•u1la restriction de uàx < 0,
•u2la restriction de uàx > 0.
Nous nous contenterons de considérer le cas :
(u0est régulière à support compact dans x < 0,
u1= 0.(9)
On note [a, b]le support de u0avec a < b < 0. On démontre qu’associées au problème
(5) les conditions de transmission suivantes sont vérifiées :
u1(0, t) = u2(0, t)t > 0,
µ1
∂u1
∂x (0, t) = µ2
∂u2
∂x (0, t)t > 0.(10)
2.1 Solution exacte : coefficients de réflexion et transmission
Les données initiales étant strictement à support dans le domaine 1, x < 0, la formule de
D’Alembert nous dit que dans un premier temps deux ondes vont se propager à la vitesse
c1: une vers les x < 0et l’autre faire les x > 0. Pour cette dernière, la présence de la
discontinuité en x= 0 donne naissance à nouveau à deux ondes, une dite réfléchie u−
1(x, t)
dans le domaine 1 se propageant vers les x < 0à la vitesse c1, l’autre dite transmise
u+
2(x, t)dans le domaine 2 se propageant vers les x > 0à la vitesse c2. On démontre
que l’onde u−
1(x, t)correspond à une donnée initiale fictive positionnée en [−b, −a]en
considérant l’ensemble du domaine composé des caractéristiques du milieu 1. De même,
l’onde u+
2(x, t)correspond à une donnée initiale fictive positionnée en [c2/c1a, c2/c1b]
en considérant l’ensemble du domaine composé des caractéristiques du milieu 2. Afin
d’assurer la continuité à l’interface en tenant compte de l’onde initialement émise de u0,
il est naturel de considérer que la source fictive pour l’onde u−
1(x, t)est proportionnelle
d’un facteur Ravec le symétrisé de u0par rapport à x= 0 (principe des images ou
miroir) et que la source fictive pour l’onde u+
2(x, t)est proportionnelle d’un facteur T
au dilaté de u0(pour prendre en compte la différence de vitesse).
Montrer que udéfinie par :
u(x, t) = 1
2{u0(x+c1t) + u0(x−c1t)}+1
2Ru0(−x−c1t)x > 0
u(x, t) = 1
2T u0c1
c2
(x−c2t)x < 0
est la solution du problème de Cauchy (5) sous les conditions
1 + R=Tet z1(1 −R) = z2T
En déduire les valeurs de Ret T.
2.2 Schéma numérique pour l’équation à coefficients variables
On considère que les vitesses et impédances des milieux sont données relativement à
une vitesse de référence (qui vaudra 1 par changement d’échelle en temps) et à une
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