LE CART ON A MUSIQUES

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LE CARTON
A MUSIQUES
MARS / AVRIL 2011 n° 7
La lettre d’information pédagogique sur les activités de la Cartonnerie
à destination des enseignants pour apprendre en musiques.
Pour cette septième édition du Carton à Musiques, la
Cartonnerie vous propose un voyage à travers les
esthétiques musicales. De la pop à la soul, en passant par le
hip hop et la chanson française, découvrez cette nouvelle
sélection.
Focus sur :
Inspirations pop :
Vendredi 18 mars
SYD MATTERS
ARCH WOODMANN
JOHN GRAPE
SYD MATTERS : Fan depuis toujours de Pink Floyd, c’est
en référence à Syd Barrett, fondateur du groupe britannique,
que Jonathan Morali a baptisé son groupe Syd Matters en
2002. Premier vainqueur du concours CQFD (Ce Qu’il Faut
Découvrir) organisé par les Inrockuptibles, les cinq musiciens
de Syd Matters nous plonge à chaque album dans un univers
mêlé de folk et de pop mélancolique. Sans renier ses
influences électroniques, Syd Matters propose à ses auditeurs
des mélodies lentes où les instruments acoustiques sont mis
au premier plan. Après avoir signé la bande originale du long
métrage « La Question humaine » en 2007, le groupe revient
en 2010 avec une tournée, les « Balades sonores », et
Brotherocean, un nouvel opus très attendu. Dans le cadre de cette soirée teintée de pop et de rock, vous
pourrez également écouter :
- ARCH WOODMAN : Influencé par le rock et la folk, cet
artiste breton propose au public de s’évader à travers des
balades acoustiques, jonglant entre des morceaux
mélancoliques (« Tiny dangers»), sombres ("Three weeks and
a painted wall"), et des mélodies beaucoup plus pop ("Duities
and fruities"). Pour son deuxième album, Mighty Scotland,
Arch Woodmann n’a pas hésité à s’entourer d’une dizaine
d’artistes venant de différents univers musicaux tels que la
pop, le jazz ou encore la musique classique.
- JOHN GRAPE : Créé en 2009 par un trio de musiciens
inspirés par les mélodies mélancoliques, le groupe rémois
John Grape nous entraine dans un univers psychédélique et
envoûtant. Influencés par de nombreux artistes, de Jeff
Buckley à Herman Dune, John Grape s’inscrit dans la lignée
d’autres groupes rémois tels qu’Alb ou les Bewitched Hands.
Régulièrement présents sur la scène locale, notamment au
Pop Art Café, et ayant récemment joué aux Transmusicales de
Rennes, John Grape suit sa route à la fois pop et
mélancolique, et ne cesse de gagner en notoriété.
…
THOMAS FERSEN : Initié à la musique par son grand-père
…
Chanson française et univers
décalé:
Mercredi 13 avril
THOMAS FERSEN
et bercé par les mélodies anglo-saxonnes, Thomas Fersen
écrit ses premières chansons à l’âge de quatorze ans. Ses
nombreux voyages, en Amérique Latine ou encore en
Scandinavie, façonnent son univers artistique ludique et
décalé. Deux ans après son album Trois petits tours, Thomas
Fersen, dont le nom fait référence à un amant supposé de
Marie-Antoinette, revient avec un nouvel album, Je suis au
paradis, peuplé une fois de plus de personnages hauts en
couleur évoluant dans une atmosphère fantaisiste propre à
l’artiste.
ROY AYERS : Armé de son vibraphone, ce légendaire
jazzman traverse les époques avec succès. Précurseur de
l’acid-jazz, auteur du célèbre « Everybody loves sunshine », il
influence le hip hop, et devient culte pour tous les DJs. Pour
preuve, il est aujourd’hui l’artiste le plus samplé au monde
après James Brown ! Amoureux du jazz, de la soul, du funk ou
du hip hop, prenez votre ticket pour un voyage musical
exceptionnel et laissez-vous guider par cet artiste mythique.
Quand la soul rencontre le Hip Hop :
Jeudi 14 avril
ROY AYERS
DIALECT MUSIC
- DIALECT MUSIC: Formé en 2005, le groupe Dialect
Music veut, à travers sa musique, lutter contre les clichés de
toute sorte. Véhiculant un message positif même dans ses
morceaux les plus sombres, le groupe porté par Gassam, dit
Gas, revendique une identité musicale propre, un « hip hop
organique », mélange de rap, de jazz, de funk et d’électro.
Après avoir sorti un album six titres en 2006, La Spéciale, et
un maxi Vinyle en 2008, Chaque Seconde, Dialect Music
revient en 2010 avec un nouvel opus très attendu, Parlez-vous
Dialect ?, avec la participation de Roy Ayers et de nombreux
autres invités.
