12 mois précédant la date à laquelle l’information financière trompeuse a été
publiée, ainsi que toutes les attributions pour lesquelles l’acquisition des droits se fonde sur l’information
financière trompeuse seront confisqués par la Société.
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, les charges de rémunération constatées dans les résultats
d’exploitation de la Société s’élevaient à environ 25 millions de dollars (27 millions de dollars en 2009 et 16
millions de dollars en 2008) à l’égard de toutes les attributions en cours. Les charges de rémunération n’ayant pas
encore été constatées s’élèvent à environ 22 millions de dollars (21 millions de dollars en 2009 et 11 millions de
dollars en 2008) et elles seront constatées sur la durée résiduelle d’activité des salariés. Les charges de
rémunération relatives aux attributions liées à la performance sont établies en fonction de la meilleure estimation
de la direction quant à l’évaluation définitive de la performance.
RÉGIMES DE REMPLACEMENT POUR LES ATTRIBUTIONS AUX ANCIENS EMPLOYÉS DE
WEYERHAEUSER
Avant la réalisation de la Transaction, les employés de Weyerhaeuser qui allaient devenir des employés de
la Société ont eu l’occasion d’échanger leurs attributions de titres de participation en cours de Weyerhaeuser
contre des attributions de la Société, aux mêmes conditions que celles qui s’appliquaient à leurs attributions
antérieures de Weyerhaeuser. La Société a adopté trois régimes aux fins de ses attributions de titres de
participation en échange des attributions consenties en vertu des régimes antérieurs. Les régimes d’unités
d’actions de négociation restreinte (les « UANR »), de droits à la plus-value d’actions (les « DPVA ») et
d’options sur actions sont semblables aux trois régimes de Weyerhaeuser aux termes desquels les attributions ont
été initialement consenties.
Les attributions consenties en vertu des régimes de remplacement dans le cadre de la clôture de la
Transaction ne visaient que les employés qui avaient choisi d’échanger leurs attributions reçues en vertu des
régimes antérieurs contre des attributions de titres de participation de la Société.
109
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
RÉGIMES DE REMPLACEMENT POUR LES ATTRIBUTIONS ANTÉRIEURES DE DOMTAR INC.
Les options attribuées aux employés de Domtar Inc., que les droits aient été acquis ou non, ont été
échangées contre des options assorties des mêmes conditions donnant droit de souscrire un certain nombre
d’actions ordinaires de Domtar Corporation égal au nombre d’actions ordinaires de la Société ou de valeur
équivalente calculée à l’aide du modèle d’évaluation des options de Black et Scholes, selon que le prix d’exercice
est supérieur, égal ou inférieur à la valeur de marché au moment de l’échange.
Chaque attribution d’actions ordinaires de négociation restreinte en cours de Domtar Inc. a été échangée
contre des attributions d’actions ordinaires de négociation restreinte de la Société (les « ANR »), à raison de une
attribution pour une, aux mêmes conditions que celles qui s’appliquaient aux attributions d’actions de
négociation restreinte de Domtar Inc. Le 7 mars 2007, 54 578 actions ordinaires ont été acquises et déposées en
fiducie en contrepartie d’attributions de négociation restreinte antérieures de Domtar Inc.
Chaque attribution d’UAD en cours liée aux actions ordinaires de Domtar Inc. a été échangée contre des
attributions d’UAD liées aux actions ordinaires de la Société, à raison de une attribution pour une, aux mêmes
conditions que celles qui s’appliquaient aux UAD de Domtar Inc. Le 7 mars 2007, 29 310 UAD et 4 568 UAD
ont été remises aux administrateurs et aux dirigeants, respectivement, en contrepartie d’UAD de Domtar Inc. Les
attributions d’UAD consenties après le 7 mars 2007 ont été remises en vertu du régime incitatif général.
SOMMAIRE DES ATTRIBUTIONS EN COURS
Les tableaux suivants présentent en détail les attributions en cours de Domtar Corporation :
NOMBRE D’ATTRIBUTIONS
UANRP
UANR/ANR
Attributions en cours au 30 décembre 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attribuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercées/réglées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
115 092
63 881
(4 503)
—
141 067
49 198
(6 900)
(25 848)
31 508
23 848
—
(4 671)
Total des attributions en cours au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attribuées/émises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercées/réglées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
174 470
86 555
(823)
(88 082)
157 517
436 575
(37 493)
(31 131)
50 685
73 823
—
—
Total des attributions en cours au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attribuées/émises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercées/réglées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
172 120
22 645
(5 660)
(58 067)
525 468
193 187
(10 528)
(89 745)
124 508
15 596
—
—
Total des attributions en cours au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
131 038
618 382
140 104
110
UAD
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
Durée
résiduelle
moyenne
pondérée
(en années)
OPTIONS (y compris les options liées à la performance)
Nombre
d’options
Prix
d’exercice
moyen
pondéré
$
En cours au 30 décembre 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attribuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En cours au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
426 739
28 375
(928)
(22 022)
432 164
92,28
80,52
78,48
100,56
91,08
5,4
6,1
—
—
4,7
2,5
—
—
—
—
Options pouvant être exercées au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . .
237 631
86,77
4,1
—
En cours au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432 164
Attribuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272 477
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (46 058)
En cours au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658 583
91,08
12,60
97,67
58,15
4,7
2,3
—
3,3
—
11,0
—
—
Options pouvant être exercées au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . .
325 736
92,64
3,1
—
En cours au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attribuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteintes/expirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En cours au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
658 583
48 880
(86 573)
(29 574)
591 316
58,15
66,81
20,37
62,36
64,19
3,3
6,4
—
—
4,0
—
0,4
—
—
12,1
Options pouvant être exercées au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . .
272 799
81,78
2,9
0,9
Durée
résiduelle
moyenne
pondérée
(en années)
Valeur
intrinsèque
totale
(en millions)
$
Nombre
de DPVA
Prix
d’exercice
moyen
pondéré
$
En cours au 30 décembre 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En cours au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16 283
(568)
15 715
78,99
79,65
78,97
7,5
—
6,5
0,2
—
—
DPVA pouvant être exercés au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . .
8 303
78,02
6,2
—
En cours au 31 décembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éteints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En cours au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15 715
(331)
15 384
78,97
82,67
78,89
6,5
—
5,4
—
—
—
DPVA pouvant être exercés au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . .
12 995
78,75
5,4
—
En cours au 31 décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En cours au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15 384
(1 577)
13 807
78,89
75,25
79,31
5,4
—
4,5
—
—
—
DPVA pouvant être exercés au 31 décembre 2010 . . . . . . . . . . . . .
13 807
79,31
4,5
—
DPVA
111
Valeur
intrinsèque
totale
(en millions)
$
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 4. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
La juste valeur des options sur actions attribuées en 2010 a été évaluée à la date d’attribution à l’aide du
modèle d’évaluation des options de Black et Scholes ou d’un modèle d’évaluation des options qui tenait compte
des conditions de marché le cas échéant. Les hypothèses suivantes ont été utilisées dans le calcul de la juste
valeur des options attribuées.
Rendement de l’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Volatilité prévue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taux d’intérêt sans risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Durée prévue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2010
2009
2008
0%
75 %
3%
7 ans
0%
77 %
3%
7 ans
0%
39 %
3%
4 ans
NOTE 5.
BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTION
Le tableau suivant présente le rapprochement entre le bénéfice (la perte) de base et dilué(e) par action :
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
605 $
310 $
(573) $
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires et d’actions
échangeables en circulation (en millions) . . . . . . . . . . . . . . .
Effet des titres dilutifs (en millions) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
42,8
0,4
43,0
0,2
43,0
—
Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires et d’actions
échangeables en circulation (en millions) . . . . . . . . . . . . . . .
43,2
43,2
43,0
Bénéfice net (perte nette) de base par action (en dollars) . . . . .
Bénéfice net (perte nette) dilué(e) par action (en dollars) . . . . .
14,14 $
14,00 $
7,21 $
7,18 $
(13,33) $
(13,33) $
Le tableau suivant présente les titres susceptibles de diluer le bénéfice (la perte) de base par action des
exercices futurs. Ces titres n’ont pas été pris en compte dans le calcul du bénéfice (de la perte) dilué(e) par action
étant donné qu’ils auraient été antidilutifs.
Unités d’actions de négociation restreinte . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attributions liées à la performance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Au 31 décembre
2010
Au 31 décembre
2009
Au 31 décembre
2008
—
380 214
—
6 586
386 106
33 764
58 550
432 164
103 550
Le calcul du bénéfice de base par action ordinaire pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 est fondé sur
le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires de Domtar en circulation durant l’exercice. Le calcul du bénéfice
dilué par action ordinaire tient compte de l’incidence de toutes les actions ordinaires potentiellement dilutives.
Une partie des options sur actions visant l’achat d’actions ordinaires sont exclues du calcul du bénéfice net (de la
perte nette) dilué(e) par action des exercices étant donné qu’elles auraient été antidilutives.
112
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6.
RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE
RÉGIMES À COTISATIONS DÉTERMINÉES
La Société a plusieurs régimes à cotisations déterminées et régimes interentreprises. La charge de retraite
relative à ces régimes correspond aux cotisations versées par la Société; cette charge s’établissait à 25 millions de
dollars pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (24 millions de dollars en 2009; 21 millions de dollars en
2008).
RÉGIMES À PRESTATIONS DÉTERMINÉES ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES
DE RETRAITE
La Société a plusieurs régimes à prestations déterminées visant une majorité des salariés. Les salariés
canadiens non syndiqués qui se sont joints à la Société après le 1er juin 2000 participent aux régimes à cotisations
déterminées. Les régimes à prestations déterminées sont généralement contributifs au Canada et non contributifs
aux États-Unis. La Société offre également des régimes d’avantages complémentaires de retraite aux salariés
canadiens et américains admissibles; les régimes sont sans capitalisation et englobent les programmes
d’assurance vie, les prestations d’assurance médicale et dentaire, ainsi que les programmes d’invalidité de courte
et de longue durée. La Société offre également des régimes complémentaires non capitalisés à certains cadres
supérieurs.
La charge relative aux régimes de retraite et aux régimes d’avantages complémentaires de retraite et les
obligations connexes sont établies par calculs actuariels, à partir des hypothèses les plus probables de la
direction.
La politique de la Société relativement à la capitalisation des régimes de retraite consiste à verser
annuellement le montant requis pour couvrir les prestations acquises au cours de l’exercice, et à financer le
déficit de solvabilité et les obligations au titre des services passés sur des périodes ne dépassant pas celles qui
sont permises par les organismes de réglementation pertinents. Les obligations au titre des services passés
découlent principalement des améliorations apportées aux avantages prévus dans les régimes. Les régimes
d’avantages complémentaires de retraite ne sont pas capitalisés et des cotisations sont versées annuellement aux
fins du paiement des prestations.
Selon les prévisions de la Société, ses cotisations totales minimales aux régimes de retraite devraient
s’élever à 53 millions de dollars en 2011, en comparaison d’un montant de 161 millions de dollars en 2010
(130 millions de dollars en 2009). Les cotisations versées en 2010 aux régimes d’avantages complémentaires de
retraite se sont élevées à 8 millions de dollars (8 millions de dollars en 2009).
113
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
VARIATION DE L’OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS CONSTITUÉES
Le tableau suivant présente la variation de l’obligation au titre des prestations constituées au 31 décembre
2010 et au 31 décembre 2009, date de l’évaluation pour chaque exercice :
31 décembre 2010
Régimes
d’avantages
Régimes
complémentaires
de retraite
de retraite
$
$
31 décembre 2009
Régimes
d’avantages
Régimes
complémentaires
de retraite
de retraite
$
$
Obligation au titre des prestations constituées au
début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coût des services rendus au cours de l’exercice . . .
Intérêts débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cotisations salariales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte actuarielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Modifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prestations versées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Paiements de prestations directes . . . . . . . . . . . . . . .
Règlement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . .
Prestations spéciales de cessation d’emploi . . . . . . .
1 442
32
87
7
152
1
(96)
(4)
(64)
9
70
—
122
3
7
—
12
—
—
(8)
—
(27)
5
—
1 121
35
84
7
141
—
(91)
(3)
(28)
1
174
1
99
4
7
—
19
(11)
—
(8)
—
—
12
—
Obligation au titre des prestations constituées à la fin . . .
1 636
114
1 442
122
VARIATION DE LA JUSTE VALEUR DE L’ACTIF
Le tableau suivant présente la variation de la juste valeur de l’actif, laquelle tient compte du rendement réel
obtenu, des cotisations et des prestations versées au cours de l’exercice :
31 décembre
2010
Régimes
de retraite
$
31 décembre
2009
Régimes
de retraite
$
Juste valeur de l’actif au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rendement réel des actifs des régimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cotisations patronales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cotisations salariales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prestations versées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Règlement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 362
143
161
7
(100)
(64)
63
1 045
145
130
7
(94)
(28)
157
Juste valeur de l’actif à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 572
1 362
114
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
POLITIQUES ET STRATÉGIES DE PLACEMENT DES ACTIFS DES RÉGIMES
Les actifs des régimes de retraite sont détenus par un certain nombre de fiduciaires indépendants et sont
comptabilisés séparément dans les caisses de retraite de la Société. La stratégie de placement concernant les
actifs des régimes de retraite consiste à maintenir un portefeuille diversifié d’actifs, investis de manière prudente
et dans une optique de sécurité, tout en cherchant à maximiser les rendements en respectant les principes
directeurs fournis dans la politique en matière d’investissement. La diversification des placements dans les
régimes de retraite est adoptée afin de réduire les fluctuations du rendement annuel des régimes de retraite, de
diminuer les risques de marché et de crédit liés à la détention de placements d’un seul émetteur ou d’un seul
secteur des marchés financiers, de réduire le risque lié à une inflation imprévue, d’améliorer le potentiel de
rendement ajusté au risque à long terme des régimes de retraite et de réduire le risque de financement.
Sur une longue période, le rendement des régimes de retraite est déterminé essentiellement par les décisions
prises à l’égard de la composition de l’actif à long terme. Pour gérer le risque à long terme d’insuffisance de
fonds pour s’acquitter de ses obligations au titre des régimes de retraite, la Société effectue des analyses de l’actif
et du passif. À partir de ces analyses, la Société formule des recommandations et détermine la composition de
l’actif cible à long terme, laquelle permet de définir les taux de rendement prévus et de réduire le risque que le
régime subisse les répercussions d’une augmentation de son passif et d’une diminution de son actif. Pour
déterminer la composition de l’actif cible qui répond le mieux à ses objectifs de placement, divers facteurs sont
pris en compte, notamment : a) les caractéristiques de chaque régime, b) la durée des passifs de chaque régime,
c) la solvabilité et la situation financière courante de chaque régime et leur sensibilité aux fluctuations des taux
d’intérêt et à l’inflation, d) les attentes en ce qui a trait au rendement à long terme et au risque pour les
principales catégories d’actifs.
Les placements dans chaque régime peuvent être effectués directement au moyen d’investissements en
espèces dans des titres de capitaux propres ou des obligations ou indirectement au moyen d’instruments dérivés
ou de fonds de placement. Les instruments dérivés doivent être utilisés conformément à un mandat approuvé et
ne peuvent servir à des fins de spéculation.
Il est interdit aux caisses de retraite de la Société de détenir les actions ou instruments d’emprunt de la Société.
Le tableau suivant présente la répartition des actifs des régimes, en fonction de la juste valeur des actifs
détenus et la répartition cible pour 2010 :
Répartition cible
Titres à revenu fixe
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titres de capitaux propres
Actions canadiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions américaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total(1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
Pourcentage des
actifs des
régimes au
31 décembre 2010
Pourcentage
des actifs des
régimes au
31 décembre 2009
0 % à 10 %
53 % à 63 %
3%
58 %
8%
51 %
7 % à 15 %
7 % à 17 %
13 % à 23 %
11 %
14 %
14 %
13 %
17 %
11 %
100 %
100 %
Environ 88 % des actifs des régimes se rapportent aux régimes canadiens et 12 %, aux régimes américains.
115
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
RAPPROCHEMENT DE LA SITUATION DE CAPITALISATION ET DES MONTANTS PRÉSENTÉS
AU BILAN CONSOLIDÉ
Le tableau suivant présente la différence entre la juste valeur de l’actif et l’obligation au titre des prestations
constituées déterminée par méthode actuarielle. Cette différence fait référence au déficit ou au surplus, selon le
cas, ou à la situation de capitalisation des régimes de retraite. De plus, le tableau rapproche le montant du surplus
ou du déficit (situation de capitalisation) et le montant net présenté au bilan consolidé.
31 décembre 2010
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
31 décembre 2009
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
Obligation au titre des prestations constituées à la
fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Juste valeur de l’actif à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(1 636)
1 572
(114)
—
(1 442)
1 362
(122)
—
Situation de capitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(64)
(114)
(80)
(122)
La situation de capitalisation comprend l’obligation au titre des prestations constituées d’un montant de
46 millions de dollars (41 millions de dollars au 31 décembre 2009) relative aux régimes complémentaires non
capitalisés.
31 décembre 2010
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
31 décembre 2009
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
Comptes fournisseurs et autres (NOTE 16) . . . . . . . . . .
Autres passifs et crédits reportés (NOTE 18) . . . . . . . .
Autres actifs (NOTE 13) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
(100)
36
(4)
(110)
—
—
(112)
32
(4)
(118)
—
Montant net constaté au bilan consolidé . . . . . . . . . . . .
(64)
(114)
(80)
(122)
Le tableau suivant présente le montant qui n’est pas encore constaté dans les coûts nets des prestations de
retraite pour une période, mais qui est compris dans le cumul des autres éléments du résultat étendu.
31 décembre 2010
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
Coût des services passés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte cumulée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(22)
(264)
Cumul des autres éléments du résultat étendu . . . . . . . .
(286)
116
9
(9)
—
31 décembre 2009
Régimes
d’avantages
Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
$
$
(25)
(188)
10
(10)
(213)
—
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
Le tableau suivant présente les montants avant impôts compris dans les autres éléments du résultat étendu.
Exercice terminé le
Exercice terminé le
Exercice terminé le
31 décembre 2010
31 décembre 2009
31 décembre 2008
Régimes
Régimes
Régimes
d’avantages
d’avantages
d’avantages
Régimes de complémentaires Régimes de complémentaires Régimes de complémentaires
retraite
de retraite
retraite
de retraite
retraite
de retraite
$
$
$
$
$
$
Coût des services passés . . . . . . .
Amortissement du coût des
services passés . . . . . . . . . . . .
Gain net (perte nette) . . . . . . . . .
Amortissement de la perte
actuarielle nette . . . . . . . . . . . .
Montant net constaté dans les
autres éléments du résultat
étendu (avant impôts)
(NOTE 15) . . . . . . . . . . . . . . .
(1)
4
(100)
—
—
(1)
1
10
(79)
24
—
10
(73)
—
(59)
10
(30)
—
—
(19)
4
(68)
—
9
—
—
(9)
(85)
6
6
Des montants estimatifs de 17 millions de dollars au titre des régimes de retraite et de un million de dollars
au titre des régimes d’avantages complémentaires de retraite, qui sont comptabilisés dans le cumul des autres
éléments du résultat étendu, seront amortis dans les coûts nets des prestations de retraite pour une période en
2011.
Au 31 décembre 2010, l’obligation au titre des prestations constituées et la juste valeur des actifs des
régimes à prestations déterminées dont l’obligation au titre des prestations constituées est supérieure à la juste
valeur des actifs des régimes s’établissaient respectivement à 1 020 millions de dollars et à 921 millions de
dollars (854 millions de dollars et 740 millions de dollars, respectivement, en 2009).
Répartition des coûts nets des prestations au titre des régimes de
retraite pour une période :
Coût des services rendus au cours de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rendement prévu des actifs des régimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement de la perte actuarielle nette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte sur compressiona) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte sur règlementb) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement du coût des services passés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prestations spéciales de cessation d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coûts nets des prestations de retraite pour une période . . . . . . . . . . . . . . .
117
Exercice
terminé le
31 décembre
2010
$
Exercice
terminé le
31 décembre
2009
$
Exercice
terminé le
31 décembre
2008
$
32
87
(92)
10
12
16
3
—
35
84
(74)
4
6
6
3
1
36
78
(80)
—
4
7
1
6
68
65
52
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
Exercice
terminé le
31 décembre
2010
$
Répartition des coûts nets des prestations au titre des régimes de
retraite pour une période :
Coût des services rendus au cours de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement de la perte actuarielle nette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gain sur compressionc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement du coût des services passés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gain sur règlement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
7
1
(13)
(1)
(1)
Coûts nets des prestations de retraite pour une période . . . . . . . . . . . . . . .
(4)
a)
b)
c)
Exercice
terminé le
31 décembre
2009
$
4
7
—
—
—
—
11
Exercice
terminé le
31 décembre
2008
$
4
6
—
(2)
—
—
8
La perte sur compression de 12 millions de dollars au titre des régimes de retraite, pour l’exercice terminé le
31 décembre 2010, est constituée d’un montant de dix millions de dollars relativement à la vente du secteur
du bois et d’un montant de deux millions de dollars relativement à la vente de l’usine de Woodland, dans le
Maine.
La perte sur règlement de 16 millions de dollars au titre des régimes de retraite, pour l’exercice terminé le
31 décembre 2010, découle de la vente du secteur du bois.
Le gain sur compression de 13 millions de dollars au titre des régimes d’avantages complémentaires de
retraite, pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, est constitué d’un montant de trois millions de dollars
relativement à la vente du secteur du bois et d’un montant de dix millions de dollars aux fins de
l’harmonisation des régimes d’avantages complémentaires de retraite de la Société.
HYPOTHÈSES MOYENNES PONDÉRÉES
La Société a utilisé les hypothèses clés suivantes pour déterminer l’obligation au titre de prestations
constituées et les coûts nets des prestations de retraite pour une période. Les hypothèses qui suivent sont à long
terme et tiennent compte de la nature des avantages sociaux futurs.
31 décembre
2010
Régimes de retraite
Obligation au titre des prestations constituées
Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taux de croissance de la rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coûts nets des prestations de retraite pour une période
Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taux de croissance de la rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rendement à long terme prévu des actifs des régimes . . . . . . . . . . . .
31 décembre
2009
31 décembre
2008
5,5 %
2,7 %
6,4 %
2,7 %
7,3 %
3,0 %
6,3 %
2,9 %
7,0 %
6,8 %
2,8 %
6,8 %
5,5 %
2,9 %
6,3 %
Taux d’actualisation pour les régimes de retraite canadiens : 5,5 % selon un modèle en vertu duquel des
projections de trésorerie sont établies pour des régimes hypothétiques et actualisées selon une courbe de
rendement du cours au comptant élaborée à partir des données de rendement des obligations de sociétés de
catégorie AA fournies par PC Bond Analytics. Un ajustement a été apporté aux rendements afin de ne pas tenir
compte des rendements fournis pour les échéances de 25 ans et de 30 ans, étant donné qu’un cours au comptant
uniforme a été présumé à partir de 20 ans.
118
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
Taux d’actualisation des régimes de retraite aux États-Unis : 5,45 % selon les flux de trésorerie prévus de
Domtar dans la courbe de rendement de Mercer, qui est fondée sur des obligations avec une notation de AA ou
plus de Moody’s, à l’exception des obligations avec amortissement, des obligations dont la taille de l’émission
est inférieure à une taille d’émission minimale, et de certaines autres obligations.
31 décembre
2010
Régimes d’avantages complémentaires de retraite
Obligation au titre des prestations constituées
Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taux de croissance de la rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coûts nets des prestations de retraite pour une période
Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taux de croissance de la rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 décembre
2009
31 décembre
2008
5,5 %
2,8 %
6,3 %
2,8 %
6,9 %
3,0 %
6,4 %
2,8 %
6,0 %
3,0 %
5,6 %
3,0 %
Avec prise d’effet le 1er janvier 2011, la Société utilisera le taux de 6,75 % (7,0 % en 2010; 6,8 % en
2009) comme taux de rendement prévu des actifs des régimes, ce qui reflète le point de vue actuel sur les taux de
rendement à long terme des placements. L’hypothèse relative au taux de rendement global à long terme prévu des
actifs des régimes est fondée sur la meilleure estimation de la direction quant aux rendements à long terme des
principales catégories d’actifs (trésorerie et équivalents de trésorerie, titres de capitaux propres et
obligations) pondérés en fonction de l’attribution réelle des actifs à la date d’évaluation, déduction faite des
charges. Ce taux comprend une prime de risque sur capitaux propres établie par rapport au rendement des
obligations du gouvernement dans le cas des placements en titres de capitaux propres, et une prime de valeur
ajoutée pour l’apport d’une gestion active au rendement. Les sources utilisées pour déterminer la meilleure
estimation de la direction quant aux rendements à long terme sont nombreuses et comprennent le rendement des
obligations propres à un pays, lequel peut être établi à partir des données du marché au moyen des indices
obligataires locaux ou d’analyses du marché obligataire local, ainsi que l’inflation propre à un pays et les attentes
à l’égard du marché de l’investissement établies à partir des données du marché ou des attentes des analystes ou
des gouvernements selon le cas.
Aux fins de l’évaluation, la Société a posé comme hypothèse un taux d’augmentation annuel moyen pondéré
de 6,2 % du coût des indemnités garanties, par participant, au titre des soins de santé pour 2011, en supposant
que ce taux diminue graduellement pour s’établir à 4,1 % d’ici 2028 et qu’il demeure à ce niveau par la suite.
