Les acteurs du système immunitaires Immunité non spécifique La nature a développé des systèmes de barrières. Il s’agit de défenses externes qui peuvent être purement mécaniques ou chimiques. Par exemple le revêtement cutané est une barrière physique qui permet d’isoler le milieu intérieur du milieu extérieur. Il existe différentes sécrétions glandulaires qui participent à cette barrière (exemple glande sébacée ) Il y a aussi la barrière muqueuse qui est plus facilement franchissable que la barrière cutanée. Des liquides protecteurs tels que la spermine, les lysozimes. Au niveau de la muqueuse gastrique l’acide gastrique joue un rôle protecteur La flore commensale joue un rôle protecteur non négligeable chez un individu. Les différentes barrières biologique, mécanique et physique constituent une ligne de défense non spécifique. Certaines cellules ont un rôle protecteur non spécifique : Les polynucléaires neutrophiles jouent un rôle d’élimination des agents pathogènes par la phagocytose Les polynucléaires éosinophiles contrôlent les processus inflammatoires. Leur nombre augmente dans l’infection virale Les polynucléaires basophiles et les mastocytes interviennent dans les processus d’allergie (exacerbation de la réponse immunitaire) Les plaquettes : quand il y a une brèche cutanéo- muqueuse elles interviennent dans l’aggrégation des plaquettes et ont un rôle non négligeable dans le chimiotactisme Les monocytes et les macrophages : cellules présentatrice de l’antigène . Au niveau du foi, il s’agit des cellules de kuppler, au niveau de la peau il s’agit des cellules de Langerhans. Ce sont des cellules dotées d’un pouvoir de phagocytose et CMH Ces cellules vont présentés au lymphocytes T CD4 les antigènes cela va déclencher une réaction immunitaire spécifique. Le CMH correspond à des séquences polypeptidiques au niveau de la membrane extracellulaire. C’est la carte d’identité d’un individu, chaque individu à un CMH spécifique caractérisé par un système HLA . Pour les greffes il faut compatibilité avec le sytème HLA. La connaissance de ce système est importante pour définir des profils de patient qui vont plus facilement développer certaines maladies. Exemple :les personnes hla B27 sont souvent retrouvées dans les cas de spondylarthrites ankylosantes et les hla b51dans la maladie de besset. Les lymphocytes T (immunité spécifique) cellules importantes dans l’immunité spécifiques. Ils activent ou inhibent cette immunité. Les lymphocytes T helper amplifient la réponse immunitaire et stimule la réponse immunitaire à médiation cellulaire avec libération de proteines qui permettent l’activation des mastocytes, des lymphocytes K et des LT cytotoxiques . Les lymphocytes T mémoires permettent de mobiliser rapidement le système immunitaire en cas de nouvelle infection. Les Ts eux inhibent la réaction immunitaire Les lymphocytes B Réaction immunitaire à médiation humorale. Ils stimulent la sécrétions d’anticorps par les plasmocytes Il y a sécrétion d’interleukines ce qui permet la différenciation des lb en plasmocyte qui sécrète des anticorps LB mémoire eut permettent une réponse plus rapide lors d’une seconde agression. Les lymphocytes NK et LAK Ces cellules sont indépendantes du cmh . Les lymphocytes NK (natural killer) possèdent une activité cytotoxique naturelle (destructrice des cellules naturellement). Cette capacité qu'elles exercent spontanément leur permet de détruire les cellules qui sont infectées par des virus ou des cellules cancéreuses. Les précurseurs des Nk voir l'action augmenté par des interleukines sécrétées par les lymphocytes T. C'est la raison pour laquelle on parle de cellules LAK (lymphokine activated killer). Les immunoglobulines : Produits par les plasmocytes, il en existe classes : IgG IGA IgM IgE IgD Les IgG : Neutralisation des toxines bactériennes. Dans certaines maladies il y a des dépots d’IgG responsables de certaines formes cliniques (entre épithélium et le chorion) Les IgA : sont retrouvées dans la muqueuse digestive et dans la flore buccale. Leur déficit peuvent entrainer des angines à répétition par exemple. Les IGM : réponse antigène Les IGE : Allergie de type , entrainant la production de kidine, vasodilatateur. Les IgD : A la surface de la membrane des lymphocytes. Rôle des immunoglobulines : -Neutralisation de l’antigène par la formation de complexes Ag/Ac qui sera facilement phagocyté (optionisé). -Favoriser les phénomènes de sensibilisation (allergie=hypersensibilisation). -Sensibiliser les cellules cibles pour être détruites par les cellules K. -activation du complément qui va entrainer la lyse des cellules. Le système du complément : Il existe Voies : -voie classique adaptative (Ag-Ac) -voie alterne primitive (microorganismes) Il y a des activation enzymatiques en cascade avec fractionnement qui auront des réactions immunitaires, contrôle de la réponse immunitaire, et favorisation de la phagocytose du système Ag-Ac. Les interleukines (non détaillé). L’AUTOIMMUNITE ET LA MUQUEUSE BUCCALE. Mecanismes de l’autoimmunité : La tolérence du soi explique que chez un patient en bonne santé le système immunitaire n’agresse pas le tissu hôte. Explication : - Absence de contact entre les LT et les Ag. - Pas de cellules présentatrices des Ag du soi aux LT - Pas de CMH II et signaux stimulateurs au niveau des cellules du tissu. - Perte de LB et LT autoélectifs, c’est-à-dire que quand l’organisme produit des LB il y a délétion clonale. - Activité suppressive des LT. Les mécanismes de l’autoimmunité se font par : -stimulateion direct des LT helper par l’autoimmunité, c’est-à-dire formation direct de LB et LT qui s’organisent contre les cellules. -absence de suppression des acteurs de l’immunité. -Cout circuit des LT helper pour l’autoimmunité. Expression clinique des maladies auto-immunes intéressant la muqueuse buccale. *Maladies spécifiques d’organes : Dermatoses Cholites ulcéreuse et maladie de chrone. *Maladie non spécifiques (maladies systémiques) Syndrome de Goujerot-Sjrogen Sclérodermie Lupus