Cette fois encore Florence, notre service éducatif, vous a
préparé des fiches pédagogiques que vous pourrez
télécharger sur le site de La Cartonnerie pour optimiser votre
venue.
Ces découvertes musicales vous sont proposées à tarifs
préférentiels :
6€
par
élève,
gratuit
pour
les
accompagnateurs dans la limite des places disponibles.
Pensez à réserver !
Dans l’attente de vous accueillir chez nous,
Cédric CHEMINAUD
Chargé de l’accompagnement artistique
et de l’action culturelle
[email protected]
03.26.36.72.40
REMCA – La Cartonnerie
84, rue du Docteur Lemoine
51100 REIMS
03.26.36.72.40
www.cartonnerie.fr
LA CARTONNERIE – REIMS
LE CARTON A MUSIQUES #7
MARS / AVRIL 2011
FICHES
PÉDAGOGIQUES
Pour joindre le service éducatif…
Florence COLAS-LENTIEZ
(Professeur missionné pour le service éducatif de La Cartonnerie)
[email protected]
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique THOMAS FERSEN
Mercredi 13 avril 2011, à 20h, à la Cartonnerie
Présentation de l’artiste ;
THOMAS FERSEN :
Initié à la musique par son grand-père et bercé par les mélodies anglo-saxonnes, Thomas
Fersen écrit ses premières chansons à l’âge de quatorze ans. Ses nombreux voyages, en
Amérique Latine ou encore en Scandinavie, façonnent son univers artistique ludique et
décalé. Deux ans après son album Trois petits tours, Thomas Fersen, dont le nom fait
référence à un amant supposé de Marie-Antoinette, revient avec un nouvel album, Je suis au
paradis, peuplé une fois de plus de personnages hauts en couleur évoluant dans une
atmosphère fantaisiste propre à l’artiste.
Les propositions d’exploitation pédagogiques :
Le dernier album de Thomas Fersen sort le 7 mars 2011, sur le label Tôt ou Tard.
Dans ce nouvel opus, Thomas Fersen poursuit son engagement dans un univers de fabuliste
où il revisite les grands classiques du conte (« Dracula », « La barbe bleue », « Les loupsgarous », « L’enfant sorcière ») dans un ton humoristique et décalé. Le renouvellement et la
référence à l’art du conte se prêtent à merveille aux contenus des programmes
d’enseignements en éducation musicale et en français au Collège. Les histoires et héros
improbables qui les animent, le bestiaire fantastique, la poésie du quotidien, et l’intégration
dans ses chansons des thèmes tout à la fois froid et fascinant des morts-vivants (dans
« Dracula », « J’suis mort », « Brouillard » ou « Les loups-garous ») sont autant de pistes à
approfondir en classe.
Le contenu poétique et musical du disque de Fersen ravit autant nos oreilles que le
contenant peut ravir nos yeux. La pochette du disque, dessinée par Christophe Blain regorge
de références historiques, plastiques et littéraires, intimement régies par la pâte artistique de
Christophe Blain et par le clin d’œil explicite au XVIIIe siècle.
Les deux propositions d’exploitation pédagogique de l’album Je suis au paradis de
Thomas Fersen s’adressent à des élèves de Collège :
-
Piste d’exploitation pédagogique n°1 : la pochette du disque Je suis au
paradis ;
-
Piste d’exploitation pédagogique n°2 : « Parfois au clair de lune » de
Thomas Fersen.
Ces deux propositions peuvent aisément se réunir autour de l’idée transversale de
l’intertextualité et s’inscrire dans l’enseignement d’histoire des arts. L’équipe pédagogique
pourra en effet élaborer une séquence d’histoire des arts autour de la thématique « Arts,
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique ruptures, continuités » en privilégiant, conformément au Bulletin officiel régissant
l’ « Organisation de l’histoire des arts : École, Collège, Lycée » :
-
« L’œuvre d’art et la tradition : ruptures (avant-gardes), continuités (emprunts,
échos, citations), renaissances (l’influence d’une époque, d’un mouvement, d’une
période à l’autre, historisme, etc.). La réécriture de thèmes et de motifs (poncifs,
clichés, lieux communs, stéréotypes, etc.) ; hommages (citations, etc.), reprises
(remake, adaptation, plagiat, etc.), parodies (pastiche, caricature, etc.)1 » ;
-
« L’œuvre d’art et le dialogue des arts : citations et références d’une œuvre à
l’autre ; échanges et comparaisons entre les arts (croisements, correspondances,
synesthésies, analogies, transpositions, parangons, etc.)2 ».
