Complexe Scolaire "ETOILE DE SAGESSE" BP : 85 Godomey Tél : 21 03 35 78 / 96 11 58 15 Année Scolaire 2014-2015 Classe : 1ère B Durée : 3H DEVOIR DU DEUXIEME TRIMESTRE Epreuve: Economie (DEUX SUJETS AU CHOIX) SUJET 1 : analyse de texte. Texte : Le progrès technique permet l’augmentation de la production et surtout la croissance de la productivité du travail : moins de travailleurs sont nécessaires pour réaliser un niveau de production le plus souvent supérieur au niveau antérieur à l’introduction des nouvelles machines. Comme le montrent la plupart des économistes, le progrès technique est l’un des éléments clés de la croissance économique. Cependant, le progrès technique modifie la structure des combinaisons productives et donc du système des emplois, c’est- à -dire l’ensemble des emplois proposés à un moment donné sur le marché du travail. Les effets sont différents suivant que l’on considère le niveau micro-économique (entreprises, branches) ou le niveau macroéconomique (économie nationale). Les retombées du progrès technique ne sont pas identiques si l’on considère le court et le long terme. A court terme, le progrès technique est destructeur d’emplois. A long terme le progrès technique semble favorable au développement de l’emploi. L’usage de la machine exerce des effets positifs sur l’économie globale. L’augmentation de la production, liée au machinisme, se traduit par une baisse des prix qui, à son tour, détermine une hausse de la demande. Les entreprises développent de nouvelles activités créatrices d’emplois. L’augmentation de la production et de la productivité aboutit à une réduction de la durée du travail qui entraîne de nouvelles consommations et donc de nouveaux emplois (activités de loisirs, tourisme). La croissance de la production des biens d’équipement génère également des créations d’emplois. L’effet du multiplicateur d’investissement a pour conséquence une augmentation des revenus, de l’épargne et de la consommation. Le progrès technique, facteur de croissance économique, apparaît favorable à l’accroissement du pouvoir d’achat, et par conséquent, à l’origine d’une extension des marchés et à l’adaptation de nouveaux besoins solvables. Telles est la thèse de l’économiste français Alfred Sauvy (1898-1991), notamment dans la Machine et le Chômage (198O), où il développe la théorie du déversement. Les gains de productivité gagnés dans une branche d’activité, grâce à la machine, suppriment des emplois mais suscitent une demande dans une autre branche d’activité qui sera génératrice de création d’emplois. Ainsi, le machinisme agricole a certes réduit l’emploi dans l’agriculture, mais les emplois perdus ont été compensés dans l’industrie. La sidérurgie ou le textile en France ont vu fondre leurs effectifs, mais de nouveaux emplois ont été créés dans les services (banques, assurances, fonction publique). Cependant, il ne faut pas oublié que le progrès technique, tout en étant favorable d’un point de vue global, laisse un grand nombre exclus sur son passage. Les mineurs ou les sidérurgistes qui perdent leur emploi ne peuvent guère devenir informaticiens en quelques semaines. Les nouveaux emplois créés supposent généralement d’avantage de qualification que les emplois détruits. C’est dans ce sens que l’innovation et le progrès économique sont effectivement à l’ origine d’un certain volant de chômage. J-C Drouin, Tous économistes, Guide d’introduction a l’économie, PUF, 1999. Tâche : à l’aide du texte ci-dessus et de vos connaissances, vous traiterez obligatoirement les trois consignes I, II et III suivantes. I- Compréhension du texte 1) Dégagez, en deux phrases au maximum, l’idée générale du texte. 2) Définissez : progrès technique, productivité du travail, invention. 