Les espèces connues Définition

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La Biodiversité :
KéSACO ?
Définition :
Le terme biodiversité désigne la diversité du monde vivant au
© Sébastien Maillier
Cuivré des marais
sein de la nature et la variété des formes de vie sur terre.
Ce patrimoine animal et végétal est vital pour le développement de l’être humain. La biodiversité n’est pas seulement un
ensemble d’espèces biologiques, c’est surtout des interactions
existantes entre ces espèces permettant la survie de chacune.
© Les éditions GAUD
La biodiversité est aussi un réservoir de ressources aptes à
satisfaire les besoins les plus élémentaires pour l’homme :
se nourrir, se soigner, se chauffer, se vêtir...
© Les éditions GAUD
Mouron délicat
Mouron délicat
Abeilles
Les espèces connues
© N. Herrmann
Bécassine des marais
Les insectes : 950 000
Les plantes : 270 000
Les mollusques : 70 000
Les crustacés : 40 000
Les poissons : 24 000
Les oiseaux : 9 900
Les reptiles : 7 400
Les mammifères : 4 500
Les amphibiens : 4 200
La Plaine Maritime Picarde
Un milieu insolite entre terre et mer
Définition :
© P. Triplet
La Plaine Maritime Picarde est un ensemble de bas-champs
ou renclôtures (nom local des polders), situé en dessous du niveau de la mer, isolé naturellement ou artificiellement de la mer par un
cordon de galets et par des digues. Se succèdent, sur près de 20 000
hectares, estuaires, dunes, prairies humides, marais tourbeux, bocage,
plans d’eau... Une telle variété de milieux est à l’origine d’une diver-
sité biologique reconnue sur le plan international.
roselière du Hâble d’Ault
Les espèces typiques du milieu :
© P. Triplet
365 espèces d’oiseaux
ont été observées au cours des deux
derniers siècles.
Le Triton crêté, espèce protégée au niveau national et international, est
rencontré sur quelques pannes du massif dunaire.
Au sein des six kilomètres de falaises, le Faucon pèlerin est revenu
nicher ici après plusieurs décennies d’absence.
La Baie de Somme est également le site abritant la colonie française la
plus importante de Phoques veaux marins, elle est également
l’un des principaux sites de reproduction de la Spatule d’Europe.
Du sud au nord se succèdent falaises, galets, estuaire de la Somme,
dunes, tandis qu’en arrière de nombreux marais ajoutent à la richesse
naturelle de la Picardie maritime.
Chou marin
Les zones de galets
© J. Alonso
Phoques veaux-marins
© N. Herrmann
Les zones de galets de la réserve d’avifaune du Hâble d’Ault constituent
des habitats pionniers rares en Europe continentale. Elles abritent des
végétaux adaptés à l’absence de sol, comme le Chou marin, protégé au
plan national. Un cortège de plantes aux fleurs chatoyantes, ajoute des
couleurs au cordon bleuté des galets. Chez les oiseaux, des espèces
peu communes comme les gravelots utilisent cet espace pour se
reproduire.
Les marais arrière-littoraux
Butor étoilé
Les marais arrière-littoraux sont un vaste ensemble de marais et
tourbières soumis à l’influence simultanée des facteurs climatiques,
géologiques, hydrologiques, biogéographiques et écologiques. Ils hébergent des espèces rares comme le grand Butor, ce héron des roselières, en voie de disparition.
Les massifs forestiers
Promenons nous dans les bois...
Définition :
étendue boisée relativement dense constituée d’un ou plusieurs
peuplement d’arbres ou d’espèces associées : arbres, arbustes, plantes
à fleurs et fougères, mousses et lichens.
© Marie Moeys
Salamandre
Zoom sur la forêt de Crécy
Le massif forestier de Crécy constitue un des principaux massifs
forestiers de France avec une surface voisine de 4 322 ha.
Il accueille des milieux, une flore et une faune remarquables à l’échelle
régionale et au-delà (national à européen).