Une augmentation ou une diminution de 1 % de ce taux aurait l’incidence suivante :
Augmentation de 1 %
$
Incidence sur les coûts nets des prestations au titre des régimes
d’avantages complémentaires de retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence sur l’obligation au titre des prestations constituées . . . . . . . . . .
—
4
Diminution de 1 %
$
(1)
(8)
ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR
Les directives de l’ASC du FASB portant sur les évaluations de la juste valeur et l’information à fournir
établissent une hiérarchie des justes valeurs qui classe en ordre de priorité les informations selon trois niveaux de
techniques utilisées pour évaluer la juste valeur. Le classement d’un instrument financier dans la hiérarchie des
119
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
justes valeurs est déterminé d’après le plus bas niveau d’informations disponibles et pertinentes pour l’évaluation
de la juste valeur. Les directives de l’ASC du FASB établissent trois niveaux d’informations pouvant être utilisés
pour évaluer la juste valeur et les classent en ordre de priorité :
Niveau 1–Cours des actifs et des passifs identiques sur un marché actif.
Niveau 2–Données observables autres que le cours des actifs et des passifs identiques sur un marché actif,
cours des actifs et des passifs identiques ou semblables sur un marché inactif, ou autres données qui sont
observables ou qui peuvent être corroborées par des données observables sur le marché sur toute la durée de
vie des actifs ou des passifs.
Niveau 3–Données qui sont généralement inobservables et qui reflètent généralement les estimations de la
direction à l’égard des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour évaluer le prix de l’actif
ou du passif.
Le tableau suivant présente la juste valeur des actifs des régimes au 31 décembre 2010, par catégorie d’actifs :
Catégorie d’actifs
Total
$
Évaluations de la juste valeur au
31 décembre 2010
Cours d’actifs
Données
Données
identiques sur
pertinentes
pertinentes
un marché actif observables inobservables
(niveau 1)
(niveau 2)
(niveau 3)
$
$
$
Trésorerie et placements à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PCAA1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations du gouvernement du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titres de créance canadiens et américains . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonds indiciels d’obligations2), 3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions canadiennes4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions américaines5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions internationales6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonds indiciels d’actions américaines3), 7) . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titres adossés à des actifs3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats dérivés8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75
214
430
77
181
168
18
194
210
3
2
75
—
429
72
—
168
18
194
—
—
—
—
—
1
5
181
—
—
—
210
3
2
—
214
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 572
956
402
214
1)
2)
3)
4)
Cette catégorie est décrite à la section intitulée « Papier commercial adossé à des actifs ».
Cette catégorie représente un fonds indiciel d’obligations canadiennes qui n’est pas géré activement et dont
le rendement suit celui de l’indice d’obligations à long terme DEX, un fonds indiciel d’obligations
américaines qui n’est pas géré activement et dont le rendement suit celui de l’indice Barclays Capital
Government/Credit et un fonds d’obligations américaines activement géré dont l’indice de référence est
l’indice Barclays Capital Long-term Government/Credit.
La juste valeur des actifs de ce régime est classée dans le niveau 2 (données qui sont observables,
directement ou indirectement) parce qu’elle est évaluée par le fiduciaire d’après les cours sur des marchés
actifs, et que les actifs peuvent être rachetés à la date d’évaluation ou à court terme.
Cette catégorie représente des portefeuilles actifs et distincts d’actions de sociétés canadiennes à grande
capitalisation dans lesquels il est possible d’acheter des titres de sociétés à petite et moyenne capitalisation.
120
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
5)
6)
7)
8)
Cette catégorie représente des actions américaines détenues dans un portefeuille actif et distinct d’actions
mondiales.
Cette catégorie représente un portefeuille actif et distinct d’actions de sociétés autres que nord-américaines à
capitalisations diverses et un portefeuille actif et distinct d’actions mondiales.
Cette catégorie représente des fonds indiciels d’actions qui ne sont pas gérés activement et dont le
rendement suit celui de l’indice S&P 500.
La juste valeur des contrats dérivés est classée dans le niveau 2 (données qui sont observables, directement
ou indirectement) parce qu’elle est évaluée d’après des indices obligataires à long terme.
Le tableau suivant présente la juste valeur des actifs des régimes au 31 décembre 2009, par catégorie
d’actifs :
Catégorie d’actifs
Total
$
Évaluations de la juste valeur au
31 décembre 2009
Cours d’actifs
Données
Données
identiques sur
pertinentes
pertinentes
un marché actif observables inobservables
(niveau 1)
(niveau 2)
(niveau 3)
$
$
$
Trésorerie et placements à court terme1) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PCAA2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations du gouvernement du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titres de créance canadiens et américains . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations du gouvernement des États-Unis . . . . . . . . . . . . . .
Fonds indiciels d’obligations3), 4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions canadiennes5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions internationales6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonds indiciels d’actions américaines3), 7) . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonds indiciels d’actions internationales3), 8) . . . . . . . . . . . . . . .
Titres adossés à des actifs3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats dérivés9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
449
205
250
74
6
58
80
108
91
34
5
2
449
—
250
74
6
—
80
108
—
—
—
—
—
—
—
—
—
31
—
—
91
34
5
2
—
205
—
—
—
27
—
—
—
—
—
—
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 362
967
163
232
1)
2)
3)
4)
5)
6)
Le niveau de la trésorerie et des placements à court terme est attribuable à des apports de 80 millions de
dollars dans les régimes à la fin de l’exercice ainsi qu’à des placements de 330 millions de dollars dans des
instruments dérivés sur actions et obligations.
Cette catégorie est décrite à la section intitulée « Papier commercial adossé à des actifs ».
La juste valeur des actifs de ce régime est classée dans le niveau 2 (données qui sont observables,
directement ou indirectement) parce qu’elle est évaluée par le fiduciaire d’après les cours sur des marchés
actifs et que les actifs peuvent être rachetés à la date d’évaluation ou à court terme.
Le montant de 27 millions de dollars est classé dans le niveau 3 parce que les actifs sont affectés et qu’ils ne
peuvent être rachetés à court terme.
Cette catégorie représente un portefeuille actif et distinct d’actions de sociétés canadiennes à grande
capitalisation dans lequel il est possible d’acheter des titres de sociétés à petite et moyenne capitalisation.
Cette catégorie représente un portefeuille actif et distinct d’actions de sociétés autres que nord-américaines à
capitalisations diverses.
121
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
7)
8)
9)
Cette catégorie représente un fonds indiciel d’actions qui n’est pas géré activement et dont le rendement suit
celui de l’indice S&P 500.
Cette catégorie représente un fonds indiciel d’actions qui n’est pas géré activement et dont le rendement suit
celui d’un indice autre que nord-américain (indice MSCI-EAFE).
La juste valeur des contrats dérivés est classée dans le niveau 2 (données qui sont observables, directement
ou indirectement) parce qu’elle est évaluée d’après des indices boursiers et des indices obligataires à long
terme.
PAPIER COMMERCIAL ADOSSÉ À DES ACTIFS
Au 31 décembre 2010, les caisses de retraite canadiennes de Domtar Corporation détenaient du papier
commercial adossé à des actifs (« PCAA ») d’une valeur de 214 millions de dollars (213 millions de dollars
canadiens). Au 31 décembre 2009, les caisses de retraite détenaient du PCAA d’une valeur de 205 millions de
dollars (214 millions de dollars canadiens). En 2010, la valeur totale de ces billets a été avantagée par un
raffermissement du dollar canadien, à hauteur de 9 millions de dollars, et par une augmentation de la valeur de
marché de 20 millions de dollars (21 millions de dollars canadiens). Les remboursements et les ventes effectués
en 2010 ont totalisé 20 millions de dollars (21 millions de dollars canadiens).
La plupart de ces placements, soit 90 % de leur valeur de marché (91 % en 2009), ont fait l’objet d’une
restructuration en vertu de l’ordonnance du tribunal régissant l’Accord de Montréal, qui a été parachevée
en janvier 2009, tandis que le reste des placements sont dans des fonds multicédants ayant été restructurés hors
de l’Accord de Montréal ou qui font l’objet d’un litige entre le promoteur et la contrepartie.
Il n’existe pas de marché coté liquide et actif pour le PCAA détenu par les caisses de retraite de la Société.
La juste valeur des billets de PCAA est fondée essentiellement sur un modèle financier tenant compte des
incertitudes quant au rendement, aux écarts de taux, à la nature et au risque de crédit des actifs sous-jacents, au
montant et au calendrier des rentrées de fonds, et au marché restreint pour les nouveaux billets au 31 décembre
2010.
Le plus important fonds multicédant détenu par les caisses de retraite visé par l’Accord de Montréal est
composé principalement de placements garantis auxquels sont adossés des instruments dérivés sur défaillance de
crédit qui protègent les contreparties des défaillances de crédit éventuelles excédant un seuil précisé issues de
différents portefeuilles de titres de créance de sociétés. La méthode d’évaluation était fondée sur l’établissement
d’un écart approprié pour chaque catégorie de billets déterminé en fonction du degré de protection implicite
contre les défaillances qu’apporte chaque catégorie. L’écart a été établi en fonction des écarts de crédit sur un
indice de swaps sur défaillances de première qualité et selon les tranches comparables de cet indice offrant une
protection équivalente. En outre, une prime d’illiquidité de 1,75 % a été ajoutée à cet écart. L’écart ainsi fixé a
servi à calculer la valeur actualisée de tous les billets après prise en compte de la date d’échéance prévue. Un
taux d’actualisation additionnel de 2,5 % a été appliqué pour refléter l’incertitude relative à la valeur des
garanties détenues à l’appui des opérations sur dérivés. Toute augmentation de 1 % du taux d’actualisation
réduirait de 7 millions de dollars (7 millions de dollars canadiens) la valeur de ces billets.
La valeur des autres billets assujettis à l’Accord de Montréal a été soit obtenue du gestionnaire des
placements responsable des billets en question, soit dérivée de la valeur de négociation de titres possédant des
caractéristiques semblables à celles des actifs auxquels sont adossés les billets. Quant aux fonds multicédants
122
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 6 : RÉGIMES DE RETRAITE ET RÉGIMES D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE
RETRAITE (suite)
exclus de l’Accord de Montréal, qui procurent également une protection aux contreparties contre les défaillances
de crédit au moyen d’instruments dérivés, ils ont été évalués en fonction de la valeur de la garantie détenue par
les fonds multicédants, déduction faite de la valeur de marché des dérivés de crédit fournie par le promoteur des
fonds, un taux d’actualisation additionnel (correspondant à 1,75 % par année) étant appliqué pour refléter
l’illiquidité. Un fonds multicédants qui fait toujours l’objet d’un litige a reçu une valeur de néant.
Parmi les modifications qui pourraient avoir une incidence importante sur la valeur future du PCAA, notons
1) les fluctuations de la valeur des actifs sous-jacents et des opérations sur dérivés qui s’y rapportent, 2) des
développements liés à la liquidité du marché du PCAA et 3) un ralentissement économique majeur et prolongé en
Amérique du Nord et la faillite des sociétés émettrices des titres de créance auxquels il est fait référence.
Le tableau suivant présente les changements survenus durant la période à l’égard des évaluations de
niveau 3 de la juste valeur des actifs des régimes :
Évaluations de la juste valeur au moyen de données
pertinentes inobservables (niveau 3)
PCAA inclus PCAA exclus Fonds indiciel
dans l’Accord
de l’Accord
d’obligations
de Montréal
de Montréal
affecté
TOTAL
$
$
$
$
Solde au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Règlements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rendement réel des actifs des régimes . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . . . . . .
186
(20)
20
7
19
—
—
2
Solde à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
193
21
27
(29)
2
—
232
(49)
22
9
—
214
PRESTATIONS FUTURES ESTIMATIVES DÉCOULANT DES RÉGIMES
Le tableau suivant présente les montants des prestations futures estimatives découlant des régimes pour les
dix prochaines années, au 31 décembre 2010 :
2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2016 à 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
123
Régime
de retraite
$
Régimes
d’avantages
complémentaires
de retraite
$
101
101
130
106
108
596
7
7
7
8
7
37
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 7.
AUTRES PERTES (PRODUITS) D’EXPLOITATION, MONTANT NET
Les autres pertes (produits) d’exploitation constituent un ensemble de pertes et de produits occasionnels et
récurrents; aussi, ils peuvent varier d’un exercice à l’autre. Les autres pertes (produits) d’exploitation de la
Société comprennent les éléments suivants :
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
(25)
50
(10)
—
(7)
4
6
2
20
(498)
—
—
(1)
(6)
4
6
(2)
(497)
—
—
—
(6)
(3)
1
(5)
5
(8)
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
97
—
35
121
—
3
132
1
(8)
12
2
(12)
2
10
156
1
155
11
125
—
125
Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange (NOTE 9) . . .
Perte sur la vente du secteur du bois (NOTE 24) . . . . . . . . . . .
Gain sur la vente de l’usine de Woodland (NOTE 24) . . . . . . .
Gain sur la vente de marques de commerce . . . . . . . . . . . . . . .
Gain sur la vente d’immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . .
Provision relative aux questions environnementales . . . . . . . . .
Perte (gain) de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres pertes (produits) d’exploitation, montant net . . . . . . . . .
NOTE 8.
INTÉRÊTS DÉBITEURS, MONTANT NET
Le tableau suivant présente la répartition des intérêts débiteurs :
Intérêts sur la dette à long terme1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prime et frais liés à l’échange de dettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte (gain) sur le rachat de titres de la dette à long terme . . . .
Reprise d’un écart d’évaluation à la baisse (à la hausse) à
l’égard de débentures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Titrisation de créances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement des frais d’émission de titres d’emprunt et
autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Moins : revenu d’intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
(3)
5
6
133
—
133
La Société a capitalisé des intérêts débiteurs de quatre millions de dollars en 2010 (un million de dollars en
2009 et néant en 2008) relativement aux coûts d’emprunt liés à divers projets de construction à ses
installations.
124
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9.
IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
Le bénéfice (la perte) avant impôts de Domtar Corporation selon les territoires d’imposition s’établissait
comme suit :
Bénéfice aux États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
177
271
448
560
(70)
490
15
(585)
(570)
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
Le tableau suivant présente la répartition des impôts sur les bénéfices :
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
États-Unis–Impôts fédéral et étatiques :
Exigibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À l’étranger :
Exigibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Économie) charge d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
(74)
101
79
45
(11)
—
(100)
(157)
—
—
180
—
(31)
3
La charge d’impôts de Domtar Corporation diffère du montant obtenu lorsqu’elle est calculée en appliquant au
bénéfice (à la perte) avant impôts le taux d’imposition des bénéfices de 35 % prévu par la loi pour les raisons
suivantes :
Taux d’imposition fédéral prévu par la loi aux États-Unis . . . .
Éléments de rapprochement :
Impôts locaux et étatiques, déduction faite de l’économie
d’impôt fédéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Écart lié au taux d’imposition étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Crédits d’impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte de valeur de l’écart d’acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produit tiré des crédits d’impôt pour biocarburants de
rechange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Modifications du taux d’imposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Positions fiscales incertaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Déduction accordée aux fabricants américains . . . . . . . . . . . . .
Provision pour moins-value à l’égard des actifs d’impôts
reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charge (économie) d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
125
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2008
$
157
172
(199)
15
(14)
(148)
—
4
6
(13)
—
4
25
(6)
113
(9)
—
15
(2)
(176)
(2)
168
(2)
(164)
(7)
(157)
29
(6)
180
—
1
8
(2)
52
7
3
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (suite)
En 2010, la Société a comptabilisé un produit de 25 millions de dollars au titre des crédits d’impôt pour
biocarburants de rechange, au poste Autres pertes (produits) d’exploitation de l’état consolidé des résultats. Ce
montant correspondait à un ajustement des montants présentés à titre de produit reporté au 31 décembre 2009 et a
été imputé aux résultats en vertu d’une directive publiée par l’IRS en mars 2010. Ce produit s’est traduit par une
économie d’impôt de neuf millions de dollars et un passif additionnel pour des positions fiscales incertaines de
sept millions de dollars, ces deux éléments ayant une incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis
en 2010. De plus, en 2010, la Société a inscrit une économie nette d’impôts de 127 millions de dollars au titre du
crédit pour la production de biocarburants cellulosiques (Cellulose Biofuel Producer Credit, « CBPC ») réclamé
(209 millions de dollars de CBPC, moins une charge d’impôts de 82 millions de dollars), ce qui a eu une
incidence sur le taux d’imposition effectif aux États-Unis. Finalement, au quatrième trimestre de 2010, la Société
a éliminé la provision pour moins-value à l’égard de son actif d’impôts reportés net au Canada. La totalité du
solde de 164 millions de dollars de la provision pour moins-value qui existait au 1er janvier 2010 a soit été
utilisée au cours de 2010, soit fait l’objet d’une reprise à la fin de 2010 en fonction des bénéfices prévisionnels
futurs, ce qui a eu une incidence sur le taux d’imposition effectif consolidé global et au Canada.
En juillet 2010, l’Office of Chief Counsel de l’Internal Revenue Service des États-Unis (« IRS »), a publié
un mémorandum (appelé « Advice Memorandum ») indiquant que les biocarburants cellulosiques admissibles
vendus ou utilisés avant le 1er janvier 2010 donneraient droit à un CBPC sans que les sociétés ne soient tenues de
s’inscrire à l’EPA, l’agence de protection de l’environnement des États-Unis. Pour chaque gallon de biocarburant
cellulosique admissible produit par un assujetti exploitant une usine de pâte et papier qui est utilisé comme
carburant dans le cours des activités de l’assujetti pendant l’année civile 2009, l’assujetti aura droit à un CBPC
non remboursable de 1,01 $. Un assujetti pourra demander ce crédit sur sa déclaration fiscale fédérale de 2009
lorsqu’il aura reçu une lettre d’inscription de l’IRS et tout CBPC non utilisé pourra être reporté jusqu’en 2015 et
être appliqué en réduction d’une partie de l’impôt fédéral qui serait autrement à payer.
La Société a environ 207 millions de gallons de biocarburant cellulosique admissible au CBPC pour lesquels
elle ne s’est pas encore prévalue du crédit pour producteurs de mélanges de biocarburants de rechange
(Alternative Fuel Mixture Credit, « AFMC »), ce qui représente un CBPC d’environ 209 millions de dollars ou
un bénéfice après impôts d’environ 127 millions de dollars. En juillet 2010, la Société a demandé à l’IRS de
l’inscrire afin de pouvoir bénéficier du CBPC et elle a reçu, le 28 septembre 2010, l’avis confirmant son
inscription. Le 15 octobre 2010, l’Office of Chief Counsel de l’IRS a publié un mémorandum indiquant que
l’AFMC et le CBPC pouvaient être réclamés au cours de la même année pour des volumes différents de liqueur
noire. En novembre 2010, la Société a déposé auprès de l’IRS une déclaration fiscale modifiée pour 2009
demandant un crédit pour la production de biocarburant cellulosique de 209 millions de dollars et a constaté une
économie nette d’impôts de 127 millions de dollars au poste Charge (économie) d’impôts, de l’état consolidé des
résultats. Au 31 décembre 2010, la Société disposait encore d’environ 170 millions de dollars de crédit restants à
déduire du passif au titre de l’impôt sur les bénéfices fédéral futur aux États-Unis.
En 2009, la Société a comptabilisé un produit de 503 millions de dollars, avant déduction des frais connexes
de cinq millions de dollars, tiré des crédits d’impôt pour biocarburants de rechange, sans charge d’impôts
connexes, ce qui s’est traduit par un bénéfice de 176 millions de dollars et un passif additionnel pour des
positions fiscales incertaines de 162 millions de dollars, ces deux éléments ayant une incidence sur le taux
d’imposition effectif aux États-Unis. Si la position fiscale de la Société concernant les crédits d’impôt pour
biocarburants de rechange est agréée, en totalité ou en partie, la Société constatera un avantage fiscal futur égal
126
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (suite)
au montant des avantages consentis. De plus, le taux d’imposition effectif au Canada en 2009 a été touché par la
provision pour moins-value additionnelle enregistrée à l’égard des nouveaux actifs d’impôts reportés au Canada
d’une valeur de 29 millions de dollars.
En 2008, la Société a comptabilisé une perte de valeur de l’écart d’acquisition de 321 millions de dollars,
sans économie d’impôts connexe, ce qui a eu une incidence sur les taux d’imposition effectifs au Canada et aux
États-Unis. Le taux d’imposition effectif au Canada en 2008 a également été touché par la provision pour moinsvalue à l’égard des actifs d’impôts nets reportés au Canada d’une valeur de 52 millions de dollars.
Les actifs et passifs d’impôts reportés tiennent compte des taux d’imposition qui devraient être en vigueur
pour les exercices futurs lorsque les éléments reportés se résorbent. Des variations des taux d’imposition ou des
lois fiscales ont une incidence sur la charge ou l’économie d’impôts futurs. L’incidence de tels changements
survenus au cours des trois derniers exercices est incluse dans les « Modifications du taux d’imposition », dans le
rapprochement du taux d’imposition effectif présenté plus haut.
ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔTS REPORTÉS
Les incidences fiscales des écarts temporaires importants ont donné lieu aux actifs et passifs d’impôts
reportés suivants au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009 :
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
Provisions comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reports prospectifs de pertes d’exploitation et autres déductions, montant net . . . . . . .
Régimes de retraite et régimes d’avantages sociaux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Crédits d’impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
91
114
52
1
234
12
93
179
64
3
44
2
Actifs d’impôts reportés, montant brut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provision pour moins-value . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
504
—
385
(164)
Actifs d’impôts reportés, montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
504
221
Immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produit reporté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence du taux de change sur la dette à long terme et les placements . . . . . . . . . . . . .
(820)
(83)
(30)
(824)
—
(27)
Total des passifs d’impôts reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(933)
(851)
Passifs d’impôts reportés, montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(429)
(630)
Inclus dans :
Actifs d’impôts reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres actifs (NOTE 13) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés et autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
115
140
(2)
(682)
137
32
(6)
(793)
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(429)
(630)
127
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (suite)
Au 31 décembre 2010, Domtar Corporation avait utilisé la totalité du montant net des reports prospectifs de
pertes d’exploitation au titre de l’impôt fédéral des États-Unis (227 millions de dollars au 31 décembre 2009), et
n’avait aucun report prospectif pour les années à venir. Les pertes au titre de l’impôt fédéral du Canada ainsi que
les frais de recherche scientifique et de développement expérimental non déduits antérieurement s’établissaient à
394 millions de dollars (397 millions de dollars canadiens), dont une tranche de 13 millions de dollars
(13 millions de dollars canadiens) commencera à expirer en 2025.
Lorsqu’elle évalue la réalisation des actifs d’impôts reportés, la direction évalue s’il est plus probable
qu’improbable que les actifs d’impôts reportés ne pourront se réaliser, en totalité ou en partie. La réalisation
finale des actifs d’impôts reportés dépend de la génération de bénéfices imposables futurs durant les périodes au
cours desquelles les écarts temporaires deviennent déductibles. Lorsqu’elle procède à son évaluation, la direction
tient compte du calendrier de résorption des passifs d’impôts reportés, du bénéfice imposable futur prévisionnel
et de stratégies de planification fiscale. Elle estime qu’il est plus probable qu’improbable que les résultats
d’exploitation futurs généreront suffisamment de bénéfices imposables pour permettre la réalisation des actifs
d’impôts reportés.
La Société avait auparavant constitué une provision pour moins-value à l’égard du montant net des actifs
d’impôts reportés des filiales canadiennes, et la provision pour moins-value qui a été comptabilisée au
31 décembre 2009 se chiffrait à 164 millions de dollars. Les filiales canadiennes de Domtar Corporation ont
comptabilisé d’importantes pertes comptables en 2007, en 2008 et en 2009 (incluant la perte de valeur et les frais
de fermeture liés aux installations de Dryden). Les résultats alors projetés de nos établissements canadiens
n’avaient pas fourni suffisamment d’éléments probants positifs pour atténuer la portée des éléments probants
négatifs liés aux pertes comptables cumulées, et la Société a jugé que la réalisation des actifs d’impôts reportés
nets était « plus probable qu’improbable », conformément à l’ASC 740. Par conséquent, la Société a inscrit une
charge de 52 millions de dollars en 2008 pour constituer une provision pour moins-value à l’égard du montant
net restant de tous ses actifs d’impôts reportés des activités canadiennes survenus en 2008 et au cours de tous les
exercices précédents. Les actifs d’impôts reportés nets au Canada se composent principalement des pertes
d’exploitation nettes des activités, des frais de recherche scientifique et de développement expérimental non
déduits antérieurement et des biens amortissables.
La Société évalue la probabilité de réalisation des actifs d’impôts reportés sur une base trimestrielle. Le fait
d’évaluer la nécessité d’une provision pour moins-value à l’égard des actifs d’impôts reportés fait souvent appel
à un jugement important. Tous les éléments probants disponibles, favorables et défavorables, doivent être pris en
considération pour déterminer, en fonction du poids de ces éléments probants, si une provision pour moins-value
est nécessaire. La Société tient particulièrement compte des éléments suivants :
•
le résultat historique, en particulier les trois derniers exercices;
•
la résorption des écarts temporaires imposables futurs;
•
le résultat prévisionnel;
•
les stratégies de planification fiscale;
•
les dessaisissements.
