Et oui, les liens vont dans les deux sens :
1) Un environnement dégradé a un impact négatif
sur le droit à l’alimentation, au logement, à la santé,
à l’eau, et même sur le droit à la sécurité et à la vie !
Saviez-vous que le conflit au Darfour (Afrique)
s’est mérité le titre de première guerre causée - au
moins en partie - par le changement climatique ?
2) L’accès aux droits
civils et politiques, tels
que la liberté d’infor-
mation, le droit à une
participation active, la
non-discrimination, la
liberté d’expression et
d’association sont
indispensables pour
que les populations
puissent se battre
contre les dégradations
environnementales qui
les touchent.
Dans certains pays, les militants écologistes sont
persécutés et emprisonnés !
3) Il faut également rappeler aux États de respecter
les droits humains lorsqu’ils prennent des mesures
pour protéger l’environnement.
Par exemple, lorsqu’on décide d’utiliser la produc-
tion agricole pour faire de l’énergie « propre »,
a-t-on tenu compte de la capacité des plus pauvres à
se nourrir ?
Agissez maintenant !
• Visitez le site Internet www.amnistie.ca
• Participez à nos actions « À vos plumes »
• Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour
être tenu au courant de nos activités
(envoyez-nous un courriel)
Droits humains et
environnement : des liens
réciproques !
www.amnistie.ca/dignite
Contactez-nous
Téléphone : 514-766-9766
Courriel : enviro.coordination@amnistie.ca
Coordination Environnement et
Droits humains
Militants devant le siège social de Vedanta, à Londres,
Royaume-Uni (février 2010)
La catastrophe de Bhopal
Le 3 décembre 1984, une fuite de milliers de tonnes
de produits chimiques toxiques se produit dans une
usine de pesticides à Bhopal, en Inde. Entre
7 000 et 10 000 personnes sont mortes les jours
suivants et au moins 15 000 autres personnes sont
mortes depuis de causes liées à ce désastre.
Depuis, les victimes n’ont pas été correctement
indemnisées et n’ont pas obtenu justice, le site n’a pas
été décontaminé et les habitants continuent encore
aujourd’hui de s’empoisonner avec l’eau polluée !
Ni Dow Chemical, qui a racheté l’entreprise
propriétaire de l’usine, ni le gouvernement indien ne
prend ses responsabilités dans cette affaire, et soutient
les victimes de Bhopal.
Le désastre de Bhopal n’est qu’un des nombreux
exemples documentés par Amnistie où l’impunité
des entreprises et l’indigence des gouvernements
se combinent pour détruire le milieu de vie des
plus faibles.