© Wikipedia
Les espèces typiques du milieu :
Signalons la nidification de plusieurs espèces rares : la Bondrée
apivore, le Busard Saint-Martin et le Pic noir. L’Autour des palombes et
le Faucon hobereau ont déjà niché sur le site. La Salamandre tachetée,
peu commune en Picardie, est bien représentée sur le site. Chez les
mammifères, citons la présence du Muscardin, espèce assez rare en
Chêne des Ramolleux
forêt de Crécy
Insolite :
Un hêtre produit environ 7000 litres
d’oxygène par jour
Picardie.
Insolite :
en forêt de Crécy, on note des
hêtres et des chênes dont le plus
ancien aurait au moins 600 ans.
Zoom sur le bois de Rompval
© P. Triplet
Anémomorphose
A savoir :
Les forêts rendent des services à
la collectivité, elles servent de filtre
contre les pollutions donc améliorent
la qualité de l’air, limitent l’érosion des
sols, épurent et préservent l’eau.
Sur le littoral, le bois du Rompval s’inscrit dans le paysage de falaises
maritimes et d’estran allant de Mers-les-Bains à Ault. Ce site de 68 ha
appartient au Conservatoire du littoral. Les essences qui le composent
sont des hêtres et des chênes au sein desquels des fourrés
de houx alternent avec des ronciers. La proximité de la Manche, le vent
et les embruns sont responsables d’une organisation particulière du
paysage. En langage scientifique, il s’agit de l’anémomorphose,
c’est-à-dire de la forme des arbres sculptés par le vent. Les branches
les plus exposées sont nécrosées et les arbres présentent une forme
en étendard très caractéristique. Un peu plus loin, à l’abri du vent, les
arbres se dressent et le bois ressemble à tout autre, comme en zone
abritée.
Les pelouses calcicoles
Un petit air du Sud...
Vert, rose, violet, jaune, toutes les couleurs s’y mélangent à
l’arrivée du printemps !
Définition :
© Claire Lapie-CSNP
Coteaux d’Eclusier-Vaux (11 ha)
en haute vallée de la Somme
Pelouses calcicoles,
coteaux calcaires, larris, savarts sont autant de termes utilisés pour désigner ces milieux naturels, souvent pentus, recouverts d’une herbe rase où la craie affleure. Elles accueillent
une diversité d’espèces animales et végétales remarquables. Longeant souvent les vallées, elles forment avec les marais,
des réseaux de milieux naturels, les corridors écologiques
de grande valeur et de grand intérêt paysager.
Espèces typiques du milieu :
© Richard Monnehay-CSNP
Anémones pulsatilles sur
le larris de Fignières
Les pelouses calcicoles sont caractérisées par la présence de plantes
méridionales adeptes du soleil et capables de résister aux sécheresses. Ici, l’odeur douce du Genévrier se mêle aux couleurs flamboyantes des orchidées sauvages : Ophrys abeille, Ophrys mouche et
Ophrys bourdon imitent les insectes du même nom.
Vu l’abondance de nectar, les pelouses calcicoles sont le domaine des
papillons : l’impressionnant Machaon (10 cm d’envergure), le Damier
de la succise ou l’Azuré bleu céleste volent au ras de la pelouse ;
quand le Lézard vert se prélasse sur un rocher au soleil ou que la
Mante religieuse se confond avec la végétation.
Chiffres clés :
95%, c’est le pourcentage de pelouses calcicoles ayant disparu en
Picardie au cours du XXème siècle.
Zoom :
Avec l’abandon des activités traditionnelles, les coteaux de la Somme
se sont peu à peu embroussaillés, puis boisés, entraînant la dispari-
tion d’un grand nombre d’espèces.
© Marie Moeys
Aurore et Zygène
Insolite :
Le sang de la Zygène de carniole,
papillon présent sur les pelouses
calcicoles, contient du cyanure,
redoutable poison pour nombre
de prédateurs.
Afin de lutter contre ce phénomène, des acteurs locaux se sont mobilisés pour conserver le patrimoine naturel et paysager de ces larris.
