zones non agricoles - FREDON Pays de la Loire

R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 1
A V R I L 2 0 1 1
N° 3
S I T U A T I O N
G E N E R A L E
 Les chenilles
processionnaires du
chêne
 Les pucerons sur
rosier
 L’oïdum perforant sur
laurier palme
 Le phytopte du tilleul
Retrouvez le Bulletin de santé du végétal sur le Web !
www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr
www.agrilianet.com - www.fredonpdl.fr
B U L L E T I N D E S A N T É D U
V E G E T A L P A Y S D E L A L O I R E
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FDGDON 85
A retenir
Emergence des Chenilles Processionnaires du Chêne
Faible présence de Pucerons sur Rosier
Absence d’Oïdium Perforant sur Laurier palme
Présence localisée de Phytopte sur Tilleul

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L e s p r o c e s s i o n n a i r e s d u c h ê n e
Biologie de l’insecte
Ordre des Lépidoptères. Famille des Notodontidés. Thaumetopoea processionea.
Plantes hôtes : les chênes, notamment les chênes pédonculés.
Hivernation : ooplaques, rangées d’œufs juxtaposés.
Eclosion : généralement en Avril, lors du débourrement des chênes.
Les jeunes chenilles se réfugient la journée dans leurs « nids » et se déplacent sous forme de processions, dès la
fin du jour, pour se nourrir des feuilles.
Les poils sont urticants à partir du troisième stade, en mai.
Quatrième et cinquième stades : elles tissent un nid sous la forme d’un « sac », collé aux branches charpentières,
dans lequel elles passent la journée, puis en fin de cycle, elles débuteront leur nymphose (=chrysalide). Ce n’est
qu’au mois d’août que les papillons de nuit, forme adulte de l’insecte, sortiront.
Ces chenilles sont défoliatrices et urticantes. On distingue ainsi deux types d’impacts : sur le végétal et la santé
publique.
Les chenilles se nourrissant des feuilles, elles déprécient la qualité ornementale des arbres et fragilisent les
végétaux infestés, qui deviennent sensibles aux autres ravageurs et maladies.
La thaumétopoéine, contenue dans les poils microscopiques en forme de harpons, provoquent différents troubles :
cutanés, respiratoires, oculaires ou allergiques. Ces poils étant très volatiles, on peut être soumis à ces troubles
sans pour autant avoir été en contact direct avec les chenilles. Les animaux, notamment nos animaux domestiques,
y sont également très sensibles.
Ponte éclose et chenilles processionnaires
du chêne stade 1
Impacts
Observations
Les premières éclosions des chenilles processionnaires du chêne ont été observées en Vendée dès la semaine 14
(du 4 au 10 avril).
Source : FDGDON 85

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Réseau d’observations
10 sites ont été observés en Pays de la Loire, répartis sur
les 5 départements.
10 plants de rosiers ont été observés par site:
 massifs et bosquets :
- 4 sujets en bordure,
- 3 sujets au cœur du site,
- 3 sujets situés entre le bord et le cœur,
 plantations linéaires :
observations à intervalle régulier.
Pour chaque plante, 5 feuilles sur 2 pousses ont été
observées.
Stade des plantations
La grande majorité des rosiers sont au stade feuilles et
bourgeon/fleurs.
Différentes variétés de rosiers ont été observées, sans
avoir pu être clairement identifiées. Cependant, on peut
citer : Pierre de Ronsard, Emera.
Observations
 Contexte des sites d’observations
On observe deux typologies de sites :
- jardins d’amateurs,
- espaces verts urbains : parcs, massifs (parking…)
 Espèces identifiées
2 espèces de pucerons ont été identifiées par les
observateurs :
Le puceron de l’euphorbe, Macrosiphum euphorbiae,
Le puceron vert du rosier, Macrosiphum rosae.
 Classes d’observations
Des comptages de pucerons ont été effectués. Ainsi,
les observations se répartissent selon 4 classes :
1 : 1 à 5 individus / feuille
2 : 6-25 individus / feuille
3 : 26-125 individus / feuille
4 : plus de 125 individus / feuille
Remarques
La présence des pucerons en Pays de la Loire n’est
pas encore significative, voire quasi inexistante pour
certains sites.
Le sud de la région connaît une augmentation des
populations de la classe 1 vers la classe 2, sur une
période d’une semaine.
Certains observateurs ont remarqué la présence de
coccinelles et de chrysopes.
L e s p u c e r o n s s u r r o s i e r
Source : FDGDON 53
Macrosiphum sp. sur rosiers

