Atelier d’appropriation formation APPTES
Martine Cinq-Mars et Luc Thifault pour l’APPTES 23 novembre 2013
#4 L’organisation du travail vient d’être modifiée dans un CRDP : (a) un TES à
l’embauche, travaillant en équipe multidisciplinaire pour une personne paraplégique, doit
maintenant rendre compte pour approbation (1) de son évaluation (2) de son plan
d’intervention et de ses activités à l’ergothérapeute. Est-ce que cette modification dans
l’organisation du travail est conforme à ce qui est attendu par la loi? Pourquoi? Est-ce
que les mêmes règles s’appliquent s’il s’agit de rendre compte pour approbation de (1)
et (2) auprès d’un psychoéducateur?
(b) Répétez les mêmes questions pour le suivi d’une personne atteinte d’un TCC avec
une lésion frontale
#5 Un adolescent de 15 ans vient d’être placé en Centre jeunesse pour une année (sous
LPJ pour troubles de comportement). Le TES qui en est le tuteur peut-il faire tout le
processus d’intervention avec ce jeune? À la fin de l’année, le TES peut-il rédiger le
rapport de révision pour ce jeune? Le juge ordonne le retour du jeune chez ses parents
avec un suivi par un TES. Quelques semaines plus tard, le jeune fait une tentative de
suicide. L’éducateur de suivi peut-il évaluer la situation? Finalement, le jeune est placé à
nouveau dans la même unité d’hébergement qu’auparavant. Le TES-tuteur peut-il faire
tout le processus d’intervention avec ce jeune?
#6 Une TES en CHSLD élabore un pi pour une personne souffrant de la maladie
d’Alzheimer. Doit-elle le faire approuver par la travailleuse sociale?
#7 Une personne âgée en CHSLD se désorganise. La TES peut-elle décider d’appliquer
des mesures de contention?
#8 Une personne diagnostiquée bipolaire omet de prendre sa médication et sombre
dans une phase dépressive majeure. En désespoir de cause, elle se réfugie dans un
Centre d’intervention de crise où l’intervenante en présence, une TES, évalue la
situation et le degré de dangerosité et croit que la ressource peut l’aider. Doit-elle
néanmoins référer à l’hôpital (pour l’imputabilité) étant donné que la personne a un
diagnostic?
La décisions serait-elle la même si l’intervenante était une psychoéducatrice membre de
l’ordre?