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Répandues à la surface de l’eau, elles font un mince film imperméable à
l’air qui asphyxie les larves aquatiques.
- Organo-chlorés : DDT, HCH ( plus ou moins interdit )
Utilisés trop largement, ils intoxiquent la chaîne alimentaire.
Résistance sur toute la planète.
- Organophosphorés : ABATE (Temephos ), VAPONA ( dichlovos )
Efficaces mais toxicité non-négligeable.
- Carbamates ( BAYGON )
Peu toxique et efficace sur les parasites domestiques.
- Pyréthrine
Peu toxique sur les mammifères
Très toxique sur les poissons et la faune aquatique.
b) répulsifs
- Onéreux et efficaces pendant un temps limité.
c ) attractifs
- phéromones : encore à l’étude ;
- attraction visuelle : couleur noire ou foncée ( piégeage des glossines ).
3 – moyens biologiques
- bacilles thurigensis H 14 : rémanence faible
- prédateurs à l’étude : poissons, crustacés, parasites d’insectes à l’état
naturel ( nématodes, champignons )
4 – aménagement du milieu
Primordial, mais attention de ne pas bouleverser l’équilibre écologique du milieu.
Donc, conduire avec précaution :
- assèchement des marais ;
- rectification des berges ;
- modification de la salinité de l’eau ;
- destruction des pneus et des ordures.
6 – Application
Tout programme de grande envergure doit être conduit après étude menée par tous
les spécialistes : scientifiques, entomologistes, médecins, épidémiologistes.
Réussite à citer : lutte contre l’onchocercose, disparue à 80% sur la région protégée.
Attention : la limitation ou la suppression des opérations en cours entraînent un
regain de l’épidémie.