Dans son processus d’évaluation, la Société accorde le plus de poids au résultat historique. Au quatrième
trimestre de 2010, après avoir évalué tous les éléments probants disponibles, qu’ils soient favorables ou
défavorables, la Société a déterminé qu’il était plus probable qu’improbable que l’actif d’impôts reportés net
128
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (suite)
au Canada se réalise dans sa totalité avant son échéance, même si cette réalisation n’est pas assurée. Les
principaux facteurs qui ont mené à la conclusion que les éléments probants favorables ont fini par avoir plus de
poids que les éléments probants défavorables existants au cours du quatrième trimestre de 2010 comprennent
notamment le fait que les activités au Canada, à l’exclusion des activités liées au secteur du bois (vendues à un
tiers le 30 juin 2010) et autres éléments du résultat étendu, qui avaient enregistré une perte pendant trois
exercices consécutifs ont par la suite enregistré un bénéfice pendant trois exercices consécutifs et ce, au
quatrième trimestre de 2010; qu’elles ont affiché une rentabilité continue pendant tout l’exercice 2010; et
qu’elles devraient continuer à être rentables au cours des exercices à venir. Par conséquent, la Société a libéré la
provision pour moins-value qu’elle avait auparavant constituée à l’égard de son actif d’impôts reportés, ce qui a
donné lieu à la constatation d’une économie d’impôts reportés de 164 millions de dollars à l’état consolidé des
résultats pour 2010.
La Société ne porte pas le passif d’impôts aux États-Unis au débit des bénéfices non répartis de ses filiales
canadiennes. Les bénéfices des filiales canadiennes, qui reflètent la totalité de la charge d’impôts au Canada, sont
actuellement réinvestis indéfiniment dans les activités canadiennes. Les écarts temporaires découlant de sa
participation dans ses filiales canadiennes n’ont donné lieu à aucun passif d’impôts reportés non constaté.
INCERTITUDE RELATIVE AUX IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
Au 31 décembre 2010, le montant brut des économies d’impôts non constatées de la Société se chiffrait à
environ 242 millions de dollars (226 millions de dollars et 45 millions de dollars aux 31 décembre 2009 et 2008,
respectivement). Si elles étaient constatées en 2011, ces économies d’impôts auraient une incidence sur le taux
d’imposition effectif. Ces montants représentent l’exposition brute dans certains territoires et ne reflètent pas les
économies additionnelles qui devraient être réalisées si ces positions étaient maintenues, comme une déduction
d’impôts fédérale qui pourrait être réalisée si une déduction étatique non comptabilisée n’était pas maintenue.
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
31 décembre
2008
$
Solde au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ajouts en vertu de positions fiscales liées à l’exercice visé . . . . . . . . . . . .
Ajouts en vertu de positions fiscales liées aux exercices précédents . . . . .
Réductions selon les positions fiscales liées aux exercices précédents . . .
Intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
226
14
—
(5)
6
1
45
179
—
—
—
2
40
7
6
(6)
1
(3)
Solde à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
242
226
45
La Société a comptabilisé des intérêts courus de 6 millions de dollars liés à des économies d’impôts non
constatées pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (néant et un million de dollars en 2009 et en 2008,
respectivement). La Société comptabilise des intérêts courus et des pénalités, le cas échéant, liés à des économies
d’impôts non constatées au titre de la charge d’impôts.
La Société et ses filiales produiront une déclaration fiscale fédérale consolidée aux États-Unis pour 2010
ainsi que des déclarations fiscales au Canada, à Hong Kong, ainsi que dans divers États et provinces. Au
31 décembre 2010, les déclarations fiscales fédérales des filiales de la Société pourraient faire l’objet d’audits
aux États-Unis et au Canada, ainsi que dans divers États et provinces pour les années d’imposition 2006 à 2010,
129
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 9. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (suite)
et pour lesquelles les années d’imposition au fédéral aux États-Unis antérieures à 2007 présentaient, à la clôture,
un passif d’impôts en espèces; toutefois les reports prospectifs de pertes peuvent être ajustés au cours de tout
exercice où la perte est utilisée. De l’avis de la Société, les rajustements par suite de ces audits n’auront pas
d’incidence importante sur ses résultats d’exploitation, sa situation financière ni ses flux de trésorerie. La Société
ne prévoit pas apporter de changement important au montant des économies d’impôts non constatées au cours
des 12 prochains mois. Cependant, il existe une incertitude importante quant à l’issue des audits et quant au
moment de leur règlement.
CONVENTION DE PARTAGE DES IMPÔTS
Dans le cadre de la Transaction, la Société a signé une convention de partage des impôts qui régit ses droits
et obligations ainsi que ceux de Weyerhaeuser après la réalisation de la Transaction en ce qui concerne les impôts
pour les périodes précédant et suivant la Distribution concernant les impôts généraux dans le cours normal des
affaires, et traite aussi de questions administratives connexes. La « Distribution » s’entend de la distribution des
actions de la Société aux actionnaires de Weyerhaeuser. La Société devra généralement tenir Weyerhaeuser et ses
actionnaires indemnes à l’égard des impôts attribuables à la Distribution s’ils découlent d’un acte ou d’une
omission de la part de la Société après la Distribution. Cependant, si Weyerhaeuser comptabilisait un gain sur la
Distribution pour d’autres motifs qu’un acte ou une omission de la part de la Société après la Distribution,
Weyerhaeuser serait responsable du paiement de ces impôts et n’aurait pas droit à une indemnisation de la part de
la Société en vertu de la convention de partage des impôts.
NOTE 10.
STOCKS
Le tableau suivant présente les composantes des stocks :
Produits en cours et produits finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Matières premières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fournitures d’exploitation et d’entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
130
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
361
105
182
430
114
201
648
745
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 11.
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Le tableau suivant présente les composantes des immobilisations corporelles :
Matériel et outillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bâtiments et aménagements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Concessions forestières et terrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actifs en construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fourchette de la
durée de vie utile
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
3 à 20
10 à 40
7 808
1 122
284
41
8 048
1 168
286
73
9 255
(5 488)
9 575
(5 446)
3 767
4 129
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
Moins : provision pour amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
NOTE 12.
ACTIFS INCORPORELS
Le tableau suivant présente les composantes des actifs incorporels :
Durée de vie utile moyenne
pondérée
Actifs incorporels amortissables
Droits d’usage de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats d’approvisionnement en électricité . . . . . . . . .
Relations clients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marques de commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats d’approvisionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Droits de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
40
25
17
7
5
Méthode de l’amortissement
proportionnel à l’utilisation
8
33
11
7
6
—
15
31
11
7
6
23
Provision pour moins-value . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
65
(9)
93
(8)
Total des actifs incorporels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
56
85
L’amortissement au titre des actifs incorporels pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 totalise
quatre millions de dollars (huit millions de dollars en 2009; dix millions de dollars en 2008).
131
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 12. ACTIFS INCORPORELS (suite)
L’amortissement prévu au titre des actifs incorporels pour les cinq prochains exercices se répartit comme
suit :
Amortissement au titre des actifs incorporels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2011
$
2012
$
2013
$
2014
$
2015
$
5
5
3
3
2
NOTE 13.
AUTRES ACTIFS
Le tableau suivant présente les composantes des autres actifs :
31 décembre
2010
$
Actif de retraite–régimes de retraite à prestations déterminées (NOTE 6) . . . . . . . . . . .
Frais d’émission de titres d’emprunt non amortis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actif d’impôts reportés (NOTE 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Placements et avances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 décembre
2009
$
36
13
140
7
7
32
19
32
14
6
203
103
NOTE 14.
PASSIF AU TITRE DES FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION
La Société examine régulièrement sa capacité de production globale dans le but de l’adapter à la demande à
long terme prévue.
Le 17 novembre 2010, la Société a annoncé le démarrage de sa nouvelle machine à fabriquer de la pâte en
flocons, dont la capacité de production annuelle s’élèvera à environ 444 000 tonnes métriques. L’usine produira
uniquement de la pâte en flocons. Elle exploitera deux chaînes de production de fibres et une machine à fabriquer
de la pâte en flocons. Au cours de l’exercice, la Société a enregistré un montant de 39 millions de dollars au titre
de l’amortissement accéléré et un montant de un million de dollars au titre de la désuétude des stocks,
relativement au réaménagement de l’usine de Plymouth, en Caroline du Nord, qui consacre désormais 100 % de
sa production à la pâte en flocons, tel qu’il a été annoncé le 20 octobre 2009. En 2010, la Société a constaté une
réduction de valeur d’un montant de un million de dollars liée à la machine à papier connexe.
Au cours du deuxième trimestre de 2010, la Société a décidé de fermer son usine de fabrication de
formulaires de Cerritos, en Californie, et elle a constaté une réduction de valeur d’un montant de un million de
132
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 14. PASSIF AU TITRE DES FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION (suite)
dollars liée aux actifs connexes, ainsi qu’un montant de un million de dollars au titre des indemnités de départ et
de cessation d’emploi. Les activités ont pris fin le 16 juillet 2010.
Le 16 mars 2010, la Société a annoncé qu’elle fermerait définitivement son usine de papier couché de pâte
mécanique de Columbus au Mississippi. Cette mesure a entraîné une réduction permanente de la capacité de
production de 238 000 tonnes de papier couché de pâte mécanique et de 70 000 tonnes métriques de pâte
thermomécanique, et a touché 219 employés. La Société a constaté une réduction de valeur de neuf millions de
dollars au titre des immobilisations corporelles connexes, un montant de huit millions de dollars au titre des
indemnités de départ et de cessation d’emploi et un montant de huit millions de dollars au titre de la désuétude
des stocks. Les activités ont pris fin en avril 2010.
En 2010, les autres coûts liés à des fermetures antérieures comprennent un montant de trois millions de
dollars au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi et un montant de six millions de dollars au titre
d’autres coûts.
Le 21 décembre 2009, la Société a décidé de démanteler l’usine de Prince Albert. La Société a procédé à
l’enlèvement du matériel et de l’outillage de cette usine et elle pourrait prendre des mesures supplémentaires visant
à retenir les services d’entrepreneurs en démolition et à obtenir un permis de démolition; toutefois, entre-temps, la
Société examine d’autres options pour le site. L’usine de pâte de Prince Albert a fermé ses portes au premier
trimestre de 2006 et aucune activité d’exploitation n’y a pris place depuis lors. La Société a comptabilisé une perte
de valeur de 14 millions de dollars au titre du matériel et de l’outillage connexes, de deux millions de dollars au titre
de la désuétude des stocks, de quatre millions de dollars au titre des coûts environnementaux et de un million de
dollars au titre d’autres coûts. Le démantèlement de la machine à papier et du matériel de transformation a été mené
à terme en 2008, et la Société a constaté une charge au titre du démantèlement de 10 millions de dollars.
Le 20 octobre 2009, la Société a annoncé qu’elle réaménagerait son usine de Plymouth afin de consacrer
100 % de sa production à la fabrication de pâte en flocons. La charge avant impôts imputée aux résultats au titre
de ce réaménagement a totalisé 26 millions de dollars, montant qui se composait d’une charge hors trésorerie de
13 millions de dollars au titre de l’amortissement accéléré de la valeur comptable du matériel de fabrication,
d’une réduction de valeur de trois millions de dollars au titre des pièces de rechange connexes, et d’un montant
de 10 millions de dollars au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi.
Le 5 février 2009, la Société a annoncé la fermeture définitive d’une machine à papier à son usine de pâte et
papier de Plymouth qui est entrée en vigueur à la fin de février 2009. Cette mesure a entraîné une réduction
permanente de la capacité de production de papier de 293 000 tonnes; la fermeture a touché environ
185 employés. La Société a constaté une charge au titre de l’amortissement accéléré de 35 millions de dollars,
relativement à la réduction de valeur des immobilisations corporelles, de sept millions de dollars au titre des
indemnités de départ et de cessation d’emploi, et de cinq millions de dollars au titre de la désuétude des stocks.
En raison de la fermeture de la machine à papier, la Société a procédé à la première étape du test de dépréciation
des immobilisations corporelles restantes de l’usine de Plymouth, et ce test lui a permis de déterminer que le
montant estimatif des flux de trésorerie futurs non actualisés liés aux actifs à long terme excédait leur valeur
comptable; par conséquent, la Société n’a comptabilisé aucune perte de valeur additionnelle.
En 2009, les autres coûts liés à des fermetures antérieures comprennent un montant de cinq millions de dollars
au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi, un montant de quatre millions de dollars au titre d’une
perte à la compression des régimes de retraite et un montant de dix millions de dollars au titre d’autres coûts.
133
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 14. PASSIF AU TITRE DES FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION (suite)
À la suite de la fermeture définitive de son usine de pâte et de sa scierie de Lebel-sur-Quévillon, annoncée le
18 décembre 2008, la Société a comptabilisé un montant de quatre millions de dollars au titre d’une perte à la
compression des régimes de retraite en 2009 et un montant de huit millions au titre des indemnités de départ et de
cessation d’emploi en 2008. Les activités de l’usine de pâte avaient été interrompues pour une durée
indéterminée en novembre 2005 en raison de conditions économiques défavorables et la scierie était inexploitée
depuis 2006 pour une durée indéfinie. L’usine de pâte et la scierie employaient alors 425 et 140 employés,
respectivement. L’usine de pâte de Lebel-sur-Quévillon avait une capacité de production de 300 000 tonnes
métriques par année.
À la suite de la fermeture définitive de la machine à papier et des activités de finition de son usine de
Dryden, annoncée le 4 novembre 2008, la Société a comptabilisé des montants de trois millions et de six millions
de dollars au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi, des montants de cinq millions et de
un million de dollars au titre de la désuétude des stocks, et des montants de néant et de huit millions de dollars au
titre d’une perte à la compression des régimes de retraite, respectivement, en 2009 et en 2008. Ces mesures se
sont traduites par la réduction de la capacité de production annuelle de papier de Domtar d’environ 151 000
tonnes et ont touché environ 195 employés.
En 2008, les autres coûts liés à des fermetures antérieures comprennent un montant de neuf millions de
dollars au titre des indemnités de départ et de cessation d’emploi et un montant de un million de dollars au titre
d’autres coûts.
Le tableau suivant présente les composantes des frais de fermeture et de réorganisation par secteur :
Exercice terminé le
31 décembre 2010
Marchands
Papiers
de papier
Bois
$
$
$
Indemnités de départ et de cessation d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Désuétude des stocks1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
9
6
Frais de fermeture et de réorganisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
26
1
—
—
1
—
—
—
12
9
6
—
27
Exercice terminé le
31 décembre 2009
Marchands
Papiers
de papier
Bois
$
$
$
Indemnités de départ et de cessation d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Désuétude des stocks1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte à la compression des régimes de retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provision relative aux questions environnementales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
15
4
4
9
Frais de fermeture et de réorganisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
52
134
2
—
—
—
—
2
Total
$
Total
$
3
—
4
—
2
25
15
8
4
11
9
63
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 14. PASSIF AU TITRE DES FRAIS DE FERMETURE ET DE RÉORGANISATION (suite)
Exercice terminé le
31 décembre 2008
Marchands
Papiers
de papier
Bois
$
$
$
Total
$
Indemnités de départ et de cessation d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charge au titre du démantèlement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Désuétude des stocks1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte à la compression des régimes de retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
10
1
8
—
—
—
—
—
—
4
—
—
—
1
23
10
1
8
1
Frais de fermeture et de réorganisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
38
—
5
43
1)
La désuétude des stocks a essentiellement trait à la réduction de valeur des fournitures d’exploitation et
d’entretien classées à titre de stocks dans le bilan consolidé.
Le tableau qui suit présente les activités liées au passif au titre des frais de fermeture et de réorganisation :
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
Solde au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provision relative aux questions environnementales présentée à la note 20 . . . . . . . . . .
Ajouts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Paiements d’indemnités de départ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Modification des estimations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
24
—
13
(18)
(2)
(1)
1
47
(17)
29
(32)
(8)
—
5
Solde à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
24
Les autres coûts liés aux fermetures de 2010 susmentionnées et qui devraient être engagés en 2011
comprennent un montant d’environ cinq millions de dollars au titre de la démolition, un montant d’environ
un million de dollars lié à la sécurité et un montant d’environ trois million de dollars au titre d’autres coûts. Ces
coûts seront passés en charges au fur et à mesure qu’ils seront engagés et ils sont tous inclus dans le secteur des
papiers.
Les frais de fermeture et de réorganisation sont basés sur les meilleures estimations faites par la direction en
date du 31 décembre 2010. Malgré le fait que la Société ne prévoit pas de changements importants, les coûts
réels peuvent différer des estimations en raison d’événements subséquents, tels que les résultats d’études
environnementales, la capacité de trouver un acheteur pour les actifs dont le démantèlement et la démolition sont
prévus et autres développements d’affaires. Par conséquent, des coûts et des réductions de valeur additionnels
pourraient s’avérer nécessaires dans les périodes à venir.
135
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 15.
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT ÉTENDU
Exercice terminé
le 31 décembre
2010
$
Exercice terminé
le 31 décembre
2009
$
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres éléments du résultat étendu
Gains nets (pertes nettes) au titre des dérivés de couverture des
flux de trésorerie :
Gain net (perte nette) de l’exercice, déduction faite d’impôts
de 3 $ (2 $ en 2009 et 3 $ en 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Moins : ajustements au titre du reclassement pour les (gains)
pertes inclus au bénéfice net (à la perte nette), déduction
faite d’impôts de (1) $ (1 $ en 2009 et néant en 2008) . . .
Écarts de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation des pertes et du coût des services passés non
constatés liés aux régimes de retraite et aux régimes
d’avantages complémentaires de retraite, déduction faite
d’impôts de 19 $ [(6) $ en 2009 et 26 $ en 2008] . . . . . . .
Amortissement du coût des services passés . . . . . . . . . . . . . . . . . .
605
310
(573)
(4)
51
(77)
(2)
66
18
206
25
(392)
(54)
—
(74)
—
(53)
1
Résultat étendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
611
511
RÉSULTAT ÉTENDU
Exerciceterminé
le 31 décembre
2008
$
(1 069)
NOTE 16.
COMPTES FOURNISSEURS ET AUTRES
Le tableau suivant présente les composantes des comptes fournisseurs et autres :
Comptes fournisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges salariales à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Intérêts courus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Montants à payer pour des projets d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rabais à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Passif – régimes d’avantages complémentaires de retraite (NOTE 6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provision relative aux questions environnementales et autres obligations liées à la mise hors
service d’immobilisations (NOTE 20) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Passif au titre des frais de fermeture et de réorganisation (NOTE 14) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Instruments financiers dérivés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dividende à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
136
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
409
168
15
3
13
4
395
168
24
5
17
4
28
17
10
11
—
15
26
12
—
20
678
686
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 17.
DETTE À LONG TERME
Échéance
Billets non garantis
Billets à 7,875 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2011
Billets à 5,375 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2013
Billets à 7,125 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2015
Billets à 9,5 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2016
Billets à 10,75 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2017
Facilité de prêt à terme garantie . . . . . . . . . . . . . . . .
2014
Obligations découlant de contrats de
location-acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2011 à 2028
Valeur
nominale
$
Monnaie
31 décembre
2010
$
—
74
213
125
400
—
US
US
US
US
US
US
—
70
213
135
388
—
138
293
399
137
386
336
21
23
827
2
1 712
11
825
1 701
Moins : tranche à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 décembre
2009
$
Les sommes à verser à titre de remboursement en capital de la dette à long terme, y compris les obligations
découlant de contrats de location-acquisition, au cours de chacun des cinq prochains exercices, s’élevaient à :
Dette à
long terme
$
Contrats de
location-acquisition
$
2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Par la suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
—
74
—
213
525
3
4
3
4
3
15
Moins : montant représentant les intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
812
—
32
(11)
Total des paiements, excluant l’écart d’évaluation de la juste valeur de 6 millions
de dollars et l’escompte sur la dette de 12 millions de dollars . . . . . . . . . . . . . . .
812
21
BILLETS NON GARANTIS
Le 19 octobre 2010, la Société a racheté des billets à 7,875 % d’un montant de 135 millions de dollars
échéant en 2011 et elle a comptabilisé une charge de sept millions de dollars liée au rachat des billets.
Dans le cadre de son offre publique d’achat réalisée au cours du deuxième trimestre de 2010, la Société a
racheté des billets à 5,375 % d’un montant de 238 millions de dollars échéant en 2013 ainsi que des billets à
7,125 % d’un montant de 187 millions de dollars échéant en 2015. La Société a comptabilisé une charge de
40 millions de dollars liée au rachat des billets.
137
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 17. DETTE À LONG TERME (suite)
Le 9 juin 2009, la Société a émis des billets à 10,75 % d’un montant de 400 millions de dollars échéant en
2017 (les « billets »), pour un prix d’émission de 385 millions de dollars. Le produit net de l’émission a servi à
financer une tranche du prix d’achat des billets à 7,875 % échéant en 2011 déposés et acceptés par la Société en
vertu d’une offre publique d’achat, y compris le paiement des intérêts courus et des primes de dépôt anticipé
applicables, non financés à l’aide des fonds en caisse. La Société a comptabilisé un gain de 15 millions de dollars
au titre de l’écart d’évaluation lié à la tranche des billets à 7,875 % rachetés, une charge de quatre millions de
dollars au titre de la prime versée, et un montant de un million de dollars au titre des autres coûts. Les frais
d’émission des billets, qui se sont élevés à huit millions de dollars, ont été reportés et sont amortis sur la durée
des billets.
Les billets peuvent être rachetés, en tout ou en partie, au gré de la Société, en tout temps. Advenant un
changement de contrôle, et à moins que la Société ait exercé son droit de racheter la totalité des billets, chaque
porteur de billets pourra exiger de la Société qu’elle rachète la totalité ou une partie des billets du porteur,
moyennant un prix d’achat égal à 101 % du montant en capital des billets, plus les intérêts courus et impayés.
Les billets constituent des obligations non garanties générales de rang égal aux obligations non
subordonnées et non garanties, actuelles et futures. Les billets sont entièrement et inconditionnellement assortis
d’une sûreté non garantie fournie par les filiales en propriété exclusive américaines, directes et indirectes,
actuelles et futures, qui agissent actuellement à titre de cautions à l’égard des emprunts en vertu de la convention
de crédit.
En décembre 2008, la Société a racheté une tranche des billets à 7,875 %, lesquels avaient une valeur
comptable de 63 millions de dollars, à un coût au comptant totalisant 51 millions de dollars. Un gain de
12 millions de dollars a été comptabilisé dans l’état consolidé des résultats.
FACILITÉ DE CRÉDIT BANCAIRE
En 2010, la Société a remboursé le montant de 336 millions de dollars en cours sur la facilité de prêt à terme
garantie échéant en 2014.
La convention de crédit de la Société se compose d’une facilité de crédit garantie renouvelable de premier
rang de 750 millions de dollars qui arrive à échéance le 7 mars 2012. Aucun montant n’avait été prélevé au titre
de cette facilité au 31 décembre 2010 (un montant de six millions de dollars comptabilisé dans la dette bancaire
en 2009). Au 31 décembre 2010, la Société avait des lettres de crédit en cours d’un montant de 50 millions de
dollars (53 millions de dollars en 2009) en vertu de cette facilité de crédit. La facilité de crédit renouvelable peut
être utilisée par la Société, Domtar Paper Company, LLC et Domtar Inc. pour leurs besoins généraux, et une
partie peut servir aux lettres de crédit. Les prélèvements effectués par la Société et Domtar Paper Company, LLC
sur la facilité de crédit renouvelable pourront être libellés en dollars américains et les prélèvements effectués par
Domtar Inc. sur la facilité de crédit renouvelable pourront être libellés en dollars américains ou en dollars
canadiens, et ils seront limités à 150 millions de dollars (ou l’équivalent en dollars canadiens).
Tout montant prélevé sur la facilité de crédit renouvelable porte un intérêt annuel au taux de l’eurodollar
majoré de 1,25 % à 2,25 % ou à un taux de base de remplacement majoré de 0,25 % à 1,25 %. Les montants en
dollars américains prélevés par Domtar Inc. sur la facilité de crédit renouvelable portent un intérêt annuel au taux
de l’eurodollar majoré de 1,25 % à 2,25 % ou à un taux de base américain majoré de 0,25 % à 1,25 %. Les
montants en dollars canadiens prélevés par Domtar Inc. sur la facilité de crédit renouvelable portent un intérêt
138
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 17. DETTE À LONG TERME (suite)
annuel au taux préférentiel canadien majoré de 0,25 % à 1,25 %. Domtar Inc. peut également émettre des
acceptations bancaires libellées en dollars canadiens qui sont assorties d’une commission d’acceptation, payable
à la date de l’acceptation, calculée à un taux annuel variant de 1,25 % à 2,25 %. Les marges sur les taux d’intérêt
et les commissions d’acceptation, dans chaque cas, relativement à la facilité de crédit renouvelable, sont
assujetties à des ajustements fondés sur le ratio de levier financier consolidé de la Société.