3) Quels sont, selon le texte, les effets du progrès technique sur : a- Le chômage ? b- La production ? II- Maîtrise des connaissances 1) 2) 3) 4) Définissez : valeur ajoutée, consommation intermédiaire, coût marginal. A partir d’un schéma, décrivez les étapes du progrès technique. Citez puis expliquez les deux types d’innovation. Exercice de réflexion On vous fournit les informations suivantes concernant l’entreprise ‘’NOUNAGNON’’. Achats de matières premières 7OO OOOF Autres achats 2OO OOOF Salaires et charges de sécurité sociale 65O OOOF Intérêts 1OO OOOF Amortissements 15O OOOF Bénéfice 15O OOOF Dividendes 5O OOOF Travaux d’entretien et de réparation 5O OOOF Transport de biens 2OO OOOF Impôts et taxes 25O OOOF Vente de marchandises 2 5OO OOOF a- Identifiez les éléments de la consommation intermédiaire. b- Dégagez les éléments de la valeur ajoutée. c- Calculez la valeur ajoutée créée par l’entreprise « NOUNAGNON » de deux manières différentes. III- Mini-dissertation Après avoir développé l’impact du progrès technique sur l’emploi, montrez qu’il est source de croissance économique. SUJET 2 : dissertation économique. En vous référant à la répartition de la valeur ajoutée, appréciez l’affirmation suivante : « les revenus naissent de la production des entreprises ». Complexe Scolaire "ETOILE DE SAGESSE" BP : 85 Godomey Tél : 21 03 35 78 / 96 11 58 15 Année Scolaire 2014-2015 Classe : Tle B Durée : 3H DEVOIR DU DEUXIEME TRIMESTRE Epreuve: Economie (DEUX SUJETS AU CHOIX) SUJET 1 : analyse de texte. Texte : «La pauvreté résulte de phénomènes économiques, politiques et sociaux qui interagissent, et souvent se renforcent les uns les autres, aggravant le dénuement dans lequel vivent les pauvres», constate le rapport de la Banque Mondiale. Même si la croissance économique est indispensable, elle n’est pas une condition suffisante pour réduire la pauvreté, reconnaît la Banque Mondiale, qui semble avoir fait son aggiornamento. Elle propose désormais d’engager un combat sur trois fronts : permettre aux pauvres de bénéficier, en stimulant la croissance tout en infléchissant le fonctionnement des marchés, de manière à les rendre plus favorables aux plus démunis et en facilitant l’accès à l’éducation, au crédit, à la propriété ; leur donner les moyens d’influencer les décisions qui les affectent, d’éliminer la discrimination (sexe, appartenance ethnique, statut social) ; réduire leur vulnérabilité aux risques. « Dans la plupart des cas, il ne suffit pas d’agir au niveau national et local pour faire reculer rapidement la pauvreté », précise la Banque Mondiale. Dans de nombreux domaines, la communauté internationale et plus particulièrement les pays riches peuvent jouer un rôle important dans cette lutte, notamment leurs propres marchés au pays du sud (en particulier les produits agricoles), en accélérant les recherches dans le domaine de la santé avec pour objectif de trouver les vaccins contre les maladies tropicales et le VIH sida, en renforçant la stabilité du système financier mondial et en comblant les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information. Le rapport présente des exemples d’initiatives qui ont permis au plus démunis d’améliorer leurs conditions : un « souk virtuel » où des artisans et des commerçants vendent directement leurs produits sur internet, la politique de discrimination positive en Inde, un rôle plus efficace pour les femmes dans les décisions officielles en Afrique australe. Des mesures de stimulation des activités productives, notamment des microcrédits, ont permis d’accroître les rendements (au Kenya par exemple), de renforcer l’autonomie des femmes et d’améliorer l’état nutritionnel des enfants. Et la banque met en avant le rôle capital que peuvent jouer les associations de pauvres pour leur accès aux libertés publiques. Extrait d’un article de Sylvie Rantrua dans Jeune-Afrique-Economie, N 317 du 15 octobre 2OOO, P. 29 I- Compréhension du texte 1) Dégagez le problème soulevé par l’auteur à travers le texte. 2) Donnez le sens des mots ou expressions soulignés dans le texte. 3) Relevez à travers le texte les trois fronts distincts de combat contre la pauvreté, proposés par la Banque Mondiale. 