L’équipe pédagogique pourra s’appuyer sur deux périodes historiques au choix, selon le
niveau choisi :
-
Le XVIIIe siècle en classe de 4ème ;
-
Notre époque en classe de 3ème.
Enfin chaque professeur, selon sa spécificité disciplinaire, veillera à privilégier un domaine
artistique parmi ceux listés ci-dessous, dans l’histoire et l’analyse de l’œuvre (ou du corpus
d’œuvres) choisi en lien avec le dernier disque de Thomas Fersen :
Correspondances entre domaines artistiques
et disciplines d’enseignements au Collège
Domaines artistiques
Disciplines d’enseignements
« Les arts du langage » : littérature écrite et orale (roman,
nouvelle, fable, légende, conte, mythe, poésie, théâtre, etc.)
Français – Éducation
musicale
« Les arts du son » : musique vocale, musique instrumentale,
technologies de création et de diffusion musicales
Éducation musicale
« Les arts du visuel » :
Arts plastiques : architecture, peinture, sculpture, dessin,
photographie, bande dessinée, etc.
Cinéma, audiovisuel, vidéo et autres images
Arts plastiques – Histoire
1
Bulletin officiel n°32 du 28 août 2008, « Organisation de l’enseignement de l’histoire des arts : École, Collège, Lycée ». 2
Idem. LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique THOMAS FERSEN
Piste d’exploitation pédagogique n°1 :
La pochette du disque Je suis au paradis (1/2)
Niveau : Collège
Disciplines d’enseignements : histoire des arts
(français – arts plastiques – histoire)
Éléments
biographiques
Christophe Blain est un dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en France
le 10 août 1970. Il publie Carnets d’un matelot (1994), Carnet polaire (1997) et
Carnets de Lettonie (2005), à l’issue et sous influence de son service national
effectué dans la marine. Christophe Blain est en outre le dessinateur des quatre
tomes de la série Dojon Potron-Minet (1999-2006), de deux tomes de la série
Socrate le demi-chien (2002-2009), du premier tome de Quai d’Orsay : chroniques
diplomatiques (2010), le dessinateur et scénariste de l’album Le réducteur de Vitesse
(1999), de la série Isaac le Pirate (2001-2005) et de Gus (2007-2008).
Stylistiquement, il incarne la « nouvelle bande dessinée », c’est-à-dire le retour de la
grande aventure dans la bande dessinée. Ses personnages se situent aux antipodes
des héros comme marques de fabrication traditionnelle de la bande dessinée.
Christophe Blain a également réalisé le vidéoclip du titre « Comme un manouche
sans guitare » (2008) de Thomas Dutronc. Dernièrement, il a réalisé l’affiche du film
Tournée (2010) de Mathieu Almaric. Pour l’heure, il vient de réaliser la pochette du
dernier
album
de
Thomas
Fersen
intitulé
Je
suis
au
paradis.
1. Le minimalisme
Éléments
d’analyse
Le style de Christophe Blain, à son habitude, se veut résolument minimaliste. Aux
yeux du dessinateur, un minimum de moyens favorise un maximum de réussite dans
la force du dessin. Sur la pochette du disque, les traits se cantonnent au dessin d’un
homme, d’un canapé et de l’écriture du nom du chanteur Thomas Fersen et du titre
de l’album Je suis au paradis. L’économie des moyens dans la composition est
également révélée par les couleurs réduites à la bichromie rouge et noire, sachant
que la couleur marron n’est que la résultante d’un mélange des deux couleurs
dominantes. D’ailleurs, l’utilisation de couleurs unies sans nuance est une constante
chez Christophe Blain. Le recours aux couleurs rouge et noire explicite clairement les
textes de Thomas Fersen qui ont trait aux morts-vivants, aux tombes et aux légendes
sur fond d’atmosphère nocturne comme les titres « Dracula », « J'suis mort »,
« Parfois au clair de lune », « l’enfant sorcière », « Brouillard », « Les loups-garous »
ou le titre même de l’album Je suis au paradis.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique Piste d’exploitation pédagogique n°1 :
La pochette du disque Je suis au paradis (2/2)
THOMAS FERSEN
Éléments
d’analyse
2. La référence au XVIIIe siècle
Le canapé dessiné par Christophe Blain sur la pochette du disque et le
nom de scène de l’artiste Thomas Fersen font explicitement référence
au XVIIIe siècle.
Le canapé s’apparente au mobilier de style Louis XV, style de sièges
caractéristique du deuxième quart du XVIIIe siècle. Ce style de sièges
est reconnaissable par son dossier concave en cabriolet à différentes
échancrures et par son placage dans une essence de bois chatoyante.
Le canapé apparaît comme un type de siège nouveau et
caractéristique dès lors du style Louis XV. Le tissu qui recouvre
l’armature du siège ressemble à du velours rouge pourpre en
adéquation avec les manteaux de velours rouge pourpre que
revêtaient les Rois pour leur couronnement.
