oiseaux en hiver

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L'hiver, une période parfois critique pour les oiseaux
La raréfaction de la nourriture
Quatre bonnes raisons d'aider les oiseaux l'hiver
1. Avec le froid, les oiseaux ont besoin de plus de nourriture pour
conserver leur température et rester en vie. Le plumage, pourtant
bon isolant, n'empêche pas les déperditions de chaleur d'où la
nécessité d'emmagasiner un maximum de calories ;
2. L'hiver avançant, il y a moins de nourriture disponible. A l'inverse du
printemps et de l'été où les proies et les plantes abondent, en hiver
les larves d'insectes, les graines et les baies diminuent, jusqu'à
devenir rare ;
3. La recherche de nourriture est aussi plus difficile avec la présence
de neige, de gelée et de glace. Même s'ils parviennent à trouver des
aliments en grattant la neige, en soulevant les feuilles et les
écorces, le temps et les efforts fournis font perdre une énergie
précieuse ;
4. Les jours sont moitié moins longs qu'en été, ce qui leur laisse peu
de temps dans la quête de nourriture.
Pourquoi les nourrir ?
On pourrait opposer à ce raisonnement plusieurs points :
• que les oiseaux se préparent à l'automne en muant et en laissant pousser toute
une gamme de plumes neuves pour se garder au chaud. Pourtant, ni le bec ni les
pattes ne sont isolés ;
• que certaines espèces se rassemblent la nuit en dortoir. Le nombre leur donne
la sécurité, chaleur et informations sur les secteurs riches en nourriture. C'est le
cas pour les étourneaux et les bergeronnettes ;
• que d'autres oiseaux sont prévoyants, comme le geai des chênes ou la
mésange charbonnière qui emmagasinent à la belle saison des provisions pour
l'hiver ;
• Enfin que la plupart migrent dans le sud de l'Europe et/ou en Afrique. Ils n'en
restent pas moins que tous les oiseaux ne migrent pas, et pour ceux qui restent,
l'hiver - avec ou sans vague de froid - est l'époque la plus meurtrière. Pourtant,
pendant cette saison, les oiseaux craignent moins le froid que la faim, car pour
affronter de basse température ils ont besoin de d'avantage de nourriture.
Les oiseaux qui choisissent de passer l'hiver dans nos contrées sont alors
confrontés à un cercle vicieux : ils ont besoin de plus de nourriture, mais cette
dernière se fait rare non seulement en terme de quantité, mais aussi en terme
d'accessibilité. Une situation qui peut dans certains cas conduire la mésange à
perdre en une seule nuit jusqu'à 10% de son poids !
Leurs techniques de lutte contre le froid
La thermorégulation
Les oiseaux ont une température moyenne de 40°C. Co mme pour tous les
animaux à sang chaud, l'oiseau doit se réchauffer quand il fait froid. La nature
étant souvent bien faite, l'oiseau dispose d'un système élaboré de
thermorégulation en hiver. Pour conserver de la chaleur, il gonfle son plumage
grâce à un système pilomoteur (celui qui permet chez l'homme de faire se
dresser les poils). Cette technique lui permet d'augmenter l'air entre les
plumes et la peau, qui agit ainsi comme un isolant en préservant au maximum
la chaleur du corps. Un phénomène naturel qui pourtant lui fait dépenser
beaucoup d'énergie, l'obligeant paradoxalement à chercher plus de
ressources.
Rassemblement de masse et stratégies citadines
Certaines espèces choisissent de se rassembler la nuit en dortoir pendant les
périodes de grands froids. Dans les villes, il n'est pas rare de voir des oiseaux
groupés au dessus des bouches d'évacuation d'air chaud des bâtiments ou
sur les bouches d'évacuation du métro. Ils récupèrent ainsi un peu de chaleur.
Quelle nourriture utiliser ?
Les incontournables
Les aliments riches en lipides et donc en énergie seront très appréciés par de
nombreux oiseaux :
- la graisse : margarine, beurre, saindoux, suif, lard, non salés, seuls ou en
mélange avec des graines.
