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Michel WATIN
Professeur Emérite des Universités
Université de La Réunion
Diplômé de l’EHESS (1982), docteur en anthropologie sociale et culturelle (1991),
habilité à diriger les recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (2002),
j’ai été, de 2004 à 2014, professeur des Universités après avoir été ATER (1989-1992) puis
MCF (1992-2004). Je suis actuellement Professeur Emérite de l’Université de La Réunion.
J’ai dirigé, de 1995 à 2005, le département « Information-Communication » de la
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de La Réunion
J’ai dirigé, de 2008 à 2014, le Laboratoire de Recherche sur les espaces Créolophones
et Francophones (LCF EA 4549). A ce titre, j’ai également assumé la direction de la mention
de master « Langues, Littératures et Communications » puis « Langues, Cultures et
Communications » qui s’y rattache. J’ai quitté la direction du LCF EA 4549 en avril 2014.
De 2009 à 2012, j’ai eu en charge l’administration de la fédération de recherches en
Lettres - Sciences Humaines et Sociales appelé « Observatoire des Sociétés de l’Océan
Indien » (OSOI) de l’Université de La Réunion.
Parcours
Ma formation initiale en anthropologie et en sociologie m’a amené à m’intéresser,
d’une façon générale, aux manifestations spatiales de l’homme en société et, plus précisément,
aux formes de l’habitat et aux modes d’habiter. A La Réunion, je me suis plus
particulièrement concentré sur l’étude de l’habitat traditionnel créole et produit une thèse de
doctorat en anthropologie, qui propose une première description exhaustive de l’espace
domestique réunionnais.
De l’espace privé, mon attention s ‘est portée sur les questions de l’espace public, au
moment où, dans le champ de l’anthropologie urbaine, apparaît un intérêt nouveau pour les
« espaces publics urbains » (Joseph, 1984, Billiard, 1988), et, dans le champ des sciences de
l’information et de la communication, se diffusent les thèses de J. Habermas concernant
« l’espace public médiatique » (Habermas, 1978).
Suivant une démarche historique et sociologique, mes recherches ont dès lors porté sur
la description et l’analyse de l’émergence de l’espace public réunionnais. Replacés dans le
contexte spécifique et mutant de la société réunionnaise, ces travaux obligent à interroger, dès
lors qu’il s’agit de le saisir dans une réalité autre que celle qui les a vu naître, le degré de
validité du concept idéal-typique et universel d’espace public, par ailleurs appréhendé selon
deux dimensions, médiatique et urbaine, homologues entre elles.
La généralisation et la démocratisation des Technologies de l’Information et de la
Communication ont ouvert de nouvelles perspectives à mes travaux qui, au delà de la
problématique de l’espace public, s’attache à une observation systématique des effets de la
généralisation des TIC et des réseaux de communication dans une société réunionnaise
pluriculturelle plus que jamais traversée par les flux. Ils s’inscrivent dans le Pôle
d’Observation de la Société de l’Information (POSI) que j’ai créé et que j’anime encore
aujourd’hui. Depuis 2010, en collaboration avec Eliane Wolff, ils se concentrent