L’auteur-interprète et compositeur de l’album Je suis au paradis
emprunte son prénom – Thomas – au joueur de football écossais
Thomas Boyd, qu’il remarqué lors de la Coupe du monde de football
1986 qui se tenait en Argentine où il séjournait alors. Son père lui
propose d’échanger son nom contre celui de Fersen, en référence à
Axel von Fersen, l’amant supposé de Marie-Antoinette, d’où le clin
d’œil réitéré au XVIIIe siècle.
3. Le mouvement
Le style de Chrisophe Blain est souvent identifiable grâce à son
impressionnante maîtrise du mouvement. La pochette du disque de
Thomas Fersen ne déroge pas à la règle. Certes, l’homme dessiné est
avachi sur le canapé. Toutefois, cette attitude passive ne paraît pas
pérenne dans le sens où elle semble peu propice à l’équilibre et à la
fluidité à long terme. Pour parvenir à obtenir des effets de mouvements
dans ses dessins, Christophe Blain opte pour des traits spontanés et
instinctifs, jamais retravaillés au détriment de la maîtrise technique.
De plus, comme le regard de l’homme représenté se focalise sur un
champ qui n’est pas dessiné, les points de vue se multiplient et
invitent pour ainsi dire le spectateur à lui-même se mouvoir pour
découvrir ce qui semble fixer l’acteur du dessin.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique THOMAS FERSEN
Piste d’exploitation pédagogique n°2 :
« Parfois au clair de lune » de Thomas Fersen
Niveau : Collège
Disciplines d’enseignements : français – éducation musicale
Genre
Chanson française : la chanson est une pièce chantée en vers ou en prose
structurée généralement par une alternance de couplet et d’un refrain ou par la
succession de strophes. La qualification de la chanson par l’adjectif « française »
renvoie à l’utilisation d’une littérature écrite en langue française, de la poésie en
particulier, et à la sphère culturelle francophone. Thomas Fersen appartient à la
catégorie de chanteurs qui a su renouveler la chanson française en y apportant une
créativité lyrique originale.
Tempo
Moderato
Formation
Cette chanson donne à entendre un effectif acoustique (par opposition à l’effectif
électrique qui recourt à des instruments qui nécessitent l’électricité pour produire un
son) pour voix d’homme soliste, guitare acoustique, flûte à bec, harmonica et batterie
Technique
vocale
Voix chantée, subtilement enrouée
Structure
Cette chanson est composée d’une structure strophique, c’est-à-dire qu’une strophe
de la musique correspond à une section musicale. Les strophes sont souvent
entrecoupées par des solos de flûte et harmonica.
Sujet
La chanson de Thomas Fersen se situe dans la verve de l’humour de Serge
Gainsbourg ou de Bobby Lapointe. « Parfois au clair de lune » exalte les émotions
d’un personnage décalé – Thomas Fersen – caché sous les jupes d’une dame.
Domine, malgré le caractère amusant du texte, un univers nocturne et
l’obnubilation pour l’abri où loger :
- champ lexical de la nuit : « noir », « nuit », « clair de lune », …
- champ lexical du gîte : « couché », « logé », « endormi », « lit », « dormi », …
Intertextualité
Le titre « Parfois au clair de lune » est un clin d’œil à diverses œuvres populaires ou
savantes appartenant au répertoire musical :
- « Au clair de la lune » : chanson populaire anonyme française originaire du
XVIIIe siècle (notons la référence, une fois de plus, au XVIIIe siècle) ;
- Ludwig van Beethoven, Sonate dite « Au clair de lune » : Sonate pour
piano n°14 en do dièse mineur, composée en 1801. Le titre « Clair de lune »
accolée à cette œuvre lui a été donné par le poète allemand Ludwig Rellstab,
en 1832, en correspondance avec la vision d’une « barque au clair de lune
sur le Lac des Quatre-Cantons3 » dans le 1er mouvement.
- Claude DEBUSSY, « Clair de lune » (1890), 3ème mouvement de la Suite
Bergamasque pour piano (1905)
- Paul VERLAINE, Clair de lune extrait du recueil Fêtes galantes (1869) :
poème symboliste
- Etc.
3
J. et B. MASSIN, Ludwig van Beethoven, 1967, Fayard, page 625. LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique Webographie
www.thomasfersensiteofficiel.com : site officiel de Thomas Fersen.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Fersen : page Wikipédia sur Thomas Fersen.
https://sites.google.com/site/thomasfersensiterelais/ : site non officiel sur Thomas
Fersen.
http://www.cia-france.com/francais-et-vous/sous_le_platane/29-introduire-unechanson-de-thomas-fersen.html : fiche pédagogique en ligne sur l’introduction d’une
chanson de Thomas Fersen en cours de français.
http://www.totoutard.com/artistes/artistes.php?idartiste=76 : page consacré à
Thomas Fersen sur le site du label Tôt ou Tard.