- les graines de tournesol
- les cacahuètes : non salées et non grillées, décortiquées ou en coques
- les fruits secs: noisettes, noix, amandes décortiquées voire concassées
• Les petites graines, indispensables aux passereaux à bec fin (rougegorge,
accenteur mouchet...) : millet, avoine, chènevis (chanvre), alpiste, navette,
pavot... ou les flocons d'avoine
• Le maïs concassé, le blé, l'orge
• Les fruits : pommes, poires, pour les merles et grives ; noix de coco fraîche
pour les mésanges ; raisins secs.
• Vers de farine : pour les insectivores (rougegorge, accenteur mouchet,
troglodyte, roitelets...). Leur élevage se pratique dans un petit terrarium
contenant du son humidifié.
• L'eau
Les gourmandises à ne donner qu'en petites quantités
Les pommes de terre cuites : appréciées des merles et grives, geais...
Les fromages secs : croûtes, dés, fromage râpé
Le riz ou les pâtes cuits : pour les tourterelles, les moineaux
Les miettes de pain ou de gâteau
Les aliments dangereux pour les oiseaux
Ne jamais donner
• d'aliments salés
• de pain sec ou de biscottes, de déchets de pâtisserie, de noix de coco
desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
• de lait
• de larves de mouches (asticots), très résistantes et pouvant perforer
l'estomac des oiseaux
• de graines de lin ou de ricin qui sont toxiques.
Aménager un abreuvoir est important car l'eau est aussi nécessaire aux
oiseaux. En hiver, ces derniers ont beaucoup de mal à trouver des points
d'eau.
L'abreuvoir devra être maintenu libre de glace et aidera ainsi les oiseaux
à réduire leurs dépenses énergétiques durant une période cruciale de gel
ou de neige.
Par temps froid, les oiseaux se baignent pour maintenir leur plumage en
bon état de conserver la chaleur.
Sans eau, les oiseaux diminuent leurs capacités de vol et les qualités
isolantes de leurs plumes.
Quand les nourrir ?
Les oiseaux ont besoin de s'alimenter le matin de bonne heure et le soir
avant de se rassembler en dortoir.
Quelques précautions doivent cependant être prises :
• ne pas commencer à donner à manger trop tôt en saison.
Au début de l'automne, les oiseaux trouvent suffisamment de
nourriture dans la nature.
• en hiver, à partir du moment où vous commencez à nourrir, les
oiseaux s'habituent à votre mangeoire.
Lorsque l'on commence à nourrir les oiseaux en hiver, il est
recommandé de le faire raisonnablement, et de s'engager à continuer
jusqu'à la fin de l'hiver .
Quelques règles doivent cependant être respectées pour s'assurer
que les oiseaux fréquenteront les mangeoires.
• Ces dernières doivent être disposées en un lieu ombragé, de
préférence à proximité des perchoirs.
• Elles ne doivent pas être placées près des buissons
où les chats se mettent à l'affût.
• Pour protéger les aliments de la pluie, un petit toit peut être
disposé.
Cependant, il n'est pas nécessaire d'avoir un jardin pour attirer les
oiseaux et des mangeoires de fenêtres peuvent très bien faire
l'affaire. Cette dernière se pose alors sur un appui.
Les hôtes de nos hivers
Durant l'hiver 1987-1988, un recensement des oiseaux communément
observés dans les jardins a permis de signaler 118 espèces
différentes sur 293 jardins entre la Finlande et le Portugal. Les douze
plus fréquentes étaient la mésange charbonnière, le merle noir, le
moineau domestique, la mésange bleue, le rouge-gorge, le pinson des
arbres, le verdier, la pie, le moineau friquet, la tourterelle turque, le
troglodyte et l'accenteur mouchet. Des variations sont bien entendus
observables selon les pays. En moyenne, on peut voir régulièrement
dans un jardin au cours de l'année, 15 à 20 espèces différentes.
Ordre : Passériformes
Famille : Passeridés
Nom scientifique : Passer domesticus
Synonymes : mogneu, mogniot, moigneu franc, House Sparrow,
Biométrie :
Taille : 15 cm Envergure : 25 cm
Poids : 30 g
Longévité : 13 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Le Moineau domestique chuchete, chuchote, pépie.