Ainsi des opérations de gestion ont été mises en oeuvre :
■ Déboisement
■ Débroussaillement
■ Mise en place de pâturage en lien avec les éleveurs locaux
■ Valorisation des sites et sensibilisation du grand public
Les marais et tourbières
Des zones humides au coeur de la Picardie
Définition :
© Vincent Chapuis
Méandre de la Somme en haute vallée
A noter :
20 000 ha. C’est la superficie estimée de la vallée de la Somme qui
constitue ainsi le plus vaste marais
tourbeux alcalin de France !
Zones de transition entre terre et eau, les marais et tourbières sont des zones
humides, c’est-à-dire des zones habituellement inondées ou
gorgées d’eau. La tourbière est un écosystème particulier :
gorgée d’eau, les matières organiques s’y accumulent sans se décomposer, formant
ainsi la tourbe.
L’exploitation de la tourbe comme moyen de chauffage, a façonné le paysage
créant ça et là une multitude d’étangs aux formes régulières. Plusieurs
centaines de tonnes de tourbe pouvaient être extraites d’un même marais
quotidiennement.
Espèces typiques du milieu :
© Rémi François
La grenouille agile
A noter :
Depuis 1945, on estime que près de
la moitié des tourbières françaises
ont disparu.
© Wikimedia Commons
L’Utriculaire
Insolite :
L’Utriculaire est une plante aquatique qui vit dans les eaux stagnantes. Elle se nourrit de petits
invertébrés aquatiques qu’elle piège
dans de petites outres racinières.
Une plante carnivore en Picardie !
Des plantes aquatiques telles que la Menthe aquatique, le Potamot coloré ou
le Comaret des marais s’y développent. Ce dernier, de la famille des roses,
produit des fruits non comestibles, ressemblant à des fraises.
Côté faune, les marais et tourbières sont propices à
l’accueil de l’avifaune (des oiseaux). Butor, Foulque, Canard souchet
ou Grèbe huppé y trouvent gîte et couvert. C’est également le royaume des
amphibiens. Grenouilles, crapauds et tritons y passent leur
vie ou y viennent juste pour se reproduire.
Zoom :
Un partenariat original entre le Conservatoire du littoral, le Conseil général de la Somme et le Conservatoire des sites naturels de Picardie permet la
mise en place d’un programme de préservation et de valorisation des zones
humides en moyenne vallée de la Somme. Ce programme prévoit une intervention à trois niveaux : la sensibilisation des acteurs locaux, la mise en
œuvre d’une stratégie foncière et la réalisation d’une gestion écologique
adaptée des zones humides.
Partenariat novateur puisqu’en août 2008, c’est en moyenne vallée de la
Somme que le Conservatoire du littoral réalisait sa première acquisition en
zone humide intérieure au niveau national alors que son intervention était
jusqu’alors ciblée sur le littoral.
Chiffres clés :
Plus de 40. C’est le nombre d’espèces protégées présentes dans les marais
et les zones humides de la Somme ; ce qui représente plus de 35 % des espèces
protégées du département.
■ Le nombre de Butor étoilé, espèce d’oiseau affectionnant les roselières
inondées a régressé de plus de 90% au cours des 30 dernières années en Picardie.
■
La biodiversité où on ne l’attend pas
Les milieux souterrains et les gravières
Les milieux souterrains
Carrières, grottes, mines, blockhaus, souterrains… sont utilisés comme
gîtes d’hibernation par les chauves-souris. En effet, afin de pallier l’absence
de nourriture (les insectes) et pour limiter leur dépense énergétique, les
chauves-souris rejoignent leurs quartiers d’hiver
en octobre, de préférence des endroits humides, sombres, sans courant d’air
et à température constante.
© Nicolas Cottin-CSNP
La cavité de Chirmont
La majorité des espèces de chauves-souris est particulièrement
menacée dans notre région. Par ailleurs, la stratégie de
reproduction (un seul petit par femelle et par an) ne permet que très
rarement de reconstituer de fortes populations.
Zoom :
© Rémi François
L’état précaire des populations de chauves-souris en France a justifié
la mise en place par le ministère de l’Ecologie d’un plan national d’action en faveur des chauves-souris.
Ce plan est décliné à l’échelle de chaque région. Ainsi, en Picardie, le
plan est porté par l’association Picardie Nature pour la période 20092013.