Bibliographie
FERSEN Thomas (sous la direction de Laurent BALANDRAS, Un poil dans la
choucroute, 2007, éditions textuel, Collection Musik, 120 pages : cet ouvrage
contient une compilation de documents inédits et personnels (photos, cahiers
d’écoliers, carnets de travail, notes sr les mises en scène de ses concerts,
photographies d’objets, de costumes, instruments, …) sur Thomas Fersen.
Les chansons de Thomas Fersen en BD, 2007, Editions Petit à petit : adaptation
sous forme de bande dessinée des chansons « Bambi », « Saint-Jean du Doigt »,
« Né dans une rose », « Je n’ai pas al gale » et « Hyacinthe ».
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique SYD MATTERS
(1ères parties : ARCH WOODMAN / JOHN GRAPE)
Vendredi 18 mars 2011, à 20h, à la Cartonnerie
Présentation de l’artiste ;
SYD MATTERS :
Fan depuis toujours de Pink Floyd, c’est en référence à Syd Barrett, fondateur du
groupe britannique, que Jonathan Morali a baptisé son groupe Syd Matters en 2002.
Premier vainqueur du concours CQFD (Ce Qu’il Faut Découvrir) organisé par les
Inrockuptibles, les cinq musiciens de Syd Matters nous plonge à chaque album dans
un univers mêlé de folk et de pop mélancolique. Sans renier ses influences
électroniques, Syd Matters propose à ses auditeurs des mélodies lentes où les
instruments acoustiques sont mis au premier plan. Après avoir signé la bande
originale du long métrage « La Question humaine » en 2007, le groupe revient en
2010 avec une tournée, les « Balades sonores », et Brotherocean, un nouvel opus
très attendu.
Webographie
http://www.sydmatters.com/ : site officiel de Syd Matters
http://www.myspace.com/sydmatters : page Myspace de Syd Matters
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique Les propositions d’exploitation pédagogiques :
Jonathan Morali, fondateur du groupe, choisit de prendre le nom de Syd
Matters en hommage à Syd Barrett, membre fondateur du groupe Pink Floyd, pour
qui il voue une grande admiration. Syd Matters s’est forgé une pâte musicale
personnelle – fortement influencée par la pop – en se nourrissant de l’œuvre de Pink
Floyd en particulier, mais aussi de celle de Nirvana.
En novembre 2009, paraissait La tectonique des rêves de Stéphanie Lopez,
un roman dans lequel la musique est omniprésente. Cet ouvrage met en scène des
musiciens connus tels que Syd Matters, Aphex Twin ou Alan Wilder. Syd Matters
apparaît dans cet écrit sous le nom d’Arion Moderne, un personnage féru de pop
music qui joue la chanson « Sea Song » de Robert Wyatt au milieu des dauphins.
Simple coïncidence ou prémonition de l’avenir musical de Syd Matters ? Quoi qu’il en
soit, avec son 4ème opus Brotherocean, sorti le 30 août 2010, Syd Matters nous
invite dans un univers aquatique et onirique que la pochette du disque, la
substance musicale et les inspirations littéraires contribuent à créer.
Deux propositions pédagogiques émergent pour l’exploitation en classe de
l’album Brotherocean de Syd Matters :
-
Piste pédagogie n°1 : le rapport au rêve et à l’eau dans l’album
Brotherocean de Syd Matters ;
-
Piste pédagogique n°2 : une esthétique musicale empreinte de la pop
chez Syd Matters.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique SYD MATTERS
Piste d’exploitation pédagogique n°1 :
Le rapport au rêve et à l’eau dans l’album
Brotherocean de Syd Matters
Niveaux : Lycée
Disciplines d’enseignement :
histoire des arts
français – lettres –arts plastiques – musique - anglais)
Champ : « anthropologique »
Thématique : « Arts, réalités, imaginaires »
Piste d’étude : « L’art et l’imaginaire : inventions artistiques (transpositions et récits
de rêves, de cauchemars, créatures, personnages et motifs fictifs, univers
légendaires, fantastiques, mythologiques, fabuleux, etc.) ; mondes utopiques
(sociétés et cités idéales, etc.)4 »
Le rêve…
dans le
titre
Le titre Brotherocean dénote d’ores et déjà une atmosphère sensorielle
et poétique.
