Biographies des intervenants - Graduate Institute of International

Violence et religion en Afrique | Biographiess — p. 1
RÉDA BENKIRANE
IHEID, Genève
Réda Benkirane, sociologue et consultant international, est cher-
cheur assoc au Centre on Conflict, Development and Peacebuil-
ding de l’Institut de hautes études internationales et du
développement (IHEID) et membre de l’Institut de recherches philo-
sophiques de Lyon. Docteur en philosophie, il a couvert par ses
recherches empiriques divers champs disciplinaires, de lanthropo-
logie sociale et religieuse à lhistoire des idées et la philosophie des
sciences et de l’information.
Il est l’auteur d’un rapport international à partre sur la radicalisa-
tion et l’extrémisme violent au Sahel, fruit d’une recherche qu’il a
conçue et dirigée pour le Centre HD pour le dialogue humanitaire et
le PNUD. Son prochain livre est une critique de la raison théologico-
politique en islam.
MARIELLE DEBOS
Université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense
Marielle Debos est maîtresse de conférences en science politique à
l’Université Paris Nanterre, chercheuse à l’Institut des Sciences
sociales du Politique et membre junior de l’Institut Universitaire de
France.
Ses recherches portent sur la sociologie de lÉtat, la sociologie de
la violence et des conflits ars, les politiques du post-conflit et
des interventions internationales et les études africaines.
Elle est l’auteure de Le Métier des armes. Le gouvernement de
l’entre-guerres, Paris, Karthala, 2013 (traduction anglaise : Living by
the gun in Chad : Combatants, impunity and state formation, London,
Zed Books, 2016.)
ZEKERIA OULD AHMED SALEM
Université de Nouakchott
Zekeria Ould Ahmed Salem est professeur de science politique à
l’Université de Nouakchott, Mauritanie, et membre du Sahel
Research Group créé en 2012 à l’Université de Floride à Gainesville.
Il travaille actuellement sur un projet de recherche sur les rapports
entre savoirs, pouvoirs et formation de l’État en Mauritanie. Il
conserve en outre un intérêt soutenu aux rapports entre islam,
mouvements sociaux et ethnici.
Son dernier livre est intitulé : Prêcher dans le désert. Islam poli-
tique et changement social en Mauritanie (Paris, Karthala, 2013) et
a participé à de nombreux ouvrages collectifs en anglais et en
français.
YVAN DROZ
IHEID, Genève
Yvan Droz est anthropologue, spécialiste de l’anthropologie rurale
et religieuse. Il enseigne à l’IHEID de Genève et est professeur
associé à l’UniversiLaval. Il fut professeur invité aux universités
de Zurich, de Franche-Comté, de Pau et des Pays de lAdour.
COLLOQUE INTERNATIONAL YVES OLTRAMARE | 5-6CEMBRE 2016
Violence et religion en Afrique
Biographies
p. 2 — Violence et religion en Afrique | Biographies
Il a conduit de nombreuses recherches sur les structures anthro-
pologiques du religieux (Kenya-Brésil-Suisse), les nouvelles confi-
gurations de genre et de génération en agriculture suisse, les
ruptures domestiques dans les entreprises familiales de l’Arc
jurassien, ainsi que sur les conséquences sociopsychologiques de
politiques agricoles (France-Québec-Suisse).
Il a publié de nombreux ouvrages sur l’Afrique, les politiques
agricoles, le droit des enfants, la religion, et codirigé Mobilité
religieuse. Retours croisés des Afriques aux Amériques (Paris,
Karthala, 2014).
VINCENT FOUCHER
International Crisis Group, Bordeaux et Paris
Vincent Foucher est titulaire d’un doctorat de science politique
de la School of Oriental and African Studies de Londres, pour
laquelle il a travaillé sur la mobilisation paratiste en Casa-
mance, au sud du gal. Char de recherche au Centre
national de la recherche scientifique, il a été rédacteur en chef
de la revue Politique africaine. Ces cinq dernières années, il était
analyste principal aups du bureau Afrique de l’ouest de l’ONG
International Crisis Group, pour laquelle il a travaillé sur les
tensions politiques en Guinée et en Guinée-Bissau et, plus
récemment, sur Boko Haram. Il est l’actuel rédacteur en chef de
la revue Afrique contemporaine.
GILLES HOLDER
CNRS, France
Laboratoire Mixte International MACOTER, Bamako
Gilles Holder est anthropologue au Centre national de la recherche
scientifique, membre de l’Institut des mondes africains et codirec-
teur du Laboratoire mixte international MACOTER de Bamako.