Après un état des lieux des chauves-souris dans la région, 22 fiches
pour la mise en œuvre d’actions opérationnelles en faveur des chauvessouris ont été rédigées. Ces actions seront mises en place dès 2010
par divers acteurs de la région dont Picardie Nature, le Conservatoire
des sites naturels de Picardie, l’ONF (Office National des Forêts) et les
CPIE (Centres permanents d’initiatives pour l’environnement).
Ces actions portent sur 3 axes principaux : l’amélioration des
connaissances, la protection des espèces et la sensibilisation du grand
public et des professionnels.
Chauve-souris
Insolite :
Lorsqu’elles hibernent, les chauvessouris économisent au maximum leur
énergie et peuvent se passer de manger pendant 4 à 5 mois,. Elles respirent
une fois toutes les heures et réalisent
10 battements de coeur par minute ;
leur température descend jusqu’à atteindre celle du milieu ambiant (5 à
10°C).
Les gravières
Nicolas Cottin-CSNP
Gravières
Les gravières en eau sont des zones humides artificielles. Lorsqu’elles
ne sont pas trop profondes elles peuvent accueillir à leur
surface de nombreuses espèces d’oiseaux. Les berges
de gravières, quand elles sont profilées en pente douce permettent le
développement d’une flore variée ou de roseaux, dans lesquels, tout au moins
dans le sud de la Baie de Somme, des batraciens comme le rare Pélodyte
ponctué, trouveront refuge. Des actions de sauvegarde y sont initiées. Au
Hourdel, une opération inédite de transplantation de
lichens a été menée afin de préserver des espèces rares et qui ne se
développent que sur les galets. D’autres opérations visent à préserver des
mares, voire à en recréer.
Les bocages et prairies
Direction la campagne !
Définition :
Insolite :
Un bocage est un paysage où les champs et les prairies sont entourés
de haies. Il est entièrement l’oeuvre de l’Homme et est destiné à la
production fourragère et à l’élevage en pâtures.
L’Aubépine, petit arbrisseau aux piquants acérés, est réputée pour sa longévité : jusqu’à 500 ans !
La haie bocagère peut être constituée de diverses formes
végétales : herbes, buissons, arbustes ou arbres. Elle a un rôle essentiel
et multiple: elle sert de clôture, elle protège du vent, des fortes pluies et des
inondations en retenant les eaux pluviales, elle fournit du bois, des substances
médicinales, des fruits... Mais surtout, elle abrite une grande
quantité de plantes et d’animaux.
© Rémi François
Prairies et saules têtards
en vallée du Liger
Espèces typiques du milieu :
La haie constitue un refuge et un bon garde manger pour de nombreux
animaux. Ainsi, le Lérot, rongeur finement masqué de noir, y vit
discrètement. La Chouette chevêche se réfugie au creux d’un
arbre et trouve dans le bocage toute sa nourriture : vers de terre, rongeurs
et insectes.
Chiffres clés :
Plus de 60%. C’est le nombre de prairies ayant disparu en Picardie en 40 ans.
Les fleurs des prairies attirent par leur nectar de nombreux insectes comme
les papillons, les syrphes, les abeilles...
Le Triton Crêté passe le plus clair de son temps dans les fossés, les mares et
les abreuvoirs qui ponctuent le bocage.
Zoom :
© Wikimedia Commons
Insolite :
La Belette, le plus petit de nos carnivores, peut capturer plus de 2 000
rongeurs chaque année !
La Picardie est une grande région agricole, près des deux tiers de
son territoire sont occupés majoritairement par de grands champs de céréales, de betteraves à sucre ou de pommes de terre. Sa productivité est
élevée.
Les pratiques agricoles menées pour y parvenir ont des conséquences sur la
biodiversité : les bosquets, les haies, les talus, les vergers, les jachères,
les prairies, les mares et autres éléments paysagers caractéristiques du bocage se raréfient, les cultures s’étendent. Ainsi des mesures agro-environnementales ont été prises pour inciter les agriculteurs à mieux prendre
en compte l’environnement dans leurs pratiques en rémunérant la reconversion de cultures en prairies, la création et l’entretien des haies, l’entretien d’arbres, de fossés,
de mares...