4) Pourquoi, selon l’auteur, les actions contre la pauvreté aux niveaux national et local restent insuffisantes ? II1) 2) 3) 4) 5) Maîtrise des connaissances Quels sont les objectifs de la politique monétaire dans les pays de l’UEMOA ? Qu’est-ce qui distingue l’open-market du réescompte ? Donnez l’intérêt du développement du marché des capitaux dans l’espace UEMOA. Le lien social : définition et formes. Le système bancaire béninois : structure et contribution au financement de l’économie nationale. III- Mini-dissertation Analysez le rôle des microcrédits dans une économie sous-développée, et particulièrement au Bénin. SUJET 2 : dissertation économique Comment la banque centrale lutte-elle contre l’inflation dans les pays de la zone franc en Afrique de l’Ouest ? Devoir du deuxième trimestre Classe : Tle G2 Epreuve : ECONOMIE Durée : 3h (DEUX SUJETS AU CHOIX) SUJET 1 : analyse de texte. Texte : « La pauvreté résulte de phénomènes économiques, politiques et sociaux qui interagissent, et souvent se renforcent les uns les autres, aggravant le dénuement dans lequel vivent les pauvres », constate le rapport de la Banque Mondiale. Même si la croissance économique est indispensable, elle n’est pas une condition suffisante pour réduire la pauvreté, reconnaît la Banque Mondiale, qui semble avoir fait son aggiornamento. Elle propose désormais d’engager un combat sur trois fronts : permettre aux pauvres de bénéficier, en stimulant la croissance tout en infléchissant le fonctionnement des marchés, de manière à les rendre plus favorables aux plus démunis et en facilitant l’accès à l’éducation, au crédit, à la propriété ; leur donner les moyens d’influencer les décisions qui les affectent, d’éliminer la discrimination (sexe, appartenance ethnique, statut social) ; réduire leur vulnérabilité aux risques. « Dans la plupart des cas, il ne suffit pas d’agir au niveau national et local pour faire reculer rapidement la pauvreté », précise la Banque Mondiale. Dans de nombreux domaines, la communauté internationale et plus particulièrement les pays riches peuvent jouer un rôle important dans cette lutte, notamment leurs propres marchés au pays du sud (en particulier les produits agricoles), en accélérant les recherches dans le domaine de la santé avec pour objectif de trouver les vaccins contre les maladies tropicales et le VIH sida, en renforçant la stabilité du système financier mondial et en comblant les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information. Le rapport présente des exemples d’initiatives qui ont permis au plus démunis d’améliorer leurs conditions : un « souk virtuel » où des artisans et des commerçants vendent directement leurs produits sur internet, la politique de discrimination positive en Inde, un rôle plus efficace pour les femmes dans les décisions officielles en Afrique australe. Des mesures de stimulation des activités productives, notamment des microcrédits, ont permis d’accroître les rendements (au Kenya par exemple), de renforcer l’autonomie des femmes et d’améliorer l’état nutritionnel des enfants. Et la banque met en avant le rôle capital que peuvent jouer les associations de pauvres pour leur accès aux libertés publiques. Extrait d’un article de Sylvie Rantrua dans Jeune-Afrique-Economie, N 317 du 15 octobre 2OOO, P. 29 I- Compréhension du texte 1) Dégagez le problème soulevé par l’auteur à travers le texte. 2) Donnez le sens des mots ou expressions soulignés dans le texte. 3) Relevez à travers le texte les trois fronts distincts de combat contre la pauvreté, proposés par la Banque Mondiale. 4) Pourquoi, selon l’auteur, les actions contre la pauvreté aux niveaux national et local restent insuffisantes ? II- Maîtrise des connaissances 1) Définissez : institution financière, tontine, désinflation. 2) Pourquoi dit-on que l’inflation est un mal nécessaire ? 3) Donnez l’intérêt du développement du marché des capitaux dans l’espace UEMOA. 4) Quelle est l’importance de la finance informelle dans une économie sous-développée comme le Bénin ? 5) Le système bancaire béninois : structure et contribution au financement de l’économie nationale. III- Mini-dissertation Analysez le rôle des microcrédits dans une économie sous-développée, et particulièrement au Bénin. SUJET 2 : dissertation économique Comment la banque centrale lutte-elle contre l’inflation dans les pays de la zone franc en Afrique de l’Ouest ?