Le moineau domestique ne migre pas; en automne, il erre en
bandes dans la région. Commensal de l'homme, il dépend
étroitement de sa présence.
Le moineau domestique est très grégaire * tout au long de
l'année, formant de grands groupes en automne et en hiver.
Ils nichent en colonies de 6 à 20 couples sous un même toit
de tuiles ou dans des creux et des trous. Le moineau est
rarement vu seul, excepté s'il est blessé ou malade.
Au printemps, il a tendance à détruire les fleurs jaunes, mais
la raison de cette attitude est inconnue.
Ils dorment dans des dortoirs communs, et peuvent se
rassembler à plusieurs centaines d'oiseaux, serrés les uns
contre les autres, formant un groupe bruyant.
* Qui montre une tendance à vivre en bandes ou à se rassembler avec d'autres oiseaux
Ordre : Passériformes
Famille : Passéridés
Nom scientifique : Passer montanus
Synonymes : pierrot grosellier, Tree Sparrow (Angl),
Biométrie :Taille : 14 cm Poids : 19 à 25 g
Longévité : 10 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Habitat : Beaucoup plus rural que son congénère des villes, ce moineau des
campagnes aime à fréquenter le voisinage humain, les vergers et les friches.
Nidification : Nid : durant la période de reproduction, l'oiseau devient
exigeant quant au choix de son lieu de nidification. En effet, cette espèce
cavernicole niche en colonie et, en conséquence, il lui faudra trouver des
cavités nombreuses et rapprochées. Leur
raréfaction est la
cause de son déclin en France où les anciens vergers
haute tige ont été détruits quasi systématiquement.
Quelques petites colonies subsistent çà et là dans les vieux vergers,
dans les villages. Le nid formé d'herbes sèches et de paille, garni de
plumes, placé dans un trou d'arbre, sous un toit ou dans un vieux
mur.Ponte : dès la fin avril, la femelle pond 5 ou 6 oeufs blancs.
Régime : Le régime alimentaire du friquet se compose de graines, de
petites plantes sauvages et d'insectes qu'il cherche à même le sol.
Ordre : Passériformes
Famille : Aegilopinés
Nom scientifique : Aegithalos caudatus
Synonymes : Long-tailed Tit (Angl),
Biométrie :
Taille : 12 à 14 cm
Poids : 7 à 9 g
Longévité : 8 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Rarement observée seule, la mésange à longue queue
passe l'essentiel de sa vie au sein d'un groupe familial.
Ce dernier peut compter 3 ou 4 membres au début de la saison de
nidification et jusqu'à 20 ou plus après celle-ci, en automne et en hiver. Les
groupes plus importants comprennent plusieurs familles. Les membres du
groupe défendent un territoire aussi bien durant la nidification qu'en hiver
pour s'y nourrir et y dormir.
Bien qu'elle erre çà et là à travers les bois et le long de haies en hiver pour y
chercher sa nourriture, la mésange à longue queue ne s'aventure que
rarement au loin et reste pendant des années dans le même secteur. Durant
leur incessante quête de ravitaillement, les bandes sont souvent
accompagnées par de véritables mésanges, des roitelets et d'autres petits
passereaux forestiers.
Les moeurs sociables de la mésange à longue queue lui permettent de
survivre en hiver. En se serrant les uns contre les autres le long d'une
branche, le plumage ébouriffé, ces oiselets perdent aussi peu de chaleur
que possible
Ordre : Passériformes
Famille : Paridés
Nom scientifique : Parus caeruleus
Biométrie :
Taille : 11 à 12 cm
Envergure : 12 à 14 cm
Poids : 9 à 12 g
Longévité : 15 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Régime : En hiver, les mésanges bleues chassent
sans discontinuer les oeufs et les larves d'insectes
(coléoptères, chenilles, mouches, punaises, pucerons)
qu'elle complètent avec des graines d'oléagineux. Elles ont
une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se
laissent pendre à l'extrémité d'une brindille au sommet d'un
arbre, souvent la tête en bas, et débarassent la végétation
des insectes parasites (surtout oeufs et larves). Lorsqu'elles
en ont terminé avec une brindille, elles s'installent sur la
suivante avec des mouvements de balancier
caractéristiques, et poursuivent leur oeuvre utile. Les
mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang
pour les arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et
en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des
saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et
d'autres espèces dont elle apprécie le nectar.
