II°) Transport quantique cohérent DC et violation de la loi
d’Ohm
1°) Contact ponctuel quantique
Maintenant, il s’agit de modeler ce gaz d’électrons, pour fabriquer une
résistance quantique. Pour cela, on soude deux grilles polarisées négativement à la
surface de l’échantillon. C’est deux grilles créent un vide d’électrons sous elles, et ne
laisse qu’un étroit passage pour ceux ci. Ceci est un contact ponctuel quantique, dont
la conductance est quasiment quantifiée, et donnée par la formule de Landauer :
G=e^2/h*∑Dn
2°) Violation de la loi d’Ohm
L’on peut maintenant se demander si ces résistances quantiques vérifient l’une
des principales lois d’électrocinétique : la loi d’Ohm. Or, ce n’est pas le cas. Pour
comprendre, il faut se pencher sur la nature même du courant qui passe dans cette
résistance : Comme celui ci est assuré par transport cohérent d’électrons, les deux
résistances, si elles sont proches, agissent comme un interféromètre sur les
électrons, modifiant ainsi la résistance de l’ensemble.
III°) Transport dynamique cohérent et réponse du circuit RC
quantique
1°) Pourquoi le Ghz?
Les lois régissant le comportement d’une résistance quantique en régime
continu étant maintenant bien comprises, il est interessant de se pencher sur la
réponse dynamique de ses systèmes. Comme le quantum de résistance est de l’ordre
de 25,9kΩ, et que la capacité typique d’une résistance quantique est de l’ordre du
fentoFarad, il faut utiliser des fréquences GHz pour que la partie imaginaire de la
conductance du systeme soit comparable avec la partie réelle.