La convention de crédit contient un certain nombre de clauses restrictives qui auront notamment pour effet
de limiter la capacité de la Société et celle de ses filiales d’effectuer des dépenses en immobilisations et
d’imposer des restrictions sur des questions habituellement visées par des restrictions aux termes de facilités de
crédit garanties de premier rang, dont des restrictions à l’égard de ce qui suit : la dette (y compris les obligations
en matière de cautionnement), les charges (y compris les opérations de cession-bail), les changements
fondamentaux, la vente ou l’aliénation de biens ou d’actifs, les placements (y compris les prêts, les avances, les
garanties et les acquisitions), les opérations avec les sociétés du même groupe, les contrats de couverture, les
changements de fin d’exercice, les activités en matière d’environnement, les paiements facultatifs et les
modifications relativement à d’autres instruments d’emprunt importants, les engagements de ne pas faire les
distributions par des filiales et les ententes les limitant, les changements de secteurs d’activité ainsi que les
modifications proposées aux documents relatifs à la Transaction dans la mesure où de telles modifications
seraient fortement préjudiciables aux intérêts des prêteurs. Tant que la facilité de crédit renouvelable demeure
impayée, la Société sera tenue de respecter un ratio du BAIIA consolidé (terme défini dans la convention de
crédit)/couverture des intérêts consolidés, supérieur à 2,5, et un ratio dette consolidée/BAIIA consolidé (terme
défini dans la convention de crédit) inférieur à 4,5. Au 31 décembre 2010, la Société respectait toutes les clauses
restrictives.
Les filiales en propriété exclusive américaines, directes et indirectes, actuelles et futures, de la Société agissent
à titre de cautions à l’égard des facilités de crédit garanties de premier rang relativement à toute obligation qu’ont
les emprunteurs américains aux termes de celles-ci, sous réserve de certaines exceptions dont il a été convenu. Les
filiales en propriété exclusive, directes et indirectes, actuelles et futures, de Domtar Inc., de même que la Société et
ses filiales, agissent à titre de cautions à l’égard des obligations de Domtar Inc. en qualité d’emprunteur aux termes
des facilités de crédit garanties de premier rang, sous réserve des exceptions dont il a été convenu. Domtar Inc.
n’agit pas à titre de caution à l’égard des obligations de Domtar Corporation aux termes de la convention de crédit.
Les obligations de la Société découlant des facilités de crédit garanties de premier rang sont garanties par la
totalité des titres de capitaux propres des filiales américaines directes et indirectes de la Société, autres que 65 %
des titres de capitaux propres des filiales étrangères de premier plan directes et indirectes de la Société, sous
réserve des exceptions dont il a été convenu, et une sûreté de premier rang opposable grevant la quasi-totalité des
actifs corporels et incorporels de la Société et de ses filiales américaines directes et indirectes. Les obligations de
Domtar Inc., de même que les obligations des cautions non américaines, découlant des facilités de crédit
garanties de premier rang sont garanties par la totalité des titres de capitaux propres des filiales directes et
indirectes de la Société, sous réserve des exceptions dont il a été convenu, et une sûreté, un privilège et une
hypothèque de premier rang opposables grevant les stocks de Domtar Inc., la société mère immédiate, et de ses
filiales directes et indirectes.
TITRISATION DE CRÉANCES
La Société a recours à la titrisation de certaines créances afin d’obtenir des liquidités supplémentaires pour
financer ses activités, surtout lorsque cela s’avère rentable. Les coûts rattachés au programme sont susceptibles
de varier en fonction des fluctuations des taux d’intérêt. Le programme de titrisation de la Société consiste à
139
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 17. DETTE À LONG TERME (suite)
céder ses créances nationales à une filiale consolidée jouissant d’une réelle autonomie patrimoniale qui, pour sa
part, cède un droit de bénéficiaire prioritaire inhérent à ces créances à une structure d’accueil gérée par une
institution financière à l’intention de multiples vendeurs de créances. Le programme permet normalement de
vendre quotidiennement de nouvelles créances pour remplacer celles qui ont été recouvrées. La Société conserve
des droits subordonnés, lesquels sont inclus au poste Débiteurs, dans le bilan consolidé et ne seront recouvrés
qu’une fois que le droit de bénéficiaire prioritaire aura été réglé. La valeur comptable des droits subordonnés
conservés avoisine la juste valeur. La juste valeur est calculée en fonction des flux de trésorerie actualisés. La
Société conserve la gestion des créances cédées, mais ne comptabilise aucun actif ou passif de gestion, car les
honoraires qu’elle touche pour ces services se rapprochent de la juste valeur des services fournis.
Le programme prévoit des dispositions qui en restreignent l’utilisation si certains événements entraînant la
résiliation surviennent, relativement au rendement des créances, ou dans l’éventualité d’un défaut en vertu de la
facilité de crédit.
En novembre 2010, la convention régissant ce programme de titrisation de créances a été modifiée et
prolongée afin qu’il arrive à échéance en novembre 2013. Les produits pouvant être reçus dans le cadre de ce
programme sont limités à 150 millions de dollars. Au 31 décembre 2010, aucun montant n’était à régler dans le
cadre du programme (20 millions de dollars en 2009). Le traitement comptable des transferts de ces créances a
changé en janvier 2010 par suite de la modification de la directive portant sur les cessions de créances et la
gestion de créances cédées publiée par le FASB. Se reporter à la note 2, intitulée Prises de position récentes en
comptabilité pour plus de renseignements. En 2010, les ventes de créances réalisées dans le cadre de ce
programme ont été comptabilisées à titre d’emprunts garantis et, en 2009, à titre d’activités de financement hors
bilan. Avant 2010, les gains et les pertes sur les titrisations de créances correspondaient à la différence entre la
valeur comptable des créances cédées et la somme des espèces reçues et de la juste valeur des droits subordonnés
conservés sur ces créances en date du transfert.
En 2010, les programmes susmentionnés ont entraîné une charge nette de deux millions de dollars
(deux millions de dollars en 2009 et cinq millions de dollars en 2008) qui a été constatée dans les intérêts
débiteurs à l’état consolidé des résultats. En 2010, les sorties de fonds nettes découlant de la réduction du droit de
bénéficiaire prioritaire dans le cadre du programme se sont élevées à 20 millions de dollars (90 millions de
dollars en 2009).
140
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 18.
AUTRES PASSIFS ET CRÉDITS REPORTÉS
Le tableau suivant présente les composantes des autres passifs et crédits reportés :
Passif–régimes d’avantages complémentaires de retraite (NOTE 6) . . . . . . . . . . . . . . . .
Passif au titre des régimes de retraite–régimes de retraite à prestations déterminées
(NOTE 6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provision relative aux questions environnementales et autres obligations liées à la mise
hors service d’immobilisations (NOTE 20) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Indemnités pour accident du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rémunération à base d’actions–attributions sous forme de passif . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
110
118
100
112
79
3
38
20
350
96
3
16
21
366
OBLIGATIONS LIÉES À LA MISE HORS SERVICE D’IMMOBILISATIONS
Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations découlent principalement des obligations de
recouvrement des sites d’enfouissement et d’enlèvement de l’amiante ainsi que de démolition de certains
bâtiments abandonnés. Au 31 décembre 2010, Domtar a évalué la valeur nette actualisée de ses obligations liées
à la mise hors service d’immobilisations à 43 millions de dollars (46 millions de dollars en 2009), en fonction de
sorties de fonds non actualisées fondées sur des pondérations probabilistes de 92 millions de dollars
(109 millions de dollars en 2009). La majeure partie des obligations liées à la mise hors service
d’immobilisations devrait être réglée avant le 31 décembre 2033. Toutefois, certains scénarios de règlement
prévoient que des obligations pourraient ne pas être réglées avant le 31 décembre 2050. Des taux d’intérêt sans
risque, ajustés en fonction de la qualité du crédit de Domtar, ont été utilisés pour calculer la valeur nette
actualisée des obligations liées à la mise hors service des immobilisations. Les taux utilisés varient entre 5,50 %
et 12,00 %, en fonction du taux en vigueur au moment de la constatation de l’obligation et de la période de
règlement.
Le tableau suivant présente la variation des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations de
Domtar :
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations au début . . . . . . . . . . . . . . . .
Ajouts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Révisions des flux de trésorerie estimatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vente d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Règlements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charge de désactualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . .
141
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
46
—
—
(7)
(1)
4
1
43
34
3
3
—
—
3
3
46
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 19.
CAPITAUX PROPRES
Au cours de l’exercice, la Société a déclaré trois dividendes trimestriels de 0,25 $ par action payables aux
détenteurs de ses actions ordinaires ainsi qu’aux détenteurs des actions échangeables de Papier Domtar (Canada)
Inc., une filiale de Domtar Corporation. Les dividendes, d’un total d’environ 11 millions de dollars, 10 millions
de dollars et 11 millions de dollars, ont été versés le 15 juillet 2010, le 15 octobre 2010 et le 17 janvier 2011,
respectivement, aux actionnaires inscrits au 15 juin 2010, au 15 septembre 2010 et au 15 décembre 2010,
respectivement.
Le 23 février 2011, le conseil d’administration de la Société a approuvé le versement d’un dividende
trimestriel de 0,25 $ par action aux détenteurs de ses actions ordinaires ainsi qu’aux détenteurs des actions
échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. Ce dividende sera versé le 15 avril 2011 aux actionnaires inscrits
au 15 mars 2011.
PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS
Le 4 mai 2010, le conseil d’administration de la Société a donné son feu vert à un programme de rachat
d’actions (le « programme ») pouvant s’élever jusqu’à 150 millions de dollars et qui porte sur les actions ordinaires
de Domtar Corporation. En vertu du programme, la Société est autorisée à racheter de temps à autre des parts de ses
actions ordinaires en circulation sur le marché ouvert ou dans le cadre de négociations privées aux États-Unis. Le
moment choisi et le nombre de rachats d’actions dépendront de différents facteurs, notamment des conditions du
marché ainsi que de considérations touchant l’entreprise et la réglementation. Le programme peut être interrompu,
modifié ou abandonné à tout moment et la Société n’a aucune obligation de rachat de ses actions ordinaires en vertu
du programme. Le programme n’a aucune date d’échéance. La Société rachète ses actions ordinaires de temps à
autre, d’une part, afin d’atténuer l’effet dilutif de ses options sur actions, de ses attributions et de son régime
d’actionnariat des employés, et d’autre part afin d’améliorer le rendement pour ses actionnaires.
En 2010, la Société a racheté de ses actions ordinaires sur le marché ouvert au moyen des fonds affectés à
ses besoins généraux. De plus, la Société a conclu des conventions de rachat d’actions structuré avec
d’importantes institutions financières, toujours au moyen des fonds affectés à ses besoins généraux, de manière à
réduire le coût moyen lié à l’acquisition des actions. La Société était tenue d’effectuer un paiement initial auprès
des institutions financières qui sont ses contreparties dans le cadre de ces conventions, ce qui a donné lieu soit à
la réception d’actions au début des conventions suivie d’un ajustement des actions à l’échéance des conventions,
soit à la réception d’actions ou de trésorerie à l’échéance des conventions, selon le prix des actions.
En 2010, la Société a déboursé un montant total de 44 millions de dollars aux fins du rachat de
738 047 actions au prix moyen de 59,96 $ par action. La Société a également conclu des conventions de rachat
d’actions structuré aux termes desquelles aucune action n’a été rachetée, mais qui se sont traduites par la
comptabilisation de gains nets de deux millions de dollars à titre de composante des capitaux propres. Toutes les
actions ayant fait l’objet d’un rachat sont comptabilisées dans les actions autodétenues au bilan consolidé, selon
la méthode de la valeur nominale, à 0,01 $ par action.
Après le 31 décembre 2010, la Société a racheté 244 938 actions pour un montant de 22 millions de dollars
et a pris possession de 394 791 actions pour commencer, dans le cadre de rachat d’actions structuré s’élevant à
40 millions de dollars.
142
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 19. CAPITAUX PROPRES (suite)
Le capital déclaré autorisé est composé des éléments suivants :
ACTIONS PRIVILÉGIÉES
La Société est autorisée à émettre vingt millions d’actions privilégiées, d’une valeur nominale de 0,01 $ par
action. Le conseil d’administration de la Société déterminera les pouvoirs en matière de vote (s’il en est)
s’attachant aux actions, les priorités ainsi que les droits relatifs, participatifs, optionnels et autres droits spéciaux,
s’il en est, de même que toutes les réserves, limitations ou restrictions concernant ces droits afférents aux actions
au moment de l’émission. Aucune action privilégiée n’était en circulation au 31 décembre 2010 ou au
31 décembre 2009.
ACTIONS ORDINAIRES
Le 7 mars 2007, le certificat de constitution de la Société a été modifié afin d’autoriser l’émission de deux
milliards d’actions ordinaires, d’une valeur nominale de 0,01 $ par action. Les porteurs d’actions ordinaires de la
Société ont droit à une voix pour chaque action qu’ils détiennent.
Le 29 mai 2009, le conseil d’administration de la Société a autorisé le regroupement des actions ordinaires
en circulation de la Société, selon un ratio de une action pour 12 actions. Le regroupement d’actions a eu prise
d’effet le 10 juin 2009, à 18 h 01 (HE). À l’heure de prise d’effet, chaque tranche de 12 actions ordinaires de la
Société émises et en circulation ont été automatiquement regroupées en une action émise et en circulation, sans
aucune modification de la valeur nominale desdites actions.
En raison du regroupement d’actions, la Société a reclassé un montant de cinq millions de dollars du poste
Actions ordinaires, au poste Surplus d’apport.
ACTION À DROIT DE VOTE SPÉCIAL
Une action à droit de vote spécial, d’une valeur nominale de 0,01 $ par action, a été émise le 7 mars 2007.
L’action à droit de vote spécial est détenue par la Société de fiducie Computershare du Canada (le « fiduciaire »)
au profit des porteurs d’actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. conformément à la convention
fiduciaire de vote et d’échange. Le porteur fiduciaire de l’action à droit de vote spécial aura le droit de voter sur
chaque question sur laquelle les actionnaires en général ont le droit de voter, et le porteur fiduciaire de l’action à
droit de vote spécial aura le droit d’exprimer à l’égard de chaque question semblable un nombre de voix égal au
nombre d’actions échangeables en circulation de Papier Domtar (Canada) Inc. à l’égard desquelles le porteur
fiduciaire a reçu des instructions de vote. Le porteur fiduciaire n’aura pas le droit de recevoir des dividendes ou
des distributions en sa qualité de porteur ou de propriétaire de l’action à droit de vote spécial.
143
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 19. CAPITAUX PROPRES (suite)
Le tableau suivant présente la variation du nombre d’actions ordinaires en circulation et du montant total de
la valeur qui leur est attribuée au cours des exercices terminés le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2009 :
31 décembre 2010
Nombre
d’actions
$
Actions ordinaires
Solde au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions émises
Options sur actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conversions d’UANR et d’UANRP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conversion d’actions échangeables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Regroupement d’actions (12 actions pour une) . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actions autodétenues1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
42 062 408
Solde à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
41 635 174
1)
15 932
52 064
169 627
—
(664 857)
31 décembre 2009
Nombre
d’actions
$
—
41 219 727
—
—
—
—
—
13 740
78 000
750 941
—
—
—
42 062 408
5
—
—
—
(5)
—
—
La Société a racheté 738 047 actions en 2010 et a émis 73 190 actions sur les actions autodétenues en marge
de la levée d’attributions accordées aux termes de la rémunération à base d’actions.
ACTIONS ÉCHANGEABLES
La Société est autorisée à émettre un nombre illimité d’actions échangeables sans valeur nominale. Le
29 mai 2009, un regroupement équivalent d’actions concernant les actions échangeables en circulation de Papier
Domtar (Canada) Inc. a également été autorisé, selon les mêmes conditions que celles s’appliquant aux actions
ordinaires de la Société. Le regroupement d’actions a eu prise d’effet le 10 juin 2009, à 18 h 01 (HE). Ainsi, un
total de 812 694 actions ordinaires demeurent réservées en vue de leur émission future contre les actions
échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. en circulation au 31 décembre 2010 (982 321 actions ordinaires en
2009). Les actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. sont censées offrir une valeur économique
sensiblement équivalente aux actions ordinaires de la Société. Les droits, privilèges, restrictions et conditions
s’attachant aux actions échangeables comprennent les suivants :
•
les actions échangeables sont échangeables en tout temps, au gré de leur porteur, à raison de une action
pour une action ordinaire de la Société;
•
si la Société déclare un dividende sur les actions ordinaires, les porteurs des actions échangeables sont
habilités à recevoir de Papier Domtar (Canada) Inc. le même dividende, ou un dividende d’une valeur
économique équivalente, sur leurs actions échangeables;
•
les porteurs des actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. ne sont pas habilités à recevoir
avis d’une assemblée des actionnaires de Papier Domtar (Canada) Inc. ou d’y voter, sauf si ces
conditions sont prévues par la loi ou sont expressément énoncées dans les modalités relatives aux
actions échangeables;
•
les actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. peuvent être rachetées par cette dernière à une
date de rachat fixée par son conseil d’administration, qui ne peut tomber avant le 31 juillet 2023 (ou
plus tôt à l’occurrence de certains événements déterminés), en échange de une action ordinaire de la
Société pour chaque action échangeable présentée et remise par son porteur, ainsi que de tous les
dividendes déclarés mais non versés relativement à chaque action échangeable. Le conseil
144
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 19. CAPITAUX PROPRES (suite)
d’administration de Domtar (Canada) Inc. est autorisé à avancer la date de rachat du 31 juillet 2023 à
l’occurrence de certains événements, notamment lorsque moins de 416 667 actions échangeables sont
en circulation (excluant les actions échangeables détenues directement ou indirectement par la Société),
sous réserve d’un préavis écrit d’au moins 60 jours envoyé aux porteurs d’actions.
Les porteurs des actions échangeables de Papier Domtar (Canada) Inc. sont habilités à donner instruction au
fiduciaire de voter à l’égard des actions à droit de vote spécial, comme il est décrit ci-dessus.
NOTE 20.
ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS
ENVIRONNEMENT
La Société est assujettie à des lois et règlements environnementaux promulgués par les autorités fédérales et
provinciales, de même que par des États et des administrations locales.
En 2010, les charges d’exploitation de la Société liées aux questions environnementales, comme il est décrit
à la note 1, se sont établies à 62 millions de dollars (71 millions de dollars en 2009; 81 millions de dollars en
2008).
Les dépenses en immobilisations liées aux questions environnementales de la Société, qui se sont élevées à
trois millions de dollars en 2010, compte non tenu d’un montant de 51 millions de dollars engagé dans le cadre
du Programme d’écologisation des pâtes et papiers, lequel a été remboursé par le gouvernement du Canada,
(deux millions de dollars en 2009; quatre millions de dollars en 2008), concernaient la réduction des émissions
atmosphériques, le traitement des effluents et les travaux de correction nécessaires pour respecter les normes
environnementales. Pour l’instant, la direction ne prévoit pas que des dépenses en immobilisations additionnelles
auront une incidence défavorable importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de
trésorerie de la Société.
Au premier trimestre de 2006, l’usine de pâte et papier de Prince Albert en Saskatchewan a été fermée à
cause de la piètre conjoncture du marché. La direction de la Société a déterminé que l’installation de Prince
Albert ne cadrait plus avec la stratégie de la Société, et qu’elle ne rouvrirait pas. La province de la Saskatchewan
pourrait exiger la désaffectation active et la remise en état du terrain de l’installation de Prince Albert. Cette
éventualité entraînerait vraisemblablement une étude et des travaux de correction pour les zones fortement
touchées du point de vue environnemental. La Société a constitué une provision au titre des coûts estimatifs de
correction environnementale du site.
Le 31 mars 1999, une action a été intentée par Seaspan International Ltd. (« Seaspan ») devant la Cour
suprême de la Colombie-Britannique contre Domtar Inc. et d’autres parties relativement à la contamination
alléguée du site de Seaspan, en bordure de Burrard Inlet à Vancouver Nord, en Colombie-Britannique,
notamment la contamination de sédiments à Burrard Inlet en raison de la présence de créosote et de métaux
lourds. Le 16 février 2010, le gouvernement de la Colombie-Britannique a publié une ordonnance
d’assainissement à l’intention de Seaspan et de Domtar afin de définir et de mettre en œuvre un plan d’action
145
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 20. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS (suite)
visant les questions de contamination du sol, des sédiments et des eaux souterraines. Cette ordonnance a fait
l’objet d’un appel devant l’Environmental Appeal Board le 17 mars 2010, mais il n’y aura pas d’interruption de
l’exécution de l’ordonnance à moins que l’Environmental Appeal Board n’en décide autrement. L’audience
prévue en janvier 2011 a été annulée, et aucune autre date n’a encore été fixée. Les autorités gouvernementales
compétentes passent en revue plusieurs plans correctifs, et une décision devrait être rendue au cours du première
trimestre de 2011. La Société a comptabilisé une provision relative aux questions environnementales afin de
couvrir toute exposition potentielle.
Le tableau suivant présente les variations au titre de la provision pour mesures de correction
environnementale :
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
Solde au début . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ajouts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vente d’entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dépenses liées à l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Désactualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Incidence des fluctuations du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
111
4
(9)
(7)
4
4
99
4
—
(5)
3
10
Solde à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
107
111
Au 31 décembre 2010, les paiements non actualisés prévus pour chacun des cinq prochains exercices sont
les suivants :
Provision relative aux questions environnementales et autres
obligations liées à la mise hors service . . . . . . . . . . . . . . . .
2011
$
2012
$
2013
$
2014
$
2015
$
Par la suite
$
Total
$
28
42
4
5
2
75
156
Réglementation concernant le changement climatique
Depuis 1997, année au cours de laquelle le congrès international sur le réchauffement climatique a donné
lieu à la signature du Protocole de Kyoto prévoyant la réduction de certaines émissions susceptibles de contribuer
aux concentrations en gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, divers règlements à l’échelle internationale,
nationale et locale ont été proposés ou mis en œuvre afin de réduire les gaz à effet de serre. Les règlements en
vigueur et les règlements proposés s’appliquent, ou s’appliqueront, aux pays dans lesquels la Société détient, ou
pourrait dans l’avenir détenir, des usines de fabrication ou des investissements.
Aux États-Unis, le Sénat et le Congrès songent à adopter une loi visant à réduire les émissions de GES. Par
ailleurs, plusieurs États ont pris des mesures légales qui obligent les sociétés et les services publics à réduire leurs
émissions de GES, principalement dans le cadre de programmes prévus d’inventaire d’émissions des GES et de
programmes régionaux de plafonnement et échange des droits d’émission de GES. De plus, l’Environmental
Protection Agency (l’« EPA ») des États-Unis a entamé le processus visant à réglementer les émissions de GES
au moyen de la loi intitulée Clean Air Act. La promulgation de lois concernant le contrôle du climat ou
146
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 20. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS (suite)
l’adoption d’autres mesures réglementaires par le Sénat, le Congrès ou par divers États américains, de même que
l’adoption par l’EPA, ou par d’autres agences étatiques du même ordre, de règlements qui limitent les émissions
de GES dans les régions où la Société exerce des activités pourraient avoir une incidence importante sur les
activités de cette dernière aux États-Unis. La Société ne s’attend pas à être touchée de façon disproportionnée par
ces mesures, par rapport aux propriétaires de propriétés semblables aux États-Unis. Il n’y a actuellement aucune
législation fédérale ou provinciale ni obligation réglementaire visant la réduction des GES pour les usines de pâte
et papier de la Société au Canada.
Bien que l’on s’attende à un plus grand nombre de règlements concernant les GES et le changement
climatique, il est pour le moment impossible d’estimer le calendrier de mise en œuvre de tout nouveau règlement
ou les coûts que la Société devra engager pour se conformer à ces règlements.
Au 31 décembre 2010, la Société avait une provision de 107 millions de dollars (111 millions de dollars en
2009) au titre des questions environnementales et autres obligations liées à la mise hors service
d’immobilisations. Des coûts additionnels, inconnus ou non identifiables, pourraient être engagés dans le cadre
de nos travaux de correction. Compte tenu des politiques et procédures en vigueur pour surveiller les risques en
matière d’environnement, la direction croit que ces coûts additionnels de correction n’auront pas d’incidence
défavorable importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ni les flux de trésorerie de la
Société.
Normes de technologie de contrôle du maximum atteignable (Maximum Achievable Controlled Technology
Standard, « MACT ») pour chaudières industrielles
L’EPA a proposé plusieurs normes relatives aux émissions des chaudières et des dispositifs de chauffage
utilisés dans nos processus de fabrication. Elles sont appelées normes MACT pour chaudières. Un règlement
définitif a été publié à la fin de février 2011, cependant l’EPA a statué sur un processus de réexamen pour
certaines parties du règlement définitif, ce qui reporte son entrée en vigueur et rend incertaines les mesures que
l’agence prendra concernant les parties du règlement soumises au réexamen. Les normes MACT pour chaudières
s’appliqueront au plus tard trois ans après l’adoption du règlement définitif.
Il est évident que les propriétaires et les exploitants de chaudières devront régler les cas de plusieurs
chaudières et dispositifs de chauffage industriels afin d’être en conformité avec le règlement final. Il n’est pas
possible de connaître le coût estimatif de la mise en conformité avant l’adoption du règlement définitif, mais
cette mise en conformité pourrait avoir une incidence importante sur nos résultats d’exploitation, notre situation
financière et nos flux de trésorerie.
