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choc ? De quelle manière, cette thérapie
vous aide-t-elle à conquérir de nouveaux
patients pour votre cabinet ?
Di Maio : En général, nous obtenons un taux
de réussite de 60 à 80 % avec la thérapie par
ondes de choc en tant que composante d’un
traitement combiné. Le feedback que nous
recevons de nos patients est bon, un grand
nombre d’entre eux reviennent et demandent
concrètement à être traités par cette thérapie.
Les patients sont aussi attirés par la combinai-
son de techniques manuelles et de la haute
technologie. Je crois pour ma part que des mé-
thodes comme la thérapie par ondes de choc
contribuent à fortement revaloriser aux yeux
des patients notre branche professionnelle de
l’orthopédie et chirurgie traumatologique non
opératoires.
Swart : Nos patients sont très informés. Bon
nombre d’entre eux viennent suivant la devise
: celui qui guérit, a raison. S’ils ne ressentent
pas les bienfaits d’une thérapie, ils ne re-
viennent pas. La thérapie par ondes de choc
nous permet d’aider nos patients rapidement
et de manière ecace. C’est important pour
les patients, car le temps manque à beaucoup
d’entre eux pour d’autres mesures thérapeu-
tiques, qui sont certes ecaces mais plus lon-
gues. Les patients emportent cette expérience
positive chez eux, ils en parlent avec leur fa-
mille, leurs amis et leurs connaissances. Nous
acquérons ainsi un grand nombre de nou-
veaux patients.
Di Maio : Il est bien entendu important que
l’indication soit correcte, car c’est seulement
à cette condition que le traitement peut agir
et que le patient sera satisfait. Nous accordons
ainsi une importance particulière à des procé-
dures diagnostiques étendues.
Swart : Un autre point réside dans l’infor-
mation des patients. Ils doivent par exemple
savoir que durant un jour ou deux suivant le
traitement, les douleurs peuvent s’intensifier
ou que les muscles risquent de réagir par de
fortes courbatures à la détente spontanée
des points gâchettes. Ils doivent absolument
le savoir afin de ne pas juger le traitement de
manière négative.
Di Maio : Il existe encore un grand nombre de
points importants du point de vue du patient.
Par exemple, le design des appareils joue un
rôle qu’il ne faut pas négliger. Le traitement
doit non seulement agir, l’appareil doit avoir
aussi un aspect agréable.
Vous collaborez depuis plusieurs années
avec un fabricant d’appareils. Pouvez-vous
nous expliquer cette collaboration ?
Di Maio : Il est très plaisant de travailler dans
le cadre de cette collaboration qui a fait ses
preuves. Elle nous permet de développer nos
propres idées conjointement avec l’entreprise
et de les faire évoluer. Nos suggestions sur les
transmetteurs d’impulsions, les recommanda-
tions thérapeutiques ou encore l’ergonomie
des applicateurs ont souvent été transposées
rapidement et de manière systématique. Nous
avons entre autres participé au développe-
ment de transmetteurs d’impulsions spéciale-
ment conçus pour les fascias afin de faciliter
le travail sur le patient. Nous voyons ici de
très bons résultats. De telles optimisations
engagées dans ce domaine exercent en fin de
compte une influence positive sur la satisfac-
tion des patients.
Swart : Nous travaillons actuellement sur
l’idée d’un module qui permettrait un mas-
sage à l’aide de ventouses par intermittence
en complément de l’ESWT. C’est un projet pro-
metteur et passionnant à propos duquel nous
ne voulons pas pour le moment dévoiler trop
de détails.
Vous dispensez également des formations
initiales ou continues à l’attention de collè-
gues. Quelles en sont les caractéristiques ?
Swart : Par le passé, des formations nous
ont ouvert à nous-mêmes la voie vers de très
nombreuses possibilités thérapeutiques. C’est
ce savoir que nous transmettons volontiers.
Chaque année, nous réalisons trois à quatre
formations dans notre cabinet privé ainsi
qu’un ou deux ateliers lors de congrès. Concrè-
tement, il s’agit bien sûr de l’ESWT, mais aussi
surtout de domaines d’application plus récents
comme le traitement des fascias qui permet
d’élargir sa propre ore thérapeutique et de
conquérir par là même de nouveaux patients.
Notre sujet aujourd’hui « La pratique des
ondes de choc aujourd’hui – Qu’est-ce qui
est le plus important ? ». En résumé, au plus
court SVP : qu’est-ce qui est le plus impor-
tant ?
Swart : L’essentiel, c’est un concept thérapeu-
tique relativement étendu avec la thérapie par
ondes de choc comme pilier central.
Di Maio : Que l’on apporte au patient un
rapide soulagement sans avoir recours aux
méthodes chimiques classiques telles les in-
jections et les médicaments. La thérapie par
ondes de choc est dans ce domaine un outil
idéal.
Swart : Tout compte fait, la satisfaction du pa-
tient entraîne la rentabilité pour le médecin.
Les patients reviennent et recommandent à
d’autres le cabinet et surtout, la thérapie par
ondes de choc.
Merci de nous avoir accordé cet entretien.
Entretien
90 patients sur 100 sourant du syndrome douloureux cor-
respondant sont traités par la thérapie par ondes de choc.
C’est le pilier central d’un concept thérapeutique étendu.
De plus en plus important : le traitement des douleurs du
système musculo-squelettique, toutes les douleurs proje-
tées ainsi que les céphalées. Le traitement des fascias en
particulier gagne en importance.
De nombreux nouveaux patients pour la thérapie par ondes
de choc.
La satisfaction du patient entraîne la rentabilité pour le
médecin.
Optimisation et perfectionnement de la thérapie par ondes
de choc en coopération avec le fabricant d’appareils.
Aperçu rapide
Le transmetteur « scraper »*
a été spécialement dévelop-
pé pour le traitement des
fascias, d’après une idée
de Dr Swart et Dr Di Maio
*Demande de marquage CE en cours.