Une nouvelle séquence de diffusion « zoomée » sur le

Résumé session scientifique
IRM pancréatique
1
Diffusion-weighted MRI in the characterization of
pancreatic fluid collections
H. Rodrigues Duarte & al
2
Does diffusion-weighted imaging help in the
differentiation of mass-like chronic pancreatitis and
pancreatic cancer?
K. Sandrasegaran & al
3
Initial evaluation of a new high-resolution diffusion-
weighted MR sequence (ZoomEPI) for dedicated
imaging of the pancreas
N. Schramm & al
4
Comparison of diffusion-weighted MR imaging and
[68]Ga-DOTATATE PET/CT in detecting
neuroendocrine tumors of the pancreas
C. Schmid-Tannwald & al
5
Cystic pancreatic lesions: evaluation by diffusion-
weighted 3T MR imaging with b-multiple SE-EPI
F. Donati & al
6
The utility of secretin-enhanced MRCP in diagnosing
chronic pancreatitis
K. Sandrasegaran & al
7
Stenosis of the main pancreatic duct in focal form of
autoimmune pancreatitis: imaging findings on MR-
MRCP and dynamic secretin-enhanced MRCP
F. Castelli & al
8
MRCP evaluation of focal and diffuse forms of
autoimmune pancreatitis
F. Castelli & al
9
Multifocal branch-duct intraductal papillary mucinous
neoplasms of the pancreas: MR imaging pattern and
evolution over time
F. Castelli & al
10
Determination of pancreatic cancer extent using CT
and MRI: implications for neoadjuvant treatment
planning
O. Zakharova & al
Edimbourg, le 13 Juin 2012
La moitié des présentations de cette session scientifique sur l’IRM pancréatique
ont concerné la diffusion.
Une nouvelle séquence de diffusion « zoomée » sur le
pancréas
D’un point de vue technique, une étude intéressante d’une équipe allemande3
a présenté une nouvelle séquence de diffusion « ZoomEPI » à FOV réduit
centré sur le pancréas, réalisée sur une IRM à 1,5 Tesla, d’une durée de quatre
minutes. La séquence était évaluée sur une échelle de 1 à 4 en terme de qualité
d’image et d’artefacts et ces données était comparées à celle obtenu pour la
séquence de diffusion « classique ». Les résultats mettaient en évidence une
différence significative en faveur de la séquence « ZoomEPI ». Reste à montrer
l’utilité de cette séquence de diffusion dédiée, dans le cadre des pathologies
pancréatiques, sachant que l’intérêt de la séquence de diffusion réside
également dans son exploration hépatique, en particulier dans l’exploration
pré-thérapeutique d’une tumeur pancréatique.
Les autres études sur la diffusion ont concerné :
- La caractérisation des collections péri-pancréatiques1: la séquence de
diffusion mettait en évidence des différences significatives entre les
collections infectées ou non. Cependant, l’étude ne portait que sur des
lésions de type pseudokyste et n’incluait aucune collection nécrotique.
- La nature histologique des lésions kystiques5 : trois types de lésions
kystiques étaient inclues (cystadénome séreux vs cystadénome
mucineux vs TIPMP), et montraient des valeurs différentes d’ADC
permettant en particulier de différencier le cystadénome séreux des
deux autres lésions.
Ces études intéressantes sont à confirmer sur un nombre de patient plus
conséquent.
Les deux dernières études sur la diffusion ont montré l’absence d’intérêt de la
séquence de diffusion pour différencier un cancer d’un noyau de pancréatite
chronique2 et l’aide comparable de la séquence de diffusion par rapport aux
séquences T1 injectées pour la détection des tumeurs neuroendocrines du
pancréas4.
Deux séries italiennes sur l’étude par IRM de la
pancréatite auto-immune et de la TIPMP des canaux
secondaires
L’équipe de Vérone a présen un travail sur l’étude IRM de la TIPMP des
canaux secondaires9 montrant une évolution lente de la pathologie sans
modification significative, cependant leur étude s’est étendue sur une durée
moyenne courte de deux ans. Cette même équipe a également présenté deux
travaux concernant la pancréatite auto-immune dans sa forme focale ou
diffuse se basant sur une série initiale de 130 patients consistant en des revues
iconographiques confirmant les connaissances actuelles, sans nouveautés
notables malgré un intitulé énonçant l’apport de l’IRM avec injection de
sécrétine, finalement non évoquée par l’oratrice. L’IRM avec injection de
sécrétine a fait l’objet d’une présentation évaluant son apport dans le
diagnostic de la pancréatite chronique6 : l’étude mentionnait la valeur ajoutée
de l’injection de sécrétine pour la certitude diagnostique, sans que celle-ci
permette la différenciation d’une pancréatite chronique « modérée » du
pancréas normal.
La session s’est achevé par une étude moscovite10 mettant en évidence, dans le
cadre de l’évaluation pré-thérapeutique du cancer du pancréas une sous-
estimation en TDM et en IRM des dimensions tumorales en comparaison aux
constations anatomopathologiques.
Matthieu Lagadec
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