ÉVENTUALITÉS
Dans le cours normal des activités, la Société fait l’objet de diverses poursuites reliées surtout à des
différends contractuels, à des contrefaçons de brevet, à des réclamations au titre de l’environnement et de la
garantie de produits ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre. Bien qu’il soit impossible de prédire avec
certitude l’issue des poursuites non réglées ou en suspens au 31 décembre 2010, la direction est d’avis que leur
règlement n’aura pas d’incidence défavorable importante sur la situation financière, les résultats d’exploitation ni
les flux de trésorerie de la Société.
En septembre 2010, Kleen Products LLC (« Kleen ») a déposé un recours collectif devant le tribunal de
district des États-Unis, district nord de l’Illinois, Kleen Products LLC v. Packaging Corporation of America, et
al, nommant la Société, Norampac Inc. (« Norampac ») et Cascades Inc. (« Cascades »), parmi d’autres sociétés,
147
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 20. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS (suite)
à titre de défenderesses. Kleen alléguait une collusion des défenderesses visant à fixer les prix et à réduire la
production de cartons-caisses aux États-Unis entre août 2005 et octobre 2010 (la « période visant le recours
collectif »). Quatre autres poursuites fondées essentiellement sur les mêmes allégations ont été déposées devant
le même tribunal après celle concernant Kleen (collectivement le « litige ayant trait aux cartons-caisses »), et
Domtar n’apparaît pas à titre de défenderesse dans la dernière d’entre elles. En 1997, Domtar Inc. (à l’heure
actuelle une filiale en propriété exclusive de Domtar Corporation) a transféré la totalité de ses actifs liés aux
cartons-caisses à Norampac, une société en coentreprise avec Cascades, dont Domtar Inc. et Cascades étaient
toutes deux actionnaires à hauteur de 50 %. Domtar Inc. a vendu sa part de 50 % dans Norampac à Cascades en
décembre 2006. Étant donné que ni la Société ni Domtar Inc. n’ont vendu de cartons-caisses aux États-Unis
pendant la période visant le recours collectif, la Société a l’intention de contester énergiquement les allégations à
son endroit sur cette base et en raison d’autres motifs et de faire rejeter sans délai ce litige. Le 8 novembre 2010,
les codemandeurs ont déposé un recours regroupé et modifié lié au litige ayant trait aux cartons-caisses dans
lequel ni la Société ni Domtar Inc. ne sont nommées à titre de défenderesses. Par conséquent, la Société
considère que ledit litige est clos en ce qui la concerne ainsi que Domtar Inc.
L’usine de pâte et papier de Prince Albert a été fermée au premier trimestre de 2006 et n’a exercé aucune
activité depuis lors. En décembre 2009, la direction de Domtar a décidé de procéder à son démantèlement. Dans
un grief portant sur la fermeture de l’installation de Prince Albert, le syndicat prétendait avoir droit aux
prestations de retraite constituées au cours de la période de licenciement, car à son avis, la majorité des employés
retenus jouissaient de droits de mise en disponibilité pendant cette période. Un processus d’arbitrage sur la
question s’est déroulé en février 2010, et l’arbitre a tranché en faveur de la Société le 24 août 2010. La décision
de l’arbitre est assujettie au droit qu’a le syndicat de demander une révision judiciaire.
Le 31 juillet 1998, Domtar Inc. (à l’heure actuelle une filiale en propriété exclusive de Domtar Corporation)
a acquis la totalité des actions émises et en circulation de E.B. Eddy Limited et de E.B. Eddy Paper, Inc.
(« E.B. Eddy »), un fabricant intégré de papier de spécialité et de produits du bois. La convention d’achat
prévoyait un ajustement du prix d’achat selon lequel, advenant une acquisition par un tiers de plus de 50 % des
actions de Domtar Inc. dans des circonstances précises, Domtar Inc. pourrait être tenue de payer une majoration
de la contrepartie pouvant aller jusqu’à 121 millions de dollars (120 millions de dollars CA), montant qui
diminue graduellement sur une période de 25 ans. Au 7 mars 2007, le montant maximal de l’ajustement du prix
d’achat était d’environ 111 millions de dollars (110 millions de dollars CA).
Le 14 mars 2007, la Société a reçu une lettre de George Weston Limited (l’ancien propriétaire de E.B. Eddy
et une partie à la convention d’achat) exigeant le paiement de 111 millions de dollars (110 millions de dollars
CA) par suite de la réalisation de la Transaction. Le 12 juin 2007, une action a été intentée par George Weston
Limited contre Domtar Inc. devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario (Canada), au motif que la
réalisation de la Transaction avait déclenché un ajustement du prix d’achat, et le demandeur cherchait à obtenir
un ajustement du prix d’achat de 111 millions de dollars (110 millions de dollars CA) ainsi que des dommagesintérêts compensatoires additionnels. La Société n’estime pas que la réalisation de la Transaction déclenche une
obligation de consentir une majoration de la contrepartie aux termes de l’ajustement du prix d’achat et elle a
l’intention de se défendre vigoureusement contre toute réclamation à cet égard. Toutefois, la Société pourrait ne
pas avoir gain de cause à l’égard de ces réclamations, et si, en dernier ressort, elle est tenue de consentir une
majoration de la contrepartie, ce paiement pourrait avoir une incidence défavorable importante sur sa situation
financière, ses résultats d’exploitation et ses flux de trésorerie. Aucune provision n’a été comptabilisée à l’égard
de cet éventuel ajustement du prix d’achat.
148
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 20. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS (suite)
ENGAGEMENTS EN VERTU DE CONTRATS DE LOCATION ET AUTRES ENGAGEMENTS
COMMERCIAUX
La Société a conclu des contrats de location-exploitation visant des immobilisations corporelles. La Société
a également des engagements visant l’achat d’immobilisations corporelles, de bois rond, de copeaux de bois, de
gaz et de certains produits chimiques. Les bons de commande effectués dans le cours normal des activités ne sont
pas pris en compte dans le tableau qui suit. Tous les montants qui sont à la charge de la Société en vertu des bons
de commande sont inscrits au poste Comptes fournisseurs et autres, du bilan consolidé. Les paiements minimaux
futurs exigibles en vertu de ces contrats de location-exploitation et autres engagements commerciaux, calculés au
31 décembre 2010, s’établissaient comme suit :
Contrats de location-exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres engagements commerciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2011
$
2012
$
2013
$
2014
$
2015
$
Par la suite
$
Total
$
25
83
17
24
11
4
9
3
4
3
5
4
71
121
Les charges locatives ont totalisé 32 millions de dollars en 2010 (36 millions de dollars en 2009; 39 millions
de dollars en 2008).
ENGAGEMENTS D’INDEMNISATION
Dans le cours normal des affaires, la Société prend des engagements d’indemnisation lorsqu’elle vend des
entreprises et des biens immobiliers. En général, ces indemnisations se rapportent à des réclamations découlant
d’activités commerciales antérieures, au défaut de respecter des clauses restrictives et au non-respect des
déclarations et garanties prévues dans les contrats de vente. En général, les déclarations et garanties portent sur la
fiscalité, l’environnement, les produits et les employés. Ces engagements d’indemnisation couvrent généralement
une période illimitée. Au 31 décembre 2010, la Société n’est pas en mesure d’estimer le passif maximal pouvant
découler de ces types d’engagements d’indemnisation, étant donné que les montants dépendent de la survenance
d’événements futurs et qu’il est impossible d’en évaluer pour l’instant la nature et la probabilité. Par conséquent,
aucune provision n’a été comptabilisée. Ces engagements d’indemnisation n’ont jamais donné lieu à des charges
importantes dans le passé.
NOTE 21.
DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR
RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT
La Société est exposée au risque de taux d’intérêt lié aux fluctuations des taux d’intérêt relativement à sa
trésorerie et à ses équivalents de trésorerie, à sa dette bancaire, à sa facilité de crédit bancaire et à sa dette à long
terme. Afin de gérer ce risque, la Société utilise des instruments dérivés, comme des swaps de taux d’intérêt.
RISQUE DE CRÉDIT
La Société est exposée au risque de crédit relativement aux créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire
ce risque, la Société examine l’historique de crédit des nouveaux clients avant d’accorder du crédit et procède
149
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 21. DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR (suite)
régulièrement à la révision des performances de crédit de ses clients actuels. Aux 31 décembre 2010 et 2009, aucun
client de la Société ne représentait plus de 10 % des débiteurs, excluant l’effet de la titrisation de créances.
La Société est aussi exposée au risque de crédit des contreparties aux instruments financiers qui ne
respecteraient pas leurs obligations. La Société réduit ce risque en concluant des ententes avec des contreparties
pour lesquelles elle considère la cote de crédit comme de première catégorie. De façon générale, Domtar
n’obtient pas de garantie accessoire ou autre à l’égard des instruments financiers exposés à un risque de crédit,
mais surveille périodiquement la cote de crédit liée aux contreparties. La Société est en outre exposée au risque
de crédit de ses assureurs qui ne respecteraient pas leurs obligations. La Société réduit ce risque en faisant des
affaires uniquement avec de grandes sociétés d’assurance jouissant d’une solide réputation.
RISQUE DE PRIX
Couvertures des flux de trésorerie :
La Société achète du gaz naturel et du pétrole au prix du marché à la date de livraison. Afin de gérer le
risque de flux de trésorerie lié à ses achats de gaz naturel et de pétrole, la Société peut avoir recours à des
instruments financiers dérivés ou à des achats sur le marché au comptant pour fixer le prix des achats prévus de
gaz naturel et de pétrole. La Société constitue une documentation en bonne et due forme concernant toutes les
relations de couverture, qui comprend la désignation des instruments de couverture et des éléments couverts, les
objectifs et les stratégies de gestion des risques qui l’ont conduite à établir ces relations de couverture et les
méthodes utilisées pour évaluer l’efficacité et mesurer l’inefficacité. Les contrats à court terme sont utilisés pour
couvrir les achats prévus au cours des trois prochaines années. La tranche efficace de la variation de la juste
valeur des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie est comptabilisée à titre de composante du
cumul des autres éléments du résultat étendu dans les capitaux propres, et est constatée dans le coût des
marchandises vendues de la période au cours de laquelle l’opération de couverture a lieu.
Le tableau suivant présente les volumes de gaz naturel aux termes des instruments financiers dérivés qui
étaient en cours au 31 décembre 2010 et qui servent de couvertures des achats prévus :
Marchandises
Gaz naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1)
Quantité contractuel le Valeur contractuelle théorique
théorique
en vertu des dérivés
en vertu des dérivés
(en millions de dollars)
6 690 000
Mbtu1)
40 $
Pourcentage d’achats prévus
en vertu des dérivés
2011
2012
2013
29 %
11 %
3%
Mbtu : millions d’unités thermales britanniques
Les dérivés liés au gaz naturel étaient entièrement efficaces au 31 décembre 2010, aux fins comptables. Les
dispositions essentielles des instruments de couverture et des éléments couverts sont les mêmes. Par conséquent,
aucun montant découlant de l’inefficacité d’une couverture n’a été comptabilisé dans l’état consolidé des
résultats pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (néant en 2009 et en 2008).
RISQUE DE CHANGE
Couvertures des flux de trésorerie :
La Société a des installations de fabrication aux États-Unis et au Canada. Par conséquent, elle est exposée
aux fluctuations des taux de change au Canada. De plus, certains actifs et passifs sont libellés en dollars
150
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 21. DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR (suite)
canadiens et sont exposés aux fluctuations du change. Par conséquent, le bénéfice de la Société est tributaire de
l’augmentation ou de la diminution de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain. La politique
de gestion des risques de la Société permet à cette dernière de couvrir une tranche importante de son exposition
aux fluctuations des taux de change sur des périodes pouvant aller jusqu’à trois ans. La Société peut avoir recours
à des instruments dérivés (options sur devises et contrats de change à terme) pour atténuer son exposition aux
fluctuations des taux de change. Les contrats de change à terme sont des contrats qui confèrent à la Société
l’obligation d’acheter des dollars canadiens à un taux prédéterminé. Les options sur devises achetées sont des
contrats qui confèrent à la Société le droit, mais non l’obligation, d’acheter des dollars canadiens au prix de levée
si le cours du dollar canadien est supérieur à ce prix. Les options sur devises vendues sont des contrats en vertu
desquels la Société a l’obligation d’acheter des dollars canadiens au prix de levée si le dollar canadien est
inférieur à ce prix.
La Société constitue une documentation en bonne et due forme concernant la relation entre les instruments
de couverture et les éléments couverts, ainsi que ses objectifs et ses stratégies de gestion du risque lorsqu’elle
procède à des opérations de couverture. Les contrats de change à terme et les contrats d’options sur devises
utilisés aux fins de couverture des achats prévus en dollars canadiens sont désignés comme couvertures de flux
de trésorerie. Les contrats à court terme sont utilisés pour couvrir les achats prévus au cours des douze prochains
mois. La tranche efficace de la variation de la juste valeur des dérivés désignés comme couvertures de flux de
trésorerie est comptabilisée à titre de composante du cumul des autres éléments du résultat étendu dans les
capitaux propres, et est constatée dans le coût des marchandises vendues de la période au cours de laquelle
l’opération de couverture a lieu.
Le tableau suivant présente les valeurs des devises aux termes des options sur devises qui étaient en cours au
31 décembre 2010 et qui servent de couvertures des achats prévus :
Contrat
Options sur devises achetées . . . . . . . . . .
Options sur devises vendues . . . . . . . . . .
Valeur contractuelle théorique
CA
CA
400 $
400 $
Pourcentage de dépenses prévues libellées
en dollars CA, déduction faite des
produits d’exploitation aux termes
des contrats
2011
50 %
50 %
Les options sur devises étaient entièrement efficaces au 31 décembre 2010. Les dispositions essentielles des
instruments de couverture et des éléments couverts sont les mêmes. Par conséquent, aucun montant découlant de
l’inefficacité d’une couverture n’a été comptabilisé dans l’état consolidé des résultats pour l’exercice terminé le
31 décembre 2010 (néant en 2009 et en 2008).
151
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 21. DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR (suite)
L’incidence des instruments dérivés sur les états consolidés des résultats et des capitaux propres s’établit
comme suit :
Dérivés désignés comme instruments de
couverture des flux de trésorerie
conformément aux directives de l’ASC
du FASB portant sur les instruments
dérivés et les activités de couverture
Gain (perte) au titre des dérivés (tranche
efficace) constaté(e) dans le cumul des
autres éléments du résultat étendu
Pour les exercices terminés les
31 décembre 31 décembre 31 décembre
2010
2009
2008
$
$
$
Contrats de swap sur gaz
naturela) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats de swap sur pétrolea) . . .
Options sur devisesa) . . . . . . . . . .
(8)
—
4
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(4)
a)
(4)
2
53
(5)
—
(72)
51
(77)
Gain (perte) reclassé(e) du poste Cumul des
autres éléments du résultat étendu au poste
Bénéfice (tranche efficace)
Pour les exercices terminés les
31 décembre 31 décembre 31 décembre
2010
2009
2008
$
$
$
(9)
—
11
2
(2)
1
(17)
—
—
(25)
(18)
(25)
Le gain (la perte) qui était comptabilisé(e) dans le cumul des autres éléments du résultat étendu (tranche
efficace) a été reclassé(e) et est constaté(e) dans le coût des marchandises vendues.
Le gain (la perte) qui était constaté(e) dans le cumul des autres éléments du résultat étendu relativement aux
contrats de swap sur gaz naturel sera constaté(e) dans le coût des marchandises vendues à l’échéance des dérivés
au cours des trois prochains exercices, selon les valeurs sur le marché à ce moment, qui pourraient être
différentes des valeurs au 31 décembre 2010.
Le gain (la perte) qui était constaté(e) dans le cumul des autres éléments du résultat étendu relativement aux
options sur devises sera constaté(e) dans le coût des marchandises vendues à l’échéance des dérivés au cours des
12 prochains mois, selon les valeurs sur le marché à ce moment, qui pourraient être différentes des valeurs au 31
décembre 2010.
Les normes comptables portant sur l’évaluation de la juste valeur et l’information à fournir établissent une
hiérarchie des justes valeurs qui classe en ordre de priorité les informations selon trois niveaux de techniques
utilisées pour évaluer la juste valeur. Le classement d’un instrument financier dans la hiérarchie des justes valeurs
est déterminé d’après le plus bas niveau d’informations disponibles et pertinentes pour l’évaluation de la juste
valeur. Les normes comptables portant sur l’évaluation de la juste valeur et l’information à fournir établissent trois
niveaux d’informations pouvant être utilisés pour évaluer la juste valeur et les classent en ordre de priorité :
Niveau 1–Cours des actifs et des passifs identiques sur un marché actif.
Niveau 2–Données observables autres que le cours des actifs et des passifs identiques sur un marché actif,
cours des actifs et des passifs identiques ou semblables sur un marché inactif, ou autres données
qui sont observables ou qui peuvent être corroborées par des données observables sur le marché
sur toute la durée de vie des actifs ou des passifs.
Niveau 3–Données qui sont généralement inobservables et qui reflètent généralement les estimations de la
direction à l’égard des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour évaluer le
prix de l’actif ou du passif.
152
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 21. DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR (suite)
Les tableaux suivants présentent des informations à l’égard des actifs et des passifs financiers de la Société
qui sont évalués à la juste valeur de façon récurrente (sauf en ce qui concerne la dette à long terme, se reporter à
la note c) ci-dessous) pour les exercices terminés les 31 décembre 2010 et 2009, conformément aux normes
comptables portant sur l’évaluation de la juste valeur et l’information à fournir et indiquent la hiérarchie des
justes valeurs en fonction de la technique d’évaluation utilisée par la Société pour déterminer cette juste valeur.
Cours d’actifs
Données
Données
identiques sur pertinentes pertinentes
31 décembre un marché actif observables inobservables
Juste valeur des instruments financiers au :
2010
(niveau 1)
(niveau 2)
(niveau 3)
$
$
$
$
Dérivés désignés comme instruments
de couverture des flux de
trésorerie conformément aux
directives de l’ASC du FASB
portant sur les instruments dérivés
et les activités de couverture . . . . .
Dérivés classés dans l’actif
Options sur devises . . . . . . . . . .
14
—
14
—
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . .
14
—
14
—
Dérivés classés dans le passif
Options sur devises . . . . . . . . . .
3
Contrats de swap sur gaz
naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contrats de swap sur gaz
naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
3
Classement au bilan
a)
Frais payés d’avance
a)
Comptes fournisseurs
et autres
Comptes fournisseurs
et autres
Autres passifs et
crédits reportés
—
a)
7
—
7
—
a)
2
—
2
—
Total du passif . . . . . . . . . . . . .
12
—
12
—
Autres instruments
Papier commercial adossé à des
actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dette à long terme . . . . . . . . . . .
6
979
—
979
153
—
—
6
—
b)
c)
Autres actifs
Dette à long terme
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 21. DÉRIVÉS, ACTIVITÉS DE COUVERTURE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR (suite)
Juste valeur des instruments financiers au :
Cours d’actifs
Données
Données
identiques sur un pertinentes pertinentes
31 décembre marché actif observables inobservables
2009
(niveau 1)
(niveau 2) (niveau 3)
$
$
$
$
Dérivés désignés comme instruments de
couverture des flux de trésorerie
conformément aux directives de l’ASC
du FASB portant sur les instruments
dérivés et les activités de couverture
Dérivés classés dans l’actif
Options sur devises . . . . . . . . . . . . . .
25
—
25
—
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
—
25
—
Dérivés classés dans le passif
Options sur devises . . . . . . . . . . . . . .
3
—
3
Contrats de swap sur gaz naturel . . . .
9
—
Contrats de swap sur gaz naturel . . . .
2
Total du passif . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
Autres instruments
Dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . .
1 805
a)
b)
c)
Classement au bilan
a)
Frais payés d’avance
—
a)
9
—
a)
—
2
—
a)
Comptes fournisseurs et
autres
Comptes fournisseurs et
autres
Autres passifs et crédits
reportés
—
14
—
1 805
—
—
c)
Dette à long terme
La juste valeur des dérivés de la Société est classée selon le niveau 2 (données observables, directement ou
indirectement), car elle est évaluée comme suit :
• Options sur devises : la juste valeur est évaluée à l’aide de techniques tirées du modèle d’évaluation
des options de Black et Scholes. Les taux d’intérêt, les cours du change à terme et les taux de volatilité
servent de données aux fins de ces techniques d’évaluation.
• Contrats de swap sur gaz naturel : la juste valeur est évaluée à l’aide de l’écart actualisé entre les taux
contractuels et les cours du marché futurs.
La juste valeur des placements en PCAA est classée selon le niveau 3 et elle est fondée essentiellement sur
un modèle financier tenant compte des incertitudes quant au rendement, aux écarts de taux, à la nature et au
risque de crédit des actifs sous-jacents, au montant et au calendrier des rentrées de fonds, et au marché
restreint pour les nouveaux billets au 31 décembre 2010.
La juste valeur de la dette à long terme de la Société est évaluée en effectuant une comparaison avec les
cours du marché liés à sa dette. Conformément aux PCGR des États-Unis, la dette à long terme de la Société
n’est pas comptabilisée à la juste valeur dans les bilans consolidés aux 31 décembre 2010 et 2009.
Toutefois, des informations à fournir sur la juste valeur sont requises.
La valeur comptable de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des débiteurs, de la dette bancaire, des
comptes fournisseurs et autres et des impôts sur les bénéfices et autres impôts correspond approximativement à
leur juste valeur, puisque ces éléments viennent à échéance à court terme.
154
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 22.
INFORMATIONS SECTORIELLES
À la suite de la vente du secteur du bois, le 30 juin 2010, les activités de la Société sont réparties entre les
secteurs suivants : papiers et marchands de papier. Avant le 30 juin 2010, la Société exerçait ses activités dans les
trois secteurs isolables décrits ci-dessous. Chacun de ces secteurs offre différents produits et services et applique
des stratégies différentes en matière de technologie et de commercialisation. Le résumé qui suit décrit brièvement
les activités de chacun des secteurs isolables de la Société :
•
Papiers–secteur qui regroupe la fabrication et la distribution des papiers d’affaires, d’impression
commerciale, de publication, de façonnage et de spécialité, ainsi que de la pâte commerciale de fibre de
résineux, en flocons et de fibre de feuillus.
•
Marchands de papiers–secteur qui achète, entrepose, vend et distribue différents produits fabriqués
par les usines de papier de la Société ainsi que par d’autres fabricants. Ces produits englobent les
papiers d’affaires et d’impression et certains produits industriels.
•
Bois–secteur qui comprend la fabrication et la commercialisation de bois d’œuvre et des produits
dérivés du bois à valeur ajoutée, ainsi que la gestion des ressources forestières.
La Société a vendu son secteur du bois le 30 juin 2010, comme il est décrit à la note 24, intitulée Vente du
secteur du bois et de l’usine de Woodland.
Les conventions comptables qui s’appliquent aux secteurs isolables sont les mêmes que celles qui sont
décrites à la note 1. La Société évalue la performance selon le bénéfice d’exploitation, à savoir les ventes,
reflétant les prix de cession interne entre les secteurs à la juste valeur, moins les frais imputables avant les
intérêts débiteurs et les impôts sur les bénéfices. Les actifs sectoriels sont les actifs utilisés directement dans les
activités d’exploitation du secteur.
La Société répartit ses ventes attribuables aux clients entre divers secteurs géographiques en fonction de leur
situation géographique respective.
Les actifs à long terme s’entendent des immobilisations corporelles utilisées pour générer des produits dans
les divers secteurs géographiques.
155
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 22. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
L’analyse et le rapprochement de l’information sectorielle de l’unité fonctionnelle de la Société et de
l’information correspondante figurant dans les états financiers se présentent comme suit :
Exercice
terminé le
31 décembre 2010
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2009
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2008
$
Ventes
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 070
870
150
4 632
873
211
5 440
990
268
Total des secteurs isolables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles–Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventes intersectorielles–Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 090
(229)
(11)
5 716
(231)
(20)
6 698
(276)
(28)
Ventes consolidées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 850
5 465
6 394
Amortissement
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
381
4
10
382
3
20
435
3
25
Amortissement consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
395
405
463
Pertes et réductions de valeur
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
—
62
—
694
14
Pertes et réductions de valeur consolidées . . . . . . . . . . . .
50
62
708
Bénéfice (perte) d’exploitation
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
667
(3)
(54)
(7)
650
7
(42)
—
(369)
8
(73)
(3)
Bénéfice (perte) d’exploitation consolidé(e) . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
603
155
615
125
(437)
133
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charge (économie) d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
448
(157)
490
180
(570)
3
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
605
310
(573)
DONNÉES SECTORIELLES
156
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 22. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
Actifs sectoriels
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 088
99
—
5 538
101
250
Total des secteurs isolables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 187
839
5 889
630
Actif consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 026
6 519
DONNÉES SECTORIELLES (SUITE)
Exercice
terminé le
31 décembre 2010
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2009
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2008
$
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Papiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marchands de papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
142
2
1
93
1
4
130
2
7
Total des secteurs isolables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Siège social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
145
5
98
8
139
18
Acquisitions consolidées d’immobilisations corporelles . . .
Ajouter : variation des créditeurs relatifs à des projets
d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
150
106
157
Acquisitions consolidées d’immobilisations corporelles
selon l’état consolidé des flux de trésorerie . . . . . . . . . .
Information géographique
Ventes
États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Immobilisations corporelles
États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
157
3
153
—
6
106
163
Exercice
terminé le
31 décembre 2010
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2009
$
Exercice
terminé le
31 décembre 2008
$
4 245
837
768
4 139
789
537
5 012
832
550
5 850
5 465
6 394
31 décembre
2010
$
31 décembre
2009
$
2 543
1 224
2 799
1 330
3 767
4 129
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23.
INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE
L’information suivante est présentée conformément à la Rule 3-10 du Regulation S-X, dans le cadre de
l’émission par la Société de titres d’emprunt pleinement et inconditionnellement garantis par Domtar Paper
Company, LLC, une filiale en propriété exclusive de la Société et le successeur de l’entreprise américaine des
papiers fins de Weyerhaeuser, par Domtar Industries Inc. (et ses filiales, sauf Domtar Funding LLC), par Ris
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garantis par certaines des propres filiales en propriété exclusive de Domtar Paper Company LLC, y compris
Domtar Delaware Investments Inc., Domtar Delaware Holdings Inc., Domtar Delaware Holdings LLC, Domtar
Inc. et Domtar Pulp & Paper Products Inc. (désignées collectivement, les « filiales ne se portant pas caution »).
L’information financière consolidée condensée supplémentaire suivante présente, sur une base non
consolidée, les bilans aux 31 décembre 2010 et 2009 ainsi que les états des résultats et des flux de trésorerie pour
les exercices terminés le 31 décembre 2010, le 31 décembre 2009 et le 31 décembre 2008 pour Domtar
Corporation (la « société mère »), ainsi que sur une base combinée pour les filiales se portant caution et pour les
filiales ne se portant pas caution. L’information financière consolidée condensée supplémentaire reflète les
placements de la société mère dans les filiales se portant caution ainsi que les placements des filiales se portant
caution dans les filiales ne se portant pas caution, les deux cas suivant la méthode de la comptabilisation à la
valeur de consolidation.
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES RÉSULTATS
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges d’exploitation
Coût des marchandises vendues, excluant
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de vente, généraux et
administratifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte et réduction de valeur des
immobilisations corporelles . . . . . . . . . .
Frais de fermeture et de réorganisation . . . .
Autres pertes (produits) d’exploitation,
montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs (créditeurs), montant net . . . .
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . .
(Économie) charge d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . .
Quote-part du bénéfice de la participation
comptabilisée à la valeur de consolidation . . .
Bénéfice net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Société
mère
$
Exercice terminé le 31 décembre 2010
Filiales ne se
Filiales se
portant pas Ajustements de
portant caution
caution
consolidation
$
$
$
Données
consolidées
$
—
4 826
1 962
(938)
5 850
—
—
3 805
287
1 550
108
(938)
—
4 417
395
28
—
—
333
(23)
—
338
50
19
—
8
—
—
50
27
—
(938)
—
—
—
—
7
35
(35)
153
(188)
(164)
(14)
4 480
346
59
287
79
27
1 670
292
(57)
349
(72)
629
605
421
629
—
421
158
(1 050)
(1 050)
20
5 247
603
155
448
(157)
—
605
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES RÉSULTATS
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges d’exploitation
Coût des marchandises vendues, excluant
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de vente, généraux et
administratifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte et réduction de valeur des
immobilisations corporelles . . . . . . . . . .
Frais de fermeture et de réorganisation . . . .
Autres pertes (produits) d’exploitation,
montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Société
mère
$
Données
consolidées
$
—
4 504
1 684
(723)
5 465
—
—
3 659
299
1 536
106
(723)
—
4 472
405
241
74
—
345
—
—
48
31
14
32
—
—
62
63
(143)
(487)
(11)
144
(497)
30
(113)
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs (créditeurs), montant net . . . .
Exercice terminé le 31 décembre 2009
Filiales ne se
Filiales se
portant pas Ajustements de
portant caution
caution
consolidation
$
$
$
113
122
(9)
28
3 791
1 751
(579)
4 850
713
47
(67)
(44)
(144)
—
615
125
666
152
(23)
—
(144)
—
490
180
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . .
Charge d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quote-part du bénéfice (de la perte) de la
participation comptabilisée à la valeur de
consolidation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
491
(23)
—
(468)
—
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . .
454
491
(23)
(612)
310
159
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES RÉSULTATS
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges d’exploitation
Coût des marchandises vendues, excluant
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de vente, généraux et
administratifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Perte et réduction de valeur des
immobilisations corporelles . . . . . . . . . .
Perte de valeur de l’écart d’acquisition et
des actifs incorporels . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais de fermeture et de réorganisation . . . .
Autres produits d’exploitation, montant
net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Société
mère
$
Exercice terminé le 31 décembre 2008
Filiales ne se
Filiales se
portant pas Ajustements de
portant caution
caution
consolidation
$
$
$
Données
consolidées
$
—
5 138
2 421
(1 165)
6 394
—
—
4 175
311
2 215
152
(1 165)
—
5 225
463
289
54
—
400
—
96
287
—
383
—
—
85
2
240
41
—
—
325
43
—
(4)
57
57
4 954
(4)
2 985
—
(1 165)
(8)
6 831
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . .
Intérêts débiteurs (créditeurs), montant net . . . .
(57)
126
184
(194)
(564)
201
—
—
(437)
133
Bénéfice (perte) avant impôts . . . . . . . . . . . . .
(Économie) charge d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . .
Quote-part du bénéfice (de la perte) de la
participation comptabilisée à la valeur de
consolidation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(183)
(59)
378
77
(765)
(15)
—
—
(570)
3
(449)
(750)
—
1 199
—
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . .
(573)
(449)
(750)
1 199
(573)
160
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
BILAN CONSOLIDÉ CONDENSÉ
Actif
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . .
Débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais payés d’avance . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à
recouvrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total de l’actif à court terme . . . . . .
Immobilisations corporelles, au coût . . . .
Amortissements cumulés . . . . . . . . . . . . .
Société
mère
$
31 décembre 2010
Filiales ne se
Filiales se
portant pas Ajustements de
portant caution
caution
consolidation
$
$
$
Données
consolidées
$
311
4
—
5
50
416
477
6
169
181
171
17
—
—
—
—
530
601
648
28
47
367
1
—
2 797
104
33
291
10
(2)
(3 455)
—
78
—
115
735
—
—
3 850
5 537
(2 993)
872
3 718
(2 495)
(3 457)
—
—
2 000
9 255
(5 488)
—
2 544
1 223
—
3 767
—
10
46
—
56
Immobilisations corporelles,
montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actifs incorporels, déduction faite de
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Placements dans des sociétés du même
groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avances à long terme réciproques . . . . . . . . . .
Autres actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 421
6
27
1 742
80
1
—
871
189
(8 163)
(957)
(14)
—
—
203
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 189
8 227
3 201
(12 591)
6 026
—
33
2 825
19
375
399
4
270
231
—
—
(3 455)
23
678
—
—
2
22
(2)
22
—
2
Passif et capitaux propres
Passif à court terme
Dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes fournisseurs et autres . . . . . . . . . .
Comptes réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à
payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tranche à court terme de la dette à long
terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
—
2
Total du passif à court terme . . . . . .
Dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emprunts à long terme réciproques . . . .
Impôts reportés et autres . . . . . . . . . . . . .
Autres passifs et crédits reportés . . . . . . .
Capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 858
803
351
—
39
3 138
797
10
606
920
66
5 828
527
12
—
18
245
2 399
(3 457)
—
(957)
(14)
—
(8 163)
725
825
—
924
350
3 202
Total du passif et des capitaux
propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 189
8 227
3 201
(12 591)
6 026
161
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
Société
mère
$
BILAN CONSOLIDÉ CONDENSÉ
Filiales se
portant
caution
$
31 décembre 2009
Filiales ne se Ajustements
portant pas
de
caution
consolidation
$
$
Données
consolidées
$
Actif
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . . . . .
Débiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Frais payés d’avance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à
recouvrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
237
—
—
5
83
469
446
8
4
67
299
33
—
—
—
—
324
536
745
46
—
205
1
453
1 808
136
23
179
—
(62)
(2 192)
—
414
—
137
Total de l’actif à court terme . . . . . . . . . . .
Immobilisations corporelles, au coût . . . . . . . . .
Amortissements cumulés . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
448
—
—
3 403
5 733
(2 932)
605
3 842
(2 514)
(2 254)
—
—
2 202
9 575
(5 446)
—
4 129
Immobilisations corporelles, montant
net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Actifs incorporels, déduction faite de
l’amortissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Placements dans des sociétés du même groupe . . . . .
Avances à long terme réciproques . . . . . . . . . . . . . . .
Autres actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
—
2 801
1 328
—
5 753
7
24
4
1 321
80
24
81
25
600
55
—
(7 099)
(687)
—
85
—
—
103
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 232
7 633
2 694
(10 040)
6 519
—
33
1 806
27
393
266
16
260
120
—
—
(2 192)
43
686
—
43
8
31
3
19
—
(62)
—
31
11
Total du passif à court terme . . . . . . . . . . .
Dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emprunts à long terme réciproques . . . . . . . . . . . . . .
Impôts reportés et autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres passifs et crédits reportés . . . . . . . . . . . . . . . .
Capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 890
1 678
80
—
—
2 584
720
11
606
999
111
5 186
415
12
1
20
255
1 991
(2 254)
—
(687)
—
—
(7 099)
771
1 701
—
1 019
366
2 662
Total du passif et des capitaux propres . . .
6 232
7 633
2 694
(10 040)
6 519
Passif et capitaux propres
Passif à court terme
Dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes fournisseurs et autres . . . . . . . . . . . . . . .
Comptes réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Impôts sur les bénéfices et autres impôts à
payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tranche à court terme de la dette à long terme . . .
162
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
Exercice terminé le 31 décembre 2010
Filiales se Filiales ne se
Société portant
portant pas Ajustements de
Données
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE mère
caution
caution
consolidation consolidées
$
$
$
$
$
Activités d’exploitation
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 605
Variation des actifs et des passifs d’exploitation et
réciproques et des éléments hors trésorerie, compris
dans le bénéfice net (la perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . 205
629
421
(1 050)
605
(589)
(105)
1 050
561
40
316
—
Activités d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . —
Produit de la cession d’immobilisations corporelles . . . . . —
Produit de la vente d’entreprises et de placements . . . . . . —
(134)
6
44
(19)
20
141
—
—
—
(153)
26
185
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
(84)
142
—
58
—
(8)
(2)
—
(11)
—
—
—
—
(21)
(19)
(898)
(35)
(44)
—
—
—
—
—
—
(35)
(44)
2
—
—
—
2
—
261
(3)
—
21
—
(282)
—
—
282
(282)
—
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (736)
11
(293)
—
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et
des équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début . . . . . . . . 237
(33)
83
165
4
—
—
206
324
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin . . . . . . . 311
50
169
—
530
Flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 810
Activités de financement
Versements de dividende . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation nette de la dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remboursement de la dette à long terme . . . . . . . . . . . . .
Frais d’émission de titres d’emprunt et coûts liés à l’offre
publique d’achat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rachat d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Paiement d’avance et prime en vertu d’un rachat
d’actions structuré, montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Augmentation des avances à long terme à des
apparentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Diminution des avances à long terme à des apparentés . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
163
(21)
—
(896)
1 166
—
—
(3)
(1 018)
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
Exercice terminé le 31 décembre 2009
Filiales se Filiales ne se
Société portant
portant pas Ajustements de
Données
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE mère
caution
caution
consolidation consolidées
$
$
$
$
$
Activités d’exploitation
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454
Variation des actifs et des passifs d’exploitation et
réciproques et des éléments hors trésorerie, compris
dans le bénéfice net (la perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . 503
491
(23)
(612)
310
(730)
97
612
482
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 957
(239)
74
—
792
Activités d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . —
Produit de la cession d’immobilisations corporelles . . . . . —
(83)
5
(23)
16
—
—
(106)
21
Flux de trésorerie affectés aux activités
d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
(78)
(7)
—
(85)
2
—
—
(6)
(2)
—
—
(2)
—
—
—
—
—
(60)
385
(725)
(14)
—
—
—
(14)
(314)
—
—
390
(76)
—
390
(390)
—
—
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (720)
386
(80)
—
(414)
Activités de financement
Variation nette de la dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Variation de la facilité de crédit bancaire renouvelable . .
Émission de titres d’emprunt à long terme . . . . . . . . . . . .
Remboursement de la dette à long terme . . . . . . . . . . . . .
Frais d’émission de titres d’emprunt et coûts liés à l’offre
publique d’achat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Augmentation des avances à long terme à des
apparentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Diminution des avances à long terme à des apparentés . .
—
(60)
385
(717)
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et
des équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
Écarts de conversion liés à la trésorerie et aux
équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début . . . . . . . . —
69
(13)
—
293
—
14
15
2
—
—
15
16
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin . . . . . . . 237
83
4
—
324
164
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 23. INFORMATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE CONDENSÉE (suite)
ÉTAT CONSOLIDÉ CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
Exercice terminé le 31 décembre 2008
Filiales ne se
Société
Filiales se
portant pas Ajustements de Données
mère portant caution caution
consolidation consolidées
$
$
$
$
$
Activités d’exploitation
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (573)
Variation des actifs et des passifs d’exploitation et
réciproques et des éléments hors trésorerie, compris
dans le bénéfice net (la perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . 594
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
Activités d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . —
Produit de la cession d’immobilisations corporelles et de
la vente de marques de commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Acquisitions d’entreprises–Coentreprise . . . . . . . . . . . . . . —
Flux de trésorerie affectés aux activités
d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Activités de financement
Variation nette de la dette bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Variation de la facilité de crédit bancaire renouvelable . . . 10
Remboursement de la dette à long terme . . . . . . . . . . . . . . (75)
Augmentation des avances à long terme à des
apparentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Diminution des avances à long terme à des apparentés . . . 35
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux)
activités de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(30)
Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(9)
Écarts de conversion liés à la trésorerie et aux équivalents
de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . —
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début . . . . . . . . .
9
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin . . . . . . . —
165
(449)
(750)
1 199
(573)
367
(1 199)
770
559
(383)
—
197
(99)
(64)
—
(163)
5
—
30
(12)
—
—
35
(12)
(94)
(46)
—
(140)
(33)
—
(18)
9
—
(2)
—
—
—
(24)
10
(95)
(453)
—
—
418
453
(453)
—
—
(504)
(425)
—
(109)
(39)
(4)
—
(52)
—
53
(3)
9
—
—
(3)
71
14
2
—
16
1 008
NOTES COMPLÉMENTAIRES
31 DÉCEMBRE 2010
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
NOTE 24.
VENTE DU SECTEUR DU BOIS ET DE L’USINE DE WOODLAND
Vente du secteur du bois
Le 30 juin 2010, après avoir obtenu les divers consentements des tierces parties et après avoir répondu aux
conditions usuelles entourant la signature d’un contrat, y compris l’approbation de transferts de droits de coupe
au Québec et en Ontario, la Société a vendu son secteur du bois à EACOM Timber Corporation (« EACOM »)
pour un produit de 75 millions de dollars (80 millions de dollars canadiens) auxquels s’ajoute un fonds de
roulement net d’environ 42 millions de dollars (45 millions de dollars canadiens). Domtar a reçu 19 % du produit
en actions d’EACOM, ce qui porte sa participation dans EACOM à environ 12 %. La vente a entraîné une perte à
la cession du secteur du bois ainsi que des compressions et des règlements au titre des régimes de retraite
connexes de 50 millions de dollars. La perte à la cession du secteur du bois a été constatée au poste Autres pertes
(produits) d’exploitation, de l’état consolidé des résultats. Par la suite, la participation dans EACOM a été
comptabilisée à la valeur de consolidation.
La transaction comprenait la vente de cinq scieries en activité : Timmins, Nairn Centre et Gogama en
Ontario; Val-d’Or et Matagami au Québec; ainsi que deux autres scieries inactives : Ear Falls en Ontario et
Sainte-Marie au Québec. Les scieries disposent d’environ 3,5 millions de mètres cubes de droits de récolte
annuels et ont une capacité de production de près de 900 millions de pieds mesure de planche. L’usine de
seconde transformation de Sullivan au Québec ainsi que nos participations dans deux investissements : AnthonyDomtar Inc. et Elk Lake Planing Mill Limited, faisaient également partie de la transaction.
En décembre 2010, lors d’une transaction indépendante, la Société a vendu sa participation dans EACOM
au prix de 0,51 dollar canadien par action ordinaire et a obtenu un produit net de 24 millions de dollars
(24 millions de dollars canadiens) ne réalisant ainsi ni gain ni perte. Domtar a des conventions
d’approvisionnement en fibre avec son ancien secteur du bois à ses installations de Dryden et d’Espanola. Étant
donné que ces sorties de fonds continues au profit de l’ancien secteur du bois devraient être importantes, la vente
du secteur du bois n’a pas été admissible à titre d’activités abandonnées en vertu de l’ASC 205-20.
Vente de l’usine de pâte commerciale de Woodland dans le Maine
Le 30 septembre 2010, la Société a vendu son usine de pâte de feuillus commerciale de Woodland, ses actifs
hydro-électriques et ses actifs connexes, situés à Baileyville, dans le Maine, et dans la province du NouveauBrunswick, au Canada. Le prix d’achat total s’élevait à 60 millions de dollars auxquels s’ajoute un fonds de
roulement net de huit millions de dollars. La vente de l’usine de Woodland dans le Maine a dégagé un gain net à
la cession de dix millions de dollars, après déduction de deux millions de dollars de coûts liés à la compression
de régimes de retraite, lequel a été constaté au poste Autres pertes (produits) d’exploitation, de l’état consolidé
des résultats.
166
Domtar Corporation
Résultats financiers intermédiaires (non audité)
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
Premier
trimestre
2010
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice avant impôts sur les bénéfices . . . . . . . . . . .
Bénéfice net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net de base par action . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net dilué par action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Premier
trimestre
2009
Ventes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices . . . . .
Bénéfice net (perte nette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) de base par action . . . . . . .
Bénéfice net (perte nette) dilué(e) par action . . . . . . .
a)
b)
c)
d)
e)
1 457 $
116a), b)
84
58
1,35
1,34
1 302 $
(22)c)
(53)
(45)
(1,05)
(1,05)
Deuxième
trimestre
Troisième
trimestre
Quatrième
trimestre
1 547 $
96a)
26
31
0,72
0,71
1 473 $
236a)
212
191
4,47
4,44
1 373 $
155
126
325e)
7,67
7,59
Deuxième
trimestre
Troisième
trimestre
Quatrième
trimestre
1 319 $
139
116
48
1,12
1,12
1 440 $
295
261
183
4,26
4,24
1 404 $
203d)
166
124
2,88
2,86
Exercice
5 850 $
603
448
605
14,14
14,00
Exercice
5 465 $
615
490
310
7,21
7,18
Le bénéfice d’exploitation de 2010 comprend un montant de 39 millions de dollars au titre de
l’amortissement accéléré de l’usine de Plymouth dans le cadre de la conversion de cette dernière en une
usine consacrée à 100 % à la production de pâte en flocons, soit un montant de 13 millions de dollars,
respectivement, pour les premier, deuxième et troisième trimestres. La conversion de l’usine s’est achevée
au quatrième trimestre de 2010.
Le bénéfice d’exploitation du premier trimestre de 2010 comprend également une réduction de valeur des
immobilisations corporelles de neuf millions de dollars liée à la fermeture de l’usine de papier couché de
pâte mécanique de Columbus.
Le bénéfice d’exploitation du premier trimestre de 2009 comprend une réduction de valeur des
immobilisations corporelles de 35 millions de dollars liée à l’arrêt permanent d’une machine à papier à
l’installation de Plymouth.
Le bénéfice d’exploitation du quatrième trimestre de 2009 comprend une perte et une réduction de valeur
des immobilisations corporelles d’un montant de 14 millions de dollars liées au démantèlement du matériel
et de l’outillage à l’usine de pâte de Prince Albert, et d’un montant de 13 millions de dollars au titre de
l’amortissement accéléré lié au réaménagement de l’installation de Plymouth afin de consacrer la totalité de
la production à la fabrication de pâte en flocons.
Le bénéfice d’exploitation du quatrième trimestre de 2010 comprend l’incidence de la contrepassation d’une
provision pour moins-value constituée à l’égard de l’actif d’impôts reportés canadien d’un montant de 100
millions de dollars et de la comptabilisation d’un montant de 127 millions de dollars au titre de crédits
d’impôt pour la production de biocarburants cellulosiques.
167
RUBRIQUE 9.
MODIFICATION DE L’INFORMATION COMPTABLE ET DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE À FOURNIR ET DÉSACCORDS AVEC LES COMPTABLES À CE
SUJET
La Société n’a rien à signaler sous la présente rubrique.
RUBRIQUE 9A. CONTRÔLES ET PROCÉDURES
Évaluation des contrôles et procédures de communication de l’information
Nous maintenons des contrôles et des procédures de communication de l’information conçus dans le but de
donner une assurance raisonnable que l’information que nous devons communiquer dans nos rapports en vertu de
la loi intitulée Securities and Exchange Act of 1934, en sa version modifiée (l’« Exchange Act »), soit
enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prévus dans les règles et les formulaires de la SEC, et
que cette information soit assemblée et communiquée à la direction, y compris notre chef de la direction et notre
chef des finances, selon ce qui est approprié, pour que des décisions puissent être prises en temps opportun
concernant la communication de l’information. En date du 31 décembre 2010, une évaluation a été réalisée par
les membres de la direction, suivant les instructions et avec la participation de notre chef de la direction et notre
chef des finances, concernant l’efficacité de la conception et du fonctionnement de nos contrôles et procédures de
communication de l’information (au sens donné aux termes anglais disclosure controls and procedures à la
Rule 13a-15(e) ou 15d-15(e) de l’Exchange Act). Se fondant sur cette évaluation, notre chef de la direction et
notre chef des finances ont conclu que, en date du 31 décembre 2010, nos contrôles et procédures de
communication de l’information étaient efficaces.
Rapport de la direction sur les contrôles internes à l’égard de la communication de l’information financière
Il incombe à la direction d’établir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l’égard de la communication
de l’information financière de la Société. Dans le but d’évaluer l’efficacité du contrôle interne à l’égard de la
communication de l’information financière, la direction a mené une évaluation, y compris la mise en œuvre de
tests, au moyen de critères établis dans l’Internal Control — Integrated Framework, publié par le Committee of
Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO). Le système de contrôle interne à l’égard de
l’information financière de la Société est conçu dans le but de fournir une assurance raisonnable relativement à la
fiabilité de l’information financière et à l’établissement des états financiers aux fins de publication conformément
aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la
Société renferme des politiques et procédures qui i) concernent la tenue de dossiers suffisamment détaillés qui
donnent une image fidèle des opérations et des cessions des actifs de la Société; ii) fournissent une assurance
raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour établir les états financiers conformément
aux principes comptables généralement reconnus et que les encaissement et les décaissements de la Société ne
sont faits qu’avec l’autorisation de la direction et du conseil d’administration de la Société; et iii) fournissent une
assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de la Société qui
pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers est soit interdite, soit détectée à temps.
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière
ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat d’une
évaluation de son efficacité sur des périodes futures est exposée au risque que les contrôles deviennent inadéquats en
raison de changements de situation ou d’une détérioration du niveau de respect des politiques ou des procédures.
Selon son évaluation, la direction a conclu que la Société maintenait un contrôle interne efficace à l’égard de
l’information financière en date du 31 décembre 2010, selon les critères établis dans le Internal Control —
Integrated Framework publié par le COSO.
L’efficacité du contrôle interne de la Société à l’égard de l’information financière en date du 31 décembre
2010 a fait l’objet d’un audit par PricewaterhouseCoopers LLP, cabinet d’experts-comptables inscrit
indépendant, comme il est énoncé dans leur rapport, lequel est inclus à la rubrique 8, intitulée États financiers et
information supplémentaire de la Partie II.
168
Modification apportée au contrôle interne à l’égard de l’information financière
Aucune modification ayant touché de façon importante à notre contrôle interne à l’égard de l’information
financière ou dont on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elle ait une incidence importante sur notre contrôle
interne à l’égard de l’information financière au cours de la période visée par ce rapport n’a été apportée dans
notre contrôle interne à l’égard de l’information financière.
RUBRIQUE 9B. AUTRES RENSEIGNEMENTS
Le 22 février 2011, le comité des ressources humaines du conseil d’administration a adopté des
modifications au programme de cessation d’emploi à l’intention des membres du comité de direction
(« programme de cessation d’emploi ») et au régime incitatif général (« régime incitatif général » et, avec le
programme de cessation d’emploi, les « régimes » ).
