A I - La Terre reçoit de l’énergie provenant du Soleil.
Le flux solaire incident est fonction
de la luminosité solaire et
inversement proportionnel au carré
de la distance au soleil.
Constante solaire : 1368 W/m2
La constante solaire exprime la quantité d'énergie solaire que recevrait un m² de la surface
terrestre exposée directement aux rayons du Soleil si l'atmosphère terrestre n'existait pas. Elle
correspond au flux solaire ramené à la distance Terre-Soleil. Elle varie de 1410 W/m2 à 1320
W/m2 selon l'excentricité de l'orbite terrestre, sa moyenne annuelle étant égale à 1368 W/m2.
istribution du
lux solaire annuel
en fonction de la latitude
La surface du globe terrestre est égale à
4*π*R2, c’est-à-dire 4 fois supérieure à la
section de la Terre : le flux solaire moyen
qui atteint le sommet de l’atmosphère a
donc pour valeur 342W/m2 (cette valeur
reste cependant très théorique car, en
pratique, le flux solaire incident varie en
fonction de la latitude, de la saison et de
l'heure).
Energie solaire arrivant sur Terre
(moyenne exprimée en W/m2)
Données issues des satellites NOAA.
Placés au-dessus de l'atmosphère, les
satellites peuvent mesurer le rayonnement
solaire incident, c'est-à-dire reçu à la
surface de l'atmosphère.
en Janvier
en Mars
A II - Une partie de cette énergie est réfléchie
Suivant la nature de la surface sur laquelle arrive le
flux solaire, une partie plus ou moins importante de
ce flux se réfléchit sur cette surface. Le rapport
Flux réfléchi / Flux incident est appelé albédo et
est caractéristique de la surface soumise aux rayons
solaires.
L'albédo est en moyenne 30 % pour le globe terrestre : 5-10 % pour les océans (sans couverture
nuageuse), 10-15 % pour les forêts, 30-50 % pour les déserts, 60-85 % pour la neige et la glace,
15-20 % pour les zones urbaines.
L’albédo des différentes
zones de la planète varie
selon les saisons.
En moyenne, 70% de
l’énergie qui parvient à la
Terre y reste et permet de
réchauffer la planète.
Août
Janvier
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