Un parcours sylvestre en forêt de Lutterbach identifiez sur le dessin ci-cOntre quelques espèces vivant dans cette fOrêt : Ce parcOurs a été aménagé dans la fOrêt du NOnnenbruch par la Ville de Lutterbach. Entre deux exercices physiques, sOufflez un peu pOur Observer la fOrêt et ses habitants ! Arbres et arbustes servent de support à des lianes parfois exubérantes qui confèrent à la forêt un visage singulier. Retrouvez : le chèvrefeuille qui embaume la forêt en juin, le houblon sauvage aux fruits très abondants en fin d’été et le lierre, vert en toutes saisons. La fOrêt du NOnnenbruch Elle s’étend globalement entre Mulhouse, Reiningue, Cernay et Ensisheim, sur environ 4 000 hectares (dont 280 ha sur la commune de Lutterbach) et fait partie des plus grandes forêts de la plaine d’Alsace. 120 espèces d’oiseaux ont été recensées dans la forêt du Nonnenbruch. Repérez le geai des chênes, la buse variable, ou le coucou gris. Ici, la forêt a poussé sur des alluvions déposées par la Thur et la Doller au fil des millénaires, créant un sol perméable de sable, cailloux, graviers ou galets. C’est une forêt humide car la nappe phréatique d’Alsace se rencontre à faible profondeur (entre 0,50 et 1,80 m). Retrouvez également sur le dessin, le signe qui indique au forestier que l’arbre doit être conservé au titre de la biodiversité. En effet, les vieux arbres, les arbres morts ou à cavités favorisent la présence de différentes espèces d’oiseaux, de champignons, de chauves-souris ou d’insectes comme le lucane cerf-volant. Judenwald Richwiller Le mot Nonnenbruch (de Nonnenbruchwald, soit littéralement « forêt marécageuse des nonnes ») nous rappelle la présence autrefois d’un couvent cistercien, construit au 12e siècle, au lieu-dit le Schœnensteinbach, entre Wittenheim et Pulversheim. Vendu comme bien national lors de la Révolution, ce couvent n’existe plus aujourd’hui. Il ne subsiste sur le site que des vestiges (fondations et sépultures) qui sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques. 248 m Chênes sessiles, charmes, tilleuls et différentes espèces d’érables se rencontrent tout au long du parcours. Certains arbres atteignent des tailles impressionnantes ! Lützelacker Observez aussi le chevreuil, fréquent le long des lisières. Gemeinde-Wald MAISON FORESTIÈRE Altengoben Le lucane est le plus grand coléoptère d’Europe (jusqu’à 8 cm pour le mâle). Les adultes sont actifs dès le crépuscule, ils volent dans une position surprenante, presque à la verticale. Parcours sylvestre (1 600 m) Promenade circulaire Ensisheim Lingle Cernay Kingersheim Wittelsheim LA THUR L’ILL Schœnensteinbach RN Lign e SN 6 6 <— T han n Richwiller Pfastatt Lutterbach Sindering CF M ulho use – Pour leur métamorphose, elles fabriquent en automne une coque à base de terre et de bois. L’adulte sortira à l’air libre au printemps suivant. Il ne vivra qu’une courte période estivale dédiée à la reproduction, se nourrissant des coulées de sève du chêne. Grossboden use lho Mu Pulversheim Krut h 251 m VOU ÊTES S IC I Reiningue R Mulhouse CONCEPTION & ILLUSTRATIONS : POur en savOir plus sur la fOrêt du NOnnenbruch : Contactez le CINE Le Moulin 7, rue de la Savonnerie 68460 LUTTERBACH 03 89 50 69 50 www.moulindelutterbach.fr Lutterbach L’ILL LA DOLLE VOU ÊTES S IC I Les lucanes pondent dans les souches des arbres. Les larves s’y développent pendant 3 à 5 ans en se nourrissant de bois mort et participent ainsi à la décomposition de la matière. – urg asbo F Str Environ 2h de marche Espaces classés en forêt de protection Un géant parmi les insectes NC Ligne S Pour préserver cette forêt située aux portes de la ville, une partie du massif, soit 1340 hectares, est classée en « forêt de protection » par décret du 25 mai 2004. Ce classement concerne les communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim et protège la forêt de l’urbanisation et du défrichement. Eischlag cOde de bOnne cOnduite : RempOrtez vOs déchets VÉHICULES À MOTEUR INTERDITS Respectez la quiétude des lieux restez sur les sentiers Respectez la faune et la flOre Design : Jean Wollenschneider – www.jean-w.fr | Illustrations : Vincent Konik – CPIE des Hautes-Vosges L’exploitation des mines de potasse, les voies de communication et l’urbanisation ont fortement morcelé ce massif forestier, autrefois d’un seul tenant. Les activités humaines (pompage, drainage des galeries de mines de potasse lors de leur exploitation, traitement des terrils…) ont entraîné des baisses du niveau de la nappe phréatique avec pour conséquence un assèchement des sols qui menace la survie de certaines espèces d’arbres comme l’aulne glutineux.