L’eau…
dans la
littérature
«Les rêves et les bouquins ont été mes grandes sources d’inspiration pour ce
disque» : tels sont les propos tenus par Jonathan Morali à l’égard de l’écriture
de l’album Brotherocean. Syd Matters emprunte son titre « Hallalscillag » au
vaisseau éponyme d’une nouvelle de Gabriel Gárcia Márquez intitulée Le
dernier voyage du vaisseau fantôme (1968), dans laquelle l’écrivain
colombien relate le temps révolu d’une aventure en mer. Syd Matters cite
également La Mer de Nice (1861) de Théodore de Banville, qui témoigne de
la passion de son auteur pour Marie Daubrun, et Lumière d’août (1932) de
William Faulkner, qui raconte le confit racial dans le Sud des États-Unis,
comme sources d’inspiration pour la composition des titres « Hi Life » et « River
Sister ».
L’eau… sur
la pochette
du disque
Le sens graphique revêt une grande importance dans les pochettes de
disques de Syd Matters. Jonathan Morali exprime sa confiance entière en
les plasticiens qui réalisent ses pochettes de disques à l’issue de
quelques directives. Pour Brotherocean, Jonathan Morali souhaitait des
correspondances entre l’œuvre plastique et l’œuvre musicale. Le
milieu aquatique apparaît comme un point de convergence entre une
pochette envahie par des queues de poissons et le titre Brotherocean
d’un album onirique où l’eau et la poésie irriguent la musique. ;
4
Bulletin officiel n°32 du 28 août 2008, « Organisation de l’enseignement de l’histoire des arts : École, Collège, Lycée ». LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique SYD MATTERS
Piste d’exploitation pédagogique n°2 :
Une esthétique musicale empreinte de la pop
chez Syd Matters
Niveaux : Collège (4ème – 3ème) / Lycée
Disciplines d’enseignement : éducation musicale – musique
Style
Formatio
n
Pop : la pop est un style originaire des États-Unis et du Royaume Uni, né dans les
années 1960. « Pop music » est la contraction en anglais de « popular music », qui
signifie littéralement « musique populaire ». Le terme pop naît de la volonté de distinguer
le rock’n roll d’un nouvel style musical, plus doux et chatoyant. L’amour et les relations
entre hommes et femmes irriguent souvent les textes des chansons de pop. La pop
s’adresse au départ aux adolescents en proie à un style hédoniste, divertissant et
rassurant à la fois. La musique pop se caractérise par l’invention et l’intégration des
nouvelles technologies dans la musique tel l’enregistrement multipistes (vers la fin des
années 1960) ou le synthétiseur (dans les années 1970 et 1980).
Syd Matters est un quintette, soit un effectif de chambre, caractéristique de la pop :
-
Jonathan Morali : composition, chant, guitare et clavier ;
Rémi Alexandre : chant, guitare et clavier ;
Olivier Marguerit : chant, flûte, guitare et clavier ;
Jean-Yves Lozach : basse et clavier ;
Clément Carle : chant et batterie.
La formation voco-instrumentale du groupe s’apparente exactement à la configuration
d’un groupe de pop. Elle se compose en effet d’un effectif traditionnel de rock (chant,
guitare, guitare basse et batterie) auquel s’adjoignent d’autres instruments, souvent
extirpés de l’orchestre. Chez Syd Matters, l’effectif de type rock s’enrichit d’une flûte, d’un
piano et d’un ou plusieurs claviers.
Techniqu
e vocale
Ecriture
Les voix sont chaudes, notamment les chœurs, dans « Hallalcsillag » par exemple.
Les arrangements de Syd Matters sont tantôt très élaborés, tantôt simples et dépouillés.
Dans tous les cas, Syd Matters soigne ses compositions musicales. Syd Matters peaufine
ses sonorités telles que dans « River Side » où Syd Matters use des nouvelles
technologies et des nouvelles techniques d’enregistrement du son en studio pour
forger un son très électro. Dans « We are invisible », Syd Matters intègre également les
nouvelles technologies en noyant la voix dans un écho subaquatique.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique ROY AYERS
(1ère partie : Dialect Music)
Jeudi 14 avril 2011, à 20h, à la Cartonnerie
Présentation de l’artiste ;
ROY AYERS : Armé de son vibraphone, ce légendaire jazzman traverse les époques
avec succès. Précurseur de l’acid-jazz, auteur du célèbre « Everybody loves
sunshine », il influence le hip hop, et devient culte pour tous les DJs. Pour preuve, il
est aujourd’hui l’artiste le plus samplé au monde après James Brown ! Amoureux du
jazz, de la soul, du funk ou du hip hop, prenez votre ticket pour un voyage musical
exceptionnel et laissez-vous guider par cet artiste mythique.
