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Petite biographie d’Octave-Auguste
Cette statue d’Auguste est l’une des plus célèbres qui nous
soient parvenues.
Elle est de facture classique. Elle présente l’empereur en
tenue du général parlant à ses troupes.
Mais, cette statue montre l’importance de l’art dans la
propagande d’Octave. Sur la cuirasse est représenté un exploit du
règne de l’Empereur : la restitution d’enseignes de guerre que les
Romains avaient perdues lors de la guerre contre les Parthes (53
av. J.C. ). A ses pieds, la présence d’un Amour rappelle que
Octave est un descendant d’Iule, fils de Enée et petit-fils de la
déesse Vénus…Le message qu’Octave souhaite transmettre :
c’est un descendant des dieux de Rome qui fut le premier empereur
de Rome et lui offrit une domination sur les autres peuples encore
inégalée. (Pour plus de détails sur la statue rendez-vous sur le site
Figure 1 : Auguste dit de la « Prima Porta ».
www.mediterranees.net/histoire_romaine/.../auguste/primaporta.html
1. Il était une fois…
« V,1 Natus est Augustus M. Tullio Cicerone C. Antonio conss. VIIII. Kal. Octob., paulo ante solis
exortum, regione Palati, ad Capita bubula, ubi nunc sacrarium habet, aliquanto post quam excessit constitutum.
VII, 1(…) Infanti cognomen Thurino inditum est, in memoriam maiorum originis, uel quod regione Thurina
recens eo nato pater Octauius aduersus fugitiuos rem prospere gesserat. »
« V, 1 Auguste naquit sous le consulat de M. Tullius Cicéron et d'Antoine, le neuf des calendes d'octobre, un
peu avant le lever du soleil, dans le quartier palatin, près des Têtes de boeuf, à l'endroit même où il a maintenant un
sanctuaire qui fut bâti peu de temps après sa mort. (…) VII, 1 Dans son enfance, on le surnomma Thurinus, soit pour
rappeler l'origine de ses aïeux, soit parce que, peu de temps après sa naissance, son père Octavius avait remporté
quelques succès sur les fugitifs dans le canton de Thurium. »
Suétone, Vie d’Auguste, V, 1 ; VII, 1.
De Octave à Auguste…en dix dates

-63 : Naissance d’Octave, petit-neveu de Jules César par sa mère, Atia

-45 : Octave est adopté par César quelques temps avant de mourir

-44 : Octave devient l’héritier de César et rentre à Rome

-44-43 : Octave lève une armée et part combattre son rival, Antoine. Il a 19 ans !

-43 : Octave s’entend avec Antoine et Lépide pour former un triumvirat. Ensemble, ils
ordonnent les Proscriptions (mort de Cicéron) et traquent en Orient les meurtriers de
César

-42 : Octave et Antoine l’emportent sur Brutus et Cassius à Philippes. Partage de l’Empire

-31 : Octave remporte la bataille d’Actium sur Antoine, allié à Cléopâtre

-28 : Octave devient « Princeps senatus », ce qui signifie qu’il est le premier à donner son
avis au Sénat

-27 : Le Sénat décerne à Octave le titre d’Auguste.
Ce titre lui confère une autorité sacrée, supérieure à celle des autres. C’est à ce
moment que l’on estime que débute l’Empire.
Octave instaure définitevement la paix (Pax romana) et devient le protecteur des
arts et des Lettres