La biodiversité en danger
La biodiversité est indispensable pour l’avenir de la planète. Si on ne respecte pas l’environnement,
la biodiversité est en danger, l’équilibre est rompu, et cela veut dire que des espèces animales et végétales
risquent de disparaître.
Le taux d’extinction actuel des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé
que le rythme d’extinction naturel.
L’Union mondiale pour la nature a dressé la liste rouge des espèces animales menacées,
parmi celles-ci, il y a des espèces remarquables mais également des espèces communes qui ont aussi un rôle
essentiel dans leurs écosystèmes :
- 1 espèce sur 4 est menacée chez les mammifères,
- 1 espèce sur 8 est menacée chez les oiseaux,
- 1 espèce sur 3 est menacée chez les poissons et les amphibiens.
Une des raisons de l’extinction des espèces est la disparition de leurs milieux de vie. Les milieux
abritant faune et flore sont en danger comme les zones humides, les bocages, les pelouses, les forêts...
© Wikimedia Commons
© N. Herrmann
© Les editions GAUD
© Wikimedia Commons
© Sébastien Maillie
© CSNP
Que faisons-nous pour sauvegarder la
biodiversité ?
Le Conservatoire du littoral
Le Conservatoire du littoral, établissement public national acquiert, depuis 35 ans des espaces naturels côtiers
et lacustres d’intérêt écologique et paysager.
Sur cette ligne magique mais étroite, à la frontière de la terre et de la mer, le Conservatoire
du littoral agit pour protéger de manière définitive un patrimoine naturel, pour permettre la restauration de
milieux précieux et remarquables, pour autoriser l’accès libre et responsable de chacun aux rivages. Dans
la Somme, l’action du Conservatoire du littoral a permis la préservation de 2 400 ha de
dunes, de zones humides, de falaises et de marais. On retrouve parmi ces sites
définitivement protégés le parc du Marquenterre, le Hâble d’Ault, les marais d’Arry et de Bernay. Au quotidien,
le Conservatoire du littoral travaille avec le Syndicat mixte baie de Somme, les services de l’Etat, le Conseil
général de la Somme, le Conservatoire des sites naturels de Picardie, les associations…
Le Conservatoire des sites naturels de Picardie
Le Conservatoire des sites naturels de Picardie est une association à but non lucratif qui a pour objectif
la préservation et la mise en valeur des richesses naturelles et paysagères
de Picardie. Il gère plus de 140 sites naturels de grand intérêt (coteaux calcaires, marais, étangs, tourbières,
prairies alluviales, landes, cavités souterraines…) permettant à de nombreuses espèces animales et végétales,
souvent très rares, de s’épanouir. Les sites gérés constituent une richesse que chacun doit
pouvoir découvrir, aussi une partie des sites gérés est aménagée, en visite libre, pour l’accueil du
public. Pour mieux en profiter, le Conservatoire des sites naturels de Picardie y organise régulièrement des
sorties de découverte et des chantiers nature.
Expositions, événements, publications et animations diverses sont également réalisés.
Le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard
Le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard, gère des espaces naturels pour le compte de
l’Etat et de ses établissements publics, le Conservatoire du Littoral et l’Office National de la Chasse et de la
Faune Sauvage, mais également des collectivités locales. Il est ainsi gestionnaire de la réserve naturelle
nationale de la Baie de Somme, de la réserve du Hâble d’Ault, est animateur
Natura 2000. Son objectif est de préserver la biodiversité locale et de la valoriser auprès
du public quand cela est possible. Il a pour cela développé tout un réseau de partenariats avec des structures
locales, mais intègre également son action dans un contexte international, par l’intermédiaire de la convention
de Ramsar et de Eurosite. Il dispose de scientifiques, de techniciens et d’animateurs nature chargés de remplir
ces différentes missions.
De nombreuses structures et associations oeuvrent chaque jour pour
préserver, entretenir, valoriser notre patrimoine naturel.
Vous informer et agir : wwww.biodiversité2010.fr
www.conservatoire-du-littoral.fr
www.conservatoirepicardie.org
www.baiedesomme.org
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