Ordre : Passériformes
Famille : Certhiidés
Nom scientifique : Certhia brachydactyla
Synonymes : grimpaire, grimpart
Biométrie :
Taille : 12 à 13 cm
Poids : 8 à 12 g
Longévité : 9 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. Espèce protégée
Comportements : Comme les pics, les grimpereaux recherchent leur
nourriture, accrochés aux troncs et aux branches, dont ils inspectent
minutieusement les crevasses et la mousse à l'affût de minuscules insectes.
Toujours affairés, ils circulent avec agilité, tels des souris, contre l'écorce des
arbres. Comme les pics, ils s'appuient sur leur queue rigide pour grimper le
long des troncs. Leur habitude est d'inspecter les arbres de bas en haut, du
tronc jusqu'aux rameaux. Ils ne peuvent pas, comme la sittelle, redescendre
et chasser dans toutes les positions. Leur bec fin et arqué n'est pas fait pour
tailler dans l'écorce ou marteler, mais seulement pour s'insinuer dans les
fissures. En hiver, ils s'associent parfois dans les forêts aux troupes de
mésanges, roitelets et sittelles. Ils volent souvent d'arbre en arbre en les
inspectant un à un, en tournant en spirale le long du tronc.
Nidification : C'est dans ces derniers qu'il construit son nid, au fond
d'une anfractuosité ou derrière une écorce soulevée, parfois très bas, mais
souvent à trois ou quatre mètres du sol. C'est généralement en mai que les 5
ou 6 oeufs sont pondus. L'incubation dure 15 jours, et les jeunes s'envolent
au bout de deux semaines.
Régime : Le grimpereau des jardins se nourrit d'insectes et d'araignées.
Ordre : Passériformes
Famille : Prunellidés
Nom scientifique : Prunella modularis
Synonymes : freille, grisette, gris-moignet, treille, Dunnock (Angl),
Biométrie :
Taille : 14 à 15 cm
Envergure : 21 cm
Poids : 20 g
Longévité : 9 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Ordre : Passériformes
Famille : Fringillidés
Nom scientifique : Carduelis carduelis
Synonymes : cadoreux, echardonnet, bec-fin chardonneret, Goldfinch (Angl),)
Biométrie :
Taille : 12 à 14 cm
Poids : 14 à 18 g
Longévité : 8 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Habitat : Vergers, jardins, parcs, régions cultivées et limites de villes avec
des arbres fruitiers. Il recherche les chardons en automne et en hiver dans les
friches et au bord des routes.
Le chardonneret élégant se reproduit dans les zones boisées, les vergers,
parcs et jardins, les bosquets, et même dans les villes et les villages.
A partir du mois d'août, ils se rassemblent en zones dégagées, collines,
cultures, recherchant toujours la proximité des mares et des ruisseaux.
DISTRIBUTION : le chardonneret élégant est un migrateur partiel. Il vit en
Europe, Afrique du Nord, Moyen Orient et Asie de l'Ouest. Il a été introduit en
Nouvelle Zélande, Argentine, Bermudes et Australie.
Comportements : Son bec aigu lui permet de se nourrir au coeur même
des chardons. Ils nous rendent visite par bandes pour déguster des graines
de chardon. Niche en bout de branche souvent sur de vieux fruitiers.
La recherche de nourriture oblige le chardonneret élégant à accomplir des
distances considérables chaque jour. La nécessité de boire et de se baigner
est très forte pour eux, et ils le font le matin et au crépuscule en dehors de
l'été. Ils se nourrissent en voltigeant d'une plante à l'autre, souvent suspendus
tête en bas pour extraire les graines.