14 : décès de l’empereur Auguste
Le représentant de la uirtus romana
Auguste dit de la Via Labicana Musée des Thermes –
Rome
(Source : www.ac-orleans-tours.fr/lang_anciennes/arapacis/arapacaccueil.html)
Cette statue date de la fin de la vie d'Auguste (10 av. J-C.). Elle a été réalisée dans la
tradition des statues porteuses de valeurs politiques.
Toute sa vie d’empereur, Auguste s’est efforcé d’incarner le retour à la uirtus romana
mise à mal par un siècle de guerres civiles provoquées par l’ambition d’individualistes prêts à
tout pour obtenir le pouvoir personnel. Dans cette statue, la sévérité du visage, la tenue
traditionnelle du dignitaire religieux traduisent la dignitas antique chère aux Romains.
En voici trois facettes
 La uirtus politique d’Auguste
 La pietas et les superstitions d’Auguste
 La sobriété d’Auguste
a)
Les vertus d’Auguste.
Des inscriptions comme celle du uirtutis clipeus du musée d’Arles Antique, sont un autre
témoignage des vertus incarnées par Auguste.
SENATUS
POPULUSQUE ROMANUS
IMP CAESARI DIVI F
AUGUSTO
COS VIII DEDIT CLIPEUM
VIRTUTIS CLEMENTIAE
IUSTITIAE PIETATIS ERGA
DEOS PATRIAMQUE
Voici l’équivalent en latin classique :
Senatus populusque romanus, imp(eratori), Caesari Diui f(ilio), Augusto, Co(n)s(uli)
VIII, dedit clipeum uirtutis clementiae, iustitiae, pietatis erga deos patriamque.
Ce qui signifie :
Le Sénat et le Peuple romain a offert à César Auguste, fils du divin César, Imperator,
VIII fois Consul, ce clipeus <au sujet> de la vertu, la clémence, la justice et la piété envers les
dieux et la patrie.
b) Un homme respectueux des dieux et des présages.
Par bien des exemples, l’historien Suétone souligne l’attention portée par Auguste aux
signes du destin. Il ne faut pas oublier que lors des sacrifices offerts pour sa naissance,
rapportent les Anciens, une flamme jaillit si haute que de mémoire d’homme, on n’en n’avait jamais
vu une si haute depuis Alexandre le Grand (Suétone, Vie…, XCIV, 5). Découvrons-en quelques
exemples :
« Somnia neque sua neque aliena de se neglegebat. Philippensi acie quamuis statuisset non egredi
tabernaculo propter ualitudinem, egressus est tamen amici somnio monitus; cessitque res prospere, quando captis
castris lectica eius, quasi ibi cubans remansisset, concursu hostium confossa atque lacerata est. (2) Ipse per omne
uer plurima et formidulosissima et uana et irrita uidebat, reliquo tempore rariora et minus uana. (3) Cum
dedicatam in Capitolio aedem Tonanti Ioui assidue frequentaret, somniauit queri Capitolinum Iouem cultores sibi
abduci, seque respondisse, Tonantem pro ianitore ei appositum; ideoque mox tintinnabulis fastigium aedis redimiit,
quod ea fere ianuis dependebant. (4) Ex nocturno uisu etiam stipem quotannis die certo emendicabat a populo
cauam manum asses porrigentibus praebens. (CXII) Auspicia et omina quaedam pro certissimis obseruabat: si
mane sibi calceus perperam ac sinister pro dextro induceretur, ut dirum; si terra mariue ingrediente se longinquam
profectionem forte rorasset, ut laetum maturique et prosperi reditus. (2) Sed et ostentis praecipue mouebatur. (3)
Enatam inter iuncturas lapidum ante domum suam palmam in compluuium deorum Penatium transtulit, utque
coalesceret magno opere curauit. (4) Apud insulam Capreas ueterrimae ilicis demissos iam ad terram
languentisque ramos conualuisse aduentu suo, adeo laetatus est, ut eas cum re publica Neapolitanorum
permutauerit, Aenaria data. (5) Obseruabat et dies quosdam, ne aut postridie nundinas quoquam proficisceretur
aut Nonis quicquam rei seriae incoharet; nihil in hoc quidem aliud deuitans, ut ad Tiberium scribit, quam
"dysphemian" nominis. »
« Il était attentif à ses propres songes et à ceux d'autrui, s'ils le regardaient. À la bataille de Philippes,
il avait résolu de ne pas quitter sa tente à cause du mauvais état de sa santé. Le rêve d'un de ses amis le fit changer
de résolution, et il s'en trouva bien; car son camp ayant été pris, les ennemis se jetèrent en foule sur sa litière, la
percèrent et la mirent en pièces, comme s'il y eût été. (2) Au printemps, il voyait des milliers de fantômes effrayants
et de vaines chimères. Le reste de l'année, ses visions diminuaient et étaient moins frivoles. (3) Lorsqu'il fréquentait
assidûment le temple de Jupiter Tonnant, il rêva que Jupiter Capitolin se plaignait qu'on écartât de lui ses