Le programme de cessation d’emploi a été modifié afin de mieux harmoniser ses dispositions avec les
pratiques actuelles du marché advenant une opération de changement de contrôle. Le programme de cessation
d’emploi modifié prévoit que si, dans les 3 mois précédant un changement de contrôle de la Société ou dans les
24 mois suivant un tel changement, il est mis fin involontairement à l’emploi d’un participant au programme de
cessation d’emploi par la Société sans motif valable (au sens défini dans le programme de cessation d’emploi) ou
si le participant met fin à son emploi pour une raison valable (au sens défini dans le programme de cessation
d’emploi), le participant a le droit de recevoir 1) une indemnité de départ d’un montant égal à la somme de
A) 24 mois du salaire de base et B) 2 fois l’attribution de la prime cible du participant aux termes du régime
incitatif annuel de Domtar Corporation en date de la cessation d’emploi du participant et 2) une prime
proportionnelle aux termes du régime incitatif annuel de Domtar Corporation pour l’exercice au cours duquel la
cessation d’emploi survient. En l’absence d’une opération de changement de contrôle, le programme de cessation
d’emploi prévoit que les membres du comité de direction auraient le droit de recevoir un montant pouvant aller
jusqu’à 24 mois de salaire payable sous forme de somme forfaitaire au moment de la cessation d’emploi par la
Société pour des raisons autre qu’un motif valable (au sens défini dans le programme de cessation d’emploi). Les
participants auraient également le droit de continuer de recevoir des prestations pour soins médicaux pour la
période de cessation d’emploi, sauf si les prestations du participant sont assujetties à l’imposition aux États-Unis,
auquel cas les polices d’assurance santé maintenues par la Société demeureront en vigueur jusqu’à la survenance
du premier des deux événements suivants : le dernier jour de la période de cessation d’emploi et la date marquant
le 18e mois de la cessation d’emploi du participant. Les participants auront aussi le droit de recevoir des services
de replacement externe.
Le régime incitatif général a été modifié en vue d’y apporter certains changements d’ordre technique,
notamment afin de 1) refléter les ajustements à l’égard des restrictions rattachées aux actions du régime incitatif
général traduisant le regroupement des actions ordinaires de la Société (selon un ratio de 1 action pour
12 actions), avec prise d’effet le 10 juin 2009, dans le document du régime, 2) retirer des dispositions qui
autorisaient la réutilisation des actions livrées pour régler le prix d’exercice d’options ou pour financer les impôts
de retenue payables à l’exercice des options aux termes de la limite imposée par le régime incitatif général et
3) interdire des équivalents de dividendes sur des attributions fondées sur le rendement non gagnées ou non
acquises. La description des autres modalités et conditions du régime incitatif général présentées à l’annexe 14A
de la Société déposée auprès de la Securities Exchange Commission le 4 avril 2008 sous la rubrique 7 est
intégrée par renvoi dans les présentes.
Les descriptions des régimes qui précèdent, en leur version modifiée, sont présentées entièrement sous
réserve du texte intégral des régimes, dont des exemplaires sont joints aux présentes en tant que pièce 10.43 et
10.24 et sont intégrées par renvoi dans les présentes.
169
PARTIE III
RUBRIQUE 10.
ADMINISTRATEURS, MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION ET
GOUVERNANCE
Les renseignements présentés sous les rubriques intitulées « Gouvernance de la Société », « Élection des
administrateurs » et « Conformité à l’obligation de déclaration de la propriété véritable prévue à l’article 16(a) »
dans notre circulaire de sollicitation de procurations pour l’assemblée annuelle des actionnaires de 2011 sont
intégrés dans les présentes par renvoi.
Les renseignements sur nos membres de la haute direction sont présentés à la section intitulée « Nos
membres de la haute direction », à la rubrique 1, intitulée Activité, du présent rapport annuel sur
formulaire 10-K.
RUBRIQUE 11.
RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION
Les renseignements présentés sous les rubriques intitulées « Analyse de la rémunération », « Rémunération
des membres de la haute direction » et « Rémunération des administrateurs » dans notre circulaire de sollicitation
de procurations pour l’assemblée annuelle des actionnaires de 2011 sont intégrés dans les présentes par renvoi.
RUBRIQUE 12.
TITRES APPARTENANT À CERTAINS PROPRIÉTAIRES VÉRITABLES ET AUX
MEMBRES DE LA DIRECTION ET QUESTIONS CONNEXES RELATIVES AUX
ACTIONNAIRES
Les renseignements présentés sous la rubrique « Titres appartenant à certains propriétaires véritables,
administrateurs et membres de la direction » dans notre circulaire de sollicitation de procurations pour
l’assemblée annuelle des actionnaires de 2011 sont intégrés dans les présentes par renvoi.
RUBRIQUE 13.
CERTAINES RELATIONS ET OPÉRATIONS CONNEXES ET INDÉPENDANCE
DES ADMINISTRATEURS
Les renseignements présentés sous les rubriques « Gouvernance de la Société – Indépendance du conseil et
autres décisions » dans notre circulaire de sollicitation de procurations pour l’assemblée annuelle des actionnaires
de 2011 sont intégrés dans les présentes par renvoi.
RUBRIQUE 14.
HONORAIRES ET SERVICES DES PRINCIPAUX COMPTABLES
Les renseignements présentés sous les rubriques « Ratification de la nomination du cabinet d’expertscomptables inscrit indépendant » et « Honoraires du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant » dans
notre circulaire de sollicitation de procurations pour l’assemblée annuelle des actionnaires de 2011 sont intégrés
dans les présentes par renvoi.
RUBRIQUE 15.
a)
1.
PIÈCES ET ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS
États financiers — voir la rubrique 8, États financiers et information supplémentaire.
2. Annexe II — Comptes de contrepartie et comptes admissibles
Toutes les autres annexes ont été omises puisque l’information requise est incluse dans les états financiers
consolidés à la rubrique 8 ou n’est pas applicable.
170
3.
Pièce
numéro
Pièces :
Description de la pièce
3.1
Certificat de constitution modifié et mis à jour (intégré par renvoi à la pièce 3.1 du rapport trimestriel
sur formulaire 10-Q de la Société déposé auprès de la SEC le 8 août 2008)
3.2
Certificat de modification du certificat de constitution modifié et mis à jour (intégré par renvoi à la
pièce 3.1 du rapport courant sur formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC le 8 juin
2009)
3.3
Règlements administratifs modifiés et mis à jour (intégrés par renvoi à la pièce 3.2 du rapport annuel
sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)
4.1
Formulaire de convention relative aux droits intervenue entre la Société et Computershare Trust
Company, N.A. (intégré par renvoi à la pièce 4.2 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10,
modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
4.2
Formulaire de convention de fiducie intervenue entre Domtar Corp., Domtar Paper Company LLC et
The Bank of New York, à titre de fiduciaire, relativement aux billets suivants de Domtar Corp. :
i) billets 7,125 % échéant en 2015, ii) billets 5,375 % échéant en 2013, iii) billets 7,875 % échéant
en 2011, iv) billets 9,5 % échéant en 2016 (intégré par renvoi à la pièce 4.2 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-4, modification no 1 de la Société déposée auprès de la SEC le
16 octobre 2007)
4.3
Convention de fiducie complémentaire datée du 15 février 2008 et intervenue entre Domtar Corp.,
Domtar Paper Company LLC, The Bank of New York, à titre de fiduciaire, et les nouvelles
cautions subsidiaires qui y sont parties relativement aux billets suivants de Domtar Corp. : i) billets
7,125 % échéant en 2015, ii) billets 5,375 % échéant en 2013, iii) billets 7,875 % échéant en 2011,
iv) billets 9,5 % échéant en 2016 (intégrée par renvoi à la pièce 4.1 du formulaire 8-K de la Société
déposé auprès de la SEC le 21 février 2008)
4.4
Deuxième convention de fiducie complémentaire datée du 20 février 2008 et intervenue entre Domtar
Corp., Domtar Paper Company LLC, The Bank of New York, à titre de fiduciaire, et la nouvelle
caution subsidiaire qui y est partie relativement aux billets suivants de Domtar Corp. : i) billets
7,125 % échéant en 2015, ii) billets 5,375 % échéant en 2013, iii) billets 7,875 % échéant en 2011,
iv) billets 9,5 % échéant en 2016 (intégrée par renvoi à la pièce 4.2 du formulaire 8-K de la Société
déposé auprès de la SEC le 21 février 2008)
4.5
Troisième convention de fiducie complémentaire datée du 9 juin 2009 et intervenue entre Domtar
Corp., The Bank of New York Mellon, à titre de fiduciaire, et les cautions subsidiaires qui y sont
parties relativement aux billets de premier rang 10,75 % échéant en 2017 de Domtar Corp.
(intégrée par renvoi à la pièce 4.1 du rapport courant sur formulaire 8-K de la Société déposé
auprès de la SEC le 9 juin 2009)
9.1
Formulaire de convention fiduciaire de vote et d’échange (intégré par renvoi à la pièce 9.1 de la
déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société déposée auprès de la
SEC le 26 janvier 2007)
10.1
Formulaire de convention de partage des impôts (intégré par renvoi à la pièce 10.1 de la déclaration
d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le
26 janvier 2007)
10.2
Formulaire de convention relative aux services de transition (intégré par renvoi à la pièce 10.2 de la
déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société déposée auprès de la
SEC le 26 janvier 2007)
171
Pièce
numéro
Description de la pièce
10.3
Formulaire de contrat d’approvisionnement en copeaux de pin (Plymouth, Caroline du Nord) (intégré
par renvoi à la pièce 10.3 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.4
Formulaire de contrat d’approvisionnement en combustible de déchets de bois (Plymouth, Caroline
du Nord) (intégré par renvoi à la pièce 10.4 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10,
modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.5
Formulaire de convention de services aux emplacements (Plymouth, Caroline du Nord) (intégré par
renvoi à la pièce 10.7 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.6
Formulaire de convention de services aux emplacements (Columbus, Mississippi) (intégré par renvoi
à la pièce 10.9 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société
déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.7
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (Princeton, Colombie-Britannique) (intégré par
renvoi à la pièce 10.10 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.8
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (Okanagan Falls, Colombie-Britannique) (intégré
par renvoi à la pièce 10.11 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.9
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (Kamloops, Colombie-Britannique) (intégré par
renvoi à la pièce 10.12 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.10
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (Carrot River et Hudson Bay) (intégré par renvoi
à la pièce 10.13 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société
déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.11
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (Prince Albert, Saskatchewan) (intégré par
renvoi à la pièce 10.14 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la
Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.12
Formulaire de contrat d’approvisionnement en fibre (White River, Ontario) (intégré par renvoi à la
pièce 10.15 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société
déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.13
Formulaire de convention de services aux emplacements (services publics) (Colombus, Mississippi)
(intégré par renvoi à la pièce 10.16 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10,
modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.14
Formulaire de convention de services aux emplacements (services publics) (Plymouth, Caroline du
Nord) (intégré par renvoi à la pièce 10.17 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10,
modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.15
Contrat d’approvisionnement en bois rond de pin et de feuillus (Plymouth, Caroline du Nord) (intégré
par renvoi à la pièce 10.18 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée
auprès de la SEC le 9 mai 2007)
10.16
Convention d’achat de pâte et d’approvisionnement en pâte (Plymouth, Caroline du Nord) (intégrée
par renvoi à la pièce 10.19 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée
auprès de la SEC le 9 mai 2007)
10.17
Contrat d’approvisionnement en copeaux de pin produits dans la forêt (Plymouth, Caroline du Nord)
(intégré par renvoi à la pièce 10.20 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société
déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)
172
Pièce
numéro
Description de la pièce
10.18
Contrat d’approvisionnement en bois rond de pin et de feuillus d’Amory (Columbus, Mississippi)
(intégré par renvoi à la pièce 10.21 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société
déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)
10.19
Contrat d’approvisionnement en panneaux de lamelles orientées (Hudson Bay, Saskatchewan)
(intégré par renvoi à la pièce 10.24 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société
déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)
10.20
Contrat d’approvisionnement en combustible de déchets de bois (Kenora, Ontario) (intégré par renvoi
à la pièce 10.25 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de
la SEC le 9 mai 2007)
10.21
Contrat d’approvisionnement en fibre (Trout Lake et Wabigoon, Ontario) (intégré par renvoi à la
pièce 10.26 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la
SEC le 9 mai 2007)
10.22
Formulaire de convention de licence de propriété intellectuelle (intégré par renvoi à la pièce 10.18 de
la déclaration d’inscription sur formulaire 10, modification no 2 de la Société déposée auprès de la
SEC le 26 janvier 2007)
10.23
Formulaire de convention d’indemnisation (intégré par renvoi à la pièce 10.28 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)
10.24
Régime incitatif général 2007 de Domtar Corporation (intégré par renvoi à la pièce 10.24 du rapport
annuel sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 25 février 2011)*
10.25
Régime incitatif à long terme 2004 de remplacement de Domtar Corporation à l’intention des anciens
employés de Weyerhaeuser Company (intégré par renvoi à la pièce 10.30 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)*
10.26
Régime incitatif à long terme 1998 de remplacement de Domtar Corporation à l’intention des anciens
employés de Weyerhaeuser Company (intégré par renvoi à la pièce 10.31 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)*
10.27
Régime incitatif à long terme de remplacement de Domtar Corporation à l’intention des anciens
employés de Weyerhaeuser Company (intégré par renvoi à la pièce 10.32 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)*
10.28
Régime d’achat d’actions et d’options d’achat d’actions des cadres supérieurs de Domtar Corporation
(applicable aux employés admissibles de Domtar Inc. à l’égard des octrois antérieurs au 7 mars
2007) (intégré par renvoi à la pièce 10.33 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la
Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)*
10.29
Régime d’unités d’actions différées des cadres supérieurs de Domtar Corporation (applicable aux
membres du comité de direction de Domtar Inc. avant le 7 mars 2007) (intégré par renvoi à la pièce
10.29 du rapport annuel sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février
2009)*
10.30
Régime d’unités d’actions différées des administrateurs externes de Domtar Corporation
(à l’intention des anciens administrateurs de Domtar Inc.) (intégré par renvoi à la pièce 10.30 du
rapport annuel sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)*
10.31
Régime de retraite complémentaire des membres de la haute direction de Domtar Corporation (à
l’intention de certains membres de la haute direction désignés) (intégré par renvoi à la pièce 10.36
de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai
2007)*
10.32
Régime de retraite complémentaire des directeurs désignés de Domtar Corporation (à l’intention de
certains employés de la direction désignés) (intégré par renvoi à la pièce 10.32 du rapport annuel
sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)*
173
Pièce
numéro
Description de la pièce
10.33
Régime de maintien en fonction de Domtar (intégré par renvoi à la pièce 10.38 de la déclaration
d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la SEC le 9 mai 2007)*
10.34
Régime d’actions de négociation restreinte de Domtar Corporation (applicable aux employés
admissibles de Domtar Inc. à l’égard des octrois antérieurs au 7 mars 2007) (intégré par renvoi à la
pièce 10.39 de la déclaration d’inscription sur formulaire S-1 de la Société déposée auprès de la
SEC le 9 mai 2007)*
10.35
Convention relative aux unités d’actions différées à l’intention des administrateurs (intégrée par
renvoi à la pièce 10.1 du rapport courant sur formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC
le 24 mai 2007)*
10.36
Convention relative aux options d’achat d’actions non admissibles (intégrée par renvoi à la pièce 10.2
du rapport courant sur formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC le 24 mai 2007)*
10.37
Convention relative aux unités d’actions de négociation restreinte (intégrée par renvoi à la pièce 10.3
du rapport courant sur formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC le 24 mai 2007)*
10.38
Convention relative aux unités d’actions de négociation restreinte à l’intention des membres de la
haute direction (intégrée par renvoi à la pièce 10.4 du rapport courant sur formulaire 8-K de la
Société déposé auprès de la SEC le 24 mai 2007)*
10.39
Convention de crédit intervenue entre la Société, Domtar, JPMorgan Chase Bank, N.A., à titre
d’agent administratif, Morgan Stanley Senior Funding, Inc., à titre d’agent de syndication, Bank of
America, N.A., la Banque Royale du Canada et la Banque de Nouvelle-Écosse, à titre de coagents
de documentation, et les prêteurs qui y sont parties de temps à autre
10.40
Convention de fiducie intervenue en date du 31 juillet 1996 entre Domtar Inc. et The Bank of
New York relativement aux débentures 9,5 % échéant en 2016 d’un capital de 125 000 000 $ de
Domtar (intégrée par renvoi à la pièce 10.20 de la déclaration d’inscription sur formulaire 10,
modification no 2 de la Société déposée auprès de la SEC le 26 janvier 2007)
10.41
Contrat d’emploi de M. John D. Williams (intégré par renvoi à la pièce 10.1 du rapport courant sur
formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC le 2 octobre 2008)*
10.42
Contrat d’emploi de M. Marvin Cooper (intégré par renvoi à la pièce 10.2 du rapport courant sur
formulaire 8-K de la Société déposé auprès de la SEC le 15 août 2007)*
10.43
Programme de cessation d’emploi à l’intention des membres du comité de direction (intégré par
renvoi à la pièce 10.43 du rapport annuel sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la
SEC le 25 février 2011)*
10.44
Première modification, datée du 13 août 2008, apportée à la convention de crédit intervenue entre la
Société, Domtar, JPMorgan Chase Bank, N.A., à titre d’agent administratif, Morgan Stanley Senior
Funding, Inc., à titre d’agent de syndication, Bank of America, N.A., la Banque Royale du Canada et
la Banque de Nouvelle-Écosse, à titre de coagents de documentation, et les prêteurs qui y sont parties
de temps à autre
10.45
Régime de retraite complémentaire à prestations déterminées à l’intention des membres du comité de
direction de Domtar (intégré par renvoi à la pièce 10.46 du rapport annuel sur formulaire 10-K de
la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)*
10.46
Régime de retraite complémentaire à cotisations déterminées à l’intention des membres de la haute
direction désignés de Domtar (intégré par renvoi à la pièce 10.47 du rapport annuel sur formulaire
10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)*
10.47
Régime de retraite complémentaire à l’intention de M. Steven Barker (intégré par renvoi à la pièce
10.48 du rapport annuel sur formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février
2009)*
174
Pièce
numéro
Description de la pièce
10.48
Formulaire d’entente d’indemnisation à l’intention des membres du comité de gestion de la caisse de
retraite de Domtar Corporation (intégré par renvoi à la pièce 10.50 du rapport annuel sur
formulaire 10-K de la Société déposé auprès de la SEC le 27 février 2009)*
10.49
Convention de consultation de M. Marvin Cooper*
10.50
Convention de cessation d’emploi de M. Steven A. Barker*
10.51
Convention de cessation d’emploi de M. Gilles Pharand*
10.52
Convention de cessation d’emploi de M. Michel Dagenais*
12.1
Calcul du ratio de couverture des charges fixes par le bénéfice
21.1
Filiales de Domtar Corporation
23
Consentement du cabinet d’experts-comptables indépendant et inscrit
24.1
Procurations (incluses dans la page des signatures)
31.1
Attestation du chef de la direction en vertu de l’article 302 de la Sarbanes-Oxley Act of 2002
31.2
Attestation du chef des finances en vertu de l’article 302 de la Sarbanes-Oxley Act of 2002
32.1
Attestation du chef de la direction en vertu de l’article 906 de la Sarbanes-Oxley Act of 2002
32.2
Attestation du chef des finances en vertu de l’article 906 de la Sarbanes-Oxley Act of 2002
* Indique qu’il s’agit d’un contrat intervenu avec un membre de la direction ou d’un arrangement relatif à la
rémunération.
175
ANNEXE AUX ÉTATS FINANCIERS
(EN MILLIONS DE DOLLARS, SAUF INDICATION CONTRAIRE)
ANNEXE II–COMPTES DE CONTREPARTIE ET COMPTES ADMISSIBLES
Pour les trois exercices terminés :
Provisions déduites des comptes d’actifs
connexes :
Créances douteuses – Débiteurs
2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Solde au début
$
Imputation au
bénéfice
$
(Déductions de) ajouts
à la réserve
$
Solde à la fin
$
8
11
9
4
4
6
(5)
(7)
(4)
7
8
11
176
SIGNATURES
Conformément aux exigences de la Securities Exchange Act of 1934, en sa version modifiée, l’émetteur
inscrit a fait en sorte que la présente déclaration d’inscription soit signée pour son compte par les soussignés,
dûment autorisés à cet effet dans la ville de Montréal (Québec) Canada, le 25 février 2011.
DOMTAR CORPORATION
Par :
/S/ JOHN D. WILLIAMS
Nom : John D. Williams
Titre : Président et chef de la direction
Nous, administrateurs et dirigeants soussignés de Domtar Corporation, constituons individuellement par les
présentes Zygmunt Jablonski et Razvan L. Theodoru comme nos mandataires véritables et légitimes et accordons
à chacun d’eux pleins pouvoirs de signer pour nous, en notre nom et en les qualités indiquées ci-dessous, toutes
les modifications apportées au présent rapport annuel sur formulaire10-K déposé auprès de la Securities and
Exchange Commission.
Conformément aux exigences de la Securities Exchange Act of 1934, en sa version modifiée, la présente
déclaration d’inscription a été signée par les personnes suivantes en les qualités et aux dates indiquées.
Signature
/S/
JOHN D. WILLIAMS
John D. Williams
/S/
DANIEL BURON
Daniel Buron
/S/
HAROLD H. MACKAY
Titre
Date
Président et chef de la direction
(dirigeant responsable) et
administrateur
25 février 2011
Premier vice-président et chef des
finances (dirigeant responsable
des affaires financières et
dirigeant responsable des affaires
comptables)
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Harold H. MacKay
/S/
JACK C. BINGLEMAN
Jack C. Bingleman
/S/
LOUIS P. GIGNAC
Louis P. Gignac
/S/
BRIAN M. LEVITT
Brian M. Levitt
/S/
W. HENSON MOORE
W. Henson Moore
/S/
MICHAEL R. ONUSTOCK
Michael R. Onustock
/S/
ROBERT J. STEACY
Robert J. Steacy
/S/
WILLIAM C. STIVERS
William C. Stivers
177
Signature
/S/
PAMELA B. STROBEL
Titre
Date
Administratrice
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Administrateur
25 février 2011
Pamela B. Strobel
/S/
RICHARD TAN
Richard Tan
/S/
DENIS TURCOTTE
Denis Turcotte
178
[PAGE LAISSÉE INTENTIONNELLEMENT EN BLANC]
Pièce 12.1
Domtar Corporation
Calcul du ratio de couverture des charges fixes par le bénéfice
(en millions de dollars, sauf indication contraire)
Exercice
terminé le
31 décembre
2006
$
Bénéfice disponible :
Bénéfice (perte) avant impôts sur les
bénéfices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Plus les charges fixes :
Intérêts débiteurs courus . . . . . . . .
Amortissement du coût de la dette
et de l’escompte . . . . . . . . . . . .
Facteur d’intérêt compris dans les
loyers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total du bénéfice (de la perte) tel qu’il a
été défini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charges fixes :
Intérêts débiteurs courus . . . . . . . . . . . .
Amortissement du coût de la dette et de
l’escompte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Facteur d’intérêt compris dans les
loyers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total des charges fixes . . . . . . . . . . . . . . . .
Ratio de couverture des charges fixes par
le bénéfice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Insuffisance de la couverture des charges
fixes par le bénéfice . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice
terminé le
30 décembre
2007
$
Exercice
terminé le
31 décembre
2008
$
Exercice
terminé le
31 décembre
2009
$
Exercice
terminé le
31 décembre
2010
$
(556)
99
(570)
490
448
—
166
128
115
144
—
5
5
10
11
10
13
12
11
(551)
280
(424)
627
614
—
166
128
115
144
—
5
5
10
11
5
10
13
12
11
5
181
146
137
166
4,6
3,7
5
1,5
556
570
Pièce 31.1
ATTESTATION DU CHEF DE LA DIRECTION EN VERTU DE L’ARTICLE 302 DE LA
SARBANES-OXLEY ACT OF 2002
1.
2.
3.
4.
5.
Je, John D. Williams, atteste ce qui suit :
J’ai examiné le présent rapport annuel sur formulaire 10-K de Domtar Corporation;
À ma connaissance, le présent rapport ne contient pas d’information fausse ou trompeuse concernant un fait
important ni n’omet de fait important nécessaire à une déclaration non trompeuse compte tenu des
circonstances dans lesquelles elle a été faite, pour l’exercice visé par le présent rapport;
À ma connaissance, les états financiers et les autres éléments d’information financière présentés dans le
présent rapport donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de
l’émetteur inscrit aux dates de clôture des exercices présentés dans le présent rapport ainsi que des résultats
de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour ces exercices;
L’autre dirigeant de l’émetteur inscrit qui signe une attestation et moi-même avons la responsabilité
d’établir et de maintenir les contrôles et procédures de communication de l’information (au sens des
règles 13a à 15(e) et 15d à 15(e) prises en application de l’Exchange Act) et le contrôle interne à l’égard de
la communication de l’information financière (au sens des règles 13a à 15(f) et 15d à 15(f) prises en
application de l’Exchange Act) pour l’émetteur inscrit, et nous avons :
a) conçu ou fait concevoir sous notre supervision ces contrôles et procédures de communication de
l’information, pour assurer que l’information importante relative à l’émetteur inscrit, y compris ses
filiales consolidées, nous est communiquée par d’autres personnes au sein de ces entités, en particulier
pendant la période où le présent rapport est établi;
b) conçu ce contrôle interne à l’égard de l’information financière, ou avons fait en sorte que soit conçu ce
contrôle interne à l’égard de l’information financière, sous notre supervision, afin de fournir une
assurance raisonnable relativement à la fiabilité de l’information financière et la préparation des états
financiers aux fins de la publication de l’information financière conformément aux principes
comptables généralement reconnus;
c) évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de l’émetteur inscrit
et présenté dans le présent rapport nos conclusions à l’égard de l’efficacité des contrôles et procédures
de communication de l’information, à la fin de la période visée par ce rapport en fonction de cette
évaluation; et
d) indiqué dans le présent rapport tout changement concernant le contrôle interne à l’égard de
l’information financière survenu pendant le dernier trimestre financier de l’émetteur inscrit (quatrième
trimestre financier de l’émetteur inscrit s’il s’agit d’un rapport annuel) et qui a eu ou dont on peut
raisonnablement penser qu’il aura une incidence importante sur le contrôle interne à l’égard de
l’information financière; et
L’autre dirigeant de l’émetteur inscrit qui signe une attestation et moi-même avons informé l’auditeur et le
comité de vérification de l’émetteur inscrit (ou les personnes exerçant des fonctions analogues) des faits
suivants, d’après notre dernière évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière :
a) toutes les déficiences significatives et faiblesses importantes de conception ou de fonctionnement du
contrôle interne à l’égard de l’information financière qui sont raisonnablement susceptibles de nuire à
la capacité de l’émetteur inscrit d’enregistrer, de traiter, de synthétiser et de présenter l’information
financière; et
b) toute fraude, importante ou non, impliquant la direction ou d’autres salariés qui ont un rôle significatif
dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière de l’émetteur inscrit.