Il a notamment publié Lislam, nouvel espace public en Afrique
(2009) ; LAfrique des laïcités. État, religion et pouvoirs au sud du
Sahara (2014) ; Les politiques de lislam en Afrique. Mémoires,
réveils et populismes islamiques (sous presse).
MURRAY LAST
University College London
Murray Last is Professor emeritus in the Department of Anthropol-
ogy, University College London. His PhD in 1964 was therst to be
awarded by a Nigerian university (University College Ibadan). His
previous degrees were from Cambridge (1959) and Yale (1961).
He specialises in both the pre-colonial history of Muslim Northern
Nigeria and the ethnography of illness and healing. He has been
working in or on Northern Nigeria since 1961, researching a wide
variety of subjects especially with colleagues in Bayero University,
Kano (where he was Professor of history 197880). He visits Nige-
ria every year for a month at least. He has been both a ‘traditional
Muslim student in Birnin Zaria and a guest for two years in a
Maguzawa (non-Muslim Hausa) farmstead.
He has over a hundred publications on African history and anthro-
pology. He was sole editor of the International African Institutes
journal Africa for 15 years (19862001).
RUTH MARSHALL
University of Toronto
Ruth Marshall received her DPhil in Politics from Oxford Univer-
sity, and joined both the Department for the Study of Religion and
Political Science in 2008, after having spent 8 years living and
researching in West Africa.
Her research and teaching are interdisciplinary, drawing on criti-
cal theory, political science, political philosophy, study of religion,
anthropology, African and postcolonial studies. In 2013–14 she
was a Faculty Fellow at the Jackman Humanities Institute.
She is the author of Political Spiritualities: The Pentecostal Revolu-
tion in Nigeria (University of Chicago Press, 2009) and numerous
scholarly articles on the study of the political implications of
Pentecostalism and postcolonial politics in West Africa.
Violence et religion en Afrique | Biographiess — p. 3
HERVÉ MAUPEU
Université de Pau
HerMaupeu est maître de conférences en science politique à
l’université de Pau et des Pays de l’Adour, et ancien directeur du
CREPAO (Centre de recherche et d’études sur les pays d’Afrique
orientale).
Ses recherches portent sur les thèmes suivants : sociologie des
groupes de jeunes violents en Afrique, christianisme et politique
en Afrique de l’Est, élections au Kenya, géopolitique de l’Afrique
de l’Est.
HerMaupeu a notamment codirigé louvrage : L’effervescence
religieuse en Afrique : La diversité locale des implantations reli-
gieuses chrétiennes au Cameroun et au Kenya (Paris, Karthala,
2004).
CLAUDE MBOWOU
Université Paris-1-Panthéon-Sorbonne
Claude Mbowou est char denseignement et doctorant au
département de science politique de l’université Paris 1 Panthéon
Sorbonne et à l’Institut des Mondes Africains (IMAF).
Ses recherches portent sur les processus de formation de l’État
postcolonial en rapport avec les dynamiques identitaires et
d’identification, les conits et la violence politique. Il mène ses
recherches dans divers pays du bassin du Lac Tchad.
DIDIER PÉCLARD
Université de Geve
Didier clard est maître d’enseignement et de recherches en
sciences politiques et directeur du master en études africaines au
Global Studies Institute de l’Université de Genève. Titulaire d’un
doctorat de Sciences Po Paris (2005), il a travail à lUniversité de
le et à la Fondation suisse pour la paix (swisspeace), dont il a
dirigé le domaine « États et conflits ». En 2012-2013, il a écher-
cheur invité à l’Université du Michigan, Ann Arbor. Il est corédac-
teur en chef de la revue Politique africaine depuis juin 2013.
Ses recherches portent sur les liens entre religion et politique, sur
le nationalisme et sur guerre et formation de l’État en Afrique.
En 2015, il a publié Les incertitudes de la nation en Angola. Aux
racines sociales de l’Unita aux éditions Karthala.
SANDRINE PERROT
SciencesPo-CERI, Paris
Sandrine Perrot a obtenu son doctorat en sciences politiques au
Centre détudes dAfrique noire (CEAN) de Sciences Po Bordeaux
en 2003. Elle a poursuivi ses recherches postdoctorales pendant
deux ans au Centre détudes et de recherches internationales de
l’Université de Montal (CERIUM) et rejoint le Centre détudes et
de recherches internationales (CERI) en octobre 2007.
Elle est codirectrice de la publication Questions de recherche,
membre du comide rédaction de la revue Politique africaine et
de Critique internationale, ainsi que chercheure associée au Centre
d’études des mondes africains (CEMAF).
Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et plus particulièrement
de l’Ouganda, ses recherches actuelles portent sur les conits
ars et les phénomènes de violence en Afrique subsaharienne.
JUDITH SCHEELE
Université d’Oxford
Judith Scheele est Post-Doctoral Research fellow en anthropolo-
gie sociale à All Souls College, Université d’Oxford. Elle a effect
ses recherches en Algérie, au Mali et au Tchad.
Son dernier ouvrage est intitu Smugglers and Saints of the
Sahara : Regional Connectivity in the Twentieth Century (Cambridge
University Press, 2012). Elle est également lauteure d’un bon
nombre d’articles et de chapitres dans des ouvrages collectifs.
p. 4 — Violence et religion en Afrique | Biographies
CHRISTIAN SEIGNOBOS
Institut de recherche pour le développement, Arles
Christian Seignobos est directeur de recherche émérite à l’Institut
de recherche pour le développement.
Géographe généraliste, il est ouvert à de nombreux thèmes de
recherches : architectures, diffusion des plantes, analyse des
paysages, instruments aratoires, cultures et élevages relictuels,
rapports hommes/animaux, sans pour autant négliger le corps de
métier : atlas, terroirs, et, dans les projets de développement :
aménagements de territoires, questions foncières, sans oublier
nombre d’expertises (AFD, HCR, BM). Une démarche historique
est antérieure à chacun de ces thèmes et a également débouché
sur des travaux relevant strictement de lhistoire et plus cem-
ment sur l’analyse des situations de crises actuelles : coupeurs de
routes, crises des sociétés pastorales (Nord-Cameroun, RCA),
Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.
ÉRICK SOURNA LOUMTOUANG
IHEID, Genève
Centre National d’Éducation, Yaoundé
Érick Sourna Loumtouang est charde recherche en histoire
politique et des relations internationales au Centre National
d’Éducation, organisme de recherche en sciences sociales sous
tutelle du ministère de la recherche scientique et de l’innovation
du Cameroun. Il a éaccueilli au cours de l’année 2015-2016 en
tant chercheur invià l’IHEID, au sein du partement d’histoire
internationale.
Ses travaux de recherche explorent « les enjeux de fense et de
curi à la frontière Cameroun-Nigeria entre le XIXe et le
XXIe siècle », thématique qu’il aborde dans le cadre de sa tse de
doctorat en préparation à l’Université de Ngaoundéré (Cameroun).
Il est en outre auteur de plusieurs articles publiés dans les revues
nationales et internationales. Ses domaines de spécialisation sont
lhistoire des relations internationales, l’histoire de la sécurité, les
frontières et les questions de sécurien Afrique et le développe-
ment des zones frontalières au Cameroun.
MOHAMED TOZY
École de gouvernance et d’économie (EGE), Rabat
Mohamed Tozy est directeur de l’EGE et professeur des Universi-
tés. Il enseigne à l’Université Hassan II de Casablanca et à l’Insti-
tut détudes politiques dAix-en-Provence.
Sociologue de formation, anthropologue et politiste, Mohamed
Tozy est l’auteur de nombreux ouvrages et études d’anthropologie
sociale sur le monde rural, sur les mouvements islamistes, sur les
sociabilis urbaines, ou encore sur le rapport à la pratique reli-
gieuse. Son ouvrage Monarchie et islam politique au Maroc (Paris,
Presses de Sciences Po, 1984) a fait date. Il a forde nombreux
doctorants marocains au sein du Centre Marocain des Sciences
Sociales (CM2S) à l’Université Hassan II de Casablanca. Depuis
août 2013 il est le directeur de lÉcole de Gouvernance et dÉcono-
mie de Rabat et est en charge de la filière de gouvernance,
sciences économiques et sociales au sein de l’Université Moham-
med VI Polytechnique.
PATRICE YENGO
EHESS, Paris
Chercheur associé à l’Institut des mondes africains (IMAF) de
l’EHESS à Paris, Patrice Yengo a d’abord étudié la pharmacologie
à la faculté de médecine de Brazzaville avant de s’orienter vers
l’anthropologie médicale, puis politique, à la faveur de des boule-
versements de l’Afrique centrale après lère des Conférences
nationales. Contraint à l’exil à la suite de la guerre civile du
Congo-Brazzaville en 1998, il a soutenu une tse en anthropolo-
gie politique de l’État et a obtenu une sidence à l’Institut
d’études avancées de Nantes (2010-2012).
Son dernier ouvrage Les mutations sorcières dans le Bassin du
Congo. Du ventre et de sa politique vient de paraître aux éditions
Karthala (Paris).
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