Agissez
maintenant !
Un aspect particulièrement préoccupant de l’injustice
climatique est celui des migrants environnementaux.
D’ici 2050, on craint que plus de 200 millions de
personnes ne soient contraintes à migrer à cause de la
dégradation de leur environnement.
Nous pouvons et devons assumer nos responsabilités
et agir avant qu’il ne soit trop tard.
www.amnistie.ca/dignite
L’environnement, c’est
une affaire de droits
humains !
Amnistie internationale
Canada francophone
« Si nous ne nous attaquons pas aux changements
climatiques, toutes les avancées réalisées en vue
d'éradiquer la pauvreté sont réduites à néant. »
(Irene Khan, ancienne Secrétaire générale d’Ai)
Les changements climatiques ont des répercussions
multiples, telles que l’augmentation des sécheresses
et des cyclones tropicaux ou encore l’augmentation
du niveau de la mer.
Ces effets ont
ensuite un impact
sur la capacité des
populations - en
particulier les plus
pauvres - à se nourrir, se loger, être en bonne santé,
… voire même à vivre.
Les droits humains fondamentaux de ces populations
sont donc directement bafoués par les impacts du
changement climatique. Et ces effets sont déjà
perceptibles aujourd’hui !
Une particularité de cette problématique est que les
personnes les plus touchées ne sont pas celles à
l’origine du problème : c’est l’injustice climatique.
Amnistie intègre de plus en plus des aspects
environnementaux à ses réflexions et actions:
o Réalise des campagnes sur le droit à
l’environnement et la responsabilité des entreprises
o Considère les défenseurs de l’environnement
comme défenseurs des droits humains
o Offre des conférences et ateliers sur le thème
environnement et droits humains
o Intervient aux conférences internationales sur
l’environnement comme membre de tcktcktck
o Déménage en septembre 2011 à la Maison du
développement durable à Montréal
Amnistie pense que les outils éprouvés dans les luttes
pour les droits humains doivent être utilisés dans ce
nouveau combat.
L’injustice climatique
Le changement climatique, ça ne concerne pas
que les ours polaires !
Que fait Amnistie ?
Et oui, les liens vont dans les deux sens :
1) Un environnement dégradé a un impact négatif
sur le droit à l’alimentation, au logement, à la santé,
à l’eau, et même sur le droit à la sécurité et à la vie !
Saviez-vous que le conflit au Darfour (Afrique)
s’est mérité le titre de première guerre causée - au
moins en partie - par le changement climatique ?
2) L’accès aux droits
civils et politiques, tels
que la liberté d’infor-
mation, le droit à une
participation active, la
non-discrimination, la
liberté d’expression et
d’association sont
indispensables pour
que les populations
puissent se battre
contre les dégradations
environnementales qui
les touchent.
Dans certains pays, les militants écologistes sont
persécutés et emprisonnés !
3) Il faut également rappeler aux États de respecter
les droits humains lorsqu’ils prennent des mesures
pour protéger l’environnement.
Par exemple, lorsqu’on décide d’utiliser la produc-
tion agricole pour faire de l’énergie « propre »,
a-t-on tenu compte de la capacité des plus pauvres à
se nourrir ?
Agissez maintenant !
• Visitez le site Internet www.amnistie.ca
• Participez à nos actions « À vos plumes »
• Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour
être tenu au courant de nos activités
(envoyez-nous un courriel)
Droits humains et
environnement : des liens
réciproques !
www.amnistie.ca/dignite
Contactez-nous
Téléphone : 514-766-9766
Courriel : enviro.coordination@amnistie.ca
Coordination Environnement et
Droits humains
Militants devant le siège social de Vedanta, à Londres,
Royaume-Uni (février 2010)
La catastrophe de Bhopal
Le 3 décembre 1984, une fuite de milliers de tonnes
de produits chimiques toxiques se produit dans une
usine de pesticides à Bhopal, en Inde. Entre
7 000 et 10 000 personnes sont mortes les jours
suivants et au moins 15 000 autres personnes sont
mortes depuis de causes liées à ce désastre.
Depuis, les victimes n’ont pas été correctement
indemnisées et n’ont pas obtenu justice, le site n’a pas
été décontaminé et les habitants continuent encore
aujourd’hui de s’empoisonner avec l’eau polluée !
Ni Dow Chemical, qui a racheté l’entreprise
propriétaire de l’usine, ni le gouvernement indien ne
prend ses responsabilités dans cette affaire, et soutient
les victimes de Bhopal.
Le désastre de Bhopal n’est qu’un des nombreux
exemples documentés par Amnistie où l’impunité
des entreprises et l’indigence des gouvernements
se combinent pour détruire le milieu de vie des
plus faibles.
1 / 2 100%