Date : le 25 février 2011
/s/
JOHN D. WILLIAMS
John D. Williams
Président et chef de la direction
Pièce 31.2
ATTESTATION DU CHEF DES FINANCES EN VERTU DE L’ARTICLE 302 DE LA
SARBANES-OXLEY ACT OF 2002
1.
2.
3.
4.
5.
Je, Daniel Buron, atteste ce qui suit :
J’ai examiné le présent rapport annuel sur formulaire 10-K de Domtar Corporation;
À ma connaissance, le présent rapport ne contient pas d’information fausse ou trompeuse concernant un fait
important ni n’omet de fait important nécessaire à une déclaration non trompeuse compte tenu des
circonstances dans lesquelles elle a été faite, pour l’exercice visé par le présent rapport;
À ma connaissance, les états financiers et les autres éléments d’information financière présentés dans le
présent rapport donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de
l’émetteur inscrit aux dates de clôture des exercices présentés dans le présent rapport ainsi que des résultats
de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour ces exercices;
L’autre dirigeant de l’émetteur inscrit qui signe une attestation et moi-même avons la responsabilité
d’établir et de maintenir les contrôles et procédures de communication de l’information (au sens des
règles 13a à 15(e) et 15d à 15(e) prises en application de l’Exchange Act) et le contrôle interne à l’égard de
la communication de l’information financière (au sens des règles 13a à 15(f) et 15d à 15(f) prises en
application de l’Exchange Act) pour l’émetteur inscrit, et nous avons :
a) conçu ou fait concevoir sous notre supervision ces contrôles et procédures de communication de
l’information, pour assurer que l’information importante relative à l’émetteur inscrit, y compris ses
filiales consolidées, nous est communiquée par d’autres personnes au sein de ces entités, en particulier
pendant la période où le présent rapport est établi;
b) conçu ce contrôle interne à l’égard de l’information financière, ou avons fait en sorte que soit conçu ce
contrôle interne à l’égard de l’information financière, sous notre supervision, afin de fournir une
assurance raisonnable relativement à la fiabilité de l’information financière et la préparation des états
financiers aux fins de la publication de l’information financière conformément aux principes
comptables généralement reconnus;
c) évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de l’émetteur inscrit
et présenté dans le présent rapport nos conclusions à l’égard de l’efficacité des contrôles et procédures
de communication de l’information, à la fin de la période visée par ce rapport en fonction de cette
évaluation; et
d) indiqué dans le présent rapport tout changement concernant le contrôle interne à l’égard de
l’information financière survenu pendant le dernier trimestre financier de l’émetteur inscrit (quatrième
trimestre financier de l’émetteur inscrit s’il s’agit d’un rapport annuel) et qui a eu ou dont on peut
raisonnablement penser qu’il aura une incidence importante sur le contrôle interne à l’égard de
l’information financière; et
L’autre dirigeant de l’émetteur inscrit qui signe une attestation et moi-même avons informé l’auditeur et le
comité de vérification de l’émetteur inscrit (ou les personnes exerçant des fonctions analogues) des faits
suivants, d’après notre dernière évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière :
a) toutes les déficiences significatives et faiblesses importantes de conception ou de fonctionnement du
contrôle interne à l’égard de l’information financière qui sont raisonnablement susceptibles de nuire à
la capacité de l’émetteur inscrit d’enregistrer, de traiter, de synthétiser et de présenter l’information
financière; et
b) toute fraude, importante ou non, impliquant la direction ou d’autres salariés qui ont un rôle significatif
dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière de l’émetteur inscrit.
Date : le 25 février 2011
/s/
DANIEL BURON
Daniel Buron
Premier vice-président et chef des finances
Pièce 32.1
ATTESTATION DU CHEF DE LA DIRECTION EN VERTU DE L’ARTICLE 1350
DU 18 U.S.C ADOPTÉ EN VERTU DE L’ARTICLE 906 DE LA
SARBANES-OXLEY ACT OF 2002
Le soussigné atteste par les présentes qu’à sa connaissance, le rapport annuel sur formulaire 10-K de la
Société pour la période terminée le 31 décembre 2010 (« formulaire10-K ») remplit entièrement les exigences du
paragraphe 13(a) ou 15(d) de la Securities Exchange Act of 1934 et que l’information présentée dans le
formulaire 10-K donne, à tous égards importants, une image fidèle de la situation financière et des résultats
d’exploitation de la Société.
/s/
JOHN D. WILLIAMS
John D. Williams
Président et chef de la direction
Pièce 32.2
ATTESTATION DU CHEF DES FINANCES AUX TERMES DE L’ARTICLE 1350 DU 18 U.S.C.
ADOPTÉ EN VERTU DE L’ARTICLE 906 DE LA
SARBANES-OXLEY ACT OF 2002
Le soussigné atteste par les présentes qu’à sa connaissance, le rapport annuel sur formulaire 10-K de la
Société pour la période terminée le 31 décembre 2010 (« formulaire 10-K ») remplit entièrement les exigences du
paragraphe 13(a) ou 15(d) de la Securities Exchange Act of 1934 et que l’information présentée dans le
formulaire 10-K donne, à tous égards importants, une image fidèle de la situation financière et des résultats
d’exploitation de la Société.
/s/
DANIEL BURON
Daniel Buron
Premier vice-président et chef des finances
[PAGE LAISSÉE INTENTIONNELLEMENT EN BLANC]
Gouvernance et direction d’entreprise
Le comité de direction et le conseil d’administration de Domtar accordent une grande importance à la durabilité de nos
activités et au respect des normes les plus élevées en matière de comportement éthique et socialement responsable.
Responsables de la gouvernance générale de l’entreprise, ils s’efforcent constamment d’agir dans le meilleur intérêt de
Domtar et de nos actionnaires. Ils collaborent étroitement afin d’élaborer et d’approuver les stratégies d’entreprise et
des mesures importantes, tout en tenant compte de l’impact économique, social et environnemental de leurs décisions.
De plus, ils évaluent sans cesse les différents risques auxquels notre entreprise est exposée et s’assurent que nous
respectons les lois et les lignes directrices en matière d’éthique.
L’engagement de Domtar et des normes de conduite élevées régissent nos relations avec les clients, les fournisseurs,
les actionnaires, les concurrents, les communautés où nous exerçons nos activités, ainsi qu’avec nos employés à tous
les échelons de l’organisation. Ces normes sont régies par notre Code d’éthique et de conduite en affaires qui s’applique
à tous les employés, y compris aux membres de la direction. Le Conseil adhère également à son propre code, ainsi qu’à
des lignes directrices en matière de gouvernance établies par la Bourse de New York et de Toronto.
Veuillez visiter domtar.com/fr/corporative afin d’obtenir plus amples renseignements au sujet des politiques, des
procédures et des documents de Domtar en matière de gouvernance.
Comité de direction
John D. Williams
Président et chef
de la direction
Melissa H. Anderson
Première vice-présidente
Ressources humaines
Zygmunt Jablonski
Patrick Loulou
Premier vice-président
Affaires juridiques et corporatives
Premier vice-président
Développement corporatif
Daniel Buron
Michael Edwards
Premier vice-président
et chef des finances
Premier vice-président
Fabrication des pâtes et papiers
Richard L. Thomas
Premier vice-président
Ventes et commercialisation
Mark Ushpol
Premier vice-président
Distribution (Ariva)
Conseil d'administration
Harold H. MacKay
Président du conseil
Avocat-conseil, MacPherson
Leslie & Tyerman LLP
Regina, Saskatchewan, Canada
Jack C. Bingleman
Président, JCB Consulting, LLC
Vero Beach, Floride, É.-U.
W. Henson Moore
Administrateur de sociétés
Baton Rouge, Louisiane, É.-U.
William C. Stivers
Louis P. Gignac
Président, G Mining
Services Inc.
Montréal, Québec, Canada
Michael R. Onustock
Administrateur de sociétés
Portland, Orégon, É.-U.
Pamela B. Strobel
Administrateur de sociétés
North Bend, Washington, É.-U.
Administrateur de sociétés
Winnetka, Illinois, É.-U.
Denis Turcotte
John D. Williams
Président et chef de la direction
North Channel Management
Sault Ste. Marie, Ontario, Canada
Président et chef de la direction
Domtar Corporation
Montréal, Québec, Canada
Brian M. Levitt
Avocat-conseil, Osler, Hoskin &
Harcourt S.E.N.C.R.L./s.r.l.
Montréal, Québec, Canada
Robert J. Steacy
Administrateur de sociétés
Toronto, Ontario, Canada
Richard Tan
Président, Pacific Millennium
Holdings Corporation
San Diego, Californie, É.-U.
En septembre 2010, Domtar a lancé Pourquoi
le PAPIER ?, notre plus vaste campagne de
marketing à ce jour, en publiant des annonces
imprimées, en ligne et radio. Cette campagne
souligne l’importance du papier dans nos vies et
démontre que le papier est renouvelable, utile,
en plus de revêtir une valeur personnelle. En
tenant compte de l’ensemble des lecteurs et de
la diffusion, la première phase de la campagne a
fait l’objet de plus de 220 millions d’impressions.
La campagne Pourquoi le PAPIER ? met en vedette
des bandeaux publicitaires et une série de courts
films vidéo qui ont été présentés dans différents médias en ligne, notamment les versions
virtuelles du Wall Street Journal et du New York
Times. Nous pensons, en effet, qu’il est possible
d’utiliser les médias numériques et imprimés en
trouvant un juste milieu. Nous avons également
créé le site pourquoilepapier.com. Conçu pour
nos clients, nos employés et tous ceux que le
sujet intéresse, cette ressource présente les faits
à l’appui de notre campagne.
Les publicités de la campagne Pourquoi le
PAPIER ? ont paru dans plusieurs grands médias
nord-américains dont les suivants : le Wall
Street Journal, le New York Times, le Globe &
Mail, Fast Company, The New Yorker, Audubon
et National Geographic. Grâce à ces médias, nous
avons pu toucher des chefs d’entreprise et des
leaders d’opinion qui ont contribué à rehausser
notre réputation en tant qu’entreprise de papier
durable et à répondre aux idées erronées qui
circulent trop souvent au sujet du papier.
Nous avons changé le visage de nos emballages
pour que ces derniers soient à l’image de la
campagne Pourquoi le PAPIER ? et des messages
positifs qui ont été véhiculés au sujet du papier.
Voici un aperçu de ces messages : Il est plus
facile d’apprendre sur du papier parce qu’on
peut lire 30 % plus rapidement sur du papier
qu’en ligne. Près de 60 % des cadres supérieurs
préfèrent l’information imprimée à l’information
en ligne. Trois personnes sur quatre ont fait un
achat à la suite d’un publipostage. Et le papier est
un des produits les plus recyclés de la planète.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’un code bidimensionnel
qu’un téléphone intelligent muni
d’un appareil-photo numérique
peut reconnaître. Ce code
vous redirigera vers notre site
Web pourquoilepapier.com.
Vous ne parvenez pas à accéder à
ce code à l’aide de votre téléphone
mobile ? Vous n’avez qu’à télécharger
un lecteur gratuit à beetagg.com.
Domtar Corporation
Rapprochement des mesures financières non définies par les PCGR
(En millions de dollars américains, sauf indication contraire)
Le tableau suivant présente certaines mesures financières non définies
par les principes comptables généralement reconnus (PCGR) des
États-Unis, identifiées en caractères gras comme « Bénéfice (perte)
avant éléments », « Bénéfice (perte) avant éléments par action diluée »,
« BAIIA », « Marge de BAIIA », « BAIIA avant éléments », « Marge de
BAIIA avant éléments », «Flux de trésorerie disponibles », « Dette
nette » et « Dette nette aux capitaux totaux ». La direction croit que les
investisseurs utilisent fréquemment les mesures financières présentées
et qu’elles sont utiles pour mesurer notre capacité d’assurer le service
de la dette et pour offrir un aperçu de la qualité du crédit de la Société.
La direction croit que ces mesures sont également utiles pour évaluer
la performance d’exploitation et pour établir des comparaisons avec
les pairs dans son secteur d’activité. Ces mesures sont présentées en
complément, et non en remplacement des résultats établis selon les
PCGR, afin de rendre les résultats d’exploitation plus compréhensibles.
La Société calcule le « Bénéfice (perte) avant éléments » et le « BAIIA avant
éléments » en excluant l’effet après impôts (avant impôts) des éléments
considérés par la direction comme n’étant pas caractéristiques de son
exploitation en cours. La direction emploie ces mesures, tout comme
le BAIIA et les flux de trésorerie disponibles, pour mettre l’accent sur
l’exploitation en cours. Elle croit ces mesures utiles aux investisseurs,
en leur permettant d’établir des comparaisons pertinentes entre les
périodes. Domtar croit que l’utilisation de cette information, de pair
avec le bénéfice net (perte nette), permet une analyse plus complète des
résultats d’exploitation. Les mesures financières selon les PCGR les plus
comparables sont le bénéfice net (perte nette) et les flux de trésorerie
provenant des activités d’exploitation.
Rapprochement du « Bénéfice (perte) avant éléments » et du « Bénéfice net (perte nette) »
Bénéfice net (perte nette)
(–) Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
(–) Crédits d’impôt pour la production de biocarburants cellulosiques
Renversement de la provision pour dépréciation des actifs d’impôts
(–)
reportés canadiens
Réduction de valeur et perte de valeur des immobilisations corporelles
(+)
et incorporelles
(+) Frais de fermeture et de réorganisation
Pertes nettes (gains nets) découlant de la cession d’immobilisations
(–)
corporelles et de la vente d’entreprises
(–) Perte (gain) sur le rachat d’une tranche de la dette à long terme
(+) Perte de valeur de l’écart d’acquisition
(+) Provision pour moins-value à l’égard de l’actif d’impôts reportés canadiens
(+) Coûts associés aux synergies, à l’intégration et à l’optimisation
(–) Renversement d’une provision suite à la résiliation d’un contrat défavorable
(–) Gain associé à la vente de marques de commerce
(=) Bénéfice (perte) avant éléments
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires et d’actions échangeables
( / )
en circulation (diluées)
(=) Bénéfice (perte) avant éléments par action diluée
Rapprochement du « BAIIA » et du « BAIIA avant éléments » et du « Bénéfice net
(perte nette) »
Bénéfice net (perte nette)
(+) Charge (recouvrement) d’impôts
(+) Intérêts débiteurs
(=) Bénéfice (perte) d’exploitation
(+) Amortissement
(+) Réduction et perte de valeur des immobilisations corporelles
Pertes nettes (gains nets) découlant de la cession d’immobilisations
(–)
corporelles et de la vente d’entreprises
(=) BAIIA
( / ) Ventes
(=) Marge de BAIIA
BAIIA
(–) Crédits d'impôt pour biocarburants de rechange
(+) Frais de fermeture et de réorganisation
(–) Renversement d’une provision suite à la résiliation d’un contrat défavorable
(+) Coûts associés aux synergies, à l’intégration et à l’optimisation
(–) Gain associé à la vente de marques de commerce
(=) BAIIA avant éléments
( / ) Ventes
(=) Marge de BAIIA avant éléments
2008
2009
2010
(573)
–
–
310
(336)
–
605
(18)
(127)
($)
–
–
(100)
($)
270
28
43
44
34
20
–
(8)
321
52
19
(17)
(4)
88
(9)
(6)
–
–
–
–
–
46
29
28
–
–
–
–
–
471
43,0
2,05
43,2
1,06
43,2
10,90
(573)
3
133
(437)
463
708
310
180
125
615
405
62
605
(157)
155
603
395
50
–
734
6 394
11 %
734
–
43
(23)
32
(6)
780
6 394
12 %
(7)
1 075
5 465
20 %
1 075
(498)
63
–
–
–
640
5 465
12 %
33
1 081
5 850
18 %
1 081
(25)
27
–
–
–
1 083
5 850
19 %
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
(millions)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
(%)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
(%)
(suite)
Rapprochement des « Flux de trésorerie disponibles » et des
« Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation »
Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation
(–) Dépenses en immobilisations
(=) Flux de trésorerie disponibles
Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
($)
($)
($)
($)
Calcul de la « Dette nette aux capitaux totaux »
Dette bancaire
(+) Tranche à court terme de la dette à long terme
(+) Dette à long terme
(=) Dette
(–) Trésorerie et équivalents de trésorerie
(=) Dette nette
(+) Capitaux propres
(=) Capitaux totaux
Dette nette
( / ) Capitaux totaux
(=) Dette nette aux capitaux totaux
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
($)
(%)
2008
2009
2010
197
(163)
34
–
792
(106)
686
140
1 166
(153)
1 013
368
43
18
2 110
2 171
(16)
2 155
2 143
4 298
2 155
4 298
50 %
43
11
1 701
1 755
(324)
1 431
2 662
4 093
1 431
4 093
35 %
23
2
825
850
(530)
320
3 202
3 522
320
3 522
9 %
« Bénéfice (perte) avant éléments », « Bénéfices (perte) avant éléments par action diluée », « BAIIA », « Marge de BAIIA », « BAIIA avant éléments », « Marge de BAIIA avant éléments », « Flux de trésorerie disponibles », « Dette nette » et « Dette nette aux capitaux totaux » n’ont pas de définition normalisée en vertu des PCGR et ne sont pas nécessairement comparables à des mesures similaires
présentées par d’autres sociétés. Ils ne devraient pas être considérés isolément ou en remplacement du bénéfice net (perte nette), du bénéfice (perte) d’exploitation ou de tout autre état des résultats,
état des flux de trésorerie ou renseignement financier sur le bilan préparés selon les PCGR. Il est important que le lecteur comprenne que certains éléments peuvent être présentés à différentes
lignes des états financiers par différentes sociétés, menant ainsi à l’emploi de mesures différentes pour différentes sociétés.
Rapprochement des mesures financières non définies par les PCGR par secteur
(En millions de dollars américains, sauf indication contraire)
Le tableau suivant présente par secteur certaines mesures financières
non définies par les principes comptables généralement reconnus
(PCGR) des États-Unis, identifiées en caractère gras comme « Bénéfice
(perte) d’exploitation avant éléments », « BAIIA avant éléments » et
« Marge de BAIIA avant éléments ». La direction croit que les investisseurs utilisent fréquemment les mesures financières présentées et
qu’elles sont utiles pour mesurer la performance d’exploitation et pour
établir des comparaisons avec les pairs dans son secteur d’activité. Ces
mesures sont présentées en complément, et non en remplacement des
résultats établis selon les PCGR, afin de rendre les résultats d’exploitation plus compréhensibles.
La Société calcule le « Bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments »
par secteur en excluant les effets avant impôts des éléments considérés
par la direction comme n’étant pas caractéristiques de son exploitation
en cours. La direction emploie ces mesures pour mettre l’accent sur
l’exploitation en cours. Elle croit cela utile aux investisseurs, en leur
permettant d’établir des comparaisons pertinentes entre les périodes.
Domtar croit que l’utilisation de cette information, de pair avec le
bénéfice (perte) d’exploitation, permet une analyse plus complète des
résultats d’exploitation. La mesure financière selon les PCGR la plus
comparable est le bénéfice (perte) d’exploitation par secteur.
Marchands
de papier
Papiers
2010
Bois
2009
2010
2009
667
7
(3)
(42)
–
(7)
–
–
–
–
–
–
2009
2010
Siège social
2009
2010
Rapprochement du « Bénéfice (perte) d’exploitation » et
du « Bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments »
Bénéfice (perte) d’exploitation
(54)
($)
650
(–) Crédits d’impôt pour biocarburants de rechange
($)
(498)
(25)
Réduction et perte de valeur des immobilisations
(+)
corporelles
($)
62
50
–
–
–
–
–
–
(+) Frais de fermeture et de réorganisation
($)
52
26
2
1
9
–
–
–
Pertes nettes (gains nets) découlant de la cession
(–) d’immobilisations corporelles et de la
vente d’entreprises
($)
4
–
–
(8)
48
(=) Bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments
($)
270
701
9
(2)
(41)
(17)
(3)
2
(6)
(3)
(5)
(6)
(3)
(5)
Rapprochement du « Bénéfice (perte) d’exploitation
avant éléments » et du « BAIIA avant éléments »
($)
270
701
9
(2)
(41)
(+) Amortissement
($)
382
381
3
4
20
10
–
–
(=) BAIIA avant éléments
($)
652
1 082
12
2
(21)
4
(3)
(5)
( / ) Ventes
($)
4 632
5 070
873
870
211
150
–
–
(=) Marge de BAIIA avant éléments
(%)
14 %
21 %
1 %
–
–
3 %
–
–
Bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments
« Bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments », « BAIIA avant éléments » et « Marge de BAIIA avant éléments » n’ont pas de définition normalisée en vertu des PCGR et ne sont pas nécessairement
comparables à des mesures similaires présentées par d’autres sociétés. Ils ne devraient pas être considérés isolément ou en remplacement du bénéfice (perte) d’exploitation ou de tout autre état
des résultats, état des flux de trésorerie ou renseignement financier sur le bilan préparés selon les PCGR. Il est important que le lecteur comprenne que certains éléments peuvent être présentés à
différentes lignes des états financiers par différentes sociétés, menant ainsi à l’emploi de mesures différentes pour différentes sociétés.
Renseignements à l’intention des actionnaires
Services
aux actionnaires
Information boursière
Les actions ordinaires de Domtar
Calendrier provisoire des
résultats trimestriels 2011
Pour vous prévaloir d’un des services aux
Corporation sont transigées sur le
Premier trimestre :
actionnaires — règlements de succession,
New York Stock Exchange et à la
le jeudi 28 avril 2011
pertes de certificat d’actions, changements
Bourse de Toronto sous le symbole
de nom ou d’adresse, transferts d’actions
« UFS ». Les actions échangeables
Deuxième trimestre :
le jeudi 28 juillet 2011
ou envois postaux en double, etc. —
de Domtar (Canada) Paper Inc. sont
veuillez communiquer avec l’agent des
transigées à la Bourse de Toronto sous
Troisième trimestre :
transferts à :
le symbole « UFX ».
le jeudi 27 octobre 2011
Computershare Investor Services
Quatrième trimestre :
Providence, RI 02940-3078
Demande
de renseignements
Sans frais : (877) 282-1168
Pour obtenir d’autres exemplaires du
Assemblée annuelle
À l’extérieur des É.-U. : (781) 575-2723
rapport annuel ou de l’information
financière additionnelle, veuillez
Assemblée annuelle des actionnaires
www.computershare.com
P.O. Box 43078
Les actionnaires canadiens sont priés
de communiquer avec l’agent des
transferts à :
Services aux investisseurs
Computershare Inc.
100 University Avenue, 9e étage
Toronto, ON M5J 2Y1 Canada
Tél. : 1-866-245-4053
Télécopieur : 1-888-453-0330
[email protected]
Prière d’envoyer les dossiers SEDAR™ à :
[email protected]
communiquer avec :
Service des communications et
des relations avec les investisseurs
Domtar Corporation
395, boul. de Maisonneuve Ouest
Montréal, QC H3A 1L6 Canada
Tél. : (514) 848-5555
Reconnaissance vocale : « Relations avec
les investisseurs »
Courriel : [email protected]
Site Web
www.domtar.com
Vous pouvez obtenir une version
électronique du présent rapport
annuel, des dépôts à la SEC et d’autres
publications de l’entreprise en
consultant le site Web de la Société.
le jeudi 2 février 2012
de Domtar
Le 4 mai 2011 à Montréal au Québec
Notes de production
Papier
Couverture imprimée sur du Cougar®, lissé,
80 lb couverture, certifié FSC®.
Pages intérieures imprimées sur du Cougar®, lissé,
60 lb édition, certifié FSC®.
Formulaire 10-K imprimé sur du Domtar
Donnelley Financier opaque, certifié FSC®.
Impression
Couverture et pages intérieures imprimées avec des encres
UV sur une Heidelberg Speedmaster CD 102 six couleurs
à l’aide d’une vernisseuse intégrée et d’unités de séchage UV
intercalées munies d’une sortie rallongée en fin de ligne.
Formulaire 10-K imprimé sur une Harris V15 A sans
sécheur à bobine deux couleurs à l’aide d’encres
noires traditionnelles de papier journal.
10%
Domtar est fière d’offrir une
contribution annuelle de
350 000 $ au WWF grâce à la
vente des produits EarthChoice®.
© 1986 WWF-Fonds mondial pour la nature symbole du panda.
Marque déposée du WWF ®.
www.domtar.com
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