adorateurs, et qu'il lui répondait que c'était la faute de Jupiter Tonnant qui lui servait de portier. En conséquence, il
suspendit des sonnettes aux combles de l'édifice, comme on en met habituellement aux portes. (4) C'est aussi
d'après un rêve, qu'à un certain jour de l'année, il demandait l'aumône au peuple en présentant le creux de sa main.
(1) Il y avait certains auspices et certains présages qu'il regardait comme infaillibles. Si, le matin il se chaussait mal,
ou s'il mettait au pied droit la chaussure du pied gauche, c'était un mauvais signe. Lorsqu'il partait, pour un long
voyage de terre ou de mer, s'il tombait de la rosée, c'était un bon signe qui annonçait un retour prompt et heureux.
(2) Il était frappé surtout de certains phénomènes. (3) Il transporta dans "la cour des gouttières", près de ses dieux
pénates, et fit cultiver avec grand soin un palmier né devant sa maison entre deux pierres. (4) Dans l'île de Caprée,
les branches d'un vieux chêne, languissantes et courbées vers la terre, se relevèrent tout à coup à son arrivée. Il en
ressentit une si grande joie, qu'il échangea avec la république de Naples 1'île de Caprée pour celle d'Enarie. (5) Il
avait aussi des scrupules attachés à certains jours. Il ne se mettait jamais en route le lendemain des jours de marché,
et ne commençait aucune affaire sérieuse le jour des nones. En cela, disait-il dans une lettre à Tibère, il ne voulait
éviter que la funeste influence du nom. »
Suétone, Vie…, XCI-XCII.
De nombreux monuments et statues construits sur son ordre témoignent de cette
volonté d’honorer les dieux. Ainsi, Auguste fit ériger le Panthéon consacré aux douze grands dieux
de l'Olympe.
Figure 2 Le Panthéon de Rome, tel qu’il fut reconstruit après des incendies à la fin du Ier et au début du IIe
siècle. A l’époque d’Auguste, il était de forme rectangulaire et mesurait 19,82m sur 43,70m. Photo : site de
lUniversité de Caen Basse-Normandie, Plan de Rome (France) (http://www.unicaen.fr/rome)
Mais, le Panthéon était également orné d’une statue d’Auguste devant sa porte. Ainsi, de
telles représentations permettent aussi à l’Empereur de construire sa propagande. Etre représenté
aux côtés des divinités lui permet d’affirmer discrètement les origines divines de la famille des
Iulii et de montrer qu’il a été choisi par les dieux pour restaurer la grandeur de Rome. De telles
représentations sont d’autant plus efficaces qu’elles sont relayées par des textes comme celui de
Virgile :
« Auguste César, né d'un dieu, fondera un nouveau siècle d'or;
régnant sur les terres où régnait autrefois Saturne,
il étendra son empire au-delà des Garamantes et des Indiens;
au-delà des étoiles, au-delà des routes de l'année et du soleil,
un territoire où Atlas, qui porte le ciel, fait tourner
sur ses épaules l'axe semé d'étoiles de feu. »
Virgile, Enéide, VI, 792-798
c) Un homme sobre. L’exemple de ses demeures.
Figure 3 : Vue d’un bassin de la maison d’Auguste sur le Palatin.
« In
ceteris partibus uitae continentissimum constat ac sine suspicione ullius uitii. (2) Habitauit
primo iuxta Romanum Forum supra Scalas anularias, in domo quae Calui oratoris fuerat; postea in Palatio, sed
nihilo minus aedibus modicis Hortensianis, et neque laxitate neque cultu conspicuis, ut in quibus porticus
breues essent Albanarum columnarum et sine marmore ullo aut insigni pauimento conclauia. (3) Ac per annos
amplius quadraginta eodem cubiculo hieme et aestate mansit, quamuis parum salubrem ualitudini suae urbem
hieme experiretur assidueque in urbe hiemaret. (4) Si quando quid secreto aut sine interpellatione agere
proposuisset, erat illi locus in edito singularis, quem Syracusas et technophyon uocabat; huc transibat aut in
alicuius libertorum suburbanum; aeger autem in domo Maecenatis cubabat. (5) Ex secessibus praecipue
frequentauit maritima insulasque Campaniae aut proxima urbi oppida, Lanuuium, Praeneste, Tibur, ubi etiam
in porticibus Herculis templi persaepe ius dixit. Ampla et operosa praetoria grauabatur. (6) Et neptis quidem
suae Iuliae, profuse ab ea exstructa, etiam diruit. »
« On sait qu'Auguste, très modéré dans le reste de ses habitudes, fut à l'abri de tout reproche. (2) Il logea
d'abord près de la place publique, au-dessus de l'escalier des joailliers, dans une maison qui avait appartenu à l'orateur