Webographie
http://www.royayers.net/ : site officiel de Roy Ayers
http://www.myspace.com/royayersubiquity : page Myspace de Roy Ayers
http://www.blaxploitation.fr/ : site du mouvement Blaxploitation
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique Les propositions d’exploitation pédagogiques :
La musique Roy Ayers s’oriente vers l’idée d’un melting-pot stylistique où
convergent jazz, soul et funk. Sa musique fait des émules, au-delà des années qui
s’écoulent et au-delà des frontières esthétiques. Sons sens de la mélodie et de la
virtuosité eu égard à ses activités de vibraphoniste et de compositeur lui valent la
reconnaissance de ses pairs. Depuis une vingtaine d’années, Roy Ayers fait partie
des artistes les plus samplés de la planète, aux côtés de James Brown. En
particulier, le titre « Everybody loves the Sunshine » retient l’attention de toute la
scène internationale, en devenant un des titres les plus samplés.
Piste d’exploitation pédagogique n°2 : succès et postérité du titre « Everybody
loves the Sunshine » (1976) de Roy Ayers
Si l’œuvre musicale de Roy Ayers abolit les clivages stylistiques et se nourrit de
diverses influences artistiques pour créer sa pâte personnelle, il défend
ostensiblement la condition des Noirs d’Amérique. Sa collaboration à la création de la
bande originale du film Coffy, la panthère noire de Harlem – une production
cinématographique de la Blaxploitation – en atteste.
Piste d’exploitation pédagogique n°1 : la bande originale pour le film Coffy, la
panthère noire de Harlem composée par Roy Ayers
Ces deux propositions pédagogiques peuvent faire l’objet d’une séquence d’histoire des arts,
au Lycée autour de la problématique de l’identité culturelle :
-
Champ anthropologique ;
-
Thématique « Arts, sociétés, cultures » ;
-
Pistes d’étude :
« L’art et l’appartenance (corps, communautés, religions, classes sociales, etc.), langages et
expressions symboliques (costumes d’apparat religieux, civils, militaires ; blasons,
emblèmes, allégories ; étendards, drapeaux, trophées, hymnes nationaux, chants
patriotiques, etc.)
L’art et les identités culturelles : diversité (paysages, lieux, mentalités, traditions populaires),
cohésion (usages, coutumes, pratiques quotidiennes, chansons, légendes, etc.) ;
particularismes (arts vernaculaires, régionalismes, folklores, minorités, diasporas, ghettos,
etc.)
L’art et les autres : regards croisés (exotisme, ethnocentrisme, chauvinisme, etc.) ; échanges
(dialogues, mixités, croisements) ; métissages5 » ;
-
Période historique : Le XXe siècle et notre époque ;
-
Domaines artistiques : arts du son, arts du visuel.
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Bulletin officiel n°32 du 28 août 2008, « Organisation de l’enseignement de l’histoire des arts : École, Collège, Lycée ». LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique ROY AYERS
Piste d’exploitation pédagogique n°1 :
La bande originale pour le film
Coffy, la panthère noire de Harlem
composée par Roy Ayers (1/2)
Niveau : Collège / Lycée
Disciplines d’enseignements : histoire des arts
(cinéma – histoire – éducation civique – éducation musicale - musique)
Le film
Coffy, la panthère noire de Harlem est un film sorti en 1973 réalisé par Jackie Hill.
Synopsis
Coffy est infirmière. Alors que sa sœur est droguée, elle décide de prendre les
armes et de se lancer dans un combat contre les dealers...
Le mouvement
Blaxploitation
Roy Ayers et le
mouvement
Blaxploitation
Blaxploitation : mouvement culturel et social né aux Éats-Unis dans les années
1970. Le terme « Blaxploitation » vient de la contraction des mots « Black »
(« Noir » et « exploitation » (terme transparent en français). Ce courant,
spécifique au cinéma, participe à la production et à la réalisation de films
entièrement par et pour des Noirs hors des studios hollywoodiens en vue de
revaloriser l’image des Afro-Américains en leur proposant des rôles dignes et de
premiers
plans.
Roy Ayers se montre sensible au mouvement Blaxploitation. Des musiciens tels
qu’Isacc Hayes (pour Shaft), Curtis Mayfield (pour Superfly) ou Roy Ayers
(pour Coffy, la panthère noire de Harlem) composent des bandes originales
pour
des
films
du
mouvement.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique La bande originale pour le film
Coffy, la panthère noire de Harlem
composée par Roy Ayers (2/2)
ROY AYERS
Styles musicaux
de la bande
originale
La basse groove, les guitares abusent d’effets de wah-wah, les cuivres
improvisent, les percussions donnent à entendre une riche et complexe
polyrythmie hallucinante, les violons jouent des contrechants apparentés à des
nappes sonores, le vibraphone improvise en solo…. La bande originale de Roy
Ayers décloisonne les esthétiques et réussit habilement à faire fusionner soul,
funk et jazz.
