L'enjeu
Perturbations de la chaîne alimentaire des
Grands Lacs
Espèces aquatiques non indigènes
Principales caractéristiques de la chaîne
alimentaire des Grands Lacs
Prise et empoissonnement des poissons prédateurs
supérieurs
Concentrations élevées de nutriments
Contaminants
L'éphémère Hexagenia constitue également un important
maillon de la chaîne alimentaire pour les espèces de poissons
!Les Grands Lacs comprennent le plus gros écosystème du littoral, tels la perchaude et le doré jaune.
d'eau douce au monde et une chaîne alimentaire à la
fois saine et complexe est essentielle à la santé de
l'ensemble de cet écosystème. Les perturbations de la
chaîne alimentaire des Grands Lacs se sont produites à
cause de l'introduction et de l'envahissement d'espèces La répartition des espèces et les interactions d'alimentation et
aquatiques non indigènes, de la prise et de d'habitat dans la chaîne alimentaire des Grands Lacs peuvent
l'empoissonnement des poissons prédateurs supérieurs, être perturbées de plusieurs manières, comme :
des concentrations élevées de nutriments et de la
présence de contaminants.
Une chaîne alimentaire est composée de tous les rapports
interconnectés d'alimentation et d'habitat d'un écosystème.
Les plantes vertes et les algues (phytoplancton)
convertissent l'énergie solaire en matière organique qui
peut être ensuite transmise aux poissons prédateurs
supérieurs et aux oiseaux par divers cheminements. Le
phytoplancton est consommé par les animaux phytophages
tels les crustacés et les larves de poissons (types de
zooplancton). Le zooplancton est consommé par d'autres . La surpêche du touladi a contribué au déclin de
animaux, y compris le zooplancton prédateur et les ce prédateur indigène supérieur avant les années 1950, ce qui
poissons-proies. Un autre composant-clé de la chaîne a permis au gaspareau non indigène de devenir le poisson-
alimentaire est le crustacé de fond Diporeia, l'élément-proie proie supérieur. Le saumon coho, le saumon quinnat, la
supérieur du grand corégone et de diverses espèces de truite arc-en-ciel et la truite de mer ont été introduits dans les
poissons-proies des eaux du large. Les poissons-proies Grands Lacs au cours des années 1960 à titre de prédateurs
servent de nourriture aux poissons prédateurs tels le doré supérieurs, principalement pour enrayer les populations de
jaune, le saumon et le touladi. gaspareau et d'éperlan arc-en-ciel. Les poissons prédateurs
supérieurs non indigènes peuvent faire concurrence aux
poissons indigènes pour la nourriture et l'habitat.
La croissance de
phytoplancton dans les Grands Lacs est en partie contrôlée
par le phosphore, nutriment d'origine naturelle. Les apports
d'eaux usées municipales, industrielles et agricoles peuvent
accroître les concentrations naturelles de phosphore,
produisant des fleurs d'eau.
. Les 169 espèces
aquatiques non indigènes connues dans les Grands Lacs
perturbent la chaîne alimentaire des Grands Lacs depuis des
décennies. Poissons-proies non indigènes, le gaspareau et
l'éperlan arc-en-ciel ont une incidence sur les poissons-proies
indigènes par la prédation et la concurrence pour la
nourriture. La lamproie marine chasse le touladi. Les
activités alimentaires des moules zébrées et quagga ont une
incidence sur le phytoplancton et le zooplancton dans l'eau et
les invertébrés dans les sédiments. Le zooplancton prédateur
non indigène se nourrit de zooplancton indigène.
.
. Une fois qu'ils sont introduits dans les
eaux des Grands Lacs, certains contaminants chimiques
peuvent être accumulés par les algues, puis transférés
L'ÉTAT DES GRANDS LACS 2005
QUEL EST L'ÉTAT DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE DES GRANDS LACS?
L'introduction et l'envahissement d'espèces aquatiques non indigènes, la prise et l'empoissonnement des poissons prédateurs
supérieurs, les concentrations élevées de nutriments et la présence de contaminants peuvent perturber la chaîne alimentaire
des Grands Lacs. Ces facteurs peuvent avoir une incidence à la fois sur les pêches et la faune et sur la santé de l'écosystème.
Touladi.
Photo : Ministère
des Pêches et
Océans Canada.
Phytoplancton (gauche), zooplancton (centre) et Diporeia (droite).
Photos : U.S. Environmental Protection Agency, Great Lakes National
Program Office.