Calvus; puis au mont Palatin, mais dans la maison non moins simple d'Hortensius. Elle n'était remarquable ni par son
étendue ni par son élégance: les galeries en étaient basses et en pierres du mont Albain. On ne voyait dans les
appartements ni marbre ni pavés recherchés. (3) Pendant plus de quarante ans, hiver comme été, Auguste garda la même
chambre à coucher, et passa toujours l'hiver à Rome, quoiqu'il eût éprouvé que, durant cette saison, le séjour de la ville
convenait peu à sa santé. (4) Quand il voulait faire quelque chose en secret ou sans être dérangé, il se renfermait dans un
cabinet élevé, qu'il appelait son "Syracuse" ou son "musée", ou bien il se retirait dans une villa de quelqu'un de ses
affranchis. S'il était malade, il couchait dans la maison de Mécène. (5) Les retraites qu'il préférait étaient celles qui
avoisinaient la mer, comme les îles de Campanie ou les villes autour de Rome, comme Lanuvium, Préneste, Tibur. C'est
dans cette dernière qu'il rendit souvent la justice sous les portiques du temple d'Hercule. Il n'aimait pas les villas trop
vastes et d'une trop grande magnificence. (6) Il fit raser celle que sa petite-fille Julie avait fait construire à grands frais. »
Suétone, Vie…, LXXII, 1-6
Auguste et la Pax romana
1.
Rappel.
Par pax romana, on désigne la période de paix qui a succédé aux dernières guerres civiles, après la
bataille d’Actium. La guerre a été reléguée hors des frontières du vaste empire.
2.
Auguste présente ses exploits militaires :
Les Res gestae (littéralement : Actions, exploits accomplis) est un texte rédigé à la première personne,
dans lequel Auguste présent les faits illustres de sa vie politique. Ce texte était destiné à figurer aux portes du
vaste monument funéraire qu’il avait fait construire à sa mémoire : le Mausolée d’Auguste.
Omnium provinciarum populi Romani, quibus finitimae fuerunt gentes quae non parerent
imperio nostro, fines auxi. Gallias et Hispanias provincias, item Germaniam qua includit Oceanus a
Gadibus ad ostium Albis fluminis pacavi. Alpes a regione ea, quae proxima est Hadriano mari, ad
Tuscum pacari feci. nulli genti bello per iniuriam inlato. Classis mea per Oceanum ab ostio Rheni
ad solis orientis regionem usque ad fines Cimbrorum navigavit, ~ quo neque terra neque mari
quisquam Romanus ante id tempus adit, Cimbrique et Charydes et Semnones et eiusdem tractus alli
Germanorum populi per legatos amicitiam mean et populi Romani petierunt. Meo iussu et auspicio
ducti sunt duo exercitus eodem fere tempore in Aethiopiam et in Arabiam, quae appellatur
Eudaemon, maximaeque hostium gentis utriusque copiae caesae sunt in acie et complura
oppida capta. In Aethiopiam usque ad oppidum Nabata perventumest, cui proxima est Meroe. In
Arabiam usque in fines Sabaeorum processit exercitus ad oppidum Mariba. 27. Aegyptum imperio populi Romani
adieci.
26. J'ai agrandi le territoire de toutes les provinces du peuple romain voisines de nations qui
n'obéissaient pas à notre pouvoir. J'ai pacifié les provinces des Gaules et des Espagnes, ainsi que la Germanie, selon
les limites de l'Océan, de Cadix à l'embouchure du fleuve Elbe. J'ai fait en sorte que les Alpes, de la région la plus
proche de la mer Adriatique à la mer Tyrrhénienne, soient pacifiées sans mener de guerre injuste contre aucune de
ces nations. Ma flotte a navigué à travers l'Océan, de l'embouchure du Rhin vers l'est jusqu'au territoire des
Cimbres, là où aucun Romain n'était allé jusqu'alors, que ce soit par terre ou par mer. Les Cimbres, les Charydes,
les Semnons et d'autres peuples germains de la même région ont demandé par des ambassadeurs mon amitié et
celle du peuple romain. Sur mon ordre et avec mes auspices, deux armées ont été conduites presque en même
temps en Ethiopie et en Arabie appelée Heureuse. De très grandes troupes de ces deux nations ennemies ont été
massacrées en bataille rangée et de très nombreuses villes ont été prises. En Ethiopie, on est allé jusqu'à la place
forte de Nabata : la ville la plus proche est Méroé. En Arabie, l'armée a avancé jusque dans le territoire des Sabéens,
à la place forte de Mariba. 27. J'ai ajouté l'Egypte à l'empire du peuple romain.
Auguste, Res Gestae, 26-27 (trad. M. Dubuisson)
Pourrez-vous retrouver les pays cités sur la carte suivante ?
Figure 4 : Carte des possessions de l’Empire romain à la mort d’Auguste (source : houot.alain.pagespersoorange.fr/Hist/antique/antiq.html)
Roma marmorea : L’empreinte d’Auguste sur Rome
1. Auguste était un être ambitieux… Que voulut-il pour l’Urbs ? Pour le savoir, traduisons un peu…
« Vrbem neque pro maiestate imperii ornatam et inundationibus incendiisque obnoxiam inuenerat. Ea
excoluit adeo ut iure sit gloriatus urbem marmoream se relinquere, quam latericiam accepisset. »
Suétone, Vie…, XXVIII
Adeo ut : à tel point que. (toujours suivi d’un verbe au subjonctif).
Excolo, is, ere, excolui, excultum : embellir, orner
Gloriatus, a, um, vient du verbe glorior, aris, ari, gloriatus sum, qui est un verbe ______________: (c’est-à-dire un verbe qui a les
mêmes
terminaisons
qu’un
verbe
passif,
mais
se
traduit
toujours
à
l’actif).
Ce
verbe
vient
du
mot_______________________________________________. Il signifie s’enorgueillir, être fier de
Inundatio, onis, f : inondation
Incendium, ii, n : incendie
Iure, ablatif de _____________________ : ________________. L’expression signifie____________________
Latericius, a, um : en brique
Obnoxia, ae, f : exposé à, soumis à + D
2. Pour réaliser ce programme, Auguste fit construire un grand nombre de monuments dans Rome.
Voici la liste qu’il en dresse dans les Res gestae :
« Curiam et continens ei Chalcidicum templumque Apollinis in Palatio cum porticibus, Aedem divi Juli, Lupercal,
Porticum ad circum Flaminium, quam sum appellari passus ex nomine ejus qui priorem eodem in solo fecerat Octaviam,
pulvinar ad circum maximum, aedes in Capitolio Jovis Feretri et Jovis Tonantis, aedem Quirini, aedes Minervae et Junonis
reginae et Jovis Libertatis in Aventino, aedem Larum in summa sacra via, aedem deum Penatium in Velia, aedem Juventatis,
aedem Matris Magnae in Palatio feci. 20. Capitolium et Pompeium theatrum utrumque opus impensa grandi refeci sine ulla
inscriptione nominis mei. Rovos aquarum compluribus locis vetustate labentes refeci, et aquam quae Marcia appellatur
duplicavi fonte novo in rivum ejus inmisso. Forum Julium et basilicam quae fuit inter aedem Castoris et aedem Saturni, coepta
profligataque poera a patre meo, perfeci, et eandem basilicam consumptam incendio ampliato ejus solo sub titulo nominis
filiorum meorum incohavi, et, si vivus non perfecissem, perfici ab heredibus meis jussi. Duo et octoginta templa deum in urbe
consul sextum ex auctoritate senatus refeci, nullo praetermisso quod eo tempore refici debebat. Consul septimum viam
Flaminiam ab urbe Ariminum refeci pontesque omnes praeter Mulvium et Minucium. 21. In privato solo Martis Ultoris
templum forumque Augustum ex manibiis feci. Theatrum ad aede Apollinis in solo magna ex parte a privatis empto feci, quod
sub nomine M. Marcelli generi mei esset. »
Pour découvrir de quels monuments il s’agit,
- relevez tous les noms propres cités dans le texte.
- dressez-en la liste en classant les monuments par type pour déterminer à travers quel
genre de construction Auguste a laissé son empreinte dans Rome.
Aidez-vous de la carte sensible des réalisations d’Auguste dans Rome présentée sur le site « Ara
pacis » (www.ac-orleans-tours.fr/lang_anciennes/arapacis/arapacaug10.htm) et de la maquette de
Rome réalisée par l’université de Caen. (http : www.unicaen.fr/rome).
Textes et Traductions en ligne :
 Suétone, Vie d’Augsute, in M. Cabaret-Dupaty (ed.), Oeuvres de Suétone. Traduction
française de La Harpe refondue avec le plus grand soin par Paris, Garnier Frères, 1893, p. 65-152
(pour la Vie d'Auguste), mis en ligne sur le site de la BCS, trad. M. Cabaret-Dupaty, Paris, 1893,
avec quelques adaptations de J. Poucet, Louvain, 2001.
 Auguste, Res Gestae, traduction mise en ligne sur le site de L’université de Louvain.
www.class.ulg.ac.be/ressources/resgestae.html
Illustrations publiées avec l’aimable autorisation des
administrateurs des sites :
 www.unicaen.fr/rome, "Université de Caen Basse-Normandie, Plan de Rome (France)".
 http://www.monatlas.fr (houot.alain.pagesperso-orange.fr/Hist/antique/antiq.html)
 http://www.ac-orleans-tours.fr/lang_anciennes/ arapacis/arapacaccueil.html
 http://www.mediterranees.net/histoire_romaine/.../auguste/primaporta.html
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