Funk : courant de musique afro-américaine apparu à la fin des années 1960, qui
s’est essentiellement développé dans les années 1970 et 1980. Le terme
« funk » est issu du terme « funky » qui signifie « puant », « qui sent la sueur »,
reproche adressé aux Noirs par les Blancs racistes, ensuit repris à leur compte
par les artistes noirs. Le funk trouve essentiellement ses origines dans la soul et
le jazz et se caractérise par la prédominance d’une section rythmique (guitare,
basse, batterie), par l’importance du rythme et la présence fréquente des
cuivres. James Brown est le principal représentant du funk.
Soul : l’expression « soul music » signifie « musique de l’âme » en français. La
soul est un style de musique populaire afro-américaine, né à la fin des années
1950 aux États-Unis. Elle découle du gospel et du rythm’n blues. Ray Charles
est le premier à utiliser le terme « soul » pour intituler deux de ses albums : Soul
(1958) et Soul Meeting (1961). Il s’agit d’un mouvement contestataire de la
communauté noire en réaction à la communauté blanche. James brown et
Aretha Franklin sont, parmi d’autres, des icônes de la soul.
Jazz : courant musical né en Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle, du
mélange de pratiques musicales des Blancs et des Noirs. Il existe des dizaines
de styles catégorisés sous l’égide du mot jazz. Au dépit des spécificités de
chacun d’entre eux, quelques caractéristiques sont pérennes comme le swing,
l’improvisation, l’afterbeat (accentuation des temps faibles), les syncopes et
contretemps, l’interaction des musiciens, la grille harmonique (grille comprenant
un nombre défini de cas, chaque case représentant une mesure et possédant un
chiffrage harmonique particulier), un effectif musical structuré par une section
mélodique, une section rythmique et une section harmonique, la recherche de
couleurs
sonores
originales,
…
Succès et postérité
de l’œuvre
cinématographique
et musicale
Ce film révèle la comédienne Pam Grier, qui joue le rôle principal de Coffy. Ce
film a eu une grande influence sur certains réalisateurs comme Quentin
Tarantino, qui découvre Pam Grier et la fait jouer à plusieurs reprises,
notamment dans Jackie Brown, un film hommage à la Blaxploitation. Dans le
premier volet de Kill Bill, Tarantino fait encore référence à la Blaxploitation,
notamment à travers l’emprunt à la musique de Truck Turner (1974) de
Jonathan Kaplan. La bande originale de Roy Ayers pour Coffy connaît, elle
aussi, un succès retentissant. Elle est encore samplée aujourd’hui.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique ROY AYERS
Piste d’exploitation pédagogique n°2 :
Succès et postérité du titre
« Everybody loves the Sunshine » (1976)
de Roy Ayers
Niveau : Collège / Lycée
Disciplines d’enseignements : éducation musicale – musique
Contexte
de
création
Style
En 1970, Roy Ayers forme son propre groupe, le Roy Ayers Ubiquity lors
de son installation à New York. Il s’entoure alors de musiciens tels que
Sonny Fortune, Billy Cobham, Harry Whitaker, Omar Hakim ou Alphonse
Mouzon. De 1970 à 1977, le groupe produit douze albums.
Jazz, funk
Postérité
du titre
Dans les années 1990, il devient, avec James Brown, l’artiste le plus
samplé (échantillonné), grâce à l’apparition de deux styles musicaux :
l’Acid Jazz et le Hip-hop.
Hip-hop : mouvement culturel et artistique, né aux États-Unis au début des
années 1970. Le hip-hop se situe à la croisée de diverses pratiques
artistiques, en mêlant notamment le DJing, le rap, la breakdance et le
graffiti.
Acid-jazz : courant musical caractérisé par un métissage de jazz, soul,
funk, disco et hip-hop, apparu dans les décennies 1980 et 1990, sous
l’égide de Cal Tjader. Le nom « acid-jazz » naît en écho à l’ « acid-house ».
Toute la scène internationale sample « Everybody loves the Sunshine » :
Puff Daddy, Notorius B.I.G., Seu Jorge ou Mary J Blige, qui avec
l’échantillonnage du titre légendaire de Roy Ayers, signe un tube vendu à
des millions d’exmplaires vendus dans le monde entier ! Le standard de
Roy Ayers est même samplé au Japon par Naohirock & Suzukismooth !
En 2006, la version originale de « Everybody loves the Sunshine » est
choisi comme bande-son pour le jeu video Grand Theft Auto : Vice City
Stories.
LA CARTONNERIE – REIMS – LE CARTON A MUSIQUES #7 – MARS / AVRIL 2011 – fiche pédagogique 
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