Ordre : Strigiformes
Famille : Strigidés
Nom scientifique : Strix aluco
Synonymes : cahouant, cahouan, caouein, cat-hoin, hurlotte, obrieux,
oubrieux, Tawny Owl (Angl)
Biométrie :
Taille : 37 à 39 cm
Envergure : 94 à 104 cm
Poids : 420 à 590 g
Longévité : 18 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. Espèce protégée
Habitat : Bois, forêt, jardin parfois très proche des habitations voir
même dans les maisons.
Comportements : Très sensible, la lumière l'éblouit. Peut-être très
agressive si on la dérange pendant la période de nidification. C'est un
terrible chasseur, surtout dans la totale obscurité.
On peut parfois la surprendre posée sur une branche à se chauffer au
soleil.
Vol : Vol direct. Battements amples et puissants.
Nidification : Nid : Situé dans un trou d'arbre, un vieux nid d'écureuil
ou de corneille, parfois dans le trou d'une muraille ou d'un rocher, voire
un terrier de lapin. Ponte : La femelle pond de 2 à 4 oeufs blancs et
ronds déposés à même le fond de la cavité en mars ou avril, parfois dès
février. La femelle, ravitaillée par le mâle couve de 28 à 30 jours. Les
poussins sont élevés au nid par la femelle, tandis que le mâle chasse
seul au début, pour toute la famille. Les jeunes quittent le nid au bout de
5 à 6 semaines.
Ordre : cuculiformes
Famille : Cuculidés
Nom scientifique : Cuculus canorus
Biométrie :
Taille : 32 à 34 cm
Envergure : 55 à 65 cm
Poids : 105 à 130 g
Longévité : 13 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur. migrateur. Espèce protégée
Habitat : Le coucou gris vit aux lisières des forêts et dans les clairières,
les fermes, les marais, les dunes côtières et les campagnes ouvertes, les
zones cultivées avec des arbres et des buissons, et près des roselières.
DISTRIBUTION : le coucou gris se reproduit en Europe, en Asie jusqu'au
Népal au Sud, en Chine et au Japon. Il hiverne en Afrique, traversant la
Méditerranée et le Sahara, pour hiverner dans les régions
équatoriales et même en Afrique du Sud.
Comportements : Le coucou gris se nourrit principalement d'insectes et
de chenilles velues. Ces chenilles sont rejetées par les autres oiseaux, mais
pour éviter de s'empoisonner, le coucou mord l'une des extrémités de la
chenille et la découpe avec le bec, et ensuite, il la secoue pour extraire la
substance toxique avant de l'avaler.
Le coucou gris est un oiseau timide, souvent vu seul en dehors de la saison de
reproduction. A ce moment-là, ils deviennent bruyants, mâle et femelle lançant
chacun leurs cris respectifs.
.
Le coucou gris parasite les nids des autres espèces. La femelle dépose ses
oeufs dans les nids des autres oiseaux. Le nid de la rousserolle effarvatte est
très souvent choisi. La femelle coucou passe de longues heures à observer
dans la roselière le comportement de la rousserolle. Elle dépose un oeuf quand
la rousserolle commence à pondre les siens, mais avant le début de
l'incubation. Dès que le nid est libre, elle enlève un oeuf et dépose le sien
parmi ceux de l'hôte. Elle peut pondre de 8 à 25 oeufs par saison dans
différents nids.
Après la naissance, le jeune coucou fait rouler les autres oeufs hors du nid. Il
les pousse avec son dos jusqu'au bord, et les fait passer par-dessus. Il peut
aussi de la même façon, pousser les jeunes de la rousserolle.
Ordre : Passériformes
Famille : Turdidés
Nom scientifique : Turdus philomelos
Biométrie :
Taille : 23 cm
Envergure : 33 à 36 cm
Poids : 65 à 90 g
Longévité : 14 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur. migrateur. hivernant.
Comportements : La grive musicienne est un oiseau qui se
nourrit au sol. Elle bouge en courant sur de courtes distances et en
sautillant. La plupart de sa nourriture est collectée sur le sol, que ce
soit animale ou végétale. Elle se nourrit dans les buissons et les haies,
mais elle fréquente aussi les mangeoires en hiver, ramassant ce qui
tombe des plateaux.
