fruits et les moyens de l’épanouissement des couples ; ils enrichissent le couple ; ils sont
bons pour les parents. L’enfant est à présenter sur le mode « éthique de la vertu ». Tout
est dans la façon de présenter le contenu.
LA JOIE, LA MORT, LE SALUT : bonnes nouvelles à
annoncer.
Le christianisme, choisi comme style de vie et d’existence, conduit à la joie. Il devrait
être le contraire des rabat-joie et de la tristesse ! « Pour que j’apprenne à croire à leur
Sauveur, il faudrait que leurs disciples aient un air un peu plus sauvés » (Ainsi parlait
Zarathoustra)….
LA MORT : on assiste à une peur et un refoulement de la mort, qui, elle, se voit,
cependant, partout (films, TV, nouvelles…). Mais , aborder ma mort, ta mort (de celle ou
de celui que j’aime) fait peur , on n’en parle pas, car la mort est la fin de tout, donc sans
espérance. Alors que pour les chrétiens, le Christ a vaincu la mort : le SENS et le cœur de
la foi chrétienne, c’est qu’il est ressuscite.
La bonne nouvelle, c’est que la mort n’est pas la fin; ce qui apprend à vivre sans avoir la
peur de la mort chevillée au corps toute la vie, nous savons que nous reverrons ceux que
nous aimons. On peut admirer le courage des athées à supporter la mort sans au-delà, ni
espérance.
LE SALUT : « salut » « soteria » interpellation des grecs entre eux invoque l’arrachement
au péril ou l’octroi d’un bien. Croire au salut, c’est croire en la possibilité de s’en sortir :
la conception du salut actuelle est le « self-help », qui fait croire qu’on peut se sauver soi-
même…Le christianisme dit qu’on ne s’en sort pas tout seul : la Parole, les sacrements,
l’Eglise, les frères… sont participants du salut. La notion de salut a du sens pour
beaucoup de contemporains.
Exemple : sur 251000 mariages, 164000 divorces : soit on entérine, soit on s’étonne, on
cherche à comprendre, on sait qu’on peut soi-même être menacé aussi par le divorce. On
peut même parler de forces puissantes de décomposition du couple*. Les jeunes de 18 à
25 ans se posent la question du « pourquoi se marier si c’est pour divorcer ». La
résignation est terrible, mais c’est là qu’intervient le SALUT, à savoir : au-delà de l’idée
d’être menacé, on peut trouver dans la vie de couple le lieu où l’on fait l’expérience
d’être sauvé. C’est un chemin de vie à trouver pour échapper aux puissances mortifères*
de négation du couple. On trouve ce chemin dans les enseignements du Christ et de
l’Eglise : le christ offre une voie de salut.
Denis Moreau parle, entre autre, du business du mariage et du divorce ; de tout ce qui
divise actuellement le couple (argent, internet, livres sur le divorce, business de la
séparation…) ainsi que de tout ce qui a apporté du progrès à l’homme : se marier par
amour, l’allongement de la durée de vie, la montée de l’individualisme (on ne fera plus
de « sacrifice » pour l’Etat, la famille, l’Eglise, les syndicats…), le salariat des femmes
(1966). Ces évolutions sont bonnes et non réversibles cependant on constate qu’elles
participent aussi à la fragilisation du lien conjugal.