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Réseau d’observations
7 sites ont été observés en Pays de la Loire, répartis sur
les 5 départements.
5 lauriers palme, Prunus laurocerasus, ont été observés
par site:
 pour les massifs et bosquets :
- 2 sujets en bordure,
- 2 sujets au cœur du site,
- 1 sujets situé entre le bord et le cœur,
 pour les plantations linéaires :
observations à intervalle régulier.
Pour chaque plante, 10 feuilles sur 2 pousses ont été
observées.
Stade des plantations
Le laurier palme étant une espèce persistante, il est
toujours en feuille. Les nouvelles pousses sont sorties.
Observations
 Contexte des sites d’observations
On observe différents types de sites :
- jardins d’amateurs,
- espaces verts urbains : parcs, parking.
 Classe d’observations
Des estimations de surface foliaire occupée par le
mycélium ont été effectuées. Ainsi, les observations se
répartissent selon 4 classes :
1 : moins de 5 % de surface foliaire occupée
2 : de 5 à 25 % de surface foliaire occupée
3 : de 25 à 60 % de surface foliaire occupée
4 : plus de 60 % de surface foliaire occupée
Remarques
La présence de l’oïdium perforant est inexistante dans
notre région actuellement.
Cependant, ces données restent indicatrices, car elles
ont été effectuées par quelques observateurs de la
région.
Il convient d’observer ses propres cultures avant
d’intervenir.
Attention, ne pas confondre !!!
Criblure : taches arrondies et régulières, dont le centre
est brun, puis nécrose entourée d’une décoloration,
puis perforation voir déformation du limbe.
Oïdium perforant : présence de feutrage blanc sur la
face inférieure des feuilles, perforations et déformations
du limbe.
Othiorhynques : charançons attaquant le bord des
feuilles, sous la forme d’encoches arrondies régulières.
L ’ o ï d i u m p e r f o r a n t s u r l a u r i e r p a l m e
Impacts
La présence d’oïdium perforant déprécie de la qualité
ornementale des haies persistantes de laurier palme.
Source : G. WUSTER DRAAF Pays de la Loire
Oïdium perforant
sur laurier palme

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Stade des plantations
Les tilleuls observés sont en feuilles , ce sont tous des
sujets adultes.
Observations
 1 site d’observation permet de connaître l’évolution
de ce ravageur.
 10 feuilles sur 2 pousses de 5 tilleuls (répartition :
intervalles réguliers) sont observées.
 Classes d’observation
Des comptages de galles ont été effectués. Les
observations se répartissent selon 4 classes :
1 : 1-2 galles
2 : 2-5 galles
3 : 5-10 galles
4 : plus de 10 galles
Remarques
Les données de ce bulletin ne sont pas
représentatives des niveaux d’infestations qui
pourraient être rencontrés dans la région.
Chaque gestionnaire observera la situation sanitaire de
ses parcelles, avant d’intervenir.
Les observations effectuées ont montré que peu de
feuilles sont colonisées par des galles, soit une
moyenne de 15 feuilles sur les 100 observées.
Cependant, les feuilles atteintes présentent un fort taux
d’infestation, la classe la plus représentative étant la 4.
L e p h y t o p t e d u t i l l e u l
Présentation
Les attaques de cet acarien Europhyes tiliae se
traduisent par des réactions de la plante, formant des
galles creuses cornues, de coloration vertes puis
rouges, sur la face supérieure des feuilles.
Source : FDGDON 53
Galles sur tilleul
Présence du Phytopte du Tilleul
Impacts
Les dommages causés par ces galles sont générale-
ment insignifiants. Seul le critère esthétique peut être
impacté.