La grive musicienne se nourrit surtout d'escargots. Elle casse leur
coquille contre une pierre qu'elle utilise comme une enclume, afin
d'accéder à la partie nutritive à l'intérieur. Elle est le seul oiseau de
cette espèce à pratiquer cette technique.
La grive musicienne est souvent vue seule ou en couples, mais
pendant l'hiver, elle se joint à d'autres turdidés (merles et autres
espèces de grives). En migration, elles volent séparément mais dans
un même flux, et en gardant une certaine distance entre elles.
La grive musicienne chante depuis un perchoir, rarement depuis le sol
ou en vol. Elle chante de l'aube au crépuscule, et toute l'année,
excepté en été à la période de la mue.
Ordre : Passériformes
Famille : Paridés
Nom scientifique : Parus major
Biométrie :
Taille : 14 cm
Envergure : 23 à 26 cm
Poids : 16 à 21 g
Longévité : 15 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Chant :
La Mésange charbonnière zinzinule. Le mâle est bruyant toute l'année,
surtout pour délimiter son territoire et attirer une partenaire.
La mésange charbonnière possède plusieurs cris qui sont tous perçants
et sonores.
Comportement
La mésange charbonnière est très grégaire, vivant et se nourrissant en
petits groupes avec d'autres mésanges, en dehors de la période nuptiale.
Elle est très agressive, et peut attaquer d'autres nids, pour capturer les
nouveau-nés. Elle dort en groupes, dans des creux et des trous dans les
arbres ou les murs.
Régime :
La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes,
d'araignées, de graines et de fruits surtout en hiver pour ces deux
derniers. Les chenilles sont vitales pendant la période de
reproduction. C'est pourquoi peu de mésanges se reproduisent bien
dans les jardins.
La mésange charbonnière se nourrit d'invertébrés au printemps et à
l'été, mais aussi de graines et de fruits en automne et à l'hiver. Elle
fréquente les mangeoires quand la nourriture se fait plus rare.
Ordre : Passériformes
Famille : Fringillidés
Nom scientifique : Fringilla coelebs
Synonymes : mâle pinchon, pinchaire, pinchard, gros-bec pinson,
Biométrie :
Taille : 15 à 16 cm
Envergure :
Poids : 19 à 24 g
Longévité : 14 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Ordre : Passériformes
Famille : Turdidés
Nom scientifique : Erithacus rubecula
Synonymes : magnon foireuse, magnon fouroule, magnon frileuse, magnon
frilleuse, European Robin, Rödhake (Sued)
Biométrie :
Taille : 14 cm
Envergure : 20 à 22 cm
Poids : 16 à 22 g
Longévité : 15 ans
Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur sédentaire. migrateur. hivernant. Espèce protégée
Chant :
. Le rougegorge a pour cri le plus typique un sec « tic », répété et
lancé en séries courtes. Il émet aussi un petit cri aigu et plaintif «
seeeh » quand il est anxieux et en alerte.
Les oiseaux qui migrent la nuit émettent un faible « tseei ».
Son chant est une série de gazouillis ténus, doux et clairs, et de
courts trilles, avec des arrêts brusques. Pendant l'automne, son
chant est plus doux
Nidification :
Quand le couple est formé, la femelle construit le nid, en le cachant dans la
végétation dense. C'est une structure en forme de dôme, faite avec des
feuilles, de la mousse et des plumes, et tapissé de radicelles et de poils.
Le nid peut être situé en différents endroits, tels que les corniches sous un
porche ou un hangar, dans des nichoirs, et même dans des bidons, des pots
et n'importe quel endroit où il peut s'installer.
Le rougegorge se reproduit d'avril à juin, parfois très tôt en janvier.
La femelle dépose 5 à 7 oeufs blancs avec des taches rouges. L'incubation
dure de 11 à 14 jours, assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par
heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles et sont nourris et protégés
par les deux parents. Les jeunes quittent le nid au bout de 12 à 15 jours
après la naissance, et deviennent indépendants à l'âge de trois semaines. Ils
atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de un an.
Cette espèce produit deux à trois couvées par an. Quand la femelle entame
une autre couvée, le mâle continue de s'occuper